mercredi 25 avril 2012
Ziad Tiakeddine met en cause le “système Sarkozy”, une mafia d’Etat.
C’est la bombe de l’entre deux tours de la présidentielle. Ziad Tiakeddine, l’homme d’affaires français (ils aiment bien dire franco-libanais) impliqué dans l’affaire du Karachigate, dans son blog mis en ligne ce matin, balance et va jusqu’à accuser nommément Nicolas Sarkozy tout en demandant aux Français de le virer. Nous y sommes presque. Je dis “nous” parce que beaucoup de personnes, à l’instar de Jean-François Kahn et même d’anciens ministres à l’instar de Chantal Jouanno commencent à dénoncer le discours nauséabond véhiculé par le roitelet. Tout y passe. Des critiques acerbes sur la guerre en Libye, la charge contre le Qatar etc. Ziad Tiakeddine introduit son blog avec ces quelques mots:
En ces jours, où notre pays va faire un choix essentiel pour son avenir, j’accuse et je dénonce le fonctionnement d’un système qui sape les fondements de notre démocratie et bafoue les droits élémentaires du justiciable.
Après plusieurs mois d’un harcèlement judiciaire permanent dans le cadre de mises en examen injustifiées et injustifiables, tant en droit qu’en fait, j’ai décidé de porter sur la place publique les éléments attestant de l’état de déliquescence du système mis en place par le pouvoir et de la façon dont ce dernier entend, pourtant, le faire perdurer, pour son bénéfice exclusif et personnel.
En effet, afin de surmonter la crise tant économique que morale qui chaque jour affaiblit l’unité nationale, il est essentiel de mettre à bas le système actuel caractérisé par une corruption généralisée touchant le plus haut niveau de l’Etat.
La situation atone de l’économie française marquée par une baisse sensible de la demande intérieure aurait du conduire le pouvoir à prendre des décisions aussi courageuses qu’intelligentes pour relancer la croissance, en mettant l’accent sur les contrats internationaux dans les secteurs où la France a toujours été performante (principalement l’armement, les transports et l’énergie).
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire