jeudi 29 octobre 2009

Momo sur YouTube

Momo SISSOKO de la JUVE

Aurélien CANOT

lundi 26 octobre 2009 - 16h07
Titulaire lors des deux derniers matchs, Momo Sissoko était ménagé contre Sienne. Un repos logique pour le Malien, tout juste de retour après sept mois d'absence. Une période durant laquelle il a frôlé la dépression.
Momo Sissoko, à quoi avez-vous pensé lorsque vous avez reçu le feu vert des médecins, sept mois après votre fracture du pied ?
Ça m'a fait très chaud au cœur. J'étais vraiment content car j'ai beaucoup galéré. Je me suis dit que j'allais enfin pouvoir reprendre mon métier que j'aime tant. Quand tu vois ton équipe s'entraîner et enchaîner les matchs, et que toi tu es là à uniquement pouvoir les regarder à l'entraînement, ça fait mal. Eux ils sont contents, toi tu es triste : c'est vraiment dur à vivre. Aujourd'hui, j'ai mis cette longue indisponibilité de côté mais j'en retiens beaucoup de choses, notamment toutes les personnes qui m'ont aidé dans cette période et les gens qui m'ont vraiment soutenu. Tous les messages que j'ai reçus m'ont fait beaucoup de bien.

On vous sent très touché par ce que vous avez connu durant ces sept mois. Qu'est-ce qui a rendu cette période aussi difficile à vivre ?
Ça a été très dur car au départ, quand je me suis fait opérer, mon indisponibilité ne devrait durer que trois mois. Au lieu de ça, ça prend sept mois. Et pendant ces sept mois, tu ne sais pas où tu vas. Tu reçois des avis des docteurs qui sont tous complètement différents donc tu te poses vraiment des questions. Après, je tiens à dire que le docteur Puig, que je connais depuis mes années à Auxerre, et le docteur Ferret m'ont guidé dans le bon chemin à prendre pour pouvoir surmonter cette blessure. J'ai suivi leurs indications à la lettre, notamment au niveau de la récupération et des machines à utiliser. Et c'est ce qui m'a permis de reprendre l'entraînement.

Comment avez-vous traversé cette période difficile au quotidien ?
Le réconfort de ma famille, tout spécialement de ma femme, de mes parents et de mes vrais amis, a été primordial dans ma guérison. Ce sont eux qui ont fait en sorte que je ne craque pas. Evidemment, avant tout le monde, je remercie le soutien du Bon Dieu. Car je n'ai pas peur de le dire : j'ai déprimé. Sept mois, c'est très long. Maintenant, tout ça est passé et je revis enfin. Je rejoue au foot et je prends du plaisir à aller à l'entraînement. En espérant que cela dure.

Pourquoi cette blessure, qui n'est pourtant pas la première de votre carrière, aurait-elle pu vous amener à craquer ?
Quand j'étais à Valence ou Liverpool, j'ai été blessé, c'est vrai, mais jamais aussi longtemps que je viens de l'être. Sept mois, c'est vraiment une épreuve mais j'ai su la surmonter. Et je croise les doigts pour que cela ne m'arrive plus.

« Quand je me suis blessé, j'étais au top de ma forme »

Avec du recul, regrettez-vous d'avoir joué ce match contre le Torino alors que vous étiez déjà blessé et que le coup reçu ce jour-là a tout fait empirer ?
Non, je ne veux pas remettre la faute là-dessus ou sur untel ou untel. En rentrant cinq minutes contre le Torino, ça a cassé. Mais ça aurait très bien pu casser le mercredi d'avant contre Chelsea. Il fallait que ça arrive et c'est arrivé, c'est tout. Je souffrais d'une fissure après m'être blessé contre Catane. Et cette fissure s'est transformée en fracture du cinquième métatarse. Voilà, j'étais conscient qu'en continuant à jouer, ça allait casser. A partir du moment où j'avais cette fissure, que je me fasse opérer avant ou après, ça n'aurait rien changé.

Qu'a changé cette blessure dans votre vie d'homme et de sportif ?
Elle m'a aidé à grandir et à devenir un homme. Aujourd'hui, je commence de nouveau à ressentir la pression et je n'ai qu'une envie maintenant : retrouver le niveau que j'avais avant ma blessure. Un coup d'arrêt dans ma carrière ? J'ai prouvé à tout le monde que j'avais les qualités donc je dirais surtout que ça m'a freiné au niveau de ma constance. Puisque cette galère m'est arrivée alors que j'étais au top de ma forme.

Avez-vous le sentiment d'être devenu un joueur complet aujourd'hui ?
Oui mais c'est normal. Quand tu prends de l'âge, tu progresses. En plus, j'ai la confiance des supporters et de tous les gens qui ont misé sur moi. Ça m'a fait plaisir de voir que j'étais apprécié. Après, les supporters ne sont pas dupes non plus. Ils ont vu que j'avais enchaîné de bons matchs. Quand je suis arrivé, ils ne savaient pas quel joueur j'étais mais j'ai su leur prouver que j'avais les capacités et la rage pour m'imposer à la Juve.

Après ces sept mois de galère, revenez-vous avec encore plus d'ambition sur le plan personnel ?
Non, non. Je ne me mets pas de pression. J'ai été arrêté sept mois, ça a été long. Mais je connais mes qualités. Et une fois que j'aurai enchaîné les matchs, ça va revenir tout seul et je vais récupérer mon rythme. Je ne me fais pas de souci.


Momo Sissoko en action










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une histoire irlandaise

Un Irlandais appelé Murphy va voir le médecin après plusieurs jours de grande fatigue. > > Le médecin, après un bon examen, regarde Murphy droit dans les yeux et lui dit : > > > > - Vous avez un cancer et il ne peut être soigné, je vous donne de 2 semaines à 1 mois. > > > > Murphy est anéanti par la nouvelle, mais il a une force de caractère qui l'aide à se relever.> > Il sort du bureau du médecin pour retrouver son fils qui l'attend. > > Murphy dit : > > > > - Fils, les Irlandais fêtent quand les choses vont bien et aussi quand elles vont mal. > > Dans ce cas, ça ne va pas bien. J'ai un cancer et je n'ai qu'un court temps à vivre. Viens avec moi au pub boire quelques bières. > > > > Après 3 ou 4 bières Murphy et son fils sont un peu moins tristes, ils commencent à rire et continuent de boire de la bière. > > Quelques vieux amis s'approchent de Murphy en lui demandant ce qu'ils fêtent. > > Murphy répond que les Irlandais fêtaient les bonnes choses et les mauvaises. > > Il s'approche pour leur dire qu'il buvait à sa fin prochaine. > > > - J'ai seulement quelques semaines à vivre on m'a diagnostiqué le SIDA. > > > > Ses amis offrent leurs sympathies et prennent quelques autres bières avec Murphy. > > > > Lorsque les amis sont partis, le fils de Murphy est un peu confus et demande à son père: > > > > - Papa tu m'as dit que tu allais mourir d'un cancer, mais tu viens de dire à tes amis que tu avais le SIDA > > > > - Je vais mourir du cancer, fils, je veux seulement qu'aucun de ces bâtards ne couche avec ta mère quand je ne serai plus là.