jeudi 28 juin 2012

Syrie-Russie : Vladimir Poutine lâche-t-il Bachar Al-Assad ?



Assad et Poutine
Assad et Poutine
La Russie a suspendu le contrat le liant à la Syrie pour la fourniture de systèmes de missiles anti-aériens S-300 PMU-2. Selon le journal “Vedomosti”, dans son édition d’hier, 26 juin. S’appuyant sur des sources mêmes du complexe militaro-industriel russe S-300 qui interrompe ses livraisons vers la Syrie malgré un contrat existant. Cette annulation émane des ” ordres d’en haut “, précise le journal.
Or, depuis 2011, l’existence même d’un contrat mentionné précédemment, comme l’affirme “Vedomosti” se basant sur le rapport annuel de l’usine de constructions mécaniques Nizhny Novgorod (associée au groupe Diamond-Antaeus), existe. Il prévoit, entre autres, des contrats enregistrés avec l’Algérie et la Syrie pour la fourniture de missiles S-300 39 avec des coûts estimés à 105 millions $ par pays.
Les dates de livraison, dans le courant 2012 et début 2013 avaient été décidées. L’expédition de trois bataillons de S-300 en Algérie, selon le représentant de “Rosoboronexport” a déjà eu lieu.
La fourniture d’armes à la Syrie, où une guerre civile se déroule, est critiquée par les pays occidentaux, notamment les États-Unis et l’UE. Par hypothèse, la source de “Vedomosti”, estime quela Russie pourrait refuser de fournir désormais des S-300 au Régime du président syrien Bachar al-Assad , afin de ne pas compliquer les relations entrela Syrieet ses partenaires occidentaux. A titre d’exemple, en 2010,la Russie avait annulé le contrat pour la fourniture de missiles S-300 PMU-2 à l’Iran.
Toutefois, selon la publication, la Russie continue (ou déjà achevé) la fourniture aux Syriens, des missiles anti-aérien à moyenne portée “Buk M-2″,  des missiles et canon anti-aérien “Armour-C”, ainsi que des “Petchora-2M”. 
Le 18 juin dernier, près des côtes écossaises,  un navire russe, l’”Alaid”, a été arrêté, soupçonné de transporter des hélicoptères de transports militaires Mi-25 vers la Syrie. Il a été rapporté que les autorités britanniques ont accusé Moscou de fournir ces armes au président Bachar Al-Assad. La Russie a rejeté en bloc, de tels soupçons. Cependant, le navire a pu retourner à sa base de Kola en Russie.
Les missiles S-300 peuvent détecter des cibles à une distance de 300 km et en même temps faire feu sur 36 objetifs. Dans le cas où de telles armes sont entre les mains de la Syrie, elle obtiendrez un avantage significatif sur les avions de leurs ennemis potentiels. Le 22 juin dernier, la Syrie avait abattu un chasseurs F-4 turc. Après l’incident, les autorités syriennes ont présenté des excuses aux Turcs. Par la suite, les Syriens avaient tiré sur un autre avion turc qui prenait part à l’opération de recherche de l’épave de l’avion turc abattu.
Source: Lenta.ru

Euro2012 : Samir Nasri victime du triptyque racisme-anxiolytique-jalousie



Samir Nasri
Samir Nasri
La France est-elle tombée ou marche-t-elle sur la tête ? On assiste, ces derniers jours à une déferlante nauséeuse sans précédent à l’encontre du talentueux footballeur Samir Nasri. Un véritable torrent de boue, un cocktail explosif associant 3 mots maux, les antidépresseurs (anxiolytique où nous sommes champion du monde), le racisme d’une certaine élite, et la jalousie, qui fait peser de gros nuages gris sur le vivre ensemble. Avec Samir Nasri, les cimes de l’irrationnel ont été atteintes et largement dépassées. Tout est amalgamé et les accusations sont tirées par les cheveux. Ambiance.

Pour deux individus, la République en branle ?

Depuis 2010, le Mancunien (City), est lynché par les médias et, personne ne trouve rien à redire. Mais, il a suffi qu’il réponde à deux petits racistes, n’ayons pas peur des mots, que dis-je, ajoutons, deux attardés mentaux qui ne savent rien au football, pour que les médias s’embrasent. Fichtre. Pour deux individus remis à leur juste place, on ose parler de sanction ? N’est-ce pas délirant tout ça ? Maintenant, essayons de comprendre où est la logique de cette chasse aux sorcières. Passons au crible l’argumentation qui met à mal cette envie d’en découdre de certains, et vous verrez que cette petite démonstration révèle leur racisme et par conséquent, rien ni personne n’a le droit de sanctionner Samir Nasri. Ce serait simplement l’ouverture de la boîte de Pandore, après l’échec et cette envie folle qu’ont eu certains dirigeants du football professionnel, celui des quotas avant l’ère Noël Le Graët. Où étaient les protestataires d’aujourd’hui, qui encensent Laurent Blanc qui faisait partie du complot sur les quotas ?
J’ai posé ces questions aux lyncheurs qui jouent les chevaliers blancs de la haine, ils n’ont pas pu rappliquer ou même répliquer en apportant la moindre contradiction et ont compris qu’ils s’embourbaient:
- Samir Nasri a-t-il insulté son coach Laurent Blanc ? Non.
- Samir Nasri a-t-il insulté une personne de la Fédération ? Non.
- Samir Nasri a-t-il insulté un arbitre ? Non.
- Samir Nasri a-t-il insulté un de ses coéquipiers ? Non.
- Samir Nasri a-t-il insulté un de ses adversaires ? Non.
- Samir Nasri a-t-il reçu un carton rouge pour geste malveillant ? Non….Alors quoi !?
Que lui reproche-t-on à la fin ? D’avoir répondu à deux individus dont on tait les noms, surtout celui du petit voyou de l’AFP qui fait son Sarkozy (Casse-toi !), jaloux du gamin qui roule sur l’or ? Il ne l’a pas volé son argent, n’a pas braqué une banque. Pour information, ceux qui aiment bien dire “ils sont très bien payés” doivent savoir que cet argent ne provient pas de leur poche, ni de celui du Gouvernement français. Ces jeunes sont salariés de leurs clubs et lors des compétitions, ce sont les sponsors de l’équipe de France qui s’acquittent de leurs primes.
Et des gens osent dire que ce garçon a sali le drapeau français ou l’honneur des Bleus. Où et à quel moment l’a-t-il fait ?  Sur le plan sportif, il est plutôt celui qui a porté très haut ce flambeau. Petit rappel: dès le départ, en marquant contre la Bosnie par penalty, il permet à la France de se qualifier pour l’Euro, et d’éviter les barrages. N’ayez pas la berlue, ce n’est pas fini. Ensuite, au cours de cet Euro qui a pourtant atteint ses objectifs ( les 1/4), il a été, aussi bizarre que ça puisse paraître avec ce lynchage abscons dont il est victime, l’homme décisif, en égalisant contre l’Angleterre, ce qui a permis la qualification en 1/4.  Comme tout le monde, contre la Suède, ce fut un échec collectif. Même face à l’Espagne, entré à la 64′, il ne fait pas pâle figure. Vous me suivez ?

Samir Nasri et les racistes associés.

Tirer à boulets rouges sur Samir Nasri relève sans doute d’un exercice collectif et/ou moutonnier, par mimétisme. Un acte grégaire qui ne s’explique pas ? Si, le racisme aveugle qui rend amnésique, aussi. On a rien à dire ou justifier et, on va néanmoins de son petit refrain. J’ai entendu un commentateur parler du “QI d’huître” de Nasri, il s’agit d’un certain aigri nommé Jean-Michel Larqué, ancien joueur. Diantre. Apparemment, lui, il n’insulte pas. D’autres ont renchéri, il est “mal élevé” oubliant volontairement la genèse. En réalité, ces gens semblent ignorer que ce sont les parents de ces joueurs qu’ils insultent dit en passant, et j’en passe.  
On a certes des réponses mais, on cherche à comprendre pourquoi tous ces gens tombent à bras raccourcis sur un homme qui s’en est pris à deux autres. Tout ça peut rester entre eux, non ? Pourquoi le rendre public ? Pour le buzz ? Pour un lynchage en règle ? Pour se venger de quelque chose ? Pour assouvir sa jalousie ? Pourquoi ? Pourquoi tant de bruits ? Depuis que le joueur a publié deux tweets regrettant ses propos vis à vis des journalistes, eux, se sont-ils excusés ? Non évidement et, la télévision nous sert actuellement une nouvelle désinformation en affirmant que le footballeur fait des excuses tardives. Mais qui sont-ils ces gens ?

Laurent Blanc ou l’absolution divine

Si l’on en croit ses amis, Laurent Blanc est victime de petits galopins, têtus, mal élevés et fous, qui ne font qu’à leur tête. Mais, ceux qui le disent se sont-ils posés la question de savoir pourquoi le chef d’orchestre les a sélectionné ? Pourquoi fait-il, contre l’Espagne, une formation expérimentale ? Visiblement, non. Loin des passions malsaines mâtinées du triptyque cité plus haut, le journaliste Simon Kuper, auteur avec Stefan Szymanski du livre “Les attaquants les plus chers ne sont pas ceux qui marquent le plus” (Ed. De Boeck) dans une interview à 20minutes.fr  répondant à la question suivante, “Y-a-t-il une explication statistique aux comportements de certains joueurs de l’équipe de France comme Nasri ?” déclare:
“[...]S’il y a un problème Nasri, ce n’est pas la faute de Nasri, c’est la faute de Blanc. C’est très facile d’entraîner des joueurs très professionnels comme Lilian Thuram. Il est toujours là, il est toujours à fond. Rijkaard m’avait dit: «Moi, je ne parle pas trop à Thuram, il n’a pas besoin de moi.» Un bon entraîneur doit aussi pouvoir entraîner Ben Arfa ou Nasri. Hiddink, qui a eu à gérer le cas Romario, pas toujours présent à l’entraînement, et pas très professionnel m’a expliqué: «Tu peux virer Romario, mais ça, c’est trop facile.»
Dans ce triptyque inquiétant constitué du racisme, des anxiolytiques et de la jalousie, il faut ajouter que, la crise économique qui frappe de plein fouet tout le monde pousse à des réactions contre-productives. Les racistes ne savent plus sur quoi ou sur qui se défouler. Le journal facho Minute qu’affectionne Nadine Morano (ex ministre UMP) a titré sans vergogne, en mettant la photo de Nasri: ils ont encore souillé le maillot bleu. Ah bon ? Alors que les objectifs ont été atteints ? Visiblement, ces gens ne connaissent rien au football mais surfent sur la même fange, pataugeant telles des mouches dans la bouse et chantant comme un coq les pattes dans ses propres matières fécales…Des sanctions contre Samir Nasri mardi prochain pendant la réunion du comité de la Fédération ? Si, oui, une injustice abyssale et une décision injustifiée, parce que le problème résulte d’un fait divers entre un homme et d’autres…Ce serait, in fine, un blanc-seing accordé à certains journalistes. Libre à eux ensuite d’insulter en toute impunité ceux qu’ils détestent à tort ou à raison…


La dure réalité pour l’Occident et les monarchies félonnes du Golfe en Syrie

TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR

Ils ne veulent que leurs richesses et rien d’autres. Pour cela, ils se font aider par leurs vassaux. Ils trouvent  toujours  aussi bien des félons qui financent leurs propagandes, leurs expéditions que des supplétifs et des troupes prêts à mourir pour eux contre leur propre pays. Ils s’autorisent de bafouer toutes les lois internationales qu’ils ont eux-mêmes érigées. Ils s’évertuent à imposer leur ordre par le désordre. Ils se prennent pour les « maîtres du monde ».
Bashar al-Assad
Bashar al-Assad
Des félons arabo-musulmans alliés
Envers les arabes et les musulmans, ils trouvent dans les monarchies arabes des alliés de taille. Des appuis financiers et politico-religieux sans commune mesure et des bases. Des monarchies, factices avec des richesses exorbitantes,  qui ont trouvé l’occasion d’en finir avec ces ‘républiques arabes’ qui présentent un danger pour leurs dynasties. Les remodeler, à leur exemple et à leur façon, avec l’aide des démocraties occidentales, devenait  possible voire souhaité. Pour eux, la fin ne s’embarrasse pas de morale. Ils érigent pour cela des stratégies, des tactiques, des théories de subversion, accaparent les médias lourds pour les rendre ‘média-mensonges’ ou ‘mainstream’ ; s’associent, en les pervertissant, les organisations internationales et régionales. Ils montent ainsi  Aljazeera ,  Alarabia, Orient news et Safa que relaient BBC arabic, CNN et France 24 ; s’associent les principales agences d’informations ; recrutent des Cheikhs réputés pour mieux duper et endoctriner. Ils engagent des mercenaires islamistes abrutis et frustrés, surtout arabes, pour mieux tromper ; érigent à Londres une OSDH sur mesure etc. Bülent Esinoglu, le vice-président du Parti travailliste turc, a révélé que la CIA en a recruté 6.000 pour mener des opérations terroristes en Syrie. Ces Émirs arabes et leurs serviteurs islamo- takfiro-wahabistes  se déclarent bien-sûr anti sionistes, anti colonialistes, anti dictatures, anti américains,  anti…anti ou disent, en imbéciles, faire leur devoir envers leurs ‘frères’, mais ils sont sur la même ligne de l’Aipac, du Winep, de la CIA, de la NED du Mossad, du CRIF, de l’Otan et bien d’autres ‘Maisons’ et ‘Clubs’ de l’ordre ‘illuminatis’ et aussi dans la même catégorie que vise Émile Faguet dans sa citation : « L’imbécile est passif ; on l’atteint, il répercute ; on lui parle, il répond comme un écho ». Au sujet de « l’ordre mondial », on ‘découvre’ ce que l’on nomme la « Trinité » de l’Empire mondial. Il s’agit de 3 cités-Etats – souveraines, ayant leurs propres lois et système de gouvernance – qui dirigeraient le monde à savoir la ‘City de Londres’ (Finance),  ‘Washington DC’ (Militaire) et L’État de la ‘Cité du Vatican’ (Religion).
À propos d’alliance, le coordinateur spécial américain de la « transition au Moyen-Orient », William Taylor a avoué, le 31 janvier 2012 lors d’un entretien avec le journal tunisien Assabah, que Washington verse des sommes d’argent importantes à des partis islamistes en précisant que « Washington a des liens avec les responsables islamistes des différents pays de la région, comme la Tunisie, l’Égypte et d’autres pays »
Contrairement à leur propagande, les américano-sionistes ne craignent pas les islamistes. Ils sont leurs alliés depuis des lustres avec le ‘frères musulmans’. Depuis Hassen El Bana et Seyyed Kotb à nos jours. Il y a des dizaines de faits qui prouvent cela. Leurs déclarations favorables aux thèses bellicistes occidentales contre des pays arabes et leurs soutiens militaires effectifs en sont quelques expressions. Il a été révélé, dernièrement,  qu’un Émir du Qatar a fourni des valises de dollars aux FM d’Égypte pour le financement de la campagne en faveur de leur candidat et pour corrompre des électeurs.
Bien entendu, l’Occident, les monarchies d’Al Saoud, du Qatar et la Turquie d’Erdogan disent intervenir pour “sauver” ces peuples arabes des “régimes dictatoriaux” !  Ils sont en fait des escrocs et l’escroc ne dévoile jamais ses manœuvres frauduleuses.   Ce sont  des colonialistes, des despotes, des corrompus/corrupteurs, des cripto-terroristes qui se qualifient  de démocrates, d’humanistes, d’intellectuels et leurs suppôts arabes ne sont en fait que de vulgaires lâches qui puisent leurs forces de l’appui occidental et des tergiversations de l’adversaire, mais qui se débinent ou se rallient au moindre changement de rapport de force.  Pouah ! Quelle déchéance !
L’exemple algérien
Ils ont essayé et échoué en Algérie, il y a 22 ans, par leurs ingérences puis l’extermination de leurs terroristes et de leurs soutiens. Les revoilà avec presque les mêmes stratégies et tactiques vouloir recomposer le monde arabe avec l’aide des arabes eux-mêmes, comme chair à canon, à qui l’on a fait croire qu’ils évoluent dans un « Printemps » de renouveau et de changement pour leur bien-être.  Ils les trompent jusqu’à leur faire admettre qu’ils peuvent « sucer du miel du c… d’une guêpe ».
Il a fallu, pour l’Algérie, une mobilisation des citoyens à grande échelle avec les services de sécurités composés d’éléments de l’armée, de la gendarmerie, de la police et surtout de milliers de citoyens organisés dans le cadre de « groupes de légitime défense (GLG) »  pour protéger en permanence villes, villages, bourgades, hameaux, infrastructures économiques et sociales. Leur efficacité était telle qu’en l’espace de deux ans ils ont été mis en déroute. Les pouvoirs publics leur ont laissé, alors, deux choix : la reddition ou le suicide ! Les plus ‘chanceux’ se sont livrés avec armes, bagages et informations. Les plus abêtis se sont sacrifiés dans des opérations- suicide.  Si l’on ajoute les règlements de comptes entre les groupes  pour des histoires de ‘leadership’, de partages des richesses volées ou fournies par d’autres forces ou pays, on devine l’enfer dans lequel ils se trouvaient. Les grandes opérations où des groupes importants ont été anéantis l’ont été  suite à des informations précises et détaillées fournis par leurs propres éléments. S’en est suivi  comme toujours des épurations entre eux, des vengeances par des massacres de villageois sans défense ou l’adoption d’ultimes méthodes viles qui consistent à piéger les endroits publics, les cimetières et les… cadavres etc.  La population a été le fer de lance dans leur éradication. Les moindres mouvements ou objets suspects sont signalés sur- le- champ.  Les terroristes étaient acculés nuit et jour sans la moindre possibilité de mouvement  d’où leurs méthodes extrêmes  pour tuer le maximum de civils afin de les imputer, aidés par leurs relais internes et externes, aux « forces de l’ordre et l’armée ». Le quadrillage était tel que même les attentats suicides ou  les voitures piégées étaient repérés avant même d’arriver à leurs objectifs.  « La concorde civile » adoptée par le Président Bouteflika n’était  que le son du glas de ces « groupes islamistes armées ».
Mêmes tactiques en Syrie
La Syrie, est bien face à des groupes terroristes qui pratiquent  les mêmes tactiques, les mêmes méthodes, avec  les mêmes objectifs et enchaînements que ce qui s’est déroulé en Algérie.  Les algériens spéculent même sur ce qui va se dérouler en Syrie ; sans se tromper.
A notre sens, la solution finale, qui sera le coup de grâce est que les services syriens pensent à  ces auxiliaires « GLD » pour éviter de fragiliser leur armée qui est le but. Bien sûr que l’on parlera de « milices de Bachar », « d’escadrons de la mort » et tutti quanti  comme ils ne cessent de le faire, d’ailleurs, depuis le début de la crise. Autant le faire donc avec un résultat garanti et rapide ! L’Armée syrienne est  connue pour être une armée forte unie, organisée et efficace. Les spécialistes disent d’elle qu’elle peut anéantir tous les groupes terroristes en quelques jours (il suffit de se rappeler Baba Amr avec seulement des unités spéciales et en une semaine). Ce qui est certain, c’est que personne n’en reparlera par la suite comme en Algérie que l’on prend, maintenant, en exemple dans la lutte antiterroriste ! Lorsque les terroristes massacraient des populations entières en Algérie, le monde occidental et arabe accusaient aussi l’armée algérienne. Comme ils ne présentaient aucune preuve on a inventé le « qui tue qui ?» pour semer le doute dans les esprits. Lorsque les « GLD » sont apparus spontanément dans certains villages avec des fusils de chasse – l’armée les a vite encadrée en les organisant – les résultats étaient éclatants au point où les mêmes  ennemis les ont taxé  de « milices du régime ». Une fois les terroristes exterminés, tous ces opportunistes ont vite repris leurs places pour vanter les « capacités de l’Algérie ».
Il est vérifié que si les terroristes sentent qu’ils  arrivent  au point ou leur mort devient certaine, après avoir épuisé leurs « modi operandi », ils désertent en masse leur groupe  pour se mettre sous la « protection des services de sécurité ». Les tergiversations ou le ‘dialogue’ avec eux est toujours compris comme faiblesse de l’adversaire ; ce qui les encourage à redoubler dans leurs actions funestes. Ils ne comprennent, en fait, que le langage des ripostes violentes!  Ils ne  l’ont compris, en Algérie, que lorsque l’État a pris la décision ferme de les éradiquer sans aucune concession après s’être assuré le concours des populations ! L’expérience  algérienne  dans la lutte anti-terroriste est un exemple d’école.
En Syrie, on parle d’«un massacre à El Haffé »  par l’Armée syrienne. Mais pour exterminer ces assassins de civils et destructeurs des infrastructures économiques et sociales. Le nettoyage d’El Haffé de ces terroristes Otanien qui sèment la terreur aux populations, annonce certainement une offensive décisive éradicatrice des dernières poches en Syrie.  D’où, encore, cette propagande de « massacre des populations civiles » pour justifier une intervention extérieure. En fait, c’est pour sauver ce qu’ils leur restent de troupes ; comme à Baba Amr lorsqu’ils ont exigé des « couloirs humanitaires »
Parce qu’ils n’ont pas de causes justes que l’agent et le pouvoir  et parce qu’ils ont comme devise « la fin justifie les moyens » qui est un principe du Mal dont use le sionisme,  ils sont sur le point d’échouer en  Syrie. On le constate d’ailleurs et déjà,  avec ces milliers de « repentis » ; cette 3ème conférence sur les « amis de la Syrie » en quelques mois qui soutien une ‘opposition ’armée illégitime et sectaire ; ces coups de boutoir que leur inflige les unités spécialisées ; cet acharnement à vouloir faire échouer le ‘plan Annan’ ;  cette persistance à surarmer ‘l’opposition’ via la Turquie et le Liban ; cette intensification du mensonge et cette propagande hideuse jusqu’au débile  «enfants boucliers humains » ;  cette multiplication des assassinats de civils par leurs bandes comme à  El Houla suivis, par diversion, de l’expulsion des diplomate syriens pour faire croire à une œuvre de l’armée syrienne ; ces attentats contre les observateurs de l’ONU qui ont obligé la suspension temporaires de leur mission ; ce CNS ou ‘conseil d’Istanbul’ qui ne cache plus ses accointances et ses projets avec Israël ainsi que d’être le bras armé des États-Unis ;  ces répétitions à la nausée que «le président syrien doit partir » alors qu’il dispose d’un soutien populaire massif puisqu’il se maintien – et son armée s’est consolidée - et au moment où le rapport de force montre nettement leurs  revers ;  cette décision d’empêcher de diffusion les chaînes de télévision syriennes  etc.
L’échec  de l’objectif syrien
L’échec de l’Occident sur l’objectif syrien est tel que l’on cherche maintenant à imposer une victoire « virtuelle » par le ‘pilonnage’ et le ‘bidonnage’ médiatique !
Thierry Meyssan annonce que  L’OTAN prépare une vaste opération d’intoxication consistant à empêcher de diffusion des chaînes syriennes pour les remplacer par celles créées par la CIA afin d’imposer « des images réalisées en studio montreront des massacres imputés au gouvernement, des manifestations populaires, des ministres et des généraux donnant leur démission, le président el-Assad prenant la fuite, les rebelles se rassemblant au cœur des grandes villes, et un nouveau gouvernement s’installant au palais présidentiel. Cette opération, directement pilotée depuis Washington par Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale des États-Unis, vise à démoraliser les Syriens et à permettre un coup d’État ».
En fait, il ne s’agit que d’une « réalité virtuelle » – faite de mensonges, de tromperie et de subversion – qui ne peut être qu’éphémère. On ne saurait substituer une réalité historique par une réalité virtuelle, sinon les Sciences humaines et sociales n’existeraient pas.
Moscou, par la voix  de Sergueï Lavrov, a exigé l’arrêt immédiat de cette guerre médiatique contre la Syrie.
Les risques d’une intervention militaire sans l’ONU
Récemment, les Russes ont nettement  montré à l’Otan, que toute intervention militaire en Syrie, par cette option, sera considérée comme un « casus belli ». Le tir d’essai  de missiles balistiques intercontinentaux, qui a troublé  le camp agresseur serait-il un avertissement ?  Ils ont tiré des missiles “Topol” dans la région d’Astrakhan et des “Bulava” depuis le sous-marin dans la mer Blanche. Deux grands navires de débarquement, le Nikolaï Filtchenkov et le César Kounikova  se prépareraient à partir vers Tartous en Syrie  selon un officier de l’état-major  d’après Interfax.  On parle aussi d’une grande manœuvre conjointe en Syrie entre la Russie, la Chine, l’Iran et la Syrie ; 90 000 soldats participeront. Les exercices se dérouleront, dans les eaux territoriales et sur le sol syrien. Des navires de guerres, des centaines de missiles, 400 avions et 1.000 chars seront déployés à l’occasion de ces exercices selon Farsnews.
L’ambassadeur de Russie au Liban a jugé « définitive » la position de la Russie rejetant l’intervention militaire en Syrie. Si l’on ajoute la réponse de la Chine au bellicisme occidental on observe que les choses sont  arrivées à un point où même la sagesse chinoise se retrouve contrariée.  En décembre 2011, selon ‘Farsnews’ qui se réfère au bulletin du département d’État US (Europian Union Times), le président chinois Hu Jintao aurait averti,  à propos de l’Iran qui est l’objectif des EU par le ‘pont’ syrien, qu’« en cas d’une intervention militaire contre l’Iran, la Chine entrera, immédiatement et directement, en guerre contre les Etats Unis ». « On fera la guerre, même si cela déclenche la troisième guerre mondiale », aurait affirmé le président chinois.  Avertissements pour éviter  une guerre destructrice ? Cependant, lors de la 1ère conférence de presse 2012, Obama semble avoir compris le risque en déclarant : « ce qui se passe en Syrie est bouleversant et scandaleux. D’un autre côté, je pense que ce serait une erreur de lancer, comme certains l’ont suggéré, une action militaire unilatérale ou de croire qu’il existe une solution simple » et de fustiger  les émules de George Bush par : «quand je vois la légèreté avec laquelle certains parlent de guerre, a dit Barack Obama, j’en vois qui fanfaronnent et parlent beaucoup, mais quand on leur demande ce qu’ils feraient, ils reprennent à leur compte les décisions que nous avons prises au cours des trois dernières années ». Sagesse, renoncement pour ne pas se trouver face à la Russie, la Chine et l’Iran ou tactique ?
Réitérons ce message, d’une grande gravité, émis, en novembre 2011, par le chef d’État-major général russe Nikolaï Makarov, lors de son intervention devant la Chambre civile (Kremlin). Ce général, en citant l’expansion de l’Otan en Europe de l’Est avec le bouclier antimissiles et le contexte post-Libye de pression sur la Syrie et l’Iran, avait affirmé qu’« il devient évident que le risque d’implication de la Russie dans des conflits locaux a augmenté… sous certaines conditions, les conflits régionaux risquent de dégénérer en conflits d’envergure avec un possible emploi d’armes nucléaires ». Le message est clair, le risque est donc grand !
On n’imposera jamais un modèle unique à un monde qui n’existe que par la diversité. Il est vain, futile et dangereux de forcer la nature en imposant ses propres valeurs au reste du monde. Le facteur identité demeurera déterminant dans les relations internationales et les valeurs humaines communes d’équilibre,  d’entente et de coexistence pacifique existeront éternellement. La stabilité du monde dépendra de la propension des hommes à admettre un monde multidimensionnel et non binaire. Approche qui semble être adoptée par les pays rejetant l’intervention militaire extérieure contre la Syrie.
Djerrad Amar

mercredi 27 juin 2012

MALI: Nos Pleurs

Pour comprendre ce qui se passe au Mali aujourd'hui, revenons en 1991, où un président dictateur ayant opprimé son peuple est chassé du pouvoir avec l'aide de la fondation de Danielle Mitterrand (France Liberté), le peuple malien qui aspirais depuis 23 ans d'attente à une liberté tant réclamée vie un putch organisé par de jeunes officiers pour la mise en place d'une transition militaire d'une année. Une conférence nationale est organisée et permet au jeunes partis politiques nouvellement crée avec l'avènement de la démocratie de définir la feuille de route auquel aspire le peuple. Des élections sont organisées et les nouveaux maitres a bord, de peur de ne pas subir la main mise de l'armée décident de ne pas faire du budget de la défense leur priorité. Alors l'armée malienne commence sa descente en enfer.

En 1992-1996 la rébellion des familles touareg avec Iyad ag Aly, longtemps géré par une main de fer et une armée présente, se vois de plus en plus menaçante. Alors les nouvelles autorités du pays avec a sa tète le président Alpha Oumar Konaré, le ministre de l'intérieur M.Kafougouna Koné signent de commun accord l'acte "de vente" du Mali: Les Accords d'Alger, accords dans lequels le Mali doit réduire de 35% sa présence Militaire dans les régions de tombouctou, kidal et Gao; Aucun soldat Malien n'a le droit de porter la tenu à plus de 2km de son camps car devant être en tenue civil dans les villes et provinces concernés; l'insertion au sein des forces armées Malienne de rebelles cooptés la plupart du temps avec les grades qu'ils avaient dans la rébellion.

A la fin des 10 ans de pouvoir de AOK, Amadou Toumani Touré accède au pouvoir par des élections dénoncées par bon nombre de démocrate (le passage de témoin Malien comme à l'accoutumé se fais entre membre de la même famille car ATT n'étais issu d'aucun parti politique mais d'une association)

Commence alors 10 ans de consensus dans la gestion de l'état et de pillage des deniers publics.

L'absence totale de mouvement d'opposition dans une pseudo démocratie où l'assemblé ayant a sa tete Ibrahim Boubacar Keita et par la suite Dioncounda Traoré ne font que voter les projets de lois présentés en premiere lecture à l'unanimité.
Pouvez vous me dire dans quel démocratie de ce monde il n'y a pas minimum deux tendances (gauche et droite)?

L'armée est de plus en plus démunie au profil des régions du nord qui en 20 ans ont perçus des investissements pour 1300 milliards de FCFA.
Le malaise social prend de l'ampleur car le pays est dirigé par les règles de cousinages "Sinangouya" , le panier de la ménagère se vide et les accord de Tamanraset enfoncent le clou confirmant les accords d'alger.

Le pays sombre peu a peu dans l'incertitude des élections a venir pour 2012. Aucun fichier électoral digne de ce nom disponible, le pays a débourser 17 milliards de FCFA depuis 3 ans dans la mise en œuvre du RAVEC (nouveau fichier de population biometrique) et dois en débourser 18 pour sa finalisation....l'incertitude règne a tout les nivaux, le peuple ne sait plus a quelle saint se vouer.

Le 17 janvier 2012 suite a l'opération militaire de l'OTAN contre le régime de Mouhamar Khadafi un groupe armée provenant de la Libye après être rentrer sur le territoire du Mali en arme avec l'accord d'ATT, créa le MNLA et attaqua la ville d'AguelHoc et de Menaka et commet le pire 70 soldats maliens égorgés.

De replis tactic en replis tactic les localités du nord tombes devant les troupes du Colonel Gamou et Ould Meydou. Pour une armée inexistant durant les 20 dernière année le compte est vite reglé.

Puis arrivent les évenements malheureux du putch du 21mars de jeunes capitaines qui ne sont que le fruit de ces années de mauvaise gestion. Car issus pou la plupart du pritané militaire de Kati reconnu par nous tous comme école d'élite dans un pays en dislocation.

Alors le chateau de carte de la démocratie malienne cède et s’éffondre. aucun fondement ne l'as retenu.

Aujourd'hui triste est de voir que ces politiciens véreux, ignobles et apatrides deviennent les sauveurs d'un pays qu'ils ont détruit.

Pauvre Mali mes larmes ne cessent de couler pour toi


 

Libye – Tunisie : Al-Baghdadi Al-Mahmoudi dans la gueule d’Al Qaïda



Al-Baghdadi et les renégats
Al-Baghdadi et les renégats
Toute  honte bue, la Tunisie a donc envoyé un homme à la mort !
La Tunisie qui disait combattre la dictature de Ben Ali s’allie donc avec une dictature pour livrer un homme entre les mains d’une machine à tuer, le CNT. A peine arrivé à Tripoli, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi a été soumis à une torture en règle. Selon nos informations, recueillies auprès du personnel hospitalier, il aurait aujourd’hui les ongles arrachées, le visage tuméfié et de nombreuses fractures. 
Après un interrogatoire musclé qui se serait essentiellement concentré et basé sur l’endroit où le frère Guide Mouammar Kadhafi aurait caché de l’argent et de l’or libyen, les renégats et félons du CNT, traîtres à leur Nation qu’ils ont vendu à un dinar, ne savent plus où donner de la tête pour faire croire qu’ils sont victorieux alors qu’ils ont été aidés par les nazis de l’OTAN.
Après avoir passé 9 mois dans les geôles tunisiennes, malade et affaibli, alors qu’il voulait se rendre en Algérie, les autorités tunisiennes ont violé allègrement les traités internationaux, notamment les conventions sur le droit d’asile en incarcérant cet homme qui n’était pas un inconnu de surcroît…
Tombé à Tripoli entre les bras du membre d’Al Qaïda connu de tous, Abdel Hakim Belhadj pour ne pas le nommer, son sort semble être scellé. Le silence assourdissant des médias qui relatent juste l’information sans condamner est un indicateur. Les félons libyens bénéficient d’une impunité incroyable et savent très bien que cet homme détient des secrets que les Occidentaux ne veulent pas qu’il divulgue et par conséquent, bye bye les droits de l’homme, mieux vaut un Al-Baghdadi Al-Mahmoudi mort que vif…


mardi 26 juin 2012

*Tunisie : Hamadi Jebali l’islamiste d’Ennahda qui ternit l’image de la Tunisie.

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Hamadi Jebali
Hamadi Jebali
Pour ceux qui douteraient encore un seul instant de la coalition morbide et mortifère des islamistes et de l’Occident, il faudrait visiblement les soigner. Le cas de l’extradition complètement illégale et surtout zélée de l’ancien premier-ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi en est l’illustration. Cette décision du chef du gouvernement tunisien Hamadi Jebali, membre du parti islamiste Ennahda montre que ce dernier veut couvrir l’Occident, en livrant un homme qui en savait trop. Ambiance.
Nous avons appris, tard dans la nuit de dimanche à lundi que la décision du fou à lier et inhumain Hamadi Jebali d’extrader dimanche vers la Libye l’ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi a déclenché une crise sans précédent avec le président de la République Moncef Marzouki, furieux de ne pas avoir été consulté. Oui, quand on dîne avec le diable, mieux vaut se munir d’une longue cuillère comme dit le dicton chinois mais, les Occidentaux doivent savoir que, le combat final de ces gens se livrera contre eux. la colère de Marzouki est un leurre. Il ne peut rien sans le parti islamiste Ennahda et, le monstre Hamadi Jebali le sait très bien.
Le CNLT (Conseil National pour les Libertés en Tunisie) a condamné dans un communiqué, cette désinvolture du Gouvernement tunisien qui déshonore leur pays: “Le CNLT considère que l’Etat tunisien a contrevenu par cet acte à ses obligations internationales relatives au droit d’asile. En vertu des traités internationaux auxquels la Tunisie est partie – et notamment la Convention de Genève de 1951- il lui est interdit de renvoyer une personne dans un pays où sa vie serait en danger, et où elle risque d’être soumise à la torture et de ne pas bénéficier d’un procès équitable.”
Vous n’entendrez pas les ONG qui s’arrogent le droit de donner des leçons aux autres s’insurger contre cette extradition illégitime.  Puisqu’elles sont occidentales et ça arrange bien leurs petites affaires. Avec ce acte inhumain voire criminel, vu la situation qui prévaut en Libye, la nouvelle démoncratie qui bénéficie d’une impunité à nulle autre pareille se permettant même de mettre aux arrêts ses sauveurs (membres des la CPI), Al-Baghdadi Al-Mahmoudi n’a aucune chance de ressortir vivant.

Syrie : La grande arnaque de l’OTAN et le cirque insipide des autorités turques

          

F-4 Phantom
F-4 Phantom
Le plan diabolique et médiatique de l’OTAN redouble d’entrain. Finalement, va-t-elle réussir son amarrage éblouissant, synonyme de bombardement des Syriens qui n’ont rien demandé ? La bataille de la méditerranée va-t-elle être lancée ? On est plein délire, dans des hallucinations qui donnent la berlue au commun des mortels. 
Au départ, c’était l’histoire d’un avion turc abattu par la Syrie. Selon des experts spécialisés russes cités par l’agence d’Etat Ria Novosti, Le F-4 Phantom abattu testait la défense antiaérienne syrienne pour le compte de l’Otan et sa destruction a montré l’efficacité des systèmes russes dont est équipée la Syrie. Donc, la Turquie disait passer par la diplomatie pour régler cette méprise de l’armée syrienne et puis, vlan, le monstre de Washington décrocha son téléphone pour s’entretenir avec Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turque, pour lui dire de refuser les excuses syriennes et de menacer.
Tout changea donc. Aujourd’hui, la Turquie, pays génocidaire des Arméniens et bourreaux des Kurdes se rebiffent. Paris et Washington condamnent dans la foulée l’action héroïque de la Syrie…comme par hasard. C’est finalement de l’ordre du burlesque. Un poker menteur comme seuls les pays occidentaux savent le faire. Un calendrier précis qui bute sur des impondérables ? Alors, on invente des parades, d’autres subterfuges; on crée un évènement sans objet, on y met une précision de quaterback. Le but, trouver un moyen pour déclarer la guerre à la Syrie.
Aussi, aujourd’hui, alors que la Turquie et les membres de l’OTAN se rencontrent, dès potron-minet, les protégés de l’Occident, ces renégats et traîtres, ont attaqué la Garde républicaine syrienne, qui est logée dans les faubourgs de Damas, à Qadsaya et al-Hama. Vous avez dit pacifistes ? Ces islamistes radicaux qui font alliance avec l’Occident le temps de parvenir au pouvoir par la force, se retournerons contre leurs alliés et, le petit pays qu’on veut protéger se retrouvera encerclés de radicaux et ce sera le début de sa destruction qu’on veut par tous les moyens défendre en affaiblissant les pays arabes et en assassinant tous les leaders arabes qui ne leur plaisent pas.
Que va décider l’OTAN aujourd’hui ? 

EURO 2012:L’Equipe, un journal “torchon” raciste et anti-patriotique



On peut être amoureux du beau football. On peut être désabusé par les dérives du foot-business ou des caprices des enfants gâtés du ballon rond actuels mais, il faut raison garder, être juste. Si la France a atteint les 1/4 de finale de cet Euro 2012 qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est grâce au but marqué contre l’Angleterre de…Samir Nasri. La France a disputé 4 matches et, les deux premiers, il a été le meilleur. Tiens donc, passons.  L’histoire du sport en général et du football en particulier ne déroge pas à la règle sur la prise de pouvoir de l’argent-roi, qui en devient maître. Juger ces footballeurs, parfois avec inquiétude, souvent avec passion, peut passer. En revanche, lorsque ces critiques sont mâtinées de racisme avec un substrat de jalousie où, on parle de leurs poches bourrées d’euros et de leurs bolides, comme c’est le cas actuellement, là, il faut dire NON à ce journal et à ces éditocrates racistes. D’ailleurs ces gens, en majorité, hormis deux qui doivent “fermer leur gueule” comme l’a si bien dit Nasri, ont-ils tapé dans un ballon de leur vie ? J’en doute.
Il faut rappeler que l’Equipe, cette daube lue par des nigauds a commencé sa destruction massive des Bleus en s’en prenant à Aimé Jacquet en 2008, bien avant le déroulement de la Coupe du monde. Ensuite, cette clique de fachos des temps modernes dits journalistes s’acharna sur Nicolas Anelka. Il y avait trop de noirs dans l’équipe pour l’Equipe sans doute en 2008 et en Afrique du sud et par conséquent, il fallait en choisir un, pour le lyncher. En 2008, on connait la suite. Pour ce journal qui se trompe toujours, on peut simplement rire de ses envolées lyriques. Ah, la belle époque des Jean-Philippe Rethacker est révolue. Quand on sait par ailleurs que l’Equipe appartient au Groupe Amaury, vous savez, ces gens du rallye-raid Paris-Dakar qui avaient passé tout leur temps à tuer des Africains sur les routes du tour, ne se remettent toujours pas du refus de ces  derniers  de les accueillir à nouveau sur son sol pour son rallye de la mort…On peut donc comprendre pourquoi ces gens s’acharnent essentiellement sur les noirs et les arabes. La vision coloniale et surtout ces pensées nauséabondes du petit blanc supérieur perdurent.
L’Equipe titrait sans équivoque “Nasri a insulté un journaliste” et poursuivait son lynchage raciste en ces termes:
Samir Nasri s’en est pris à un journaliste de l’AFP dans la foulée de l’élimination des Bleus en quart de finale de l”Euro par l’Espagne (0-2). «Vous les journalistes, vous cherchez toujours la merde», a lancé le milieu de Manchester City à son interlocuteur lorsque celui-ci lui a demandé une réaction.  Le rédacteur lui a dit qu’en ce cas-là, ses commentaires ne l’intéressaient pas, c’est alors que Nasri, revenant sur ses pas l’a traité, entre autres, de «fils de p…», concluant : «comme ça tu pourras écrire que je suis mal élevé». - E. T. à Donetsk (avec AFP)
Une partialité abyssale alors que c’est le journaliste qui insulte le premier Nasri en lui lançant au visage : “Casse-toi” et non “vos commentaires ne m’intéressent pas”. Pourquoi le journaliste de l’Equipe ne cite pas le nom de son confrère ? C’est tellement gros comme un camion qu’il est illogique d’apostropher une personne et, dès qu’elle vous éconduit -son droit le plus absolu-, vous lui rétorquez qu’il n’a qu’à se casser et que ses commentaires ne vous intéressent pas. Quelle pantalonnade !
Cette bande de fachos qui ne jugent que par le prisme de la couleur, ne sont pas à leur galop d’essai. Souvenez-vous, ce sont les mêmes qui forçaient le trait du blanchissement de cette équipe des Bleus, en parlant de l’Espagne qui n’a pas un seul joueur noir et qui n’a pas besoin de footballeurs physiques. Or, quand ces monstres au visage humain font leurs petites analyses, ils oublient que cet Euro s’est déroulé sans Eric Abidal le taulier de la défense des Bleus, et le latéral droit titulaire, en l’occurrence Bacary Sagna, qui ont manqué l’Euro pour cause de blessure et opération.
Tout le pataquès que causent ces racistes a fait dire à la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, qui était hier sur Canal+ que :
«S’il y a des attitudes qui doivent être sanctionnées, il faut le faire», après l’élimination de l’équipe de France de l’Euro, accompagnée de critiques sur le comportement de certains joueurs. «Je crois que le président de la Fédération et Laurent Blanc avaient essayé d’améliorer la situation après l’Afrique du Sud. Là, aujourd’hui, ils ont des responsabilités. (…) Les résultats sportifs n’ont pas été à la hauteur des amoureux du ballon rond et les résultats en termes d’images n’ont pas non plus été à la hauteur de l’image qu’on doit d’attendre d’une équipe nationale, d’une équipe qui porte le maillot tricolore». 
Quand les politiques entrent dans la danse, ça devient encore plus loufoque.
Ce qu’il y a de mieux à faire, comme la police britannique après les insultes racistes contre les deux Ashley, Cole et Young qui ont manqué leurs tirs au but face à l’Italie en quart de finale, c’est d’ouvrir des enquêtes contre ces prêcheurs de haine dits journalistes, qui se cachent derrière un faux patriotisme, alors qu’ils veulent en découdre avec ceux qu’ils détestent depuis le sein de leur mère… Mais au fait, la France n’est-elle pas…15e équipe au classement FIFA ? Finalement, le reste n’est que verbiage vaseux, jalousie, haine et discrimination…Ce journal ne veut pas changer de logiciel et est resté dans une vision sociétale des années 1940. Basta ya !
Samir Nasri, tu as tout mon soutien, et surtout celui des vrais patriotes !

lundi 25 juin 2012

Géopolitique du Sahara, crise généralisée du capitalisme mondialisé, crises identitaires et avenir de l’Etat-nation : le cas du Mali

  L’offensive foudroyante du MLNA au Nord du Mali saluée par le tonitruant Ministre français des affaires étrangères de Sarkozy et la proclamation de l’indépendance de l’Azawad sur le sol français ouvrirent brutalement les yeux à beaucoup de Maliennes et de Maliens sur les complicités françaises récurrentes à la crise que traversent les régions sahariennes en Afrique. Juppé n’en était pas à son premier essai. Les tentatives de dépeçage des pays des Grands lacs et le génocide rwandais ne sont qu’une des nombreuses illustrations des coups tordus de la France durant plus d’un siècle de domination qu’elle continue à exercer en Afrique. La crise actuelle au Mali ne s’inscrit-elle pas dans la même logique ? L’historiographie coloniale française a toujours présenté les espaces conquis comme des territoires où des populations ‘barbares’ se livraient à des guerres tribales incessantes. Ils auraient été pacifiés par la colonisation française présentée jusqu’à une date récente comme une œuvre de civilisation. On passe volontiers sous silence la déstructuration brutale de ces sociétés, la perte de leur équilibre interne, le ferment de la division semé par les nouveaux maîtres consacrant ainsi le fameux principe du diviser pour régner. Dans l’imaginaire collectif ainsi créé, les touaregs ont souvent été présenté comme un peuple de guerriers détestant le travail manuel et vivant de razzias, ce qui leur permettait de vivre des bien  produits par les populations avoisinantes. Ainsi sont sommairement expliquées les rebellions successives auxquelles ils se sont livrés. On se rappelle aussi toutes les constructions idylliques sur les ‘hommes bleus du désert’  et les dénonciations vigoureuses et répétées du prétendu génocide dont ils étaient l’objet de la part des Etats africains de la région. Bien sûr, de nombreux actes condamnables ont été posés dans la gestion de ces régions par les Etats africains nouvellement indépendants. Mais les touaregs n’en furent pas les seules victimes. Les populations du Sud, de l’Est comme de l’Ouest et les autres populations du Nord, toutes ethnies confondues,  furent aussi des sacrifiées de la mal gouvernance étatique des décennies durant. Certaines régions de l’Ouest du Mali sont aujourd’hui plus mal loties à tous points de vue que celles du Nord sans compter les sommes colossales destinées au Nord détournées par une grande part, par les mêmes ressortissants du Nord, touaregs pour la plupart et plus précisément par certaines personnes qui ont eu à porter auparavant des armes contre leur pays. Les conflits armés successifs dans la région ont fait la fortune de bien de petits seigneurs de guerre, le fusil étant devenu le gagne pain le plus sûr dans ces contrées traversées par les différentes crises mondiales et les convoitises géopolitiques et économiques orchestrées depuis les pays du Nord. Le projet français de création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS) bien avant les indépendances en est un témoignage éloquent. De nombreux analystes ont souvent présenté les différentes rebellions touarègues comme étant l’expression d’une crise identitaire, le résultat de conflits ethniques récurrents dans  l’espace saharien. Mais au lieu d’en être la cause, n’en seraient-elles pas plutôt l’une des conséquences? Peut-on réellement parler d’identité touarègue spécifique construite tout au long de l’histoire du Mali ?  A-t-elle servi de base à la construction d’un Etat touarègue quelque part dans l’espace concerné ? L’histoire n’en fait nulle part mention et l’Azawad auquel fait allusion le MLNA ne fait qu’à peine 380 km2 autour de Tombouctou sur plus de 850.000 km2 occupés aujourd’hui. Le MLNA lui-même n’est qu’une fraction ultra minoritaire des touaregs qu’il prétend représenter. 2  Par contre l’histoire du Mali a vu dans les mêmes espaces et au delà  se croiser, se chevaucher et s’interpénétrer des royaumes et empires qui ont brassé entre elles des entités multi ethniques. Peut-on parler de nos jours d’identité songhaï, d’identité peuhle, d’identité bamanan, d’identité Sarakollé, d’identité sénoufo, bozo, dogon, etc ? Existe-t-il aujourd’hui un seul endroit déterminé où ne vivrait qu’une seule ethnie ? Dans le moindre village ont toujours existé plusieurs ethnies tout au long de l’histoire. Les grands empires qui ont couvert l’espace géographique malien et au-delà, ont permis bien avant la colonisation, le brassage multi ethnique des populations. L’espace sahélo-saharien en serait-il l’exception?  Si dans certains pays voisins comme la Côte d’Ivoire et de manière générale dans certains pays de l’Afrique centrale,  les conflits ethniques sont restés récurrents, les crises identitaires qui ont conduit à des guerres civiles parfois violentes, les brassages opérés par l’histoire ont épargné pareilles mésaventures au Mali. Mais à y regarder de près, on se rend compte que ces crises identitaires ont été dans les faits, largement suscitées par les puissances coloniales et entretenues par les politiciens locaux qui ont pris les commandes des Etats lors des indépendances. On ne saurait donc dire qu’à l’origine, les crises identitaires sont intra ethniques comme si elles étaient innées, consubstantielles même à certaines ethnies, les touaregs à l’occasion. En réalité elles sont pour la plupart introduites à dessein, cultivées et entretenues à l’occasion pour servir de visées politiques. Tel semble être  le constat fondamental. Par ailleurs, peut-on parler aujourd’hui d’identité ethnique propre dans un monde de plus en plus mondialisé et soumis partout à la dictature du capital et du marché ? Que reste-t-il des cultures autochtones, des identités locales et nationales ? Que signifie aujourd’hui être bamanan, peulh, sonraï, dogon ou touareg ? Cela leur confère-t-il une identité singulière ? L’identité propre dans chaque cas n’est-elle construite de couches multiples et enchevêtrées faites d’emprunts, de mélanges, de synthèses entre différentes cultures endogènes et parfois exogènes, de rencontres avec d’autres valeurs venues parfois hors d’Afrique, introduites parfois de force par la colonisation et les religions venues d’ailleurs comme l’islam et le christianisme ? Que reste-t-il alors de la notion même d’identité ? Se pose-t-elle aujourd’hui en termes d’ethnie ou de nation ? Quel serait alors le contenu de cette identité nationale ? Quel rôle peut-elle jouer aujourd’hui dans la reconstruction de l’Etat au Mali ? S’agit-il d’une crise d’identité nationale ou simplement d’une crise de l’Etat au Mali ?  Auparavant, revenons un moment à la question touarègue. Il y a en réalité une sorte de théâtralisation mythique de la question touarègue. Elle fut  essentiellement opérée par certains ethnologues européens qui ont souvent présenté le Sahara comme un espace réservé  exclusivement à des populations nomades alors que l’essentiel de la vie dans ces grands espaces désertiques s’est toujours développé autour d’oasis où vécurent des siècles durant des populations le plus souvent sédentaires. Elles ont été toujours plus nombreuses que les populations nomades parcourant les espaces de transhumance et les routes commerciales. Et parmi les populations nomades, la composante touarègue a elle-même toujours été minoritaire. Le rapport du GRIP (Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix) du 22 mai 2012 estime que sur les 1,5 millions de touarègues, seulement 550.000 vivraient au Mali et 850.000 au Niger. Ils constituent à peine 10% de la population totale partageant le même espace et n’ont jamais exercé un pouvoir politique quelconque au nom d’un Etat spécifique tout au long de l’histoire. Ils ont su d’ailleurs au fil du temps et pour la plupart d’entre eux, vivre en bonne intelligence avec les autres populations dans les différents pays de l’espace sahélo-saharien malgré les quelques rebellions successives qui furent souvent suscitées par des mains extérieures profitant des erreurs administratives des nouveaux Etats indépendants. 3  L’étude de André Bourgeot, anthropologue et chercheur au CNRS français publiée en 2000, « Sahara : espace géostratégique et enjeux politiques (Niger) », donne un aperçu assez complet de la question. En analysant les fondements politiques et ethniques des tentatives françaises de création ou de recréation de l’OCRS, Bourgeot nous fait comprendre que  « l’esprit qui a présidé à l’élaboration de l’OCRS dévoile une conception ethnique du territoire dont un des objectifs était de créer une barrière politique définissant une « chasse gardée française » susceptible d’éviter des contacts entre une Algérie qui avait engagé une guerre pour acquérir son indépendance et une Afrique noire traversée par l’opinion des leaders indépendantistes. Cette barrière ethnico-politique pouvait se dresser en jouant sur une série d’oppositions classiques telles que nomades et sédentaires, Touaregs/Arabes, Touaregs/populations noires et bien sûr Blancs/Noirs. À l’évidence, cette conception ethnico-territoriale, voire cette «arme ethnique » utilisée par les services français, ne pouvait qu’exacerber les relations interethniques déjà tendues. Ces oppositions furent habilement et facilement utilisées par des services de la puissance coloniale. On se rappellera en effet que les gouvernements du Niger et du Mali actuel étaient essentiellement composés d’hommes politiques et de personnalités noires liées, au demeurant, à l’administration coloniale dont ils avaient été les principaux bénéficiaires. Il était donc aisé de dresser les « populations blanches », notamment les Touaregs, contre les pouvoirs émergents, d’autant qu’elles avaient été sensiblement marginalisées à l’époque coloniale. Par delà l’opposition globale Arabes/Berbères et plus précisément Arabes/Touaregs, il importe de souligner que cette opposition n’est pas systématique. En effet, elle fluctue selon les conjonctures historiques et peut même se modifier en alliance conditionnée par des enjeux politiques dans lesquels l’opposition Noirs/Blancs devient déterminante. C’est ainsi qu’au moment des indépendances et à la faveur de la création de l’OCRS, une alliance s’était nouée au Mali entre Maures, notamment Kounta, et certains Touaregs, singulièrement les kel Antassar, soutenant une partition territoriale du Soudan (incarnée par l’OCRS) afin d’éviter d’être commandés par des Noirs. Cette même alliance resurgit au moment de la rébellion touarègue au Mali.» Les propos de Bourgeot mettent en évidence ce que nous disions plus haut, l’exploitation systématique à des fins politiques des différences entre populations, leur aiguisement pour en faire des contradictions permanentes et de ce fait un facteur d’instabilité chronique servant les desseins des puissances extérieures et de leurs relais locaux actuels. On comprend mieux l’acharnement en Mauritanie contre les populations noires, les oppositions Hutus/Tutsis dans les pays des Grands lacs, les ravages causés en Côte d’Ivoire par la politique de l’’ivoirité’ et bien d’autres théories funestes qui ont été à la base de bien de génocides tout au long de l’histoire de l’humanité. Les fondements des rebellions touarègues rappellent étrangement ceux de la politique d’apartheid en Afrique du Sud. L’exploitation de la question raciale à des fins politiques apparaît comme une donnée permanente des rebellions à caractère ethnique. Dans son étude Bourgeot affirme que  « l’opposition Noirs/Blancs permet de transcender les rivalités entre Arabes et Touaregs. Elle est efficiente et politiquement redoutable lors des crises politiques qui se manifestent aux moments des changements de pouvoir qui interviennent lors de l’affaiblissement sensible du pouvoir et de l’autorité d’État. Cette opposition s’appuie sur des phénotypes différents ; elle complète ou transcende, sur des bases explicitement racistes, l’opposition ethnique Arabe/Touaregs attirant les antagonismes ethniques. Que ce soit en Afrique saharienne ou saharo-sahélienne, les relations entre Blancs et Noirs, au gré des circonstances, n’ont pas cessé d’influer sur les rapports, les pratiques et les décisions politiques. 4  Ce n’est qu’à partir des années cinquante que la politique coloniale tend à privilégier les Touaregs en les intégrant dans l’armée et dans le corps du maintien de l’ordre. C’est peut-être aussi à cette époque que s’élabore et s’exerce une véritable politique coloniale à l’égard des populations nomades assimilées aux populations blanches et, finalement, réduites à dessein aux Touaregs blancs. Par exemple, au moment des indépendances, lors de la formation de nouveaux États assortis de l’émergence d’une nouvelle élite politique; au moment de la démocratisation des régimes lors des conférences nationales souveraines, on assiste à l’irruption des rébellions touarègues.» Apparemment les rebellions touarègues cycliques ne semblent pas être accidentelles. Elles surgissent à des moments déterminés et semblent servir des motivations autres que simplement identitaires. D’où leur éventuelle manipulation par des constructions géopolitiques à l’échelle mondiale. Ces desseins politiques et leur vernis ethnique cachent mal des raisons plus profondes qui sont d’essence économique et géostratégique.  Bourgeot poursuit : « La naissance de l’OCRS, dont un des objectifs était d’unifier le Sahara afin de permettre aux capitaux français de fructifier, fut précédée par la création d’institutions multiples, d’organismes de recherche tels que, par exemple, le Bureau de recherche du pétrole (BRP), le Bureau de recherches minières de l’Algérie (BRMA) en 1945, par l’émergence d’associations de techniciens, notamment l’association de recherches techniques pour l’étude de la mer intérieure saharienne et par la constitution de comités politiques tels que le fameux Comité du Sahara français fondé en 1951.» « Sur le plan des recherches minières, « des mégaprojets sont hâtivement élaborés, dont la création des “zones d’organisation industrielle africaines” (ZOIA) pour concevoir, coordonner et contrôler les programmes de prospection et de mise en valeur du Sahara. Les perspectives paraissent immenses. » Pour ce faire, « les limites de l’OCRS, sur le plan géographique, concernaient les deux départements du Sud algérien (Saoura et Oasis), la partie saharienne des cercles de Goundam, Gao et Tombouctou au Soudan, ceux de Tahoua et Agadès au Niger et enfin, le Borkou, l’Ennedi et le Tibesti au Tchad. L’adhésion de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie y était prévue. » « La mise en œuvre d’une telle politique obligeait à trouver des élus qui soient favorables à l’amputation de l’intégrité territoriale ainsi qu’à celle des prérogatives politiques conférées par le statut d’autonomie. C’est ainsi qu’à la faveur du 28 septembre 1958, les autorités politiques françaises réussirent à écarter les opposants au profit des partisans du «oui», dont, au Niger, Diori Hamani, premier président élu, et Mouddour Zakara, chef touareg de Filingué dont les attaches avec les milieux OCRS sont bien connues. Il était considéré par G. Cusin, haut commissaire de la République en AOF, comme « un des éléments nomades les plus valables de toute l’AOF » [lettre n° 280 du 15 janvier 1958, adressée au ministre de la France d’outre-mer]. Au Mali, on s’appuya par exemple sur Mohamed Ould Cheikh dit « le cadi de Tombouctou ».  « La guerre de libération en Algérie, l’arrivée au pouvoir de Modibo Kéita au Mali et de Djibo Bakary au Niger constituèrent de sérieux obstacles à la nationalisation du Sahara dont l’importance économique et stratégique est évidente. » Le spectacle donné par le septentrion malien et son extrême médiatisation actuelle cache mal une réalité plus nauséabonde qui ne concerne pas seulement le Mali. Il existe d’autres enjeux plus importants et bien au-delà.  Empruntons de nouveau à Bourgeot certains éléments de son étude. « En effet, pendant les années de rébellion, l’espace saharien nigérien a été le lieu de bien des trafics (armes, drogue, cigarettes). Il a fait l’objet récemment de menaces proférées par les Groupes islamistes armés algériens (GIA) sur le rallye automobile Paris-Dakar-Le Caire qui a dû 5  annuler, le 11 janvier 2000, les étapes nigériennes prévues et procéder à un transfert aéroporté en Libye. Il est aussi admis que certains éléments du GIA, surnommés « les Afghans », ont été formés par une agence de contre-espionnage pour lutter contre le communisme lors de la guerre entre l’Union soviétique et l’Afghanistan. Par delà les controverses engendrées par cette décision qui, selon les concernés, a nui à des intérêts privés et à l’image de marque du Niger, il convient de rappeler qu’à la fin de l’année 1998, la présence du GIA sur le territoire nigérien avait fait l’objet d’articles de presse. C’est ainsi que l’hebdomadaire Le Républicain, dans les deux premières livraisons du mois de décembre 1998, titrait : «Arrestation dans la communauté arabe. Un imbroglio politico-religieux » et «Démantèlement du GIA au Niger. Zones d’ombre ». Dans ce dernier article, le journaliste s’interroge : « La région de Tamesna – à cheval entre le Mali, l’Algérie et le Niger – est-elle devenue une zone de prédilection des éléments du Groupe islamiste armé – GIA algérien ? » Répondant à la question, il poursuit: « L’opération engagée pour déloger les intégristes algériens et détruire leur base sur le mont Tazerzait où se trouvait également leur grotte a coûté la vie à quatre soldats nigériens dont un officier, le lieutenant Aboubacar Barmou Batouré » De telles précisions dans les faits sont éloquentes. À propos de ces « zones d’ombres », ce dernier numéro donne des éléments d’information sur la présence de l’armée algérienne en territoire nigérien. Quoi qu’il en soit, il convient de mentionner qu’il s’agit d’éléments présumés GIA. En l’absence de preuves formelles, certains considèrent qu’il peut s’agir d’Arabes armés, issus de Comités de vigilance de Tassara (CVT). Ces comités ont été souvent présentés comme étant une émanation des autorités gouvernementales nigériennes de l’époque visant à contrecarrer la rébellion touarègue (1991-1996) » Il est patent que bien avant le Mali, le Niger a été le foyer initial du sanctuaire djihadiste. Pourquoi ce foyer initial a-t-il fini par s’implanter en territoire malien ? De quelles complicités a-t-il bénéficié ? Pourquoi la question touarègue est-elle devenue de nos jours un enjeu stratégique majeur ? Pourquoi représente-t-elle une menace majeure pour l’ensemble de la sous-région ? En quoi intéresse-t-elle l’Europe et les Etats-Unis ? Pourquoi est-elle perçue comme un danger pour leur sécurité et la stabilité du monde? En réalité les rebellions ethniques un peu partout à travers le monde n’ont jamais constitué une menace pour les intérêts stratégiques des Occidentaux. La plupart du temps, elles ont été suscitées ou accompagnées par leurs services spéciaux et les réseaux plus ou moins maffieux construits par leurs multinationales. On sait qu’au Biafra, en Angola, au Cabinda, au Congo, dans l’ex Zaïre, au Libéria, en Sierra Léone, au Soudan et ailleurs les guerres civiles ont fait la fortune des multinationales du pétrole et d’autres minerais stratégiques. Les industriels de l’armement y ont fortement prospéré. Aujourd’hui l’élément nouveau, ce sont les réseaux islamistes qui s’y sont greffés. Ils ont fait jonction avec toutes sortes de  multinationales des trafics, drogues, cigarettes, otages, etc. Derrière le masque de la religion, on fait de juteuses affaires. De nouvelles puissances financières émergent à travers la crise généralisée du système capitaliste mondial, les nouveaux marchés à conquérir et les nouvelles alliances stratégiques créées à l’occasion. La société française Total, héritière de la fameuse ELF a pris une longueur d’avance. Avec le concours financier du Qatar, grand bailleur de fonds de la dernière grande expédition guerrière des Occidentaux en Libye, avec la complicité de l’Etat mauritanien selon les dernières informations du journal français « Le Canard enchainé », elle a pris des options sérieuses quant à la future exploitation des ressources pétrolières et gazeuses du Sahara. La présente rébellion touarègue ne trouverait-elle pas là son explication principale  et la source principale du financement de son actuelle aventure ? Le rôle du MLNA ne serait-il pas de sanctuariser les espaces convoités par Total, le Qatar et d’autres y compris certains Etats 6  voisins ? Ansar Dine, AQMI et les autres ne sont pas en reste. Les trafics de drogue, de cigarettes et autres qu’ils contrôlent profitent largement au système financier international. Selon une étude de l’Université des Andes à Bogota en Colombie datant de 2011 et publié le 2 juin dernier par le journal britannique « The Guardian », le négoce de la drogue enrichit principalement les banques américaines et européennes à 97,6%. Seuls les 2,4% restent en Colombie. En 2008 cela a représenté 300 milliards de dollars pour les banques occidentales pour seulement 7,8 milliards de dollars pour les banques colombiennes. Jusqu’ici les politiques répressives des Etats occidentaux contre les trafics de drogue ont ciblé uniquement les maillons faibles et les intermédiaires mais jamais les systèmes financiers qu’ils engraissent à l’évidence. Et si Al Qaeda et AQMI n’étaient que des maillons du vaste réseau du trafic mondial de la drogue dont la prospérité serait justifiée par des complicités au sein même des appareils d’Etats à travers le monde ? Que rapportent aux banques occidentales les trafics de drogue et autres dans l’espace sahélo-saharien ? Quels profits en tirent AQMI et ses alliés touaregs ? N’est-ce pas là le véritable enjeu de la crise actuelle au Sahara? Il est manifeste que le développement gigantesque du trafic de drogue à l’échelle mondiale ne saurait se comprendre sans une certaine complicité des Etats un peu partout dans le monde. L’argent de la drogue n’a-t-il pas servi à financer certaines entreprises sécrètes de déstabilisation des Etats-Unis en Amérique latine ? Que dire aujourd’hui de l’espace sahélo- sahélien ? Des questions qui font froid dans le dos. La véritable raison de la chute de  ATT ne serait-elle pas à chercher dans le fait d’avoir été happé et broyé par un système dans lequel il avait imprudemment mis le doigt par cupidité ? N’a-t-il pas été sacrifié pour protéger d’autres intérêts ? La rébellion touarègue n’est pas elle-même manipulée par des enjeux géostratégiques qui la dépassent ? Ne faut-il pas alors relire les ‘révolutions arabes’ et l’actuel conflit en Syrie et les menaces contre l’Iran à la lumière de ces enseignements ?  Les régimes islamiques n’effraient plus l’Occident dès lors qu’ils acceptent de se mettre au service du capital financier international. L’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, Bahreïn et autres pétromonarchies du Golfe arabique sont loin d’être des références en matière de démocratie. Mais qu’importe, les autocraties qui y ont cours ne dérangent point les démocraties occidentales. Ils sont devenus leurs alliés stratégiques. Seuls les dérangent les pays qui veulent s’affranchir de leur pesante tutelle. Saddam Hussein et Kadhafi  l’ont payé de leur vie. Que dire de l’islamisation politique progressive du Maghreb, de la Libye, de l’Egypte et au-delà ? Ne se situe-t-elle dans une stratégie de reproduction du système capitalisme mondialisé en crise à la recherche d’un nouveau souffle ? La victoire des mouvements islamiques au Maroc, en Tunisie, en Egypte et les menaces de Ansar Dine et AQMI au Sahara ne constitue-t-elle pas à terme  une menace pour l’Algérie et les autres pays au Sud du Sahara ? Ne faut-il pas situer la crise actuelle au Sahara comme la résultante des visées géostratégiques de l’Occident dans sa volonté de redessiner la carte du monde à son profit exclusif ? La crise des Etats dans le Sahel n’est-il pas la conséquence de leur nécessaire restructuration pour répondre à cette nécessité de domination et de reproduction du capitalisme mondial en crise ? Son renouveau et le dépassement de la crise financière mondiale actuelle ne commandent-ils pas un nouvel impérialisme plus sanglant mais plus subtil qui masque son appétit féroce de domestication du monde sous des prétendus lutte de conquête démocratique en Afrique, au Moyen Orient et ailleurs ? La conquête de nouveaux marchés, le positionnement pour le contrôle de nouvelles ressources stratégiques nécessaires à la survie du système n’expliquent-ils pas largement les agressions multiples et les guerres en préparation contre les peuples du Sud ? ATT a été sacrifié comme Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte et d’autres encore. A qui le prochain tour ? 7  En  définitive, derrière les crises identitaires et ethniques se cachent des luttes féroces pour le pouvoir et les intérêts auxquels il permet d’accéder. Derrière les enjeux de pouvoir se cachent des intérêts économiques patents. CEDEAO, MNLA, Ansar Dine, AQMI,  anti- putschistes maliens  et autres procèdent tous de la même logique. Aussi les crises qui menacent les Etats africains jusque dans leur existence même, comme celle que traverse le Mali sont à analyser à travers les mêmes prismes. L’affaiblissement systématique de l’Etat par ATT fut une politique délibérée d’enrichissement rapide de son clan en toute impunité. Cette politique arrangeait la rébellion touarègue, ses soutiens extérieurs et en définitive le système financier international. Seule la partition de premier plan que veulent jouer Ansar Dine et son mentor Al Qaeda, perturbe le scénario initial. La défaite militaire et politique programmée du MLNA face à Ansar Dine et ses soutiens djihadistes internationaux inquiètent les Occidentaux qui se rendent compte de la perte envisageable de la maîtrise d’œuvre de leur projet de restructuration de l’espace sahélo saharien et de sa nécessaire et brutale intégration au marché mondial en quête de renouveau. Les interventions programmées dans le Sahara sous le mandat des Nations Unies confiées aux armées africaines avec l’appui logistique des Occidentaux constituent la voie royale pour les Etats de la sous région pour se faire hara-kiri. Ils paieront cher un jour leur naïveté tout comme ATT et prochainement le MLNA. La classe politique malienne n’y échappera pas non plus tant qu’elle continuera à se mettre à la remorque d’un système mondial qui à terme fera de nos Etats ‘mondialisés’ une coquille vide et de nos indépendances une chimère. La ‘démocratie’ qu’on nous servira ne sera qu’un vulgaire oripeau pour masquer notre nudité absolue.  Le destin d’une feuille morte n’est-il pas de suivre la direction du vent ? Serait-ce le nôtre ? Sommes-nous en train de devenir des ‘feuilles mortes’, ballottées par la tempête de la crise du capitalisme mondialisé? Ne sommes-nous pas en train de cautionner une ‘sud- soudanisation’ du Mali avec en plus une ‘ethnicisation’ du pouvoir à l’ivoirienne avec à la clé un nettoyage ethnique prévisible qui balayera immanquablement tout le pays? L’intervention décidée par la CEDEAO avec la bénédiction de ses parrains occidentaux et la complicité de certains maliens qui la réclament à cor et à cris risque d’aboutir à une reconnaissance politique de l’Azawad et la partition de fait du Mali. Les négociations déjà entamées par le médiateur burkinabé sans qu’il ait reçu aucun mandat, ni du peuple malien ni de son gouvernement actuel, en est le prélude. Serions-nous aveuglés par nos propres intérêts individuels et immédiats au point d’être complices du dépeçage programmé de notre propre pays ? Est-ce là faire œuvre démocratique ? La crise généralisée du capitalisme mondialisé brisera bien de rêves. Elle risque d’être le cimetière de nos espérances. Que faire alors ? La réponse appartient à nos peuples respectifs. Elle ne sera pas facile. Elle provoquera un peu partout des torrents de larmes et de sang. Mais c’est dans la résistance conjuguée du peuple malien dans toutes ses composantes, des peuples de toute la sous région, des peuples d’Afrique, de la conjugaison des luttes des peuples du Sud  et du Nord, de leur solidarité qu’ils arriveront à mettre en échec les visées géostratégiques actuelles du capitalisme mondialisé de plus en plus agressif et va-t-en guerre. La crise actuelle au Sahel sera-t-elle l’occasion  d’introduire des hérissions dans nos consciences assoupies ? Nous obligera-t-elle à un réveil brutal pour comprendre les enjeux cachés derrière les conflits d’intérêts, les luttes de classes antagoniques à l’échelle nationale et mondiale, les luttes pour le pouvoir et les bruits de bottes qui balayent la région saharienne ?  L’incendie allumé par le MNLA consumera bien de choses à commencer par le MNLA lui-même. Après le Mali, seront touchés le Niger et  la Mauritanie qui ne sera pas sauvée de sa complicité intime avec la France des multinationales. L’Algérie risque gros elle aussi si elle tarde à prendre la mesure exacte du danger global qui nous guette tous. La situation au Sahel nous condamne à créer au-delà des dirigeants actuels de nos Etats plus ou 8  moins vendus à l’Etranger, à construire des solidarités entre les peuples de la sous région, à susciter la compréhension et la solidarité des autres peuples du Sud et de ceux du Nord aussi, à fédérer toutes les luttes de résistance qui se déroulent çà et là en vue de construire un monde nouveau, une humanité nouvelle et à mettre enfin l’humain au centre d’une nouvelle civilisation à construire. Telle la mission historique qui incombe à notre génération. A nous de l’assumer ou de la trahir comme le disait si bien Fanon !
  Pr Issa N’DIAYE  Juin 2012

Syrie : Ces arabes qui n’ont pas encore compris le film d’horreur [vidéo]

          

Palestiens, hier, dans la bande de Gaza
Palestiens, hier, dans la bande de Gaza
Des centaines de Palestiniens (avec beaucoup d’enfants) ont manifesté hier, vendredi, dans la bande de Gaza en soutien, disent-ils, au peuple syrien. Dans le cortège, plusieurs pancartes réclamant le départ du président Bachar Al-Assad. Choqué, les yeux écarquillés, je me suis demandé si ces gens, des clowns, avaient un brin de conscience ou s’ils étaient simplement des gobe-mouches. Machiavel disait : “ Les soulèvements d’un peuple libre sont rarement pernicieux à la liberté. Ils lui sont inspirés communément par l’oppression qu’il subit ou par celle qu’il redoute ”. Cette citation sied plus aux Palestiniens qu’aux Syriens. En effet, ils avaient voté librement pour le Hamas et leurs votes ont été invalidés. Ce n’est pas le cas en Syrie où des renégats ont pour seul programme politique, le départ de Bachar Al-Assad. 
Or, par recommandations occidentalo-golfo-islamistes et mimétisme, certains Syriens ont trouvé bon de vouloir, par idéologie religieuse et par la haine contre Assad, de mettre leur propre pays à feu et à sang. De vrais traîtres et des galopins égoïstes.  Avec cette manifestation gazaouie, on est en plein délire. Quand on voit, à Gaza, où des gens sont soumis à un esclavage de fait, cantonnés dans une prison à ciel ouvert, on se dit bien sûr qu’ils ont mieux à faire pour se libérer de cette situation que d’agir en parfaits ignorants en s’en prenant à Bachar Al-Assad.
Voici ce que disent ceux qui sont à l’origine de cette manifestation:
- Hamza Abu Shanab, un des organisateurs:
“Cette marche s’inscrit dans le cadre des activités de notre association. On veut transmettre un message de soutien au peuple syrien. Les Palestiniens n’oublieront jamais le soutien qu’ils ont reçu du peuple syrien par le passé”.
- Yousouf Ali Farahat, imam palestinien :
“Nous suivons depuis la bande de Gaza ce qui arrive à nos frères en Syrie, explique  On voit cette violence, les tueries et les viols que subissent les femmes. On a eu le sentiment qu’il fallait faire quelque chose, faire entendre notre voix pour soutenir nos frères syriens”.
Pourquoi ces Gazaouis ne demandent pas des comptes aux Saoudiens ou aux Qataris -ces régimes très démocratiques qui veulent la fin du régime syrien-, qui les  laissent à leur sort depuis des décennies ? Ne sont-ils pas opprimés ? Ces gens n’ont pas compris le film. Il s’agit, dans cette escroquerie nommée “printemps arabe” d’éliminer tous les leaders arabes qui comptent, surtout ceux qui ne font pas la volonté de ceux que vous savez et d’affaiblir tous les pays arabes hors du Golfe, sachant que ces pays du Golfe sont des vassaux de Washington…

Une expérience extraordinairequ’est ma rencontre avec des moines musulmans

Il arrive dans la vie qu’une rencontre ou qu’un évènementbanal nous marque pendant une bonne partie ou durant toute notre existence.Cela peut-être une femme ou un homme rencontré dans un avion, au cours d’unvoyage terrestre, en mer, en chemin, ou une montagne, une forêt, un quelconquebanal évènement aperçu à travers le hublot d’un avion, d’un véhicule, etc.

L’homme ou la femme rencontrée, la montagne ou la forêt aperçuene sont pas extraordinaires en soi. Ce qui est extraordinaire est notre sensibilitéou l’effet provoqué en nous par cette rencontre qui est différent d’unepersonne à l’autre. Une personne peut apercevoir, observer une simple montagneet y découvrir des choses extraordinaires ; la même montagne ne feraitaucun effet sur une autre personne. Cela dépendrait de notre propre sensibilitépar rapport à cette montagne ou à cet évènement banal et serait le déclic ou à l’originede l’essentiel des découvertes scientifiques, du génie créateur dans le domainede la musique ou de l’art, la différence entre les savants et les autres. 

Ma rencontre avec ces moines musulmans est l’histoire d’unerencontre entre un athée et des moines religieux qui font de l’enseignement oude la pratique de la religion musulmane, un comportement ou un don de soi etnon de l’agression barbare et primitive sur les autres que l’on considèredifférents pour la simple raison qu’ils sont en désaccord avec notre idéologie (ounotre déviance mentale) ou même qu’ils ne la pratique pas assez selon l’idée quel'on se fait de cette religion, nous prenant pour Dieu ou son envoyé. 

C’était la première fois de ma vie d’athée ou de cartésien quej’ai eu une réaction d’admiration et non de rejet de la pratique de cetteréligion. Pour les esprits non préparés, sachez que toute action, si minimesoit-elle, provoque une réaction de la même intensité et de sens contraire (Newton).La pratique de la réligion musulmane observée à travers le monde : dansles pays arabes, en Afghanistan, au Pakistan, en Inde, en Indonésie, en Afrique(Nigéria, Somalie, Mali, Sénégal, Mauritanie, Niger, etc.), est une pratique deviolence verbale ou physique sur les autres que l’on considère idéologiquementdifférents ou ne pratiquant pas assez, ne se comportant pas selon l’esprit quel’on se fait de cette religion. Ce n’est qu’un comportement de primitifs. Fumerune cigarette au mois du ramadan à Sikasso vous vaudra une agression verbale d’unde ces "incivilisés" qui ne se souciera pas de savoir si vous êtes musulman ounon dans une république laïque (Ançar Dine n’est pas encore présent à Sikasso).

C’était également la première fois de ma vie que j’ai osé posertoutes les questions sur la religion musulmane sans être inquiété et ai reçu toutesles réponses satisfaisantes et non une fuite en avant, une menace ou une agressionverbale (au pire, physique).

En écrivant que je suis un athée, certains esprits promptesà l’étiquetage des individus en fonction de leur origine géographique comme c’estle propre du malien, concluent de façon simpliste sans fournir le moindre effortintellectuel de compréhension, que je suis donc un animiste. Non, je necrois pas également à cette science. Et si j’y avais découvert une quelconquevérité, je l’aurais décrit et démontré avec des preuves scientifiques. Ma compréhensionpersonnelle de l’animisme (ou de la sorcellerie, si tant est qu’elle ait jamaisexisté), est qu’il est basé sur de la supercherie ou au pire, de l’empoisonnement.Je crois par contre à la médecine traditionnelle, il est dommage que cettescience n’ait pas reçu de financements dans le domaine de la recherche pour sondéveloppement à l’instar de la Chine. Je me suis toujours soigné du palu et d’autresmaladies à l’aide de plantes médicinales au Mali et d’un nerf sciatique à l’aidede l’acuponcture chinoise.

J’ai rencontré ces moines musulmans lors d’une de mes nombreusesmissions professionnelles dans un coin perdu de la Mauritanie appelé Boumdhéide.J’étais chargé de concevoir et de superviser la construction d’un barrage hydro-agricolepour ces moines qui sont des travailleurs acharnés, comme des fourmis. Leursseules activités en dehors de la prière est le travail. Mais tous les fruits (exclusivementtous) de leur dur labeur sont distribués aux habitants du village et environnants,alors qu’eux-mêmes vivent des restes que leur donne en retour les populations.

Ils sont exactement à l’image du moine bouddhiste le DalaïLama, à la seule différence que le Dalaï Lama est une personne médiatique à l’envergureinternationale. Alors qu’eux sont méconnus du public et méprises les médias. Ilfaut faire le déplacement vers eux à Boumdhéide pour faire leur connaissance. Ilsvivent de façon simple et de la plus démunie parmi les populations civiles avec un seulvêtement durant leur existence sur terre et ne se marient pas. Ils ne laissentpas transparaitre les signes extérieurs et trompeurs de pratiquants musulmanscomme la longue barbe, le front noirci et l’air agressif. Ils ne font pas casdes comportements considérés à l’écart de la religion. Nos femmes et filles nousrendant visite dans ce coin perdu se revêtaient en culote sans que cela leurfasse un quelconque effet ou réaction négative. L’action, commela réaction prend d’abord naissance dans la pensée selon eux. En entraimant l’esprit,on apprend à dompter toutes les actions ou réactions négatives. Ilappartient aux religieux de fournir cet effort et non le contraire qui consisteà imposer sa vision aux autres. Qui êtes-vous pour ce faire ? 

Lorsqu’on a l’opportunité derencontrer un sage dans n’importe quelle religion ou dans n’importe quelleculture, on se rend compte que la sagesse est universelle.

En leur posant la question sur le sens du djihad et de lacharia, ils vous répondent que le djihad est un comportement exemplaire en tantqu’être humain du musulman. C’est à travers votre comportement exemplaire queles autres viendront vers vous et donc vers la religion musulmane. Le but de lareconversion d’une personne à la religion musulmane ou toute autre religion n’estpas par amour pour cette religion qui n’est rien d’autre qu’un moyen, mais pourle bien-être de cette personne. Adhérer à une religion par aliénation mentale, parfanatisme ou sous la pression de la société ou de la police religieuse, ne sertpas la personne qui y adhère. Quel serait alors l’intérêt ? Tuez, tuez et encore tuez toutes celles et tous ceux qui sontidéologiquement opposés à l’idée schizophrénique que l’on se fait d’une religion,il en restera encore suffisamment dans le monde pour s’opposer à votre esprit malade.

Comprenez que je ne puisse pas avoir le temps de développermon extraordinaire expérience avec ces moines musulmans qui vaudrait un livreentier. Je m’arrête donc là.
Kamano

Libye – Tunisie : Al-Baghdadi Al-Mahmoudi remis aux “autorités” libyennes


Al-Baghdadi Al-Mahmoudi
Al-Baghdadi Al-Mahmoudi
Quelle honte !
L’ex premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, a été extradé vers la Libye ce dimanche, a indiqué une source à la présidence tunisienne. Sans vergogne, les islamistes s’entendent entre eux. Et pourtant, que peut-on reprocher à cet homme ? Et même. Où sont les droits de l’homme ?
D’où viennent les pressions quand on sait que le gouvernement tunisien a pris seul la décision d’extrader M. Al-Mahmoudi, sans prendre l’avis de la présidence ? Le décret d’extradition n’a pas été signé officiellement par le président tunisien Moncef Marzouki. Finalement, il me semble qu’il est simplement un homme-lige au service de l’OTAN ce président, et qui n’a pas de pouvoir.
Al-Baghdadi Al-Mahmoudi avait confirmé la version du site Médiapart selon laquelle, l’ex président français Nicolas Sarkozy, très impliqué dans la guerre en Libye, avait bel et bien reçu de l’argent libyen. C’était pour le financement de sa campagne présidentielle de 2007, et le frère Guide Mouammar Kadhafi l’avait aidé.
La Tunisie s’enfonce encore un peu plus dans l’ignominie. Un groupe de salafistes et des habitants d’une cité de Jendouba, dans le nord-ouest de la Tunisie, se sont affrontés mercredi dernier avant d’être séparés par les forces de l’ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation. Des unités de la police et de l’armée, se sont déployées autour d’une mosquée où se sont retranchés les salafistes. Ah, ce “printemps arabe” !
Les “révolutions” dites arabes ne sont qu’un rideau de fumée. Une coalition entre occidentaux et islamistes. Remarquez, il n’y a plus d’attentats islamistes en Occident, simplement au proche et moyen-orient. Ces gens ont probablement négocié entre eux. Cédez-nous le pouvoir chez nous et, nous vous laisserons la paix. C’est en marche, en Tunisie, en Libye et en Égypte. Mais, les militaires égyptiens verrouillent encore les rênes du pouvoir. Quel cadeau pour ces renégats libyens !
Communiqué
Mercredi 27 juin à 11h devant le siège de la ligue arabe aux berges du lac à Tunis, il y aura une manifestation pour dénoncer le rôle de la Ligue arabe dans la déstabilisation et la colonisation des pays arabes qui ne se sont pas soumis et qui ne se soumettent pas au diktat des impérialistes et des sionistes. 
Nous sommes des  citoyens tunisiens indépendants et nous joignons notre voix à celles des mouvements de résistance en Tunisie pour dire à la Ligue arabe et aux pays du golf STOP  à votre arrogance et cessez d’etre les instruments des impérialistes et des pays de l’OTAN qui ne font que détruire et piller nos pays
MG

Gouvernance : L’Europe sera la plus grande dictature du monde en 2014


Avant, il y avait la Communauté économique européenne (CEE). Puis, l’Union européenne (UE) la remplaça dans la foulée. Le nouvel outil mis en place par l’Europe, pas pour réellement s’entraider sinon l’Espagne ou la Grèce ne seraient pas dans un sale état, mais, pour que l’oligarchie financière impose son point de vue sur les pays vidés de leur souveraineté et leurs citoyens vidés de leur substance. En toile de fond, l’esclavage mental avec la dictature basée sur le terrorisme intellectuel. Aussi, avec l’OTAN, une organisation nazie, mettre au pas tous ceux qui peuvent réfléchir ou s’opposer à cette vision sociétale d’une caste qui décide de tout et de rien. 
Puis, Internet fit son apparition pour mettre en doute la force, que dis-je, le mensonge constant des médias “mainstream”, outil de l’oligarchie financière. Alors, pour empêcher l’existence d’une autre pensée autre que la leur, l’oligarchie commença à penser à un logiciel nommé INDECT, nous y reviendrons, qui pourrait contrôler tout le monde, même ceux qui véhiculent leurs idées et qui sont dans les médias dominants. Et dire que ces gens, donneurs de leçons devant l’Éternel et les hommes, ne sont que des dictateurs de la pire espèce, qui procèdent exactement comme Hitler mais, en usant de tous les subterfuges liés à la démocratie -une escroquerie-, qui n’ont rien de réels…Souvenez-vous, ces gens disaient que le frère guide Mouammar Kadhafi, à l’aide d’une société française, Amésys, contrôlaient les Libyens, pour justifier leur oeuvre macabre. Tiens, Hitler était arrivé au pouvoir par l’entremise de la démocratie et de la…crise. Ne l’oublions pas. Eh bien, bis repetita, il a des suiveurs. 
Nous y voilà. INDECT est un projet Européen qui verra le jour en 2014. Un projet hitlérien visant à surveiller tout les faits et gestes des internautes européens, et aussi surveiller leur vie quotidienne. Ceci consistera à la mise sous écoute de toutes les lignes téléphoniques, au fichage ADN et à la mise en place de millions de caméras de vidéo-surveillance. Découvrez cette oeuvre machiavélique !