Celui
qui est entré dans l’Histoire contemporaine de France par le vide
ordures, non, c’est une blague, plutôt en la faveur d’un concours de
circonstance assez particulier, celui de contrer l’humoriste Dieudonné
avec la création du CRAN (Conseil représentatif des associations
noires), ne cesse de s’illustrer en parfait “connaisseur du terroir” et
de ses futurs électeurs. Cette association ne tenait
déjà que dans une cabine téléphonique mais Patrick Lozès, lui, se rêvait
d’un destin présidentiel. Après son échec cuisant, n’ayant pas réussi à
obtenir les 500 signatures des élus, l’homme se voit encore une fois en
haut de l’affiche, cette fois-ci au Palais Bourbon. Ambiance.
L’épigone de Barack Obama -enfin,
ce qu’il a raconté aux Africain-Américains-, se lance désormais à la
conquête de la Seine-Saint-Denis, dans le 9-3, où, il est inconnu au
bataillon mais y brigue un poste de député, dans la 6e circonscription
Aubervilliers-Pantin. Il reste le seul leader médiatique noir ou
considéré comme tel par les médias “mainstream”, dont personne ne sait
où il niche. D’aucuns parlent du Marais dans le 3e arrondissement de
Paris, tandis que d’autres croient savoir qu’il se terre quelque part
dans le Val d’Oise, département du 9-5. Où vit-il donc pour venir se
présenter en Seine-Saint-Denis en introduisant sa daube par un “mes
chers voisins” ?
Entre reniements, compromissions
et trahisons, c’est un Patrick Lozès virevoltant, tout feu tout
flamme, que dis-je, champagne, que l’on retrouve dans sa profession de
foi. Un tissu d’approximations, un chapelet d’inepties et, pire, aucune
phrase ne reliant son Afrique natale et son futur français dans sa
projection à l’Assemblée nationale. Figurez-vous que la candidate
socialiste, l’ex ministre Élisabeth Guigou, dit dans sa profession de
foi, cette phrase: “Réorienter l’Europe vers la croissance et l’emploi, et construire un avenir commun avec les pays du Maghreb et de l’Afrique”.
Quoique, le Maghreb c’est l’Afrique. Quant à Patrick Lozès, en jouant
les solitaires, il se retrouve dans une configuration où, sans
conseiller, il barbouille en parfait aventurier. Faisons un petit
track-back de sa touaille et/ou profession de foi.
- sur la laïcité“[...]Le repli communautaire n’est pas une fatalité”- sur la délinquance“[...] La prévention ne doit pas se substituer à la répression”.
Voyez-vous, personne ne sait
vraiment à qui il s’adresse, lui, qui se présente en tant que candidat
du centre-droit. Mais, in fine, quand on voit le pedigree de cet homme,
on constate qu’il est un envoyé. De qui donc ? De ceux qui combattent la
communauté noire. L’échec essuyé par le CRAN qui, durant des années ne
peut fournir aucun bilan de son action dans la praxis, on peut donc
comprendre les errements de Patrick Lozès. Tout comme ces leaders de
pacotille de la communauté noire qu’on nous vend dans les médias,
ils ont pour dénominateur commun: l’inconsistance, le pusillanimité et
surtout la félonie envers les leurs. Bref, des gens qui agissent de la
sorte ont toujours prouvé qu’ils étaient téléguidés par une ambition
démesurée et un manque de charisme patent.
Un être charismatique n’a pas
besoin d’user de subterfuges et d’artifices pour s’en sortir. Il n’a pas
besoin de surjouer, de paraître, même s’il se lance dans l’arène
politique. Vous avez beau faire semblant d’être ce que vous n’êtes pas,
le manque de sincérité vous rattrapera toujours. On le sent dans les
attitudes, dans les écrits, dans les agissements etc. Patrick Lozès est
et restera ad vitam æternam, un nègre de
maison…Jugez par vous-même sa profession de foi et celle d’Élisabeth
Guigou pour vous en convaincre…Ce qui est sûr, mes nombreux amis que
j’ai dans le 9-3 ne lui accordent aucun crédit. Il repartira comme il
est venu, nu comme un ver…
Cliquez sur les images pour les agrandir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire