jeudi 7 juin 2012

Mali / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay

Mali / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay


Mali / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay
PARIS, France, 6 juin 2012/African Press Organization (APO)/ — Point de presse du 5 juin 2012
(…)
Q – Le président par intérim est en France. Le chef de la junte qui n’est plus rien sauf qu’il est ex-chef d’État, on se demande s’il n’est pas lui aux commandes sans vraiment savoir… Est-ce que l’on a quelque chose sur ce flou malien et le risque de plus en plus accru qui se dessine là-bas, surtout que l’Azawad ne se fait pas tout à fait, que les islamistes sont installés à Tombouctou. Quel est notre degré d’inquiétude et quelle est notre recommandation si on en a une ?
R – C’est la raison pour laquelle je signalais notamment qu’on entendait bien évoquer cette question aussi à cette réunion à Istanbul sur le forum sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme.
De manière générale, on est préoccupé par la situation qui est en train de s’installer au nord du Mali et on suit cela de très près. On le suit d’autant plus qu’on observe l’implantation croissante de groupes terroristes dans le nord. Donc à partir de là, que fait-on ? On appelle les autorités de Bamako bien sûr à se mobiliser pour remettre le pays en route, on soutient la CEDEAO. On en parle également avec nos partenaires notamment dans la région car la coopération régionale est absolument indispensable. On travaille enfin à mobiliser nos partenaires de l’Union européenne. Je rappelle à cet égard qu’en principe, l’Union européenne doit lancer au Niger une opération européenne de formation dans le domaine de la sécurité.
Q – Le président par intérim est toujours en France ?
R – À ma connaissance, il est toujours en visite privée en France.
Q – inaudible ou est-ce que ca a été arrêté après l’accord intérimaire de transition qui a été signé ?
R – Je crois que la CEDEAO continue toujours à travailler dans cette direction-là.
Q – Il y a une aide logistique de la France ?
R – On est disponible, on l’a dit et on le reste mais pour l’instant il n’y a rien de plus étant entendu qu’il faut voir aussi ce qui se passe du côté de la CEDEAO, de l’Union africaine et aux Nations unies.
SOURCE
France – Ministry of Foreign Affairs

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