Mali / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay
Mali / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay
PARIS, France, 6 juin 2012/African Press Organization (APO)/ — Point de presse du 5 juin 2012
(…)
Q – Le
président par intérim est en France. Le chef de la junte qui n’est plus
rien sauf qu’il est ex-chef d’État, on se demande s’il n’est pas lui aux
commandes sans vraiment savoir… Est-ce que l’on a quelque chose sur ce
flou malien et le risque de plus en plus accru qui se dessine là-bas,
surtout que l’Azawad ne se fait pas tout à fait, que les islamistes sont
installés à Tombouctou. Quel est notre degré d’inquiétude et quelle est
notre recommandation si on en a une ?
R – C’est
la raison pour laquelle je signalais notamment qu’on entendait bien
évoquer cette question aussi à cette réunion à Istanbul sur le forum sur
la sécurité et la lutte contre le terrorisme.
De manière
générale, on est préoccupé par la situation qui est en train de
s’installer au nord du Mali et on suit cela de très près. On le suit
d’autant plus qu’on observe l’implantation croissante de groupes
terroristes dans le nord. Donc à partir de là, que fait-on ? On appelle
les autorités de Bamako bien sûr à se mobiliser pour remettre le pays en
route, on soutient la CEDEAO. On en parle également avec nos
partenaires notamment dans la région car la coopération régionale est
absolument indispensable. On travaille enfin à mobiliser nos partenaires
de l’Union européenne. Je rappelle à cet égard qu’en principe, l’Union
européenne doit lancer au Niger une opération européenne de formation
dans le domaine de la sécurité.
Q – Le président par intérim est toujours en France ?
R – À ma connaissance, il est toujours en visite privée en France.
Q – inaudible ou est-ce que ca a été arrêté après l’accord intérimaire de transition qui a été signé ?
R – Je crois que la CEDEAO continue toujours à travailler dans cette direction-là.
Q – Il y a une aide logistique de la France ?
R – On est
disponible, on l’a dit et on le reste mais pour l’instant il n’y a rien
de plus étant entendu qu’il faut voir aussi ce qui se passe du côté de
la CEDEAO, de l’Union africaine et aux Nations unies.
SOURCE
France – Ministry of Foreign Affairs
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