mercredi 31 octobre 2012

Syrie : Bachar al-Assad a (enfin) compris comment en finir avec les terroristes



Comme nous l’annoncions hier, à minuit pétante donc avant tout le monde, sans la propagande qu’on peut lire dans les médias occidentaux qui osent parler de la « violence contre les rebelles », vous ne rêvez pas, le régime syrien allait renforcer (enfin), la lutte contre le terrorisme international. Ah, quelle longue phrase !  Ces gens ont tout envoyer balader.  La négociation, la main tendue, la trêve etc. Alors, que faites vous en ce temps-là face à des extrémistes gargarisés par le soutien occidental ?
Posez cette question à François hollande, Obama ou n’importe quel dirigeant, il approuvera Bachar al-Assad. Hélas, liés par on ne sait par quel pacte avec le diable, les dirigeants occidentaux ne le feront jamais. Ils approuvent le mal. Ils bercent les terroristes, les couvent. Mais c’est parti.  Un chasseur-bombardier de l’aviation syrienne a effectué mardi un raid sur Damas, le premier à viser la capitale depuis le début du conflit en Syrie il y a 19 mois. Je vous rassure, ce n’est que le début. Du coup, les terroristes se sont planqués tout au long de la journée, faisant des apparitions sporadiques ici ou là, surtout les éléments s’ »en fout la mort » d’Al-Qaïda, des gens entraînés pour mourir en…martyr. Eh bien, je leur laisse toutes ces vierges chimériques…
Alep: De violents affrontements se sont produits entre les membres d’Al-Qaïda lié au groupe terroriste al-Nusra dans la zone de Bab al-Neirab. Les rats commencent à se bouffer entre eux…
30 octobre 2012 20:54
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Alep – Raqqa: L’armée arabe syrienne a détruit 3 bateaux chargés d’hommes armés, sur le lac al-Assad, situé sur la route entre Alep et Raqqa.
30 octobre 2012 20:53
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Alep: Des terroristes ont été tués dans le nord de la station de gaz de al-Za’rour à Kafarnaha et Bab al-Neirab
30 octobre 2012 20:52
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Alep: De nombreux terroristes ont été tués à al-Atareb, al-Layramoun, Tal Rifaat, proche de la centrale thermique
30 octobre 2012 20:52
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Daraa: 3 civils ont été tués après l’explosion de deux charges explosives sur la route de Namer, à al-Harrak.
30 octobre 2012 20:13
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*Chaud devant > Libye: Des manifestants furieux, ont tenté de s’introduire dans le siège du Gouvernement libyen lors d’une conférence que donnai le nouveau PM.
30 octobre 2012 20:10
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Damas: De nombreux terroristes ont été tués lors de combats contre l’armée arabe syrienne, en banlieue, c’est à dire à Harasta, Douma et Erbin.
30 octobre 2012 19:27
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Alep: L’armée syrienne déclare que la zone de Suleiman Al-Halabi est désormais une zone de sécurité
30 octobre 2012 16:39
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Edlib : 3 ambulances turques chargées de terroristes, ont été détruits dans la zone de Twineh, zone proche de Sulkin.
30 octobre 2012 16:24
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Damas: Un certain nombre de terroristes ont été tués lors d’affrontements avec l’armée syrienne à Harasta.
30 octobre 2012 15:22
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Télévision d’Etat syrienne: Le colonel major et pilote de l’armée de l’air  Abdallah Mahmoud Al-Khaledi a été assassiné à Ruken El-Din.
30 octobre 2012 15:20
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Alep : L’armée arabe syrienne a lancé des opérations spéciales à Khan Al-Asal, près du Restaurant Castillo et près de la jonction de Kafar Naha.
30 octobre 2012 14:51
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Edlib : Des hommes armés ont lancé une attaque contre le district de al-Tarma. Ils ont ainsi enlevé des dizaines de femmes et d’enfants.
30 octobre 2012 13:18

Journal de Syrie 29.10.2012


 

CONFIDENTIEL : Le Soudan se prépare à riposter contre…Israël

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Omar El-Béchir
Omar El-Béchir
Il est des informations ou des fanfaronnades reçues parfois avec amusement et pas grand sérieux mais, « qui sait », comme le dirait l’autre ? Les autorités soudanaises, sous la président de son chef d’Etat Omar El-Béchir, se sont réunis pour décider d’agir contre les frappes de l’aviation israélienne qui a détruit une usine de production de munitions à Khartoum, et qui avait causé la mort au passage de deux innocents, des Soudanais.
Après avoir refusé de commenter ces frappes préventives et illégales, c’est finalement le journal britannique The Guardian qui a poussé les autorités israéliennes à reconnaître à demi-mot leur forfait. En effet, des images satellites du site soudanais consultées par des experts indépendant attestent du fait que, l’incendie est lié à une frappe aérienne.  
Mais il y a quelque chose de nauséeux dans les commentaires de la presse « mainstream » qui, au lieu de condamner cet acte de guerre, dit plutôt que cette dernière vise à lancer un avertissement au Hamas et surtout à l’Iran. Car, selon elle, réussir à aller frapper un pays à 1900 km de ses bases prouve que si Israël veut, il frappera l’Iran. Drôle de méthode de commenter l’actualité avec des arrières pensées doublées de servitude…
Bref, Khartoum a déclaré se réserver « le droit de riposter en lieu et date de notre choix ». Qui peut croire à ça ? C’est vrai qu’Israël accuse le Soudan d’être un « Etat terroriste dangereux » alors, la riposte sera-t-elle basée sur des attentats géants en Israël ou contre ses intérêts dans des pays de son choix ?
 Tiens, il est quand même amusant de voir la fameuse Ligue arabe s’en prendre vertement à la Syrie alors que cette frappe israélienne touche l’un des leurs. Le Soudan fait partie de cette « Ligue » depuis… 1956. A vous de juger ce qui se nomme Ligue arabe et qui n’a d’arabe que le nom. Les pays arabes ont baissé leur froc pour des intérêts inavoués…

La treizième tribue ! L’ empire Khazar et son héritage: Grandeur et décadence des khazars.

A l’époque où Charlemagne se fit couronner empereur d’Occident, l’extrémité orientale de l’Europe entre le Caucase et la Volga était dominée par un Etat juif, connu sous le nom d’empire khazar. A son apogée, du vie au Xe siècle, cet Etat joua un rôle assez important pour contribuer à façonner la destinée de l’Europe médiévale – et moderne par conséquent.
C’est ce que comprenait fort bien, sans doute, l’empereur-historien de Byzance, Constantin VII Porphyrogénète (901-959), qui notait dans son Livre des Cérémonies que les lettres adressées au pape de Rome, ainsi qu’à l’empereur d’Occident, portaient un sceau de deux sous d’or, mais que pour les messages destinés au roi des Khazars le sceau devait
valoir trois sous d’or. Flatterie ? Non. Réalisme, plutôt Realpolitik. Au IXe siècle «il est probable que pour la politique étrangère de Constantinople le khandes Khazars n’avait guère moins d’importance que Charlemagne et ses successeurs».
Le pays des Khazars, peuple d’ethnie turque, occupait une position stratégique entre la Caspienne et la mer Noire sur les grandes voies de passage où se confrontaient les puissances orientales de l’époque. Il servait d’Etat-tampon pour Byzance qu’il protégeait contre les invasions des rudes tribus barbares des steppes septentrionales : Bulgares, Magyars, Petchenègues, etc., suivies plus tard des Vikings et des Russes. Mais ce qui fut tout aussi important, sinon davantage au point de vue de la diplomatie byzantine et de l’histoire européenne, c’est que les armées khazares purent contenir l’avalanche arabe à ses premiers stades, les plus dévastateurs, et empêcher ainsi la conquête musulmane de l’Europe de l’Est. Un spécialiste de l’histoire des Khazars, le professeur Dunlop, de l’université Columbia, résume en quelques lignes cet épisode décisif et généralement très peu connu : «Le territoire khazar… s’étendait au travers de la voie normale de l’avance arabe. Quelques années après la mort de Mohammed (632 ap. J.-C.) les armées du califat avaient poussé au nord en balayant les décombres de deux empires et, volant de victoire en victoire, atteignaient la grande barrière montagneuse du Caucase. Cette barrière franchie, la route des plaines de l’Europe orientale était libre. Il se trouva que sur la ligne du Caucase les Arabes rencontrèrent les forces d’une puissance militaire organisée qui, en fait, leur interdirent d’étendre leurs conquêtes dans cette direction. Les guerres des Arabes et des Khazars, qui durèrent plus de cent ans, si méconnues qu’elles soient, ont ainsi une importance historique considérable. Dans la campagne de Tours les Francs de Charles Martel mirent un terme à l’invasion arabe. Vers la même époque les menaces qui pesaient sur l’Europe de l’Est n’étaient guère moins graves… Les musulmans victorieux furent arrêtés et contenus par les armées du royaume khazars…Il est peu douteux que s’il n’ y avait eu les Khazars dans la région nord du Caucase, Byzance, rempart de la civilisation européenne à l’Orient, se serait trouvée débordée par les Arabes : il est probable que l’histoire de la chrétienté et de l’Islam auraient été ensuite bien différentes de ce que nous en savons».
Dès lors il n’est pas surprenant, peut-être, étant donné les circonstances, qu’après une victoire retentissante des Kha-zars sur les Arabes, le futur empereur Constantin V ait épousé une princesse khazare. De ce mariage naquit un fils qui devait devenir l’empereur Léon IV, surnommé le Khazar. Quelques années plus tard, sans doute vers l’an 740, le roi, sa cour et la classe militaire dirigeante se convertirent au judaïsme, qui devint la religion officielle des Khazars. Il est certain que leurs contemporains furent aussi étonnés de cette
décision que l’ont été les érudits modernes en en découvrant le témoignage dans les sources arabes, grecques, russes et hébraïques. Un des commentaires les plus récents à ce propos se trouve chez un historien marxiste, Antal Bartha, auteur d’un livre sur la société hongroise aux VIIIe et IXe siècles. Plusieurs chapitres de cet ouvrage concernent les Khazars qui, durant la majeure partie de cette époque, furent les suzerains. Des Hongrois ; mais leur conversion au judaïsme fait l’objet d’un unique paragraphe où se devine un embarras assez évident. Voici ce qu’on lit : «Les problèmes relatifs à l’histoire des idées sont en dehors de notre sujet, nous devons néanmoins attirer l’attention sur la question de la religion d’Etat du royaume khazar. C’est le judaïsme qui devint la religion officielle des couches dirigeantes de la société. Il va sans dire que l’acceptation du judaïsme comme religion d’Etat d’un peuple ethniquement non juif pourrait faire l’objet d’intéressantes spéculations. Nous nous bornerons cependant à remarquer que cette conversion officielle – défi au prosélytisme chrétien de Byzance et à l’influence musulmane venue de l’est, et cela en dépit des pressions politiques des deux puissances – à une religion qui n’avait l’appui d’aucune puissance politique et qui au contraire était persécutée presque partout – a été une surprise pour tous les historiens qui se sont intéressés aux Khazars ; cette conversion, ne peut être une contingence : il faut la considérer comme un signe de la politique indépendante menée par ce royaume».
Cela ne fait que nous rendre un peu plus perplexes. En tout cas, si les sources diffèrent sur quelques points de détail, les grands faits sont indiscutables.
Ce qu’on peut discuter, en revanche, c’est le sort des Khazars juifs après la destruction de leur royaume, au XIIe ou au XIIIe siècle. A ce sujet les sources sont très maigres. Elles
mentionnent cependant plusieurs établissements khazars à la fin du Moyen Age en Crimée, en Ukraine, en Hongrie, en Pologne et en Lituanie. De renseignements fragmentaires ressort un tableau d’ensemble : celui d’une migration de tribus et de groupes khazars dans les contrées d’Europe orientale -Russie et Pologne surtout – où précisément on allait trouver à
l’aube des temps modernes les plus fortes concentrations de juifs. D’où l’hypothèse formulée par plusieurs historiens, selon laquelle une bonne partie sinon la majorité des juifs d’Europe orientale – et par conséquent des juifs du monde entier – seraient d’origine khazare, et non pas sémitique. Les conséquences d’une telle hypothèse iraient très loin, et ceci explique peut-être les précautions que prennent les historiens en abordant le sujet – quand ils ne l’évitent pas carrément. C’est ainsi que dans l’édition de 1973 de l’Encyclopaedia Judaïca.
l’article «Khazars» est signé par Dunlop, mais qu’une section distincte, traitant des «juifs Kha-zars après la chute du royaume», et signée par les éditeurs, est rédigée dans l’intention évidente d’épargner des émotions aux lecteurs qui croient au dogme du peuple élu : «Les
Karaïtes [secte traditionaliste juive] de langue turque en Crimée, en Pologne et ailleurs, ont affirmé qu’ils étaient apparentés aux Khazars,ce que confirment peut-être les témoignages tirés du folklore et de l’anthropologie autant que de la langue. Il semble exister une quantité considérable d’indices pour attester la présence continue en Europe de descendants des Khazars».
Quelle est l’importance, en termes quantitatifs, de cette «présence» des enfants caucasiens de Japhet dans les tentes de Sem ? L’un des avocats les plus radicaux de l’origine khazare des juifs, A.N. Poliak, professeur d’histoire juive du Moyen Age à l’université de Tel Aviv, demande dans l’introduction de son livre intitulé Khazaria, publié en hébreu en1944, puis en 1951 : «Que l’on aborde dans un esprit nouveau aussi bien le problème des relations entre la juiverie kha-zare et les autres communautés juives que la question de savoir dans quelle mesure on peut regarder cette juiverie [kha-zare] comme le noyau des grands établissements juifs en Europe orientale… Les descendants de ces établissements,
ceux qui sont restés sur place, ceux qui ont émigré aux Etats-Unis et dans d’autres pays, et ceux qui sont allés en Israël,constituent aujourd’hui la grande majorité des juifs du monde entier».
Ces lignes ont été écrites à une époque où l’on ne connaissait pas encore toute l’étendue de l’holocauste nazi, mais cela ne change rien au fait que la grande majorité des juifs survivants vient de l’Europe orientale et qu’en conséquence elle est peut-être principalement d’origine khazare. Cela voudrait dire que les ancêtres de ces juifs ne venaient pas des
bords du Jourdain, mais des plaines de la Volga, non pas de Canaan, mais du Caucase, où l’on a vu le berceau de la race aryenne ; génétiquement ils seraient apparentés aux Huns, aux Ouïgours, aux Magyars, plutôt qu’à la semence d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
S’il en était bien ainsi, le mot «antisémitisme» n’aurait aucun sens : il témoignerait
d’un malentendu également partagé par les bourreaux et par les victimes. A mesure qu’elle émerge lentement du passé, l’aventure de l’empire khazar commence à ressembler
à une farce, la plus Cruelle que l’Histoire ait perpétrée. «Attila n’était après tout que le roi d’un peuple nomade. Son royaume disparut – tandis que la cité de Constantinople
qu’il avait dédaignée conserva sa puissance. Les tentes s’évanouirent, les villes demeurèrent. L’empire des Huns fut un tourbillon…» Tel était le jugement d’un orientaliste du XIXe siècle, Paulus Cassel, sous-entendant que les Khazars eurent, pour les mêmes raisons, le même sort que les Huns. Mais les hordes d’Attila ne figurèrent sur la scène européenne que quatre-vingt ans, alors que le royaume des Khazars se maintint pendant près de quatre siècles. Certes les Khazars vivaient sous la tente, mais ils avaient aussi
de grandes agglomérations : en pleine évolution, c’était une tribu de nomades guerriers en train de devenir une nation d’agriculteurs, d’éleveurs, de pêcheurs, de vignerons, de marchands et d’artisans. Les archéologues soviétiques ont exhumé les traces d’une civilisation relativement avancée, toute différente du «tourbillon» des Huns. Ils ont trouvé les vestiges de villages couvrant des kilomètres, et dont les maisons étaient reliées par des galeries à d’immenses étables, à des bergeries, à des écuries (dont certaines mesuraient 3 à 3,5 mètres x 10 ou 14 mètres, avec des toitures sur piliers). Des restes de charrues témoignent d’un artisanat, remarquable, de même que divers objets conservés : boucles de ceinturon, fibules, plaques de selles, etc.
Particulièrement intéressantes, les fondations souterraines de maisons circulaires se retrouvent, selon les archéologues soviétiques, sur tous les territoires anciennement habités par les Khazars ; elles sont antérieures aux édifices rectangulaires «normaux». Les cases rondes marquent évidemment la transition de la tente circulaire démontable aux de-
meures permanentes, de la vie nomade à la vie sédentaire ou du moins semi-sédentaire. Les écrivains arabes de l’époque nous disent en effet que les Khazars ne restaient en ville – y compris à Itil, leur capitale – que durant l’hiver ; dès le printemps, ils reprenaient la tente, abandonnaient leurs maisons et repartaient pour la steppe avec leurs troupeaux, à moins qu’ils n’allassent camper au milieu de leurs champs ou de leurs vignes. Les fouilles ont prouvé également qu’à partir du VIIIe et du IXe siècle le royaume était entouré d’une chaîne complexe de fortifications qui protégeaient ses frontières septentrionales, face aux grandes steppes. Les forteresses s’alignaient en formant une sorte d’arc appuyé sur la Crimée (que les Khazars dominèrent un certain temps) et qui traversait les bassins inférieurs du Donetz et du Don jusqu’à la Volga ; au sud le Caucase offrait une défense naturelle, de même que la mer Noire à l’ouest et la «mer des Khazars», la Caspienne, à l’Orient. Cependant, au nord, la ligne de fortifications ne constituait qu’un rempart intérieur, destiné à protéger le centre permanent du pays; en réalité les frontières marquaient des rapports de domination avec les tribus septentrionales, elles étaient aussi mouvantes que les fortunes de la guerre. Au sommet de leur puissance les Khazars avaient pour tributaires une trentaine de peuples épars sur les vastes territoire qui s’étendent entre le Caucase, la mer d’Aral, les montagnes de l’Oural, Kiev et les steppes ukrainiennes. Parmi ces peuples on comptait les Bulgares, les Bourtes, les Ghuzz, les Magyars ou Hongrois, ainsi que les colonies gothes et grecques de Crimée, et dans les forêts du nord-est, les tribus slaves. Au-delà de ces territoires les armées khazars firent maintes razzias en Géorgie et en Arménie et pénétrèrent dans les domaines du califat jusqu’à Mossoul.
Selon l’archéologue soviétique M.I. Artamonov : «Jusqu’au IXe siècle la suprématie khazare fut sans rivale dans les régions au nord de la mer Noire, dans la steppe avoisinante et dans les zones forestières du Dniepr. Les Khazars furent les souverains de la moitié sud de l’Europe orientale pendant un siècle et demi, et constituèrent un rempart redoutable sur la trouée ouralo-caspienne, lieu de passage de l’Asie vers l’Europe. Durant toute cette période ils arrêtèrent l’assaut des tribus nomades de l’Orient». Une vue cavalière de l’histoire des grands empires nomades montrerait que le royaume khazare occupe, pour la durée, l’étendue et le degré de civilisation, une position intermédiaire entre les empires hun et, avare qui l’ont précédé, et l’empire mongol qui l’a suivi. Mais quel était ce peuple aussi remarquable par sa puissance et ses exploits que par sa conversion à une religion de
parias ? Les descriptions que nous en avons proviennent de sources généralement hostiles, on ne saurait les prendre pour argent comptant. «Quant aux Khazars, écrit un chroniqueur arabe, ils sont au nord des terres habitées près du septième climat, ayant au-dessus d’eux la constellation de la Charrue. Leur territoire est froid et humide. En conséquence ils ont le teint blanc, les yeux bleus, de longs cheveux flottants et généralement roux, une haute stature et un tempérament froid. En gros ils sont d’aspect sauvage». Au bout de cent ans de guerres, évidemment, cet écrivain arabe n’avait guère de sympathie pour les Khazars. Pas plus que les scribes arméniens et géorgiens, dont les pays de vieille civilisation avaient été maintes fois dévastés par ces terribles cavaliers. Une chronique géorgienne, s’inspirant d’une ancienne tradition, les assimile aux hordes de Gog et Magog: «Sauvages hideux aux façons de bêtes brutes, buveurs de sang». Un écrivain arménien parle de «la multitude horrible des Khazars avec leurs larges faces insolentes, sans cils, et leurs cheveux longs qui retombent comme ceux des femmes». Et enfin le géographe Istakhri, l’une de nos principales sources arabes, semble apporter des précisions: «Les Khazars ne ressemblent pas aux Turcs. Ils ont les cheveux noirs et sont de deux sortes : les noirs (Kara-Khazars) qui ont le teint basané ou très sombre comme certains Indiens, et les blancs (Ak-Khazars) qui sont d’une beauté frappante». En réalité cette description plus flatteuse nous enfonce dans la confusion. Car chez les peuplades turques la était, de se diviser en deux clans, le clan d’en haut, appelé «blanc», le clan d’en bas, appelé «noir». Il n’y a donc aucune raison de penser que les «Bulgares blancs» étaient plus blancs que les «Bulgares noirs», ni que les «Huns blancs», ou Hephtalites, qui envahirent l’Inde et la Perse aux VIe et VIIe siècles avaient la peau plus claire que les Huns qui envahirent l’Europe. La couleur des Khazars d’Istakhri – comme nombre de renseignements rapportés dans ses écrits et dans ceux de ses confrères – ne vient que des légendes et des on-dit ; et nous n’en savons pas plus sur l’aspect physique des Kha-zars, ni sur leur origine ethnique.

Stupeur et tremblements : L’Iran affirme avoir des images des bases militaires israéliennes



TEHERAN (Iran )- « Je vais t’attaquer » et « Si tu m’attaques, je ripostes » semble être le dialogue de sourds que l’Iran et Israêl semble avoir ces dernières années. Tout ceci ressemblant à un vaste poker-menteur indescriptible. Mais, un constat, les deux pays se craignent. D’un côté, Israël n’a pas besoin d’une attaque pareile, d’autant plus que c’est à ses risques et périls. D’un autre côté, l’iran a eu largement le temsp de se préparer à une riposte.
L’Iran a encore affirmé avant-hier, lundi, être en possession d’images très sensibles des bases militaires israéliennes enfouient semble-t-il, au désert du Neguev, prises par un drone qui a été lancé par le mouvement Hezbollah du Liban et abattu par Israël au début du mois. Un député iranien a affirmé que le drone abattu par Israêl n’est qu’un jouet, et que son pays a un matériel plus sophistiqué. Est-ce une dernière fanfaronnade de Téhéran sur ses progrès supposés ? Personne ne peut ni infirmer ni confirmer ces dires.
C’est en ce sens que les Etats-Unis demandent à Israël de tempérer ses élans guerriers, de peur d’être victime d’une grosse mésaventure car, l’Iran sera en position de légitime défense et personne ne sera en mesure de le condamner. Néanmoins, cette annonce n’a pas donné de détails précis sur lesdites photos. Dans la dialectique iranienne,  les bases israéliennes sont dites « sites interdits ». Il est donc clair pour les Iraniens de dire à Israël que ses avertissements auront des représailles en cas d’attaque sur les sites nucléaires…civils.
Ce député de premier plan, Ismaïl Kowsari, ancien commandant de la Garde révolutionnaire, a également dit que le Hezbollah possède du matériel plus sophistiqué de fabrication iranienne que le drone abattu récemment, y compris certains qui pourraient porter des armes. Cette fois-ci, les Israéliens n’ont fait aucun commentaire. L’Iran avait déclaré auparavant qu’il avait récupéré les données du RQ-170 Sentinel (drone de la CIA) et affirmé qu’il construisait sa propre réplique.
« Ces drones transmettre les photos en ligne », a dit M. Kowsari. Ajoutant, « Les photos des sites interdits prises et transmises par ce drone (Hezbollah) sont maintenant en notre possession. Le ministre iranien de la Défense Ahmad Vahid, a également affirmé dimanche que Téhéran a des drones beaucoup plus sophistiqués. Le Shahed-129, ou le témoin-129 ont une portée de 2.000 km.

TR: 26/10 - Point de presse du porte-paro​le du Quai d'Orsay

Point de presse du 26 octobre 2012

1-Séminaires du programme de mobilisation des francophones en faveur des
opérations de paix (Addis-Abeba, octobre 2012)
2-Syrie - Conseil de coopération franco-russe
3-France/Hongrie
4-France/Israël
5-Soudan/Israël
6-Mali
7-Algérie/Mali
8-Émirats Arabes Unis


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1. Séminaires du programme de mobilisation des francophones en faveur des
opérations de paix (Addis-Abeba, octobre 2012)

Le 28 octobre prochain s'ouvre à Addis-Abeba un cycle de quatre séminaires
consacrés aux enjeux et défis des opérations de maintien de la paix. Ces
séminaires s'inscrivent dans le cadre d'un programme de mobilisation des
francophones en faveur des opérations de paix. Ils sont organisés
conjointement par les ministères des affaires étrangères, de la défense,
l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le Centre de
politique de sécurité de Genève.

Le premier séminaire, qui se tiendra les 28 et 29 octobre, aura pour thème
les défis opérationnels et politiques de la paix en Afrique. Il permettra
d'aborder, au-delà des opérations de maintien de la paix et les stratégies
de sorties de crises, les enjeux de la diversité linguistique et de la
coopération entre les Nations unies, l'Union africaine et les autres
organisations.

Au cours de ce séminaire sera officiellement présentée une nouvelle méthode
d'enseignement du français en milieu militaire, issue d'un partenariat entre
le ministère des affaires étrangères et l'OIF.

Le premier séminaire sera ouvert par M. Ramtame Lamamra, commissaire à la
paix et à la sécurité de l'Union africaine en présence de M. Hugo Sada,
délégué à la paix, à la démocratie et aux droits de l'Homme de l'OIF et
du général de corps d'armée Bruno Clément-Bollée, directeur de la
coopération de sécurité et de défense au ministère des affaires
étrangères.

Q - Puisqu'on parle de francophonie, est-ce que la Syrie est toujours membre de
la Francophonie ?

R - Elle est toujours membre, mais suspendue.

Q - Et le Qatar ?

R - Le Qatar est membre, comme État associé. Il en est devenu membre par une
décision prise à l'unanimité.

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2. Syrie - Conseil de coopération franco-russe

Q - Est-ce que le ministre va rencontrer M. Lavrov mercredi dans le cadre du
Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité ? Quelles
sont vos attentes de cette réunion ? Qu'est-ce que M. Fabius va discuter ?
Est-ce qu'il y a des attentes particulières sur la Syrie ?

R - Ce Conseil est une enceinte de coopération entre la France et la Russie
qui a été créée en 2002. Il regroupe les ministres des affaires
étrangères russe et français d'une part, et les ministres de la défense
russe et français d'autre part. Le ministre verra donc bien son homologue M.
Lavrov mercredi pour un entretien puis pour un déjeuner puis pour une
conférence de presse à 15h00. Vous y êtes bien évidemment invités si vous
souhaitez y participer.

Ce Conseil est une enceinte privilégiée pour la coopération et le dialogue
entre les deux pays, la Russie étant un partenaire de premier rang pour la
France. Ce sera l'occasion d'avoir un échange de vues au niveau ministériel
sur toutes les questions qui engagent la sécurité européenne et
internationale et sur la coopération bilatérale. Ce sera l'occasion aussi de
faire un tour d'horizon des grands sujets d'actualité, Syrie, Mali, Iran. Les
sujets ne manquent pas. Les quatre ministres participeront au point de presse,
dans la foulée du déjeuner.

Q - (inaudible) Il n'y aura pas une demande particulière concernant la Syrie
de la part de M. Fabius ?

R - C'est la suite des discussions que nous avons avec les Russes de manière
permanente. Là, elles se tiennent au niveau ministériel et l'une des
particularités, c'est d'avoir les quatre ministres ensemble. Pas de demande
particulière au sens que c'est la suite des discussions que nous avons par
ailleurs avec les Russes sur tous ces sujets. Sachant que sur certains d'entre
eux, nos positions sont convergentes, c'est le cas du Mali, comme l'a montré
l'adoption à l'unanimité de la résolution 2071 du Conseil de sécurité. Sur
d'autres sujets, nos positions divergent ou divergent encore, à la fois sur
l'analyse de la situation, je fais référence à la Syrie bien sûr, et sur
les conséquences que les uns et les autres en tirent. Pour nous, ce sera
l'occasion de poursuivre ces discussions et de les poursuivre dans ce
format-là.

Q - Les Russes n'arrêtent pas de déclarer leur attachement au communiqué de
Genève. Est-ce que l'un des objectifs de cette réunion pourrait être
d'essayer d'approcher la compréhension ou l'explication, l'interprétation des
clauses de ce communiqué ? Sur un point bien précis, les Russes disent que ce
communiqué en question n'appelle pas au départ du président syrien alors que
vous comprenez le contraire. Est-ce que, à cette occasion, vous allez essayer
de rapprocher votre compréhension de ce communiqué puis, au-delà, est-ce que
vous êtes toujours attachés à ce communiqué, à cette feuille de route
aujourd'hui ?

R - Un point de rappel parce que tout le monde parle du communiqué ou du
document de Genève, sans nécessairement l'avoir lu ou se souvenir de sa
formulation exacte. Première chose, il y avait autour de la table ce 30 juin
dernier, les 5 membres permanent du Conseil de sécurité, l'Irak au titre de
la présidence du sommet de la Ligue arabe, la Turquie, le Qatar en tant que
président du comité de suivi, le Koweït au titre de la présidence du
Conseil des ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe, Mme Ashton,
le secrétaire général des Nations unies, et le secrétaire général de la
Ligue arabe.

Le 30 juin, les participants à cette réunion tombent d'accord sur un document
qui, pour reprendre ses termes exacts, renvoie explicitement à la mise en
place d'un organe de gouvernement transitoire capable d'instaurer un climat de
neutralité dans lequel la transition pourra se faire. Ce gouvernement pourra
comprendre des membres de l'actuel gouvernement et de l'opposition ainsi que
d'autres groupes et sera formé sur la base du consentement mutuel. Quand on
parle du document de Genève, on parle très précisément de cela.

Si vous mettez bout à bout, je cite «le climat de neutralité» et «le
consentement mutuel», il nous semble sans faire de surinterprétation de ce
document, que cela rend impossible la participation de Bachar Al-Assad. J'irai
jusqu'à dire que la suite, il s'est passé des choses entre le 30 juin et le
26 octobre, a montré que M. Bachar Al-Assad n'inclinait pas à trouver une
solution qui permette cette transition politique, pour dire le moins. Bien au
contraire. Tout a montré qu'il continuait dans une politique de répression de
sa propre population. Je rappelle, là aussi parce que nous avons tendance à
avoir la mémoire un peu courte, que tout cela avait commencé par des
manifestations pacifiques.

Est-ce que ce document reste important ? Il l'est, ne serait-ce que pour une
raison : l'importance qui attache Lakhdar Brahimi dans ces efforts pour trouver
une solution à cette situation terrible qui est celle de la Syrie aujourd'hui.
Pour la suite, nous verrons puisque Lakhdar Brahimi, qui a déjà eu l'occasion
de rendre compte de ses récents déplacements au Conseil de sécurité, doit
revenir vers le Conseil. La suite dépendra également de ce qui va se passer
aujourd'hui et dans les jours qui viennent s'agissant du respect du
cessez-le-feu ou de la trêve, selon le nom qu'on lui donne.

Q - L'importance de ce document, pas seulement parce que M. Brahimi s'y appuie,
c'est que c'est le seul document sur lequel les cinq sont d'accord.

R - C'est pour cela que j'ai dit «ne serait-ce que». Oui, en effet, c'est le
seul sur la crise syrienne sur lequel le P5, les cinq membres permanents, sont
arrivés à se mettre d'accord. Mais encore une fois, c'est avec ce bémol, que
nous avons une divergence de fond dans l'interprétation de ce document.

Q - Donc, si je comprends bien le langage diplomatique, vous ne voyez pas un
moyen de rapprocher les deux compréhensions ?

R - Si votre question est «Est-ce qu'on parle de la Syrie ?», puisque nous
sommes partis au début de la conversation de la réunion de mercredi
après-midi avec les Russes, si la question est «Est-ce qu'on parle de la
Syrie ?», oui, «Est-ce qu'on parle notamment de ce document de Genève ?»,
oui, «Est-ce que votre position a changé ?», non, «Est-ce que pour autant
vous avez cessé d'en parler avec les Russes ?», non. Cela fait quatre
réponses à deux questions.

Q - M. Laurent Fabius a dit, lors de sa conférence de presse, que, dans les
couloirs de cette rencontre de Genève, il y a eu la question sur «où Bachar
al-Assad pourrait aller se réfugier ?». Est-ce que la France est toujours
d'accord avec le principe que Bachar al-Assad pourrait se réfugier dans un
pays, ou bien est ce qu'il faut qu'il réponde de ses actes devant un tribunal
international ?

R - Avant d'en venir à décider où va M. Bachar al-Assad, il faut que nous
nous mettions d'accord sur le principe fondamental qu'il doit partir. Il n'y
aura pas de solution à la crise syrienne si Bachar al-Assad reste au pouvoir.
La première priorité, c'est celle là. C'est ce qui peut déclencher la
transition politique. Ensuite, le point de savoir où il va est une question
pour l'instant hypothétique. Il est sûr en revanche, cela nous l'avons
répété plusieurs fois, que lui et pas seulement lui, tous ceux qui ont
commis des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité, devront répondre
de ces crimes et devront en répondre devant la Cour pénale internationale. Il
ne peut pas y avoir d'impunité, en particulier pour des crimes d'une telle
gravité.

Je rappelle tout de même au passage, parce que certaines déclarations
d'officiels syriens relayées en début de semaine, accusaient la France de
soutenir des terroristes, que ce genre d'accusation est tout simplement
surréaliste. Ce serait simplement ridicule si on n'avait pas atteint ce niveau
d'atrocité et de gravité dans les crimes commis en Syrie. Donc aucune espèce
d'impunité. J'attire votre attention sur le fait que ces crimes ont été
qualifiés de crimes de guerre et de crime contre l'humanité par le Conseil
des droits de l'Homme. Ce n'est pas la France seulement qui le dit, c'est le
Conseil des droits de l'Homme.

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3. France/Hongrie

Q - À propos de l'entretien du ministre avec le ministre hongrois des affaires
étrangères, de quoi vont-ils parler ?

R - Les ministres parleront évidemment des enjeux européens, notamment de la
situation dans la zone euro, du projet d'union bancaire, des décisions actées
lors du dernier Conseil européen. Ils parleront également, parce que c'est
l'une des prochaines grandes échéances pour les 27, des négociations sur les
perspectives financières, c'est à dire le cadre financier 2014-2020.

Ils parleront également des grands sujets internationaux. J'en vois au moins
deux qui pourront intéresser très directement les Hongrois, c'est d'abord
l'Afghanistan, vous savez en effet que les Hongrois sont à nos côtés depuis
que nous avons pris, pour six mois, la direction de l'aéroport de Kaboul.

Un autre sujet pourra être le Mali, parce que, avec les Hongrois comme avec
tous les États membres de l'Union européenne, nous discutons en ce moment de
ce que l'Union européenne est susceptible de faire pour le Mali à la suite de
la résolution 2071.

Vous savez que certaines annonces ont été faites lors du dernier Conseil des
affaires étrangères le 15 octobre à Luxembourg et que d'autres sont
attendues pour le prochain qui aura lieu là la mi-novembre.

Donc les sujets européens, les grandes crises et puis également les sujets
bilatéraux, notamment tout ce qui touche à la coopération entre la France et
la Hongrie dans les domaines de l'agriculture et de l'éducation. Ils
évoqueront enfin l'évolution de contentieux commerciaux qui affectent
certaines entreprises françaises en Hongrie.

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6. Mali

Q - Vous disiez que dans l'entretien avec M. Lavrov, on examinera entre autres
la question du Mali, les prochaines échéances. Justement, quelles sont les
prochaines échéances ? C'est notamment le ministre de la Défense qui, il y a
quelques jours, avait dit que ce serait peut-être une question de semaines.
Qu'est-ce qu'on peut attendre sur la question du calendrier ?

R - La seule échéance qui soit sûre aujourd'hui, c'est celle qui a été
fixée par la résolution 2071 du Conseil de sécurité. C'est la seule
échéance qui soit fixe et qui s'impose à tous, parce que c'est une
résolution du Conseil de sécurité. Dans l'intervalle, le Mali et les États
africains de la CEDEAO et de l'Union africaine ont plusieurs choses à faire
qui touchent au dialogue politique d'une part, et qui touchent d'autre part à
la réorganisation de l'armée malienne pour une opération en direction du
Nord-Mali, en clair d'éradication d'AQMI au Nord-Mali. Le délai est
celui-là. Les sujets qui doivent être traités sont ceux-là. Les acteurs
sont ceux-là.

Sur ce dernier aspect, je rappelle qu'il s'agit d'une opération africaine,
c'est-à-dire malienne avec le soutien de la CEDEAO et de l'Union africaine. Ce
sont des messages d'ailleurs qui ressortent de la réunion de Bamako. Pour le
reste, et c'est un autre élément d'échéance qui concerne l'Union
européenne, une disponibilité de principe a été exprimée lors du dernier
Conseil à Luxembourg et sera précisée pour le prochain Conseil qui se
tiendra le 19 novembre.

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7. Algérie/Mali

Q - Vous avez réussi à mettre l'Algérie dans le train vers une intervention,
selon nos collègues de Reuters. Qu'avez-vous à dire là-dessus ?

R - Nous avons bien sûr des contacts permanents avec nos amis algériens et
cela à tous les niveaux. Je rappelle qu'il y a eu de nombreuses visites
ministérielles françaises en Algérie récemment, la dernière en date étant
celle de M. Valls. Il y en avait eu d'autres avant de Mme Bricq et de Mme
Yamina Benguigui également. Dialogue permanent aussi entre les ministres des
affaires étrangères. Ils se sont vus notamment à New York, en marge des
réunions de l'Assemblée générale des Nations unies et Laurent Fabius a
encore rencontré à Paris M. Messahel il y a quelques jours, de mémoire
c'était le 4 octobre. Donc, il y a un dialogue permanent sur tous les sujets
et notamment sur celui que vous mentionnez, le Mali. Nous avons toujours dit
que nos intérêts dans cette affaire étaient partagés, notamment lorsqu'on
pense en termes de lutte contre le terrorisme. S'il y a un pays qui a souffert
du terrorisme, c'est bien l'Algérie. Autre intérêt commun, c'est la
stabilité de cette région du Sahel de manière générale et, de manière
particulière, l'intégrité du Mali. C'est sur ce fond de grande proximité et
d'intérêts partagés, notamment en termes de sécurité, que nous discutons
avec les Algériens.

Pour le reste, je vous renvoie aux déclarations des autorités algériennes
elles-mêmes, à la suite de l'adoption de la résolution 2071. Je n'ai plus en
mémoire les termes exacts de ces déclarations mais elles se félicitaient de
l'adoption de cette résolution.

Q - Je n'ai pas en tête les propos de l'Algérie suite à l'adoption de cette
résolution. Néanmoins, l'Algérie est hésitante à s'embarquer dans une
intervention.

R - Ce que je relève, c'est que l'Algérie a participé à des efforts de
règlement de précédentes crises dans le nord du Mali, en 2006 notamment. Si
vous voulez une interprétation de la position algérienne, je vous renvoie aux
autorités algériennes. Je peux vous dire quelle est la position française,
je peux vous parler de nos contacts, je peux constater des faits comme des
déclarations officielles à la suite d'adoption de texte mais je ne peux pas
faire des supputations sur la position des autorités algériennes.

Q - Actuellement, il y a une délégation de Ansar Dine à Alger, êtes-vous
favorable au dialogue avec ce groupe ou pour vous c'est un groupe avec lequel
on ne peut pas discuter ?

R - Ce ne sont que des rumeurs de presse.

Q - Ce dialogue est-il possible pour vous ou est-ce un groupe à exclure ?

R - Il me semble que vous étiez à la conférence de presse qu'a donnée le
ministre ce mardi. Il a répondu au moins en partie à cette question. De
manière générale, la position française est qu'il doit y avoir un dialogue
politique au Mali si on veut une solution durable à cette crise. Ce dialogue
doit se nouer entre les autorités maliennes et les individus et groupes non
terroristes. C'est une position française de longue date et qui se trouve
avoir été reprise dans la résolution 2071 du Conseil de sécurité. Ceci
recouvre plusieurs choses, dont l'acceptation du principe de l'intégrité
territoriale du Mali. Pour Ansar Dine, je n'ai pas vu de prise de position en
ce sens de leur part. Il me semble en avoir vu de la part du MNLA -
«autodétermination sans séparatisme», de mémoire.

Q - Peut-on avoir une date plus précise concernant la visite du président en
Algérie ?

R La communication sur les déplacements du président se fait à l'Élysée.

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mardi 30 octobre 2012

Madonna huée à la Nouvelle Orléans après son soutien à Barack Obama !



LA NOUVELLE-ORLEANS – Madonna était samedi dernier à la Nouvelle Orléans à l’occasion de sa tournée « Tour MDNA ». Hélas, elle a attiré des huées et déclenché une grogne des spectateurs qui n’ont pas aimé son soutien affiché à l’actuel président américain Barack Obama. Sachant que le public venait pour elle et non pour autre chose, encore moins pour un meeting politique, il n’a pas apprécié.
La Material Girl a demandé,  lors de son tour de chant : «Qui s’est inscrit pour aller voter? » Ajoutant: «Je ne m’inquiète pas pour qui vous allé voter, je sais que depuis longtemps vous votez pour Obama. » Du coup, le public a pris la star en grippe. Sans se démonter, Madonna a poursuivi: « Sérieusement, je ne m’inquiète pas, pour qui vous allez voter …Sachez que cet acquis est un privilège. Allez voter.».
Obama et ses filles, Sasha, 11 ans et Malia, 14 ans
Obama et ses filles, Sasha, 11 ans et Malia, 14 ans
Pendant ce temps-là, la course à la Maison Blanche est vraiment serrée. Obama, pour le « vote populaire » en rapport avec les Grands électeurs par Etat surfe sur une vague qui semble ne pas vouloir s’arrêter, tandis que Romney continue à avoir moins d’État. Obama pourrait atteindre 270 Grands électeurs qui permettent la victoire. L’Etat décisif risque d’être l’Ohio qui compte 18 Grands électeurs.
La dernière analyse des sondages (pas très importants pour l’élection aux Etats-Unis) place Romney toujours en tête. En revanche, au niveau des Grands électeurs (plus décisifs) Obama pourrait probablement atteindre au moins 271 Grands électeurs issus de 21 Etats, y compris l’Ohio, le Wisconsin, l’Iowa et le district de Columbia. Pour Romney, il pourrait atteindre 206 Grands électeurs dans… 23 États, y compris en Caroline du Nord ou, en 2008. Obama avait battu le Républicain  John Sidney McCain III. 
Alors Mitt Romney sera-t-il victime du syndrome Al Gore ? Ce dernier avait été n°1 des sondages pendant toute sa campagne contre George Bush Jr. mais, au final, ce dernier gagna, notamment grâce aux Grands électeurs et avec….moins de voix que Al Gore.

PHOTOS (Syrie): La grande décision (enfin) du régime syrien d’en finir ?



L’ami des terroristes syriens, en l’occurence le tombeur de Nicolas Sarkozy, l’homme qui a tué l’Afrique et accesoirement président français François Hollande, avait déclaré qu’il est hors de question de discuter avec Aqmi. Or, le président Bachar al-Assad pensait qu’en tendant la main à ces renégats, son pays pouvait être à l’abri du terrorisme international.
Aujourd’hui, la donne a semble-t-il changé. Il faut maintenant cogner dur car, avec les terroristes, pas de quartier. Considérant qu’ils se faufilent dans la foule pour commetre leurs forfaits, n’épargnant ni enfants ni femmes, ni hommes ni vieillards, il est désormais demandé à cette population prise en otage, de faire tout son possible pour quitter les zones où ces monstres à visages humains se terrent.
Selon nos informations, dès aujourd’hui, fin de la trêve de 4 jours non respectée par ces malfrats, l’aviation syrienne entrera en jeu comme jamais. Il était temps. Soyez-en sûr, les indignations vont redoubler. Ceux qui refusent de condamner les attentats multiplieront leurs cris d’orfraie. Ils exposeront des enfants qu’ils auront soigneusement égorgés, enveloppés dans des linceuls blancs, et feront croire, à l’aide de vidéos, que ces gens ont été tués par le régime syrien. Prenons les paris.
Ces terroristes qui seront « traqués jusqu’au chiottes » pour reprendre Vladimir Poutine, deviendront à n’en pas douter, des pseudo civils pour faire croire, aussi, que le régime de Bachar al-assad ne s’en prend qu’à des personnes sans armes alors que ce sont les membres de l’ASL qui le font. Trop c’est trop, il faut en finir avec ces gens-là, les pilonner du matin au soir…
Voici les photos du carnage de Jaramana, à Damas, oeuvre macabre des amis de qui vous savez.

PLATEFORME DU MNLA BROCARDEE AU PARLEMENT EUROPEEN


Dimanche 28 Octobre 2012

Passe d’Armes Entre les Maliens de France et le MNLA avec ALFONSI

Une fois de plus le député européen François ALFONSI, un grand soutien extérieur des criminels, des narcotrafiquants et délinquants sexuels du Mnla (mouvement national de libération de l’azawad) a lamentablement échoué dans son plan diabolique de légitimation dudit mouvement. NON ! À toute négociation avec les criminels du Mnla ! NON à la plateforme politique du Mnla ! NON aux accointances malsaines entre le Mnla et le député européen François ALFONSI. OUI au Mnla devant la CPI ! Justice pour les victimes des crimes d’Aguel Hoc ! Justice pour les femmes et jeunes filles violées par les combattants du Mnla ! Autant de cris de colère et de protestation amplifiés par les mégaphones devant le parlement européen de Strasbourg avec des banderoles, pancartes, drapeaux du Mali et une motion de protestation de cinq pages à l’appui. C’était le 23 octobre 2012 dans l’après-midi, dans un froid glacial malgré l’automne. La manifestation s’est déroulée à deux niveaux en temps : le sit-in à l’extérieur devant le parlement pendant qu’à l’intérieur une délégation est rentrée à l’intérieur du parlement pour arracher la parole et apporter la contradiction à ALFONSI et à ses amis du Mnla. Faut-il préciser dès à présent que cette conférence n’a rien à voir avec les sessions du parlement européen qui soutient d’ailleurs le Mali pour qu’il recouvre son intégrité territoriale. Mais il s’agit d’une conférence organisée par ALFONSI et deux autres députés de l’Europe écologie. En effet ce jour, le député européen François ALFONSI et ses collègues députés (Europe Écologie, (Verts/ALE) avaient invité les responsables du Mnla afin qu’ils viennent au parlement européen pour présenter les propositions de leur "plateforme politique". Il s’agit d’un document de 11 pages élaborer par le Mnla et présentant ses objectifs et sa vision pour une paix durable dans le nord du Mali. Mais c’était sans compter la détermination et la combativité acharnée des Maliens de France qui ont quitté Paris par leurs propres moyens, après 488 km de trajet, pour venir mettre le pied dans le plat "Mnla-Alfonsi" au sein du parlement européen à Strasbourg. L’opération a été franc succès car les Maliens de France ont réussi à faire entendre leur message à l’intérieur et à l’extérieur dudit parlement pendant que le N°1 du Mnla Bilal Ag Chérif, et deux autres responsables du Mnla se mordaient le doigt au Burkina Faso chez leur copain Blaise COMPAORE, faute de visa. Décidemment le temps et le régime ont changé à France. Après la pluie et le beau temps sous le régime Sarkozy, le sanguinaire Mnla sous François Hollande vivote en attendant le coup de grâce. Il ne reste plus pour le Mnla que d’appliquer l’adage « à défaut de la maman, on se contente de la grand-mère ». Ses chefs n’ayant plus voix au chapitre, le Mnla s’est contenté de leur délégation venue de Mauritanie avec à sa tête Hama Ag Mahmoud (ancien ministre de la fonction publique sous Moussa TRAORE, ancien secrétaire général de la chambre de commerce et d’industrie du Mali et ancien conseiller du président Alpha Oumar KONARE) et de leur perroquet en Europe, Moussa Assarid, celui-là même qui a été nourri par le biberon (au sens propre) du Mali et Zakiatou Oualett Halatine, que le Mali a honorée et hissée au rang de ministre également sous le président Alpha Oumar KONARE.
A l’ouverture de la conférence, le Mnla a présenté sa plateforme politique, un chapelet de mensonges qui ne tardera pas à être démontée par la député Mme Nicole KIL-NIELSEN et la délégation malienne dans la salle, Mme Coulibaly Ramata MAÏGA, Abdoul Karim SYLLA, Alhassane TOURE et Bakary TRAORE.

INDEPENDANCE : ENSEMBLE OU L’UN A COTE DE L’AUTRE
Par rapport à la question de "l’indépendance l’Azawad" que le Mnla a unilatéralement proclamée le 06 avril dernier, M. Hama Ag Mahmoud a affirmé que le Mnla ne peut renoncer à l’indépendance si la question avec qui négocier, n’est même pas traitée. « On renonce à des positions autour d’une table et contre d’autres propositions. Depuis Avril jusqu’aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à parler avec le Mali. Il n’y a que la communauté internationale qui s’agite. Nous aimerons bien nous mettre autour d’une table pour déballer chacun de son côté, ses positions. Pour le moment nous sommes les seuls à demander la négociation…. Vous savez au Mali, les Touareg, les populations de cette région ont toujours vécu dans les empires et les royaumes noirs et dans l’histoire ils ne se sont jamais révoltés. Pourquoi ils se révoltent aujourd’hui ? Il faut se poser la question. » a-t-il affirmé. Pour le compléter, le porte-parole du Mnla, Moussa Assarid a ajouté d’autres explications. « Nous, nous avons toujours demandé à exister et à être traité tels, c’est-à-dire des hommes et des femmes qui veulent vivre dignement librement sur notre territoire. C’est ce que l’on a toujours demandé. Le fait d’arriver à la position de demander l’indépendance de l’Azawad, ça date de 2011-2012, vraiment tel que ça se présente aujourd’hui. Mais en cinquante ans nous n’avons pas eu une réponse qui puisse nous permettre d’avoir le respect de nos droits, voire nos droits les plus fondamentaux. Par rapport à cette question [d’indépendance de l’azawad, ndlr] on nous dit souvent que vous voulez créer un Etat tribal. Absolument pas ! Nous n’avons jamais dit que nous voulons créer un Etat touareg. Si les touaregs du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Burkina Faso ont trouvé leur place dans ces Etats, tant mieux. Ceci leur évite des victimes collatérales. Donc nous, nous disons à nos frères qui vivent sur le territoire de l’azawad, nous voulons que l’impunité, la criminalité s’arrêtent. Nous ne pouvons plus supporter la présence de narcoterroristes avec la complicité du l’Etat central….Le droit à l’autodétermination, c’est notre indépendance. Nous demandons aujourd’hui le droit à l’autodétermination qui n’a jamais été écouté. Par rapport à l’indépendance de l’azawad, il faut que ceux qui nous proposent autre chose que l’indépendance, nous disent ce qu’ils protègent. En ce moment là, nous aurons deux choses : une feuille de route, un agenda et des garanties. En ce moment on verra, aujourd’hui ce qui est faisable, demain ce qui peut se faire, ensemble ou l’un à côté de l’autre.

LE GROUPE DES VERTS N’A PAS INVITE LE MNLA
Après ces deux exposés des membres du Mnla, M. ALFONSI qui distribuait la parole, a invité sa collègue Mme Nicole KIL-NIESEN, également un député européen, vert Europe-Ecologie. Elle a commencé son intervention par une mise au point de taille : « Une délégation était venue nous voir le 22 mai dernier. Invitée de la même manière par François Alfonsi. Cette fois-ci deux députés du groupe vert se sont joints, mais ce n’est pas une invitation du groupe
des verts. Le groupe vert du parlement européen n’était pas convaincu que cela soit une bonne initiative. Je tenais vous le dire. La franchise me semble nécessaire. »
La délégation du Mnla qui a vite oublié les crimes commis par leur organisation, jouant même à l’amnésie, a vite été interpellée par la député Mme Nicole Kil-NIESEN : « Le 22 mai quand vous étiez venus, [une délégation du Mnla au parlement européen] nous avons échangé avec vous sur les questions de droits de l’homme, parce que à l’époque il y avait toutes ces exactions dans le nord du Mali, des viols des femmes, etc. A notre grande surprise, quatre jours après, le 26 mai 2012, vous avez annoncé la fusion avec ansar dine, ce groupe touareg islamiste, allié à Aqmi. Ceci a été pour nous une grande surprise. Vous avez crée le conseil transitoire de l’Etat islamique de l’azawad, puis présenté votre plateforme. Je sais que depuis, il y a eu des désaccords au sein du Mnla, une rupture de certains d’entre vous avec ansar dine, mais une branche du Mnla affirme vouloir garder le contact avec ansar dine. Ansar dine, dont le leader, est l’ancien leader touareg du précédent mouvement de libération de l’azawad qui depuis, était comme beaucoup de touaregs, mercenaires de Kadhafi. »
Par rapport au contrôle du territoire, les responsables du Mnla, comme leur accoutumée, ont prétendu maîtriser le terrain dans le nord du Mali. Mme Nicole Kil-NIESEN a donné davantage la preuve qu’elle n’est pas cette député naïve : Sur le terrain, quand vous me dites, qu’actuellement vous contrôlez le terrain, il me semble que le Mnla a perdu Kidal, Tombouctou et fin juin, Gao qui est maintenant tenu par les salafistes du Mujao (mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest. Donc je m’interroge pour savoir ce que vous contrôle actuellement.

CRIMES D’AGUEL HOC PAR LE MNLA ET SES ALLIES ISLAMISTES
S’agissant des crimes d’Aguel Hoc, Mme Nicole Kil-NIESEN a rafraîchi la mémoire des représentants du Mnla qui sont restés ébahis, écarquillant les yeux : « Au départ de toute cette affaire quand vous parler de l’armée malienne, je voudrai rappeler quand même, que quand vous avez crée le Mnla au mois d’octobre 2011 avec le MNA, qui est un mouvement politique, avec lequel ont fusionné tous ces mercenaires revenus de Libye ainsi que ceux que vous appelez "les intégrés", qui sont des déserteurs de l’armée malienne. Car dans l’armée malienne, il y avait un certain nombre d’officiers touaregs. Votre mouvement est d’ailleurs dirigé par Mohamed Ag Najim, ex-colonel libyen, à moins que ça ait changé depuis quelques temps. Donc dès le départ votre objectif a été la lutte armée. C’est clair, c’étai des militaires, des mercenaires et avec des armes que ne possédaient pas d’ailleurs l’armée malienne. L’alliance qui a été opérée dans cette zone avec les groupes islamistes a menée une attaque conjointe contre les garnisons de l’armée malienne. D’autre part tout le monde sait que dans la ville de Tessalit à Aguel Hoc, le 24 janvier 2012, ce sont déroulés des faits absolument regrettables et que j’aimerai vous attendre dénoncer : environ, (car on ne sait pas exactement combien) entre 150 à 200 soldats maliens qui ont été arrêtés et ont été trouvés exécutés les mains liées dans le dos, soit par balles, soit par égorgement. Suite à cela, il y a eu les fameuses réactions à Bamako, soit de leurs épouses, leur famille à Bamako qui ont entraîné des exactions, dans les quartiers où habitaient les touaregs. Ce qui est tout à fait condamnable également, donc il y a toute une histoire à expliquer. »

L’AUTODETERMINATION…
Concernant l’autodétermination également évoquée et réclamée par les responsables du Mnla, Mme Nicole Kil-NIESEN dira que celle-ci exige des préalables qui ne sont pas encore réunies. D’ailleurs la tentative de fabrication d’un "Etat azawad" par le Mnla a échoué ; l’alliance contre-nature avec ansar dine en colmatant les brèches pour essayer de voir si leur manigance sécessionniste peut fonctionner avec semblant "Etat islamique de l’azawad" a également échoué. Pour masquer leurs échecs cousus de fil blanc, les membres du Mnla se sont érigés en grammairiens et historiens exhumant les concepts des Etats colonisés des années 60 avec tout le jeu de mots qui va avec : de l’indépendance à l’autodétermination en passant par l’autonomie, une large autonomie, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les droits fondamentaux de l’individu, respect de l’identité culturelle…. Evidemment s’ils sont assis sur les articles du titre premier de la constitution du 25 février 1992, ils seraient tentés de réclamer les droits de supers citoyens. Là sur ce point même Mme Nicole Kil-NIESEN est rentré dans leur jeu de mot en optant pour une autonomie interne au détriment d’une autonomie externe : « Moi je suis favorable à une autodétermination interne. Je crois que vous [le Mnla, ndlr] vous envisagez une autodétermination externe qui correspondrait à une sécession. Le droit international garantit le droit à l’autodétermination des peuples, mais également l’intégrité territoriale des Etats. Donc c’est beaucoup plus complexe que l’on ne peut l’imaginer. Je pense que l’application du droit à l’autodétermination auquel je suis tout à fait attachée, est certainement la meilleure manière de jouir de ses droits que de créer un Etat indépendant. Il y a un tas d’Etats qui ont proclamé leur indépendance dans le monde, c’est pour autant que ça réglé les problèmes des peuples. Certains peuples choisissent la libre association, la fédération. Donc il y a plusieurs solutions. Mais il y a des conditions préalables à l’autodétermination et j’estime qu’elles ne sont pas encore réunies aujourd’hui. Les conditions préalables, c’est la stabilité de la zone, la sécurité pour les populations, la paix, le retour de tous les réfugiés, de tous les déplacés, il y a des procédures à mettre en place, il y a le recensement des populations. L’autodétermination est un processus qui s’oppose totalement à ce qui se passe actuellement [dans le nord du Mali, ndlr] c’est-à-dire la déclaration unilatérale par des groupes d’hommes surarmés. Je pense que là, on ne peut pas vous suivre. » a-t-elle martelé. Aussi elle s’est exprimée en faveur d’une solution négociée avec les toutes les partie prenantes à la crise y compris les islamistes qui pourtant semblent avoir des filtres dans les oreilles qui ne laissent passer que le mot "CHARIA" à leur façon : sur la base de simples dénonciations amputer les mains ou les pieds à vif, cravacher publiquement avec 100 coups contre fumer une clope ou lever le coude, lapider à mort contre un couple qui a un enfant sans avoir été marié. Des islamistes, ceux-là mêmes qui masquent leur violent collectifs par des mariages forcés en CDD (contrat à durée déterminé). A ce niveau évidemment il y a lieu de faire écouter à Mme Nicole Kil-NIESEN le sanglot des victimes de ces crimes abominables.

MNLA AVEC LE SANG SUR LES MAINS, QUELLE LEGITIMITE ?
Par contre abordant la légitimité du Mnla, Mme Nicole Kil-NIESEN et Mme Coulibaly Ramata MAÏGA qui s’est invitée dans le débat, ont scotché les responsables du Mnla dans l’hémicycle européen qui sont restés pantois ! D’abord la député européenne a brocardé le
tissu de mensonges compilés dans un document de 11 pages. « Votre plateforme, je l’ai déjà lue, je la connaissais. C’est bien, c’est un beau travail, bien écrit, un séminaire d’intellectuels. Très bien. Mais ce n’est pas çà que l’on attend actuellement. En ce moment c’est du sang et des larmes. Ce sont les souffrances des populations dont il est question. D’abord votre bilan, vous l’avez pas fait. Quel est votre bilan ? Les exactions, les alliances contre-natures avec les islamistes, ansar dine, etc. Vous n’avez rien dit là-dessus. C’est ça le problème avec le Mnla en ce moment. C’est ça qui met en cause, la légitimité, la crédibilité de votre mouvement. Quant à l’ancien président de la république française, Nicolas Sarkozy, Mme Nicole Kil-NIESEN lui a servi sa part dans une soupe fumante car elle a commencé à congeler dans le frigidaire, tellement que l’on en parle moins. « Je sais ce qu’a fait Nicolas Sarkozy. Il a refusé d’aider le président ATT [Amadou Toumani TOURE, l’ancien président de la république du Mali, ndlr] parce qu’il lui a fait du chantage, pour qu’il accepte de signer l’accord de réadmission des immigrés. Vu que ATT a dit que je ne signerai jamais » l’accord de réadmission, eh bien Sarkozy lui a dit, débrouilles-toi, je ne t’aiderai pas à gérer la crise dans le nord de ton pays. Ceci il faut bien le prendre en compte le rôle de Sarkozy dans cette crise. » a-t-elle rappelé. A propos faut-il rappeler aussi l’intervention de l’OTAN sous mandat onusien où la France sous Sarkozy a joué le rôle de premier plan dans la chute du régime Kadhafi en octobre 2011 qui s’est soldée par le chaos et surtout le pillage des magasins d’armes de l’armée libyenne dont une partie de ces armes, via le trafic, s’est trouvée entre les mains des narcotrafiquants et narcoterroristes actuellement dans le nord du Mali.

PASSE D’ARMES ENTRE MALIENS DE L’EXTERIEUR ET MNLA
En répondant à Mme Nicole Kil-NIESEN, les responsables du Mnla, Hama Ag MAHMOUD et Moussa ASSARID sont revenus à la charge pour tenter convaincre un auditoire qui en sait autant sur les crimes commis par le Mnla. Ils n’ont pas cessé de rabâcher la contre-vérité, que le Mnla est aujourd’hui le seul acteur crédible qui contrôle Tombouctou, Gao et Kidal et avec qui le dialogue doit être engagé pour chasser les terroristes. Au même moment M. Abdoul Karim SYLLA et Mme Coulibaly Ramata MAÏGA membre du Collectif malien de France pour Paix (CMFPaix) ont levé et gardé la main levée pendant cinq bonnes minutes pour demander en vain la parole, pendant qu’Alhassane TOURE et Bakary TRAORE, s’activaient pour tout noter dans les détails.
Et M. François ALFONSI clôture la conférence en ces termes : « Il est 16H00, on doit libérer la salle. Seuls les députés européens se sont exprimés. Je vous propose qu’on en reste là. Je m’en excuse et on se verra en aparté. » Ses propos, telle la goupille tirée d’une grenade, soit vous la balancer sur l’ennemi sinon vous payez les frais, la délégation malienne a donc laissé éclater sa colère dans la salle. Sinon c’était la crise cardiaque, a-t-on entendu. Mme Coulibaly Ramata MAÏGA, n’en pouvait plus, elle s’invite in extremis dans le débat avant que la séance soit levée : « M. ALFONSI, les trois personnes qui sont autour de vous au présidium et qui se sont exprimées pendant toute la conférence, sont-ils des députés ? Non mais ce sont mes invités, répond M. ALFONSI. Mme Coulibaly enchaîne « Si c’est par démocratie, que vous êtes là, vous auriez dû nous inviter également pour un débat contradictoire au nom du Mali et au nom de la démocratie. Moi, je suis originaire du nord
du Mali, je ne vois pas pour quelle raison, des gens [les membres du Mnla, ndlr] viennent dire ici qu’il faut de l’autonomie pour le nord du Mali. M. ALFONSI vous n’avez jamais encouragé les français à prendre les armes contre la France et pourquoi au nom de quoi vous encouragez les gens à prendre les armes contre les populations de Tombouctou, Gao et de Kidal. Aujourd’hui j’ai perdu des frères, des sœurs. » Madame vous n’avez pas la parole, seuls les députés doivent s’exprimer, insiste M. ALFONSI en passant la parole aux parlementaires explique à nouveau « J’ai invité une délégation du Mnla qui s’exprime sur la position du Mnla. On n’est pas là à une table ronde sur la situation au Mali. » A ces propos, ce fut le tour d’Abdoul Karim SYLLA de brûler la politesse "en légitime défense" par une phrase cinglante : « le fondement de toute maison, c’est son soubassement. S’il est mal fait, la maison s’écroulera.» La phrase sonna le glas d’une conférence à sens unique tel un monologue du Mnla. Mme Coulibaly Ramata MAÏGA profite des dernières secondes pour poser la cerise sur le gâteau lorsque M. Hama MAHMOUD affirme « Aujourd’hui nous pensons que le seul acteur possible qui a la légitimité, la motivation, qui a la collaboration avec le peuple, qui veut la faire et qui est motivé, c’est le Mnla. C’est le Mnla seul qui peut lutter contre l’Aqmi et les trafiquants de drogue. »

ACCOINTANCES "ALFONSIENNES" AVEC LE MNLA
La bergère répond au berger : « C’est le Mnla, affirme Mme Coulibaly haut et fort, à qui veut l’entendre, c’est le Mnla qui a permis au Mujao et à tous ces bandits de rentrer au Mali. Aujourd’hui, M. ALFONSI au Parlement européen, c’est une honte. C’est une honte l’Europe ! C’est une honte pour l’Union européenne que des rebelles soient là devant vous, qui ont tué des enfants au Mali, qui ont saccagé des hôpitaux, des écoles. M. ALFONSI, si vous êtes, c’est parce vous avez été élu démocratiquement. Ils n’ont qu’à aller au Mali et lutter démocratiquement au lieu de prendre les armes qui ont tué nos populations. C’est grâce à vous que ces bandits sont au Mali. Alors vous venez vous assoir ici en Europe pour dire qu’il n’y a pas de démocratie au Mali. Il n’y a pas ceci, il n’y a celà. Vous, Zakiatou Oualette Halatine [ministre de l’artisanat et du tourisme, sous le président Alpha Oumar KONARE, ndlr] et Hama Ag MAHMOUD [ministre de la fonction publique sous Moussa TRAORE, ndlr] vous avez été ministres au Mali. Vous avez pillé les biens du Mali. Vous n’êtes pas juste M. ALFONSI. Vous aurez dû inviter aussi la société civile malienne.
Çà c’est de la démocratie ? Çà ce n’est pas de la démocratie ? Arrêtez, çà c’est tout sauf la démocratie. Il fallait nous inviter aussi et nous permettre de parler. Pourquoi le Mnla seul s’exprime ? Pourquoi les autres ne s’exprimeraient pas ? Tous ceux qui ont été racontés ici, ne sont que des balivernes. Rien que des mensonges. Le Mujao vous a botté les fesses à Gao et vous a fait sortir de Gao. Et vous venez dire ici que c’est le Mnla qui contrôle le terrain là-bas. Le Mnla, il est où ? Vous avez saccagé le Mali et vous venez parlez ici d’Azawad ? Dites-moi, où se trouve l’azawad ? Aujourd’hui si le Mali est dans cet état là aujourd’hui, c’est à cause de vous. M. AFONSI, vous n’êtes pas démocrate. Vous avez été élu pour être ici. Et aujourd’hui vous soutenez les rebelles. Des rebelles qui sont en train de piller le Mali, tuer la population. Voilà, le résultat il est là ! Le drame, c’est que nous avons des gens comme ALFONSI, qui invitent une partie mais pas l’autre. Je suis d’accord avec la démocratie. Mais elle est où la démocratie. Montrez-nous la démocratie. Il faut aussi la
contradiction. Moi aussi je parle ! Emmener la police pour me faire sortir d’ici ! Je parle ! Parce que j’en ai gros sur le cœur ! Parce ce que ce qui se passe ici dans cet hémicycle est inadmissible ! Vous, [M. ALFONSI, ndlr] vous êtes corse, pourquoi vous n’avez pas placé des bombes en Corse. Vous avez été élu pour être là. Et vous invitez les autres députés pour venir écouter des rebelles. A cause du Mnla aujourd’hui 200.000 enfants, tout une génération, ne va pas à l’école. Alors inviter nous. Moi je suis écœurée, parce que vous nous n’avez pas invité. Si on était invité, on allait apporter la contradiction.
Je vous remercie de m’avoir écouté. Je m’excuse de m’être emportée parce que je ne suis pas d’accord avec ce qui se passe ici. Il ne manquait que la musique du "Djandjo" pour notre Nyéléni du jour.
Abdoul Karim SYLLA fait la conclusion « Il aurait invité les deux parties. Ces membres du Mnla, ils n’ont raconté que des mensonges. Il n’y a que des conneries ici! Des mensonges ! Allons-y. »
La conférence de 23 octobre 2012, tout comme celle du 22 mai 2012, s’est terminée dans un tohu-bohu en faveur des cris de protestation de Mme COULIBALY et de M. SYLLA tandis que M. TRAORE et TOURE sont sommes allés remettre en main propre la copie de la motion de protestation des Maliens de France, un document de cinq pages élaboré à cet effet pour les besoins de la cause. M. ALFONSI, au nom des Maliens de France, pourrions-nous, vous remettre en main propre une copie de notre motion ? demanda, M. TRAORE. OUI, bien sûr, a répondu M. ALFONSI en prenant la copie. Mission accomplie au sein du parlement, la délégation des Maliens de France a invité la presse à l’extérieur pour recueillir des témoignages. Malgré le froid, les manifestants sont restés, scandant des slogans anti-Mnla et anti-ALFONSI. Ici également à l’extérieur, le doyen des Maliens de Strasbourg M. Ibrahim SALL, de même que Ousmane N’Diagne ont mobilisé les Maliens strasbourgeois auxquels se sont joints les Maliens de France de la région parisienne. M. TRAORE a lu intégralement la motion avant que la manifestation prenne fin dans l’enthousiasme et avec le sentiment d’avoir accompli une mission jusqu’au bout. 

mercredi 24 octobre 2012

Israël : Les Juifs d’Israël sont racistes à…60% et pour… l’apartheid

          


Juifs contre le sionisme

JERUSALEM – On comprend enfin pourquoi les extrémistes sont constamment élus en Israël. On comprend aussi pourquoi ce régime a soutenu celui d’Afrique du sud jusqu’au bout. Le journal Haaretz vient de montrer le vrai visage de la majorité des Juifs d’Israël. Une large majorité, plus de 59%, soutient l’établissement d’un régime discriminant la minorité arabe du pays dans le cas d’une annexion de la Cisjordanie occupée, pas « discutée » comme les fachos israéliens disent. Ces gens donnent raison à ceux qui disent que le sionisme est le nouveau nazisme…

La majorité des Israéliens soutient donc sans avoir honte, un régime d’apartheid en Israël. C’est quand même le comble du malheur pour un peuple qui a tant souffert de discrimination de pratiquer à son tour la  discrimination. C’est illogique, moche et surtout une façon terrible de rouler à tombeau ouvert.
60 % des Juifs d’Israël estiment que les emplois dans les ministères devraient revenir prioritairement aux Juifs. 49% pensent que l’Etat devrait traiter ses ressortissants juifs de façon préférentielle par rapport à leurs compatriotes arabes. Mais, s’il y a match retour au cas ou les arabes deviennent majoritaire ? C’est sûr que les cris d’orfraie dépasseront les frontières israéliennes.
Pire, le sondage d’Haaretz indique même que 42% des Juifs d’Israël ne veulent pas cohabiter avec des arabes dans un même immeuble résidentiel, et 42% refusent que leurs enfants fréquentent les mêmes écoles que des arabes. On comprend pourquoi tous les dirigeants sont extrémistes et aussi pourquoi un ex faucon comme Rabbin devenu colombe a été assassiné.
69% de l’opinion juive d’Israël soutiendrait une loi interdisant aux quelque 2,5 millions de Palestiniens de Cisjordanie le droit de vote en Israël en cas d’annexion de cette région, aujourd’hui contrôlée à 60% par l’Etat hébreu.
74% des Juifs d’Israël souhaitent en outre qu’Israéliens et Palestiniens empruntent des routes séparées en Cisjordanie occupée.
Bref, c’est à vomir !

VIDÉO (ONU) : Gangnam Style aka Psy rencontre Ban Ki-moon



Ban ki-moon et Psy
Ban ki-moon et Psy
NATIONS UNIES (New York) – Rencontre au sommet entre les deux Sud-Coréens les plus célèbres au monde. C’est ainsi que le secrétaire-général des Nations unies Ban Ki-moon a reçu en grande pompe l’un de ses concitoyens, le chanteur de musique électro (dance-music) PSY qui fait un véritable malheur à travers le monde entier avec sa chanson « Gangnam Style ». Sa vidéo a déjà été visionnée plus de 500 millions de fois sur YouTube.
Faisant un peu d’humour, Ban Ki-moon a déclaré : « Je suis un peu jaloux. Il y a encore 48 heures, on m’a dit que j’étais le Coréen le plus connu dans le monde. Aujourd’hui je dois céder, mais je n’ai pas de regret ». Psy, répondant à son compatriote a lancé: « Désormais vous avez les deux Coréens les plus célèbres dans le même bâtiment ».
Actuellement No2 au Billboard (le must du hit parade) juste derrière l’incontournable Ban Ki-moon a même esquisser quelques pas de la chorégraphie improbable du tube de Psy.
Pour une fois qu’à l’ONU, les maîtres autoproclamés du monde ne nous servaient pas leur sempiternelle daube « Assad-Syrie-Intervention-droit de l’Homme à géométrie variable ». Une accalmie donc, loin de cette daube incestueuse.

BANDE DE GAZA (Palestine) : Le Qatar en agent de division des Palestiniens

Le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani (g) et  Ismaïl Haniyeh
Le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani (g) et Ismaïl Haniyeh
Quand vous lirez ces lignes, je serai dans les airs direction Moscou. Dès potron-minet, j’ai concocté quelques petits textes avant de me rendre à l’aéroport Fiumicino (Rome) pour Domodedovo (Moscou). Je vous laisse entre les mains de l’impitoyable modératrice.Prothrombine d’une petite virée qui glace le sang ? Que nenni. Je resterai en Russie le temps d’une petite escale… Parlons, pour commencer, du Hamas, l’enfant illégitime d’Israël récupéré par le Qatar qui a succombé au gazo-dollars de la grande démocratie du Golfe.
Quand on voit ces clowns galvauder leur combat pour de l’argent, on se dit que la nature humaine est vraiment inqualifiable. Protégés et soutenus par la Syrie, le vassal américain du Qatar a donc eu raison du combat des palestiniens. La réaction américaine, très hypocrite est mise en place pour faire croire qu’ils sont contre le Hamas. Or, à regarder de très près, il s’agit simplement de mieux diviser les Palestiniens et ainsi favoriser l’annexion par Israël de ce pays.
L’émir du Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, en se rendant à Gaza, hier, flingue le Fatah. Il est vrai que ce dernier n’a vraiment jamais été ferme pour défendre les intérêts des Palestiniens. Le Qatar va apporter un total de 400 millions de dollars d’aide à la Bande de Gaza…Le dindon de la farce est évidemment Mahmoud Abbas, représentant de la Palestine par la…communauté internationale. Très drôle !
Petit tracks-backs des déclarations de celui qui divise les arabes et qui ose parler d’unité arabe et du vent du changement sauf au…Qatar :
« La division entre la Cisjordanie et la bande de Gaza est ce qui nuit le plus à votre cause et à celle de tous les Arabes »
« les vents du changement qui soufflent en ce moment sur la nation arabe marginalisent l’intérêt pour la cause palestinienne médiatiquement et politiquement ».
« Il est temps de tourner la page de la division palestinienne, d’ouvrir le chapitre de la réconciliation et du consensus, sur la base de ce qui a été fait à Doha et au Caire grâce aux efforts sincères du président palestinien Mahmoud Abbas et du chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal ».
De qui se moque le nouveau chef d’Al-Qaïda et ami de la….France ?
Pendant ce temps-là, deux Palestinien ont été tués et sept autres blessés durant la nuit de mardi à mercredi lors de deux raids aériens israéliens dans la bande de Gaza quelques heures après qu’un officier israélien a été grièvement blessé le long de la frontière entre Gaza et Israël.