Les dernières nouvelles sur le
front syrien tournent à l’avantage du président Bachar al-Assad. La
multiplication des massacres de civils est un indicateur palpable de la
situation qui échappe complètement aux bandes armées, obligées
finalement, pour se faire entendre, de falsifier la vérité du terrain.
Elles perdent patience après l’échec du coup d’état médiatique.
Contrairement à la prose mortifère des médias “mainstream”, qui aiment
dire ceci: “depuis plus d’un an, la communauté internationale s’efforce
de mettre un terme à un bain de sang qui a déjà couté la vie à plus de
10 000 Syriens”, la vérité est ailleurs. Ces gens qui parlent de paix ne
la veulent pas, parce que, la faire, il faut être à deux et non exclure
de facto une des parties en présence.
Diktat et stratégie d’exclusion
Bachar al-Assad refuse, avec
raison d’ailleurs, le diktat occidental. On ne peut d’entrer de jeu, lui
imposer la démission en prenant partie comme tous les pays occidentaux
l’exigent. C’est illégal et une volonté de ne pas respecter le droit
international en violant la souveraineté de la Syrie. Or, pour aboutir à
un compromis, il ne faut pas qu’il y ait un traitement différencié
entre les protagonistes. Ce compromis, s’il a lieu, sera le résultat
d’une négociation entre les parties, où chacune aura fait des
concessions pour arriver à une solution commune. L’intransigeance n’a
jamais résolu un problème.
Ce fut le cas en Libye où,
conscient de sa toute puissance, l’OTAN a violé toutes les règles pour
aller commettre un coup d’état en assassinant qui plus est, le président
en exercice, le frère Guide, Mouammar Kadhafi. Une hérésie. C’est cette
opération nazie qui a inspiré les Occidentaux, qui rêvaient de rééditer
cet exploit en Syrie. Or, échaudées par l’épisode libyen, la Russie et
la Chine ont compris le jeu et par conséquent, elles refusent de se
faire abuser de nouveau. Quoi de plus normal face à la ruse perpétuelle
de ces Occidentaux qui usent aujourd’hui de tous les subterfuges
imaginables et inimaginables, pour assassiner ou faire assassiner le
président Assad, ou provoquer une révolution de palais.
La triple riposte: Russie, Chine, Iran.
A malin, malin et demi ? Selon
nos informations, la Russie, la Chine et l’Iran, se préparent à
effectuer des manœuvres conjointes en Syrie, dans les zones côtières en
mer Méditerranée. Le ministère chinois de la Défense a reçu
l’approbation des autorités égyptiennes pour le passage du Canal de
Suez, pour le passage de ses navires de guerre en direction des côtes
syriennes. Ces vaisseaux chinois, pour la première fois de l’histoire,
emprunteront ce chemin et arriveront à la fin de ce mois de juin en
Syrie, dans le port de Tartous pour y retrouver des vaisseaux russes,
iraniens et syriens. Notre source indique qu’il s’agit de près de 12
navires qui y rejoindront principalement une armada russe. Donc,
il y aura des manœuvres conjointes ces trois pays plus la Syrie. Il y
aura environ 90.000 soldats impliqués, avec plus 400 avions et 900
chars. Ces exercices seront, in fine, les plus grands du genre réalisés
au Moyen-Orient.
Les faucons européens et le
silence de Barack Obama font craindre le pire à Al Qaïda et aux
terroristes qui veulent la déstabilisation de la Syrie. Ainsi, William
Hague le ministre anglais des Affaires étrangères s’efforce d’exprimer
son impatience devant l’impuissance de la soi disant communauté
internationale. William Hague, ce clown et triste sire compare la
situation en Syrie à celle de la Bosnie au milieu des années 90. Il rêve
de la perspective d’une intervention aérienne grande échelle mais, les
Russes sont déjà sur place et ne laisseront pas faire. Mais, ce poker
menteur est surtout lié à la crise que traverse les pays occidentaux.
Ils ne peuvent plus se permettre ces écarts, à moins que, les coûts
soient pris en charge par les pays terroristes du Golfe…
En Syrie, n’en déplaise aux
esprits chagrins, c’est le soutien unilatérale des Occidentaux à une
opposition armée et illégitime qui pose problème. Contrairement à la
propagande, Assad est bel et bien populaire auprès des Syriens. Si
c’était un mensonge, ça se saurait. Il allait être balayé. Donc, du
Canada en Angleterre, en passant par la France ou les Etats-Unis, on ne
pense qu’à un assassinat du leader syrien pour penser sortir victorieux
de cette envie de destruction de la Syrie qui envahit les esprits
démoniaques des dirigeants occidentaux et leurs alliés du moyen-orient…
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