jeudi 7 juin 2012

Législatives 2012 : Ségolène Royal ou la marche royale vers le perchoir



Marie Ségolene Royal
Marie Ségolene Royal
Les choses semblent se mettre en place, se préciser à La Rochelle, malgré l’hostilité de certains aigris. Ségolène Royal, celle que j’aurai aimé voir à l’Élysée depuis 2007, est la favorite pour les législatives. Une voie royale pour le Palais Bourbon. Si ça passe, avec la victoire de la gauche, certainement, elle héritera le perchoir. Bref, une juste récompense d’une femme forte, fidèle, engagée et surtout battante.  Une forme de reconnaissance pour le travail accompli depuis des décennies…
Selon un sondage Ifop pour les médias Sud Ouest, La Nouvelle République et France Bleu paru ce mercredi 6 juin, Ségolène Royal (PS) a creusé l’écart par rapport à ses rivaux, notamment l’ex socialiste Olivier Falorni (celui qui a refusé de se plier à la décision de son parti), pour le premier tour des législatives, dans la circonscription de La Rochelle, et l’emporterait dans tous les cas de figure au deuxième. Ce qui est une très bonne nouvelle à 4 jours de ce premier rush vers les urnes.
Au premier tour, elle remporterait 36% des intentions de vote contre 22 % pour l’ex-patron socialiste de la Charente-Maritime Olivier Falorni, qui multiplie les attaques au ras des pâquerettes, contre Ségolène Royal. En progression (+ 3 points), la présidente de la région Poitou Charentes devance son rival qui perd trois points alors qu’il était précédemment crédité de 26% des intentions de vote. La jeune candidate UMP, Sally Chadjaa, 35 ans, améliore également son score, obtenant 21,5% des suffrages contre 19,5% lors de la précédente enquête mais, elle sait qu’elle n’a aucune chance.
Le plus intéressant réside dans le fait que, en cas de triangulaire, une possibilité de plus en plus envisageable étant donné les scores de la candidate de droite, Ségolène Royal serait élue avec 43% des suffrages, loin devant la jeune Sally Chadjaa, la candidate UMP (30%) et Olivier Falorni, le dissident de gauche (27%).
Maintenant, on espère que d’autres ambitions ne viendront pas perturber cette grande dame si le PS est majoritaire à l’Assemblée nationale. Il faut que son élection y soit une formalité. C’est un appel à Jean-Marc Eyrault le chef de la majorité -qui la soutient-, de stopper certaines ambitions malsaines…

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