Les choses semblent se mettre en
place, se préciser à La Rochelle, malgré l’hostilité de certains aigris.
Ségolène Royal, celle que j’aurai aimé voir à l’Élysée depuis 2007, est
la favorite pour les législatives. Une voie royale pour le Palais
Bourbon. Si ça passe, avec la victoire de la gauche, certainement, elle
héritera le perchoir. Bref, une juste récompense d’une femme forte,
fidèle, engagée et surtout battante. Une forme de reconnaissance pour
le travail accompli depuis des décennies…
Selon un sondage Ifop pour les médias Sud Ouest, La Nouvelle République et France Bleu
paru ce mercredi 6 juin, Ségolène Royal (PS) a creusé l’écart par
rapport à ses rivaux, notamment l’ex socialiste Olivier Falorni (celui
qui a refusé de se plier à la décision de son parti), pour le premier
tour des législatives, dans la circonscription de La Rochelle, et
l’emporterait dans tous les cas de figure au deuxième. Ce qui est une
très bonne nouvelle à 4 jours de ce premier rush vers les urnes.
Au premier tour, elle
remporterait 36% des intentions de vote contre 22 % pour l’ex-patron
socialiste de la Charente-Maritime Olivier Falorni, qui multiplie les
attaques au ras des pâquerettes, contre Ségolène Royal. En progression
(+ 3 points), la présidente de la région Poitou Charentes devance son
rival qui perd trois points alors qu’il était précédemment crédité de
26% des intentions de vote. La jeune candidate UMP, Sally Chadjaa, 35
ans, améliore également son score, obtenant 21,5% des suffrages contre
19,5% lors de la précédente enquête mais, elle sait qu’elle n’a aucune
chance.
Le plus intéressant réside dans
le fait que, en cas de triangulaire, une possibilité de plus en plus
envisageable étant donné les scores de la candidate de droite, Ségolène
Royal serait élue avec 43% des suffrages, loin devant la jeune Sally
Chadjaa, la candidate UMP (30%) et Olivier Falorni, le dissident de
gauche (27%).
Maintenant, on espère que
d’autres ambitions ne viendront pas perturber cette grande dame si le PS
est majoritaire à l’Assemblée nationale. Il faut que son élection y
soit une formalité. C’est un appel à Jean-Marc Eyrault le chef de la
majorité -qui la soutient-, de stopper certaines ambitions malsaines…
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