mercredi 29 février 2012

France et hypocrisie : Israël est-il un pays pratiquant l’apartheid ou pas ?

Visiblement, la question ne se pose pas et ne devrait même pas se poser. Du moins, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA). Pour ma part, je n’en sais rien mais, considérant que la France se targue d’être une démocratie, aucune question ne devrait être taboue. Chaque tentative de censure de la libre expression relève de la fraude et de la falsification. Quand on a des choses à cacher, on ne peut avoir que cette attitude, celle de refuser et d’interdire aux autres de s’exprimer. Ces deux organismes ont donc obtenu l’interdiction d’un colloque intitulé: “Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l’appel au boycott international : Israël, un Etat d’apartheid ?” . Ambiance. - Dis papa, la liberté d’expression c’est quoi au juste ? - Fiston, un rapport de force. Les plus forts peuvent dire ce qu’ils veulent mais interdire aux autres de s’exprimer. Les 27 et 28 février derniers, sur le site de l’université Paris-VIII (Saint-Denis), devait se tenir ce colloque. Finalement, alors qu’il était autorisé, l’Université, sous la pression des deux organismes inquisiteurs, est revenu sur sa décision et a préféré l’annuler. De considérer outrageusement et de le dire d’ailleurs, que ce colloque serait une incitation à la haine raciale est certainement une violation du droit. En l’espèce, c’est en 2007 qu’un rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, John Dugard, concluait que “les deux régimes ont beau avoir leurs différences, les lois et les pratiques israéliennes dans le territoire palestinien occupé rappellent certains aspects de l’apartheid”… Donc, interdire une réflexion dans ce sens-là, c’est faire preuve de mauvaise foi. C’est du terrorisme intellectuel. Quand on se mue en censeur pour faire taire toute critique envers Israël, c’est jouer au pompier pyromane. C’est favoriser justement l’antisémitisme, faire le lit de la haine, alors qu’on semble vouloir la dénoncer, avec des arguments foireux, le mensonge et des amalgames. Selon la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), “la liberté d’expression vaut non seulement pour les “informations” ou “idées” accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent”. Et par conséquent, la CEDH distingue bien sûr, ce qui peut être considéré comme “diffamation raciale” ou “incitation à la haine” et aussi la critique légitime du “sionisme”, qui est une idéologie politique. Israël est-il un pays pratiquant l’apartheid ou pas envers les Palestiniens ? Ce qui est sûr, Israël a soutenu le régime raciste basé sur l’apartheid, en l’occurrence l’Afrique du sud, pendant des lustres. A cette question, mieux vaut laisser les commentateurs dire ce qu’ils pensent. En ce qui nous concerne ici, la liberté d’expression doit être totale mais, compte tenu de la surveillance dont est victime ce site dont certaines officines de la pensée unique ont voulu faire des procès, l’autocensure est conseillée. Bien sûr, il faut éviter l’invective, l’incitation à la haine. Allain Jules

Syrie – L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) ou l’arnaque du siècle

Les Russes, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, viennent de lever un lièvre. Il s’agit de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et de celui qui fait office de directeur de cette organisation mafieuse. Il s’agit du gargotier qui se présente sous le pseudo de Rami Abdel Rahmane. Le fricasseur syrien qui se cache et dont on ignore tout, aussi bien que son OSDH qui, depuis Londres soi disant -agence avec des yeux de lynx qui explore la Syrie et ensuite inonde tous les médias “mainstream” sans exclusive-, est un imposteur. Les renseignements russes moquant les Occidentaux qui prennent pour argent comptant et/ou au pied de la lettre toutes les falsifications de l’OSDH mettent à nue la mystification. Le caractère frauduleux de l’OSDH n’est plus à démontrer. Avec toujours la même constance, les mêmes fulgurances contre le régime syrien, sa partialité mensongère est honteuse. C’est ainsi qu’on apprend que l’agence la plus citée au monde en ce moment, devant l’AP, l’AFP et Reuters réunis, ne compte que …..deux employés. Son siège social est situé dans la gargote d’un quartier mal fâmé de Londres, probablement ces coins où gravitent fièrement des islamistes adeptes de narguilé ou qui fréquentent le lieu le plus symbolique de la mouvance islamique londonienne, la mosquée de Finsbury Park, pour ceux qui connaissent Londres. Mais, une autre information vient enfoncer le clou sur cette imposture. Le quidam autoproclamé directeur de l’OSDH se nomme en fait Osama Ali Suleiman et vit à Coventry et non à Londres. Pire, il n’est ni journaliste ni juriste et n’a aucune formation intellectuelle permettant qu’il se donne un rôle aussi prestigieux de défenseur des droits de l’homme. Il aurait rencontré l’affreux William Hague, le chef de la diplomatie britannique s’aidant d’un ….interprète. Pathétique n’est-ce pas ? C’est ainsi que deux petits voyous, en l’occurrence le premier d’entre eux, Osama Ali Suleiman, est devenu à lui tout seul, une véritable agence de presse, sans moyen ni équipe, avec pour seul outil, un ordinateur. Pour sûr, il sera désigné “homme de l’année” par ces mêmes médias ennemis de la Syrie, qui savent qu’il ment avec un zèle indescriptible. Avec son aplomb, l’OSDH nous annonce, sans vérification aucune, qu’il y aurait 7600 morts depuis mars 2011, surtout des civils. Si des journalistes meurent aujourd’hui en Syrie, ces faussaires de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ont une grande part de responsabilité. Le dossier syrien calque de plus en plus le libyen. Souvenez-vous, c’est un homme, Ali Zeidan, Libyen présenté comme le « porte parole de la Ligue libyenne des droits de l’Homme, qui mentait sur les pseudo crimes du frère guide Mouammar Kadhafi, en Libye. Avant l’agression, il parlait de 6000 morts. En réalité, il faisait partie du CNT-Europe. Aujourd’hui, la vérité est devenue un délit et le mensonge une vertu. Aucun média occidental ou pro-américain plutôt, ne dira jamais que les bandes armées syriennes, à Homs, ont pris désormais en otage, les journalistes, après les avoir utilisé comme bouclier humain. Leur peur ? Qu’il n’y ait plus d’étranger à Homs, de peur que l’armée syrienne ne les mettent définitivement en déroute. Une bande de lâches qui fait donc échouer, les négociations pour évacuer les blessés. Allain Jules

Syrie – Comment la France s’est fait piéger par les terroristes syriens

Comme c’est drôle ! Les renégats de l’Armée syrienne libre, coincés dans le quartier de Baba Amr désormais encerclé par l’armée régulière syrienne, sont entrain de montrer leur vrai visage. Aussi bizarre que ça puisse paraître, peut-être même pas, les médias occidentaux qui les ont tellement soutenu ne savent plus à quels saints se vouer. Il n’est pas question de prise d’otage des journalistes étrangers dans leurs éditos, alors que c’est de cela qu’il s’agit. Au contraire, alors que la Croix-rouge a tenté de les secourir, les papiers de choux dominants accusent plutôt les….bombardements de l’armée syrienne. La journaliste française Edith Bouvier blessée mercredi 22 février à Homs, le photographe français, William Daniels et l’anglais Paul Conroy ont lancé un vibrant appel, pour qu’on leur vienne en aide. Hélas, l’Occident est prisonnière de ses promesses, et commence à douter sérieusement de la capacité de ces soi disant opposants, des terroristes plutôt, pour “remplacer” Bashar al-Assad. “Remplacer”, un principe qui est illégal parce que ce n’est ni à Obama ni à Sarkozy, ni à Cameron ni à l’ONU, de décider les “qui” doivent gouverner tel ou tel pays. En sourdine donc, l’Elysée se bat comme un beau diable, pour faire entendre raison les galopins syriens. Mais, face à leur intransigeante et surtout que Tartempion, du haut de ses talonnettes rêve de l’arrivée rapide en France d’Edith Bouvier et William Daniels -coup électoraliste-, il est obligé de négocier avec le régime de Bashar al-Assad. Mais, chut, personne n’en parle dans nos grands médias. Mais, le pire semble être pour bientôt. Avec son arrogance indescriptible, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, a appelé Pékin et Moscou à “changer de position” sur la Syrie. Mais pour qui se prend-elle ? La Chine a qualifié d’”inacceptables” ces propos tandis que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fustigé le “caractère unilatéral” de la conférence des pseudo “Amis de la Syrie”. L’échec actuel de la libération des journalistes occidentaux, pire, la séquestration de cadavre par les insurgés syriens, des actes morbides qui ne sont pas condamnés par nos grands médias sont des signes qui ne trompent pas. Les journalistes et les politiques se fichent éperdument de la vie de ces gens qui ne peuvent être utilisés que comme caution morale pour des élections. Il y a visiblement un essoufflement de la propagande mortifère faite d’annonces du décompte macabre des morts imaginés par l’usurpateur…Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Il devient de plus en plus dur de ne montrer, rien qu’une once de viabilité des renégats syriens. Mais, qu’à cela ne tienne, derrière les plis de l’actualité, avant que la lucidité du grand nombre ne revienne, le complot contre la Syrie est entrain d’accoucher d’une souris. Quelques téméraires prédisent toujours la fin du régime d’Assad. Ce n’est pas une mince affaire… Allain Jules

Libye – Le CNT tue en silence, toutes les minorités, surtout les noirs de Libye

On ne le dira jamais assez, l’aventure ambiguë des nazis qui ont fait la peau à Mouammar Kadhafi a laissé la Libye dans une instabilité politique sans précédent. Exactement comme ces apôtres de Hitler qui avaient fait tout pour éliminer Saddam Hussein. Chacun sait qu’il ne se passe pas un jour, en Irak, sans attentat. Les renégats du Conseil national de transition (CNT), sans légitimité, aidé par les malfrats cités plus haut, n’ont aucune prise sur le pays ni sur des milices. Un drame silencieux se fait aujourd’hui en Libye, le génocide des Toubous, des noirs libyens qui s’étaient pourtant désolidarisés du frère guide Mouammar Kadhafi. Leur tort ? Réclamer leurs droits et le prix de leur sacrifice. Hélas, aujourd’hui, ils sont confrontés à la majorité barbare que seul Kadhafi avait pu contenir par le passé. Bref, toutes les minorités qui oseraient contester le nouvel ordre établi, celui du clan ou de la mafia CNT se voient éliminés physiquement. C’est dans cette dynamique morbide que se déroulent finalement des combats que nous avions attribué au départ à un retour de la résistance verte dans les zones désertiques du sud-est libyen. En l’espèce, il s’agit plutôt d’une guerre tribale, qui a déjà fait plus de 200 morts et des milliers de déplacés dans l’oasis de Al Koufra. Et le fameux CNT annonce qu’il a envoyé sur place des unités de l’armée pour sécuriser la ville qui ont obtenu selon leur dialectique habituelle du “tout va bien”, la mise en place d’une trêve. Et, l’organe qui a joué à fond dans la déstabilisation de la Libye en l’occurrence ce machin nommé Nations unies souhaite que les 200 migrants étrangers qui travaillent dans l’oasis, puissent être évacué de la ville… Après avoir transformé donc le sahel en poudrière, le cas malien se posant aujourd’hui avec acuité, il faut noter que Koufra, 40.000 habitants, est une ville frontalière du Tchad, du Soudan et de l’Egypte. Ce qui signifie notamment que ces pays ne sont pas à l’abri. Koufra, même sous Kadhafi, a toujours été une cité d’ancrage et point de passage stratégique de contrebandiers du désert. Oui, la Libye devient un véritable cimetière pour les noirs. Ceux qui ont la vie sauve, sont traités comme du bétail et mis en cage. Seuls des noirs de certaines villes, connus depuis longtemps, notamment certains footballeurs, bénéficient d’une “immunité” relative. Dans un silence de cathédrale, les noirs libyens tentent en vain d’exister. Kadhafi, lui au moins, protégeait les minorités. Allain Jules

Transition+visite de juppé

0- qualite du debat nos espaces de debat ont prouve etre democratiques et nos contributions dans la vie publique nationale sont connues. Un debat c'est la presentation de points de vue differents; dans la courtoisie. Si la courtoisie ne nous cause plus de soucis, a titre personnel je crois que certains points de vue ne sont pas assez argumentes. Dans cet ordre des choses j'ai pris note des positions de certains parmi nous qui sont contre l'idee d'une transition. Sauf erreur de ma part, je ne crois pas avoir vu, a ce jour un argumentaire contre la transition. Les tenants de ce point de vue se contentent de nous dire que "la transition n'est pas bien". Un de nos freres (D. Ballo) vient meme de dire que ceux qui ne sont pas au Mali ne comprennent pas la situation. Ils ont peut etre raison mais, s'il vous plait, permettez nous de savoir pourquoi la transition serait inappropriee. Argumentez.Svp. Les evenements ont toujours fini par nous donner raison parce que nous faisons des analyses objectives. Chacun doit commencer a definir clairement ce qu'il entend par "transition". Dans mon esprit la transition ce sont les dispositions pratiques que la societe malienne doit prendre, a l'occasion de la crise actuelle, pour corriger les grandes imperfections qui affectent notre vie politique au risque de mettre en danger l'existence de notre pays. La transition c'est aussi le temps que nous y mettrons et les structures que nopus creerons pour cela. Je suis desole de constater que la plupart des gens qui m'ont parle de transition de vive voix, imagine la reproduction de ce qui s'est passe en 1991-92 sous la ferule de militaires aureoles d'avoir fait un coup d'Etat et que si constituent un microcosme d'individus dont la plupart ont dans la poche ce qu'ils doivent posseder au plus vite pour echapper a la condition economique et sociele qui etait la leur. Cheresw soeurs et chers freres, osons avoir une vison dynamique de l'histoire. Les mots sont les memes mais le contenu est ce que nous mettonms dans chaque mot pour repondre aux taches historiques du moment. Dois-je croire que ceux qui sont contre la transition au sens de ce que j'ai toujours affirme, veuilent-ils passer le pouvoir a dees gens qui sont des produit de ce systeme en place depuis 20 ans et dont la reforme constitutionnelle en vue va amplifier les desequilibes en donnant encore plus de pouvoir a un president-demi-dieu. Imaginez donc que ce president-demi-dieu soit aussi malchanceux dans ses decisions capitales que le sortant l'a ete par rapport au Nord Mali, par rapport a l'ecole, par rapport a la corruption, etc... Que sera alors le Mali dans 10 ans? Observation importante: certaines personnes pensent que la rebellion a ete declenchee pour perturber les elections d'avril 2012. Cela me semble tout a fait inexact. La rebellion est nee comme la conjonction d'elements aleatoires. Le Mna a ete cree en 2010. Le regime lybien a ete ebranle en 2011 et s'est effondre en octobre 2011. Les elements armessont arrives au Mali entre octobre et decembre. Sur le terrain, les hommes armes et des elements avances des rebelles inseres au coeur de l'administration la plus elevee du Mali (rappelons que le chef des services speciaux est membre important de la rebellion) ont compris la faiblesse de l'Etat, la faiblesse des positions militaires sur le terrain. Ils ont pris 2 a 3semaines pour se concerter, faire circuler l'information, brouiller les pistes au sein de la haute administration, rendre inefficace la capacite de reaction immediate des positions militaires. Voila ce qui a lance la rebellion. Dire alors que reculer les elections d'avril 2012 est ceder a la rebellion confirme les rebelles dans la faiblesse de la capacite d'analyse des autorites maliennes et de certtains intellectuels maliens. La rebellion est servie par la corruption, la delinquance, l'inegalite socilae, le manque de l'education, le manque d'emploi pour les jeunes. Aller precipitamment aux elections sans corriger ces impe3rfections est precisement ce qui sert la rebellion. Croyez mois la rebellion sera tres enchantee du maintien des elections d'avril 2012. Nousa verrons. 1- concertation au seinde la Cpm Comme annonce, j'ai sollicite une reunion du Cpv afin de proposer a notre communaute de debattre de la position qui doit officiellement etre celle de la CPM (Coalition Patriotique pour le Mali) par rapport aux choix de l'heure: elections presidentielles en avril ou transition? position politique par rapport au probleme du Nord. Mes positions personnelles sont connues mais, bien entendu, je m'alignerai sur les positions que, democratiquement, notre communaute arretera, comme d'habitude. 2- Rue a Koulikoro: un point d'accord avec le gouvernement je voudrais profiter d'un point d'actualite montrant un des rares faits qui me reconcilient avec la politique du gouvernement et que je salut. Il s'agit de l'inauguration, ce week end, d'une rue d'environ 5km de long a Koulikoro. La particularite de cette rue est qu'elle a ete entieremenet financee sur ressources propres du gouvrnement. Voila un fait qui, si les autres elements d'accompagnement: objectivite dans l'attribution des contrats, utilisation maximale de mains d'oeuvre et de produits locaux, etc.. ont ete respectes, est une veritable action de developpement. En termes d'economie du developpement, ces 5km de routes autofinances sont plus importants pour le Mali que les 300km de route a 4 voies devant relier Bamako a Segou qui devra etre financee par un endettement a l'endroit de la Chine avec des produits et un encadrement technologique importes. La corruption et l'endettement sont, de loin, les principaux enemis du developpement d'un pays. Sans entrer dans les details et pour illusterer le role de l'endettement, considerons la France actuellement en grand desarroi en raison de sa dette publique accumulee depuis 1976. Sachez qu'arretee a la date du 31 decembre 2006, la dette francaise etait de (cf. les rapports de conjoncture economiques du Ministere des Finances ou de la Primature, France, mais aussi J.M. Gardes, Envol 615 Dec 2011) 1.142,7milliards d'Euros se repartissants ainsi: le capital de la dette c'est a dire le montant reellement emprunte etait de 0,5milliards Euros et le service de cette dette, c'est a dire les interets a payer au compte de cette dette etait de 1.142,2milliards Euros!!!! En raison du facteur multiplicateur des investissements, cette rue de 5km, si la corruption, l'incompetence et l'ignorance etaient exclues, produira et accumulera de la richesse selon un cercle vertueux. Que du bien. Qui peut predire combien sera le service qui sera genere par la dette des 200milliards Cfa empruntes a la Chine pour construire la route de Segou surtout, si, pour des raisons quelconques, la Chine vendait, ainsi, cette dette sur le marche international. Alors on serait dans le cas d'un cercle vicieux d'endettement. Il ne s'agit ici que de schemas mais ils sont indicateurs. Les situations reelles sont beaucoup plus complexes et doivent etre analyses avec des instruments plus perfectionnes. 3- Visite du Ministre Juppe Dans le cadre des concertations autour du probleme du Nord, le ministre francais des affaires etrangeres, Alain Juppe vient de visiter le Mali ce dimanche 25 fevrier. Entre autres,la position de la France sur les elections c'est le maintien du calendrier prevu. Il s'est dit en accord, a ce sujet, avec le President Toure. Si l'equipe du President Toure procedait a une analyse je ne suis pas certain que l'accord serait declare avec autant de certitude. Rappelons le. La position du Ministre Juppe repond a 2 preoccupations dimmediates et deux preoccupations de fond: - premiere preoccupation immediate: liberation des otages europeens detenus semble t-il au Mali; - seconde preoccupation immediate : faire partir le President Toure de la presidence du Mali le plus tot possible et dans le calme, au mieux en respectant les contours de la constitution; - premiere preoccupation de fond: rassembler tous les pays du Sahel et du Sahara au sein d'une coalition active et sans arrieres-pensees contre Aqmi; - second preoccupation de fond: eviter que les pratiques politiques du Mali utilisees par des hommes politiques sans imagination et sans ambition patriotique ne fasse de ce pays le ventre mou qui va introduire en Afrique de l'Ouest, de facon officielle et respectable les atteintes souteraines et progressives contre les droits de l'homme aux consequences incalculables a termes aussi bien au mali que dans toute l'Afrique de l'Ouest et cela en mettant cette zone sensible et misereuse a contre-courant de la marche actuelle du monde. C'est sur ces preoccupations que deux alliances convergentes constituees des puissances locales et internationales se sont constituees. Ces alliances enserrent le Mali qui s'en est exclu par son attitude a l'endroit d'Aqmi, de la criminalisation de l'economie par les trafics dont de drogue ou du moins ce que ces puissances locales et internationales en ont percu. La position de Juppe est claire: les alliances constituees utiliseront la rebellion malienne comme une carte et ces alliances ne devront pas laisser battre cette rebellion tant que leurs preoccupations ne seront pas prises en copmpte par le Mali; c'est le sens des interets explicie de puissances etrangeres qui assistent le Mali y compris dans la vie quotidienne de l'Eta. Et puis ces pays financent les elections: Pnud 500.000 USD, canada 500.000USD, japon 2millions USD, Etats Unis 2,6millions USD, UE 665.000USD. Dans la vision de M. Juppe, pour atteindre au moins ses objectifs immediats, en particulier le depart de M. Toure le plus tot et sans heurt, sans frais est assure par le schema maintenant les elections presidentielle a la date du 29 avril assurant l'atteinte de ces objectifs dans le delai de 2 a 3 mois. Pour ma part, en tant que malien ce qui m'interesse c'est la responsabilite specifique du regime politique et ses caracteristiques. Ce qui m'importe c'est la facon de faire la politique au mali, ce qui m'importe ce sont les comportements des acteurs de cette culture politique en vigueur depuis 20 ans. Mon combat de malien n'est pas en priorite de lutter contre la personne de M. Toure mais de lutter contre une facon de voir et pratiquer la politique qui a impose une corruption, une degradation de la justice, une perte d'espoir sur le marche de l'emploi, une decrepitude de l'ecole, le naufrage de l'economie, le manque d'emploi et l;a deseperance des jeunes, etc... C'est en ce sens que je m'interesse a une transtion qui permet au Mali de mettre fin a cette epoque historique et politique sinistre qui a vu des individus s'enrichir et le peuple malien s'envaser dans des marecages dans tous les domaines: ecole, sante, justice, economie, unite nationale, securite publique, etc... Au nom de tous les maliens je reclame le droit de manifester l'immodestie de croire que les maliens sont capables de s'entendre sur la necessite de sortir du cauchemar de pratiques politiques de destruction nationale afin de se construire un avenir sain. Et pour cela d'entretenir entre eux le dialogue politique et social necessaire. Une composante de ce dialogue est le retour de nos parents exiles et leur participation a la reconstruction de la communaute nationale. Voila en toute simplicite ce que, dans mon entendement, signifie transition. Le pire, en revanche, est garantie dans tous les schemas qui nous ferons reconduire ce systeme politique, cette culture politique de criminalisation de l'economie, d'expansion de la corruption et de l'arrogance des parvenus enrichis en s'appropriant des biens de facon indue et de desesperance de tous les autres , les jeunes en particulier. Ce pire n'est il pas, plutot, garanti par un "dialogue d'egal a egal" entre l'Etat malien et les rebelles invincibles par l'armee malienne selon la logique du Ministre Juppe. Une preuve supplementaire que les elections en avril participent d'un schema qui, du fait meme qu'il est une piece essentielle de ceux qui sont favorables a l'exsitence de la rebellion au Nord Mali, a mon avis est totalement defavorable a l'interet national du Mali. Cependant je suis en attente de tout argument capable de me eprouver le contraire. Dialla ----------------------------------------------------------------------- Professor Dialla Konate Department of Mathematics - Virginia Tech Mcbryde Hall #460 Blacksburg, VA 24060 - USA

Interview de M. Soumana Sako, ancien Premier Ministre du Mali (19 février 2012)

M. le Premier Ministre, vous avez été Premier Ministre dans les années 1991-1992 au moment où il y avait une autre rébellion touarègue. Comment expliquez-vous la résurgence de cette rébellion ? Il faut dire que la rébellion touarègue des années 90-91 qui a été réglée par le Pacte National du 11 avril 92, n’est pas exactement comparable à la crise que nous vivons aujourd’hui dans le nord. A l’époque il s’agissait d’une nouvelle manifestation de ce qu’on a appelé l’irrédentisme touareg, qui revient de temps à autre et qui est né surtout à la fin des années 1950, à l’approche des indépendances, à l’instigation de l’ancienne puissance coloniale. Il faut dire les choses telles qu’elles se sont passées. Il y avait notamment ce projet de création de l’Organisation Commune des Régions Sahéliennes (Ocrs) qui est un peu l’origine politique de cet irrédentisme touareg. Lequel a ressurgi en 63-64, sous la 1ère République et ensuite en 1990 sous l’ancien régime. A l’époque, le régime de Moussa Traoré avait tenté la solution militaire avec des fortunes diverses contre ceux qu’il désignait sous l’étiquette de ‘’ bandits armés’’. Ce qui a débouché sur les accords de Tamanrassett en janvier 91, juste avant la chute de Moussa Traoré. Ces accords de Tamanrassett proposaient la décentralisation comme formule politico-administrative de gestion de cette région du nord. Mais ces accords n’ont pas mis fin à cette rébellion parce qu’il s’est trouvé des groupes qui se sont démarqués desdits accords et qui ont donc repris les combats ; sans compter ce front qui s’est ouvert vers la frontière mauritanienne avec les arabes sous l’appellation de Front Islamique Arabe de l’Azawad (FIA) Quel était le contenu de ces accords de Tamanrassett ? Ils s’appuyaient surtout sur la décentralisation territoriale parce que pour Moussa Traoré, il n’était pas question d’accorder l’indépendance à ces Touaregs qui sont d’ailleurs démographiquement minoritaires dans cette zone. La décentralisation donc, pour leur donner une certaine autonomie dans la gestion des affaires locales. C’est une solution qui n’était pas du goût de tout le monde, côté touareg. Donc les combats ont continué et même sous la Transition alors que nous avions pensé que le nouveau contexte démocratique issu de la Révolution du 26 mars 1991 était propice à la gestion pacifique et négociée de tout conflit interne. Nous avons à l’époque, privilégié la solution politique. Nous avons fait appel à des facilitateurs étrangers dont Edgar Pisani, ancien ministre français et ancien Commissaire européen au Développement et Baba Miské, ancien ministre des Affaires Etrangères de Mauritanie ainsi qu’à la médiation algérienne. C’est tout cela qui, appuyé par une forte mobilisation de la société civile, a abouti à la signature du Pacte National le 11 avril 1992 à Bamako, à la veille du 1er tour de l’élection présidentielle organisé le lendemain 12 avril 1992. Le Pacte National prévoyait une solution politique à travers la décentralisation mais en la poussant à un stade beaucoup plus avancé que les accords de Tamanrasssett, diverses mesures d’intégration des ex-rebelles dans l’Armée et dans d’autres structures de l’Etat ainsi que des programmes de développement pour les zones du nord. Il y avait cette double problématique. Politique d’abord, savoir, quelle réponse institutionnelle donner à l’irrédentisme touareg, étant bien entendu que la partition du pays est hors de question ? L’autre volet était un problème de gouvernance économique. Donc il fallait mettre en œuvre beaucoup de projets de développement économique et social dans cette zone. Malheureusement, le Pacte National sitôt signé, c’était le changement de régime avec l’avènement de la 3è République le 8 juin 1992. Les combats ont encore repris. Le Gouvernement d’ Alpha Oumar Konaré a cru devoir trouver la solution dans l’organisation de la ‘’flamme de la paix’’ en 1996 au cours de laquelle des armes sensées avoir été remises par des rebelles touaregs ont été brûlées en présence de Chefs d’Etat et autres dignitaires étrangers pour sceller la fin de la rébellion, la fin des combats armés. Mais, comme vous le savez, les mouvements rebelles ne sont jamais des mouvements homogènes. Il y a toujours des éléments plus radicaux que les autres qui ne sont jamais satisfaits de ce qui se négocie et qui reprennent les armes. Evidemment les projets de développement ne peuvent pas se mettre en œuvre dans un tel climat d’insécurité. On assiste dès lors à un cercle vicieux où certains éléments extrémistes créent l’insécurité et mettent celle-ci à profit pour se plaindre en disant : ils nous ont promis des projets de développement mais voilà, il n’y a pas de développement, donc il nous faut reprendre les combats ! Qu’est-ce qui a changé, selon vous ? Il faut comprendre que la crise actuelle n’est pas exactement comparable dans ses origines à celle de 1963/1965 ni à celle de 1990/1991 ou de 1993/1996. La crise qui a éclaté le 17 janvier 2012 avec l’attaque d’Aguelhoc résulte de la sédimentation et de l’enchevêtrement de quatre facteurs principaux. Le 1er est lié à l’origine historique de cette crise avec ce mouvement irrédentiste né à l’occasion du processus de décolonisation et qui refait surface de temps à autre. Le 2è facteur, ce sont les éléments d’Aqmi. Le Gouvernement malien a commis l’erreur de laisser Aqmi s’installer dans cette zone. Aqmi, c’est essentiellement d’ anciens éléments des ex-GIAet GSPC algériens qui, matés par l’armée algérienne, ont trouvé refuge et sanctuaire en territoire malien. Vous savez que le Mali a été accusé, à tort ou à raison, d’être le maillon faible de la lutte contre le terrorisme. Le 3è facteur, ce sont les conséquences de la crise libyenne. On nous dit que ce sont des touaregs libyens, d’origine malienne, qui étaient engagés sous les drapeaux libyens aux côtés du colonel Kadhafi et qui, avec la chute de son régime, se sont retournés au pays, pour ainsi dire, mais avec des armes lourdes. Alors que le Niger a désarmé les touaregs qui revenaient chez lui, le Mali, apparemment, n’a pas fait de même, ce qui fut une grosse erreur d’appréciation commise par le Gouvernement malien. Nous disons qu’il ne faut pas laisser ses citoyens aller en mercenaires servir sous des drapeaux étrangers dans une guerre qui n’est pas la leur et leur permettre de revenir au Mali comme si de rien n’était. Dans tous les cas, le Gouvernement malien n’aurait pas dû laisser ces combattants d’origine ‘’malienne’’ revenir sur le territoire avec des armes lourdes. Il fallait les désarmer, les cantonner, puis procéder à un tri, d’autant plus que nous apprenons aujourd’hui que, parmi eux, il y aurait des Tchadiens et même des Afghans, voire des Philippins. Le 4è facteur, c’est tous ces réseaux de trafiquants en tous genres : narco trafics, trafics d’armes, d’êtres humains, liés ou non à Aqmi, avec beaucoup de complicités internes et externes, que le Gouvernement a laissé fleurir dans le nord. A ces quatre facteurs essentiels, il convient d’ajouter le fait que la société touareg, en pleines mutations, est traversée par plusieurs contradictions internes opposant, par exemple, les anciennes féodalités ancestrales et les jeunes qui cherchent à s’affranchir d’une sorte de mal-vie et de la chape de plomb des pesanteurs sociologiques et sociopolitiques locales. J’estime qu’il faut toute une batterie de mesures à la fois d’ordre sécuritaire, politique et de progrès socio-économique. Ainsi, il faut renforcer la présence des Forces armées et de sécurité dans cette zone pour marquer la présence de l’Etat afin d’assurer la tranquillité de la population dans sa diversité ethnique. Mais la seule solution militaire ne suffit pas. Il faut aussi une approche politique et je dirais, développementale et même économique. Il faut aider la société touarègue à gérer ses contradictions internes en faveur des jeunes générations qui veulent s’affranchir de la tutelle des féodalités traditionnelles dont certains éléments semblent être liés aux réseaux de trafics illicites. Il y a certainement une dimension sous-régionale, voire internationale. Parce que cette bande sahélo-saharienne concerne directement cinq pays : le Mali, l’Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Il faut donc une approche concertée d’autant plus qu’on nous dit qu’Aqmi renfermerait aussi quelques éléments de l’ancien régime mauritanien. On évoque souvent des interférences de la part de l’ancienne puissance coloniale. Historiquement, dans les années 50, notamment avec le projet de création de l’Ocrs, l’ancienne puissance coloniale est à l’origine de l’irrédentisme politique Touareg. Cela, on ne peut pas le nier. Les touaregs, en tant qu’ethnie, avait à l’époque un mode de vie basé sur le razzia : descendre sur le sud pour se ravitailler, remonter dans le nord, revenir, et ainsi de suite. Mais la revendication politique de souveraineté d’Etat sur un territoire, on n’en avait jamais entendu parler avant le milieu des années 1950 et le début du processus de décolonisation de l’ex-Afrique occidentale française. Au surplus, la coïncidence entre la création du Franc malien en 1962 et le déclenchement de la rébellion indépendantiste touareg en 1963 n’est pas forcément fortuite. Maintenant est-ce que la France intervient dans la situation actuelle ? Il y a eu des propos tenus par Alain Juppé, Ministre français des Affaires Etrangères, qui ont soulevé beaucoup d’émotion au Mali et qui ont été perçus comme une sorte de complicité tacite entre la France et les mouvements rebelles et ce, d’autant plus que certains de leurs émissaires ont été reçus par les autorités françaises. La France qui voit en Aqmi, mouvement terroriste, une menace se dit probablement que si le Gouvernement malien ne peut pas ou ne veut pas faire le ménage vis-à-vis d’Aqmi et qu’il y a d’autres forces qui se proposent de le faire à la place du Gouvernement malien, pourquoi pas ? Peut-être que la France est tentée de soutenir ce mouvement rebelle dans la mesure où ce dernier essaie de se présenter comme une force contre Aqmi. Mais je ne pense pas que la France soit à ce point aveuglée par des intérêts à court terme qu’elle commettrait l’erreur stratégique de soutenir des velléités indépendantistes touareg qui menaceraient la sécurité et la stabilité à long terme de l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, voire de l’arc de crise allant de la Somalie à l’Atlantique, avec tous les risques que cela impliquerait pour le monde occidental lui-même. Et puis, il est vrai qu’on a toujours parlé de pétrole dans le nord du Mali, surtout maintenant avec le pétrole au Niger, en Mauritanie et en Algérie. C’est après tout la même zone sahélo-saharienne avec les mêmes structures géologiques. Il n’y a donc pas de raison qu’il n’y ait pas de pétrole dans la région nord du Mali qui puisse attiser certains appétits. Cela dit, il convient de ne pas surestimer le rôle de la France ni sa capacité d’action autonome dans cette crise. Qu’elle se sente concernée ou intéressée par tout ce qui se passe dans la bande sahélo-saharienne, soit, mais de là à conclure que c’est la France qui tire les ficelles, je n’en suis pas convaincu. La France est pour un dialogue politique, alors que le Mali semble avoir choisi la voie militaire. Il n’est pas exact de dire que le Gouvernement ne veut pas dialoguer. Avec l’entremise de l’Algérie, une concertation a eu lieu à Alger à laquelle le Mnla n’a pas daigné participer. Mais je ne suis pas sûr que le Gouvernement malien ait décidé de privilégier uniquement l’approche militaire, même si l’opinion publique nationale pousse largement dans cette direction. Il faut une batterie de mesures militaires, sécuritaires, politiques et développementales. Il faut une action sous-régionale concertée et tenir compte également des intérêts des puissances étrangères. Que le Gouvernement malien préserve et conserve la maitrise de la gestion de la crise même lorsqu’il fait appel à la coopération entre pays de la bande sahélo-saharienne. Si nous laissons des puissances extra africaines se mêler de la gestion de la crise, même si ce sont les Nations Unies, ces interférences extra africaines que nous craignons viendront créer d’autres problèmes pour la souveraineté de nos Etats et la coopération intra-africaine. Interview réalisée au Mali par SYLVAIN NAMOYA journaliste à Fraternité Matin (Côte d’Ivoire) 19 février 2012 ************* Tél: (+223) 20 29 01 02 Email: info@zou2012.com Web: www.zou2012.com Hamdallaye Bamako LE MALI POUR TOUS, DES CHANCES EGALES POUR CHACUN !

Syrie : Prenons le journal Le Monde au Pied de la Lettre

TRIBUNE LIBRE DE JULIEN TEIL Le journal Le Monde, via un de ses blogs, se plaint de la remise en cause légitime de leurs écrits concernant les évènements en Syrie. En effet, depuis le début du conflit, la majeure partie des prétendus crimes attribués à Assad sont communiqués par l’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme), une organisation très mystérieuse. Face aux commentaires des lecteurs sur Facebook qui accusent Le Monde de mentir, un des blogs du journal a publié un article pour reprendre les mauvais-penseurs et offrir ainsi le chemin de la vérité.. A la lecture de cet article, on peut y voir un signe de victoire : Le Média du pauvre (internet) dérange le complexe militaro-journalistique jusque dans ses lignes. Mais c’est surtout la conclusion de l’article qui est surprenante puisqu’elle nous apprend poliment que le journal ne se permettrait aucune censure mais au contraire serait dénué d’idéologie et offrirait des observations se basant sur des faits avérés : “Quelle réaction peut avoir notre rédaction ? L’idée n’est pas de censurer à tout va ce que nous estimons être faux : après tout, la critique des médias est salutaire lorsqu’elle se fonde sur des questions et un dialogue argumenté, permis notamment par le nouvel outil que sont les réseaux sociaux. Mais sur le cas de la Syrie, nous pouvons tout de même mettre en garde nos lecteurs face à cette profusion de contre-vérités. Notre ligne éditoriale, dégagée de toute idéologie, ne varie pas : la volonté de rendre compte de ce que les journalistes indépendants observent en Syrie, en se fondant sur des faits avérés.” Prenons donc le journal au Pied de la Lettre et attendons leur réponse au message que je leur ai laissé : Peut être connaitrons-nous enfin la nature de l’OSDH ? Cette organisation dont on sait très peu de choses et à propos de laquelle j’ai écrit qu’elle était liée à la NED et la FIDH – ce qui était une erreur, il s’agit en fait du CDF (Comité pour la Défense des Droits de l’Homme en Syrie)- Thierry Meyssan a quant à lui écrit qu’il s’agissait d’une organisation liée aux frères musulmans, ce qui est probable. Mais ce n’est pas tant la nature de l’organisation qui importe tant mais plutôt les crimes qu’elle impute à Bachar Al Assad et qui permettent d’introduire le concept d’interventionnisme au nom des droits de l’homme, le tout sur des faits non-documentés. Dans le cas Libyen, les médias avaient dans leur grande majorité repris les allégations des 6000 morts à Tripoli (AFP) et des mercenaires de Kadhafi (France 24). Or depuis, j’ai été en mesure de prouver que ces allégations étaient soient infondées, soient purement fausses. 30 minutes de vidéo sur mon site internet suffisent à prendre connaissance de ces faits : www.laguerrehumanitaire.fr Ces allégations furent tout de même prises au sérieux par le Conseil des Droits de l’Homme qui a initié le processus institutionnel à l’encontre de la Libye. La FIDH, la NED (National Endowment for Democracy) et U.N Watch ont coordonné cette procédure en soutenant le discours de Sliman Bouchuiguir (affilié à la FIDH) lors de la 15ème session spéciale du Conseil des Droits de l’Homme. Ce discours reprenait massivent la propagande précédemment faite par les médias. Malgré l’extrême gravité d’une telle procédure, ces mêmes organisations ont tout de même tenté de la reproduire lorsque Radwan Ziadeh, le responsable de l’organisation financée à la fois par la NED et la FIDH pour la Syrie a fait un discours comparable (clic) à celui de Bouchuiguir à l’encontre de la Libye . Soyons donc pragmatique et demandons au journal Le Monde de répondre à nos questions légitimes quant à l’OSDH et aux faits qu’il avance. Julien Teil Note : l’article du Monde est disponible ICI

mercredi 22 février 2012

Syrie – Poker menteur des terroristes syriens, du CICR, de la France et des USA

Faut-il encore rappeler aux uns et aux autres qui n’ont qu’à la bouche les discours basés sur le bruit et la fureur des médias “mainstream”, que le régime syrien a depuis le début de cette révolte armée demandé une trêve de 14 mois pour discuter ? Alors, les “qui” avaient dit non ? Ceux qui aujourd’hui demandent à cor et à cri une trêve horaire (2 h par jour). Acculés, les terroristes syriens qui, hier encore, poursuivent leurs attaques ignobles contre les civils, sont bizarrement favorable à cette demande hypocrite du Comité international de la Croix Rouge (CICR). Il faut savoir ce qu’on veut. Hier, ceux qui veulent ce corridor humanitaire ne font pas de trêve sur le terrain. Alors que les médias dominants poursuivent leur décompte macabre….selon l’OSDH -curieux-, ils taisent la vérité. Les forces de sécurité syriennes ont déjoué des attentats, hier, en désamorçant trois engins explosifs à Idleb, dans le nord-ouest du pays. Les mêmes terroristes, à Hama, ont expérimenté une nouvelle méthode de guérilla, en mettant le feu en un lieu et, dès l’arrivée des pompiers, tenter de voler leurs véhicules et s’enfuir. A Douma, le terroriste très actif et recherché par les forces syriennes après ses nombreux crimes et attentats, Majed Nazir Khabieh, a été localisé dans une maison qui a été prise d’assaut. Lui et 3 des ses compagnons ont été mis hors d’état de nuire. Et là, comme par hasard, alors que toutes les poches terroristes sont entrain d’être défaites, le CICR entre en jeu, appuyé par l’hypocrisie franco-américaine. «Nous allons essayer de faire céder le régime sur l’aide humanitaire. La situation est désastreuse dans beaucoup d’endroits, à Homs mais pas seulement», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé sans vergogne hier sur Canal +. Dans la même incohérence, la Maison Blanche, par la voix de la porte-parole de la diplomatie américaine Victoria Nuland, a une nouvelle fois rappelé que son pays préférait éviter d’armer les rebelles syriens pour ne pas «contribuer à une militarisation accrue de la Syrie». Hum ! Quand le régime syrien était dos au mur, avec les sanctions et les menaces des bellicistes jusqu’aux Nations unies, toutes ses demandes de dialogue étaient considérées comme des farces. On lui demandait de “quitter le pouvoir” au nom de la sacro-sainte idéologie du mensonge et à coup de manipulations morbides. Une fois le veto russo-chinois venu, ce que feu Mouammar Kadhafi et la Jamahiriya arabe libyenne n’avaient pas eu la chance d’avoir, voici venu le poker menteur humanitaire. Ah, les terroristes syriens qui sèment la désolation et la mort veulent une trêve humanitaire ? Si j’étais Bachar al-Assad, je ne prêterai aucune oreille à leurs cris d’orfraie et poursuivrai l’éradication de ces terroristes. En Libye, ils ont largué et distribué les armes à tour de bras parce que la sécurité des pays voisins comptaient pour du beurre; que vaut la vie d’un Africain à leurs yeux? Rien. En Syrie, le risque de voir les armes proliférer et menacer Israël à la fin du conflit est le seul facteur qui les a empêché de faire pareille. Sinon, ils auraient contourné le véto russo-chinois et l’ONU à laquelle eux-même ne croient pas, pour procéder à leur basse besogne.

Chronique n°1 de l’escroquerie de l’Occident sur les “révoltes arabes”: la Syrie

TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR Manipulation mentale, terrorisme, perversion morale et religion; instruments hégémoniques de l’Occident (Part.1) La criminalité désigne les actes illégaux, délits, délinquance, banditisme –commis par un individu ou un groupe particulier sur un territoire. Elle doit attirer l’attention et interpeller les pouvoirs publics quand il y a évolution dans sa fréquence, sa nature et ses causes, mais surtout quand elle prend la forme « terroriste ». Dans ce cas, elle devient alors un autre acte car, les buts et les moyens sont différents. Le terrorisme est désigné comme l’usage de la violence ou de la menace, par des groupes, ou organisations, afin de semer l’effroi au sein de la population pour affaiblir un pouvoir en place ou déstabiliser un État dans le but de susciter les changements politiques ou de le renverser. Cette violence consiste surtout en des attentats, assassinats et sabotages. Bashar al-Assad De nos jours, avec les bouleversements dans le monde –par ses crises multiformes, économiques et morales – le terrorisme est devenu aussi bien une arme politique pour disqualifier l’adversaire qu’un instrument de guerre pour susciter le chaos dans les pays à dominer. On se sert désormais de groupes, composés de préférences d’autochtones corrompus et endoctrinés, que l’on entraine, arme, finance, encadre, pour aller susciter chez eux des révoltes au nom de la population. La tactique consiste en des manifestations réclamant des droits légitimes, des changements dans le mode de gouvernance pour ensuite les détourner en volonté populaire de faire chuter un «pouvoir dictatorial» avec usage d’armes contre les civiles que l’on imputera au « régime ». Il suffit alors de les soutenir politiquement et médiatique sous divers prétextes humanitaires admis afin d’emmener l’opinion à soutenir le caractère pacifique et légitime de leurs actions tout en s’employant à faire admettre la nécessité d’une intervention militaire internationale. Le monde sait maintenant qu’il s’agit de tactiques trompeuses des États hégémonistes visant à briser toute résistance à leurs projets de domination. Un comportement adopté suite à l’effondrement du système financier spéculatif, instrument de spoliation et d’appauvrissement des peuples du Grand Capital. Ce dernier n’ayant pas pu venir à bout de ses crises récurrentes et sauvages n’a pas trouvé mieux, comme moyen de s’en sortir, que de faire payer les autres. Ce terrorisme sous cette forme violente est apparu d’abord en Algérie après l’introduction d’un parti religieux dans la course politique. Ce parti ayant foulé du pied toutes les règles démocratiques par son financement douteux et ses actions illégales pour accaparer le pouvoir – en utilisant les mosquées, les places publiques, les écoles, en intimidant les gens, en truquant massivement les urnes tout en annonçant se défaire des principes démocratiques une fois au pouvoir par son fameux slogan « démocratie hérésie » – la société civile et les personnalités politiques diverses forcent les décideurs à arrêter le processus électoral lorsqu’il devenait évident qu’il s’agissait d’un mouvement violent opportuniste qui ne cherchait que le pouvoir suivant un agenda extérieur au regard des ingérences arabes et françaises. Au même moment des groupes armés surgissent contre le pouvoir et ses représentants pour toucher toutes les couches de la population. Cette période baptisée « décennie noire » où elle a atteint son summum d’horreur fait de sang, de feu et de destruction – qu’aucune morale ne peut justifier – a laissé de graves traumatismes dans la société tout en engendrant un exode massif, surtout de ruraux, fuyant la terreur pour un endroit plus sécurisé. Une situation sociale particulièrement grave qui a mis en danger les fondements même de l’État. Le résultat de cette lutte s’est soldé par des dizaines de milliers de morts –dont des cadres, des intellectuels, des médecins, des journalistes, des enseignants, des femmes, des enfants, des vieillards – des destructions des infrastructures économiques, sociales et éducatives , une désorganisation des structures sociales, un pervertissement de certaines valeurs , des traumatismes graves; en somme tous les facteurs qui favorisent la criminalité, amoindrissent la qualité de vie, retarde le développement durable. Malgré toutes les réformes politiques, économiques et sociales souvent profondes, il persiste encore des résidus, des crimes - analysés comme relents ou rémanences de ces évènements sanglants passés – qui surgissent de temps à autres comme pour nous rappeler notre devoir de vigilance et de persévérance. Par cet exemple sur l’Algérie, nous voulons montrer les séquelles d’une période d’effrois et d’égarements qu’a traversé un pays confronté au terrorisme. Un pays qui a souffert, certes, mais qui a acquis une grande expérience riche en enseignements divers – dans les techniques de lutte contre le terrorisme et la subversion, contre la propagande ; les moyens d’y faire face et de les prévenir – qui ont permis de reconstruire une société nouvelle sur d’autres bases avec d’autres règles, d’autres principes. On comprendra que les pays confrontés aux terrorismes ou aux crimes organisés de cette ampleur et de cette nature ne sont, en fait, que des objets /victimes de complots visant leur déstabilisation dans un but hégémonique. On comprendra aussi que dans les relations internationales, les conflits, les révoltes, les crises, les alliances, les groupements, les organisations, les unions etc. rien n’est fortuit ou gratuit. Tout obéit à des intérêts matériels plus qu’à des valeurs humanitaires. Tous les analystes et observateurs s’accordent sur le fait que c’est bien lorsque l’Islam authentique – celui qui a guidé notre vie depuis des siècles, celui qui a permis de mettre en échec les puissances colonialistes – a cédé la place à l’Islam ‘militant’ pour la prise du pouvoir par la force, que la religion est devenue facteur de discorde, de division et de désordre alors que l’objectif d’une religion est d’apprendre aux gens à vivre pacifiquement et à s’entraider, quelles que soient leur race, leurs croyances, leur pays. Il résulte une déchéance altérant les principes moraux, poussant les détracteurs de l’Islam à mettre en cause la religion même alors que « la violence n’est le credo d’aucune religion » selon de R. Rolland. On se sert désormais de l’Islam pour justifier, en son nom, tous les excès et tous les combats. C’est bien cette période que l’Algérie a vécue, durant plus d’une décennie et que traversent dans l’incertitude, présentement, à tour de rôle, plusieurs pays arabes. Ce qui renseigne et prouve que les choses ne sont pas fortuites, mais faisant partie de plans laborieux ourdis par les « officines spéciales » américano-sionistes visant à quadriller le monde, en priorité le monde arabe riche en matière première, pour mieux dominer et se servir. Ces plans consistent en des opérations psychologiques ou militaires contre tout État présentant un obstacle à leur projet. Les opérations psychologiques ou « Psyop » tiennent une place primordiale dans cette offensive. Selon un document du Département américain de la Défensece sont des « opérations prévues pour transmettre des informations sélectionnées et des indicateurs à des auditoires étrangers pour influencer leurs émotions, leurs motivations, le raisonnement objectif et, ultimement, le comportement des gouvernements étrangers, organisations, groupes et individus. Le but … est d’induire ou de renforcer les attitudes et les comportements favorables étrangers aux objectifs de l’initiateur. » L’Occident – avec ses lobbies militaro-industriels et financiers, ses stratégies funestes et son arrogance – est bien à l’origine des désordres qui consistent à créer le chaos, qu’il dit « constructif », en suscitant ou récupérant les révoltes, dans les contrées « utiles » pour mieux, ensuite, recomposer selon ses désidératas. Il va jusqu’à prendre comme auxiliaires ses « ennemies » d’hier, dont les terroristes et les organisations islamistes, qu’il dit combattre. Des « islamistes » et « opposants » qui résident, comme par hasard, surtout en Angleterre, aux États-Unis ou au Qatar que l’on choisit et actionne pour renverser les régimes indociles à leurs thèses et que l’on installe « légitimes » une fois le travail accompli. « A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit » (Jean deLa Bruyère). Ces stratégies hégémoniques, pensées et tracées depuis plusieurs années, n’attendaient que les alibis et les occasions pour passer à l’exécution. Il fallait aussi, pour réussir, préparer le terrain «idéologique» en trouvant le moyen le plus sûr et incontestable d’emmener les peuples à accepter leurs vues et objectifs. Pour y arriver il fallait abrutir les peuples, des États visés, en influençant leurs comportements pour les rendre prédisposés à obéir ou se faire enrôler, pour n’importe quelle action, le moment propice. Sont visés par ces stratégies, en fait, tous les États considérés comme progressistes, anticolonialistes, anti sionistes et anti impérialistes ; ceux qui n’entre pas dans la doxa occidentale. Quel autre moyen le plus sûr pour déstabiliser les États arabes – qui présentent un danger pour leurs intérêts ou seraient un mauvais exemple pour les monarchies vassales – que celui de le faire par les arabes eux-mêmes ! C’est-à-dire en leur faisant la guerre avec leurs propres citoyens, leur propre argent en manipulant leur propre religion ! Ce même Islam, avant-gardiste et protecteur – qui a mis en échec leurs multiples stratégies – qui devient, par cette manœuvre, instrument d’agression, de division et de violence. C’est bien l’axe « monarchique », composé surtout des monarchies liges du Golfe en particulier l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui a été chargé d’engager le bellicisme et le financer pour déstabiliser l’axe «républicain» – réfractaire aux vues et objectifs de l’Occident sur la région en particulier le problème palestinien et ce projet de «Grand Moyen-Orient» qui devait dissoudre le monde musulman dans les fondements euro-atlantistes - pour instaurer des régimes suivistes ; à leur image peut-être des Émirats ou Califats dirigés par des alliés sur le terrain que sont les Frères musulmans et les sectes wahabo-salafistes. Quand des Monarchie arabes, archaïques et despotiques – où il n’existe pas de constitution ni de vote – fustigent des Républiques arabes d’un déficit démocratique « C’est l’hôpital qui se moque de la charité ». Ils ont détruit et déstabilisé l’Irak, mais échoué dans leur stratégie; ils ont fait de même en Libye en installant leurs hommes au pouvoir mais en laissant le pays dans un cycle de violence infernal; ils semblent réussir à placerla Tunisiedans leur giron; ils s’emploient à le faire en Égypte et au Yémen par la récupération des révoltes; ils autorisent la répression sanglante des manifestants pacifistes au Bahreïn avec l’aide de l’armée saoudienne; ils essayent de dissimuler les révoltes en Arabie Saoudite ; ils forcent encore à affaiblir et faire abdiquer le Liban sans y parvenir; mais le pays le plus ciblé dans leur stratégie estla Syrie. Ouicette Syrie (avec le Liban), dernier front de la résistance au sionisme et pont approprié sur le plan d’agression du puissant et indomptable Iran ; un autre nœud gordien. Pour ce faire, il a été déployé un monstrueux dispositif médiatique – pour tromper, falsifier, créer de faux évènements, diffuser des images truquées, piéger et endoctriner – que mènent de concert des chaînes sataniques des pétromonarchies et de l’Occident. Pour légitimité leurs actions, ils réussissent à obtenir la caution ‘religieuse’ de Cheikhs ‘réputés’ et à mettre en opération des ‘ouléma’ de ‘pacotilles’ à la ‘solde’, de faux bigots, des frustrés – qui n’ont comme programme que l’abêtissement du peuple avec leurs sempiternels « rôle de la femme », « l’accoutrement», « l’obéissance », « les ablutions et la prière », « la démocratie est ‘kofr’ (hérésie)», « le licite et l’illicite» des choses et des attitudes qui relèvent du Moyen-âge occidental – chargés de codifier et guider nos faits et gestes pour les rendre dociles, amorphes, stupides afin d’en faire des félons, des canailles manipulables à merci, de la chair à canon, des terroristes! Ils s’emploient à diviser en faisant croire que l’Islam est victime du Chiisme alors que c’est le wahhabisme/salafiste saoudien, un mouvement archaïque, qui le souille. Ils osent jusqu’à rendre licites ou illicites les mêmes choses en fonction des objectifs attendus du pays visé, voire à autoriser les assassinats. En somme, un Islam modulable au gré des intérêts. Même les plus avisés ont été abusés par leur propagande planétaire et par ces diables habillés en Musulmans. Aucun pays arabe musulman, en dehors des valets, n’était préparé pour contrer cette guerre psychologique. Même les ONG et autres institutions dites ‘internationales’ ont été converties en dispositifs de domination au service des lobbies.La Liguearabe, piratée par le roi d’Arabie Saoudite et l’Émir du Qatari, s’est laissée pervertir pour devenir un allié de taille, leur instrument contre les arabes eux-mêmes. Quand on pense que l’idée de sa création vient avec l’aide des Britanniques lors de la conférence d’Alexandrie en septembre 1944 on reste perplexe ! Les voilà, ces peuples arabes, avec une frange importante de leur jeunesse abrutie, robotisée, ignorante, sans foi ni loi prédisposée à exécuter n’importe quelle action criminelle. Des bandits et des mercenaires musulmans que l’on affuble du titre de « thouar » (révolutionnaires) – pour détruire leur propre pays et tuer leurs «frères» – que dirigent des renégats sans principes qui ont trouvé l’opportunité de faire avancer leurs projets vengeurs de prise de pouvoir quel que soit les moyens, les méthodes et les alliances. «Allah Akbar» devient le crédo aussi bien des criminels-sanguinaires-profanateurs que de leurs victimes.

Chronique de l’escroquerie de l’Occident sur les “révoltes arabes”: la Syrie

TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR Manipulation mentale, terrorisme, perversion morale et religion; instruments hégémoniques de l’Occident (Part.2) Des criminels détruits sur le plan psychique; ne contrôlant ni leur pensée ni leur comportement, sans sentiments et sans morale que celle d’être convaincu d’accomplir un acte probe en ne se rendant même pas compte que l’Islam, qu’ils croient respecter, interdit formellement de porter atteinte à la vie et aux biens d’autrui. « Certains traîtres ont une étonnante faculté de se convaincre eux-mêmes de la sainteté de leurs intentions ! » (Charles Hamel). Des scélérats psychopathes ayant acquis un potentiel de violence, de haines, de frustrations, de démence et d’inhumanité qui resteront, pour longtemps, un boulet pour leur pays. Que peut-il bien rester d’honneur et de dignité pour celui qui fait appel à l’étranger pour détruire son pays et tuer ses propres frères. Même cet étranger le méprisera. « Les traîtres sont odieux, même à ceux qui profitent de la trahison » (Citation grecque). La position de l’Algérie vis-à-vis des évènements en Syrie n’est pas appréciée par les islamistes syriens qui ont brûlé le drapeau algérien en traitant le président algérien de ‘traitre’ ; « oubliant » qu’eux-mêmes tentent de prendre le pouvoir par la force en tuant leurs frères et détruisant leur pays en se faisant aider par l’Otan ; le Grand marionnettiste. Bashar al-Assad Ce qui se déroule en Syrie est la copie conforme de ce qui s’est passé en Algérie, au début des actions terroristes, dans leurs objectifs, moyens, méthodes, tactiques, diversions, tromperies, alliances et soutiens. Malgré les réformes profondes engagées, notamment une nouvelle Constitution démocratique, et l’ouverture au dialogue, malgré aussi le rapport objectif des observateurs de la Ligueque cette dernière a renié et ignoré – confirmant l’existence de groupes armés assassinant les civils, les militaires et détruisant les infrastructures – les terroristes et leurs commanditaires occidentaux persistent dans leurs méfaits en rejetant toute sortie de crise au point de mettre les autorités devant la seule solution de les combattre pour sécuriser leur pays quels que soit les moyens de pression. La Syriese bat, à bon droit, contre des hordes d’assassins, encadrés par l’Otan, la Cia, le MI5, le Mossad et des larbins arabes. La tromperie qui consiste à imputer à l’armée les massacres de civils par ces terroristes pour justifier une intervention extérieure a échoué, à deux reprises, au Conseil de Sécurité par le double véto sino-russe. Selon P. Dortiguier les russes et les chinois se sentent « directement menacés par l’offensive actuellement menée contre la Syrie … C’est déjà un bras de fer mondial dans la mesure où un recul de chacun des 2 camps sur cette question conditionne l’évolution de la situation géopolitique planétaire ». Dortiguier constate aussi que l’Occident s’est pris dans le «piège syrien » qui l’empêche de toute offensive contre l’Iran et que « … la marche arrière de cette croisade vers Téhéran en passant par Damas, débutée en 2011 dans l’euphorie et la tromperie de la jeunesse musulmane égarée par de faux-prêcheurs qui ont deux mains, une pour prier, l’autre pour s’atteler aux États-Unis, a déjà commencé et sera menée à son terme par le véto agrandi des États indépendants ». Il s’agit donc bien de la même manipulation, réussi en Libye, que l’occident s’efforce à rééditer en Syrie, mais avec des visées géopolitiques plus étendues. Les syriens semblent y faire face méthodiquement et intelligemment avec l’appui politique de ces deux puissances et de l’Iran en particulier. Ces pays défendent mieux les arabes que ne le font les arabes pour eux-mêmes ! On retiendra surtout que cette Syrie ce pays arabe, berceau d’une grande civilisation que des arabes voulaient détruire, a été sauvé parla Russie et Chine. Voici que l’Union mondiale des oulémas musulmans, qu’actionne le sinistre qataro-égyptien al-Qaradawi, s’y met de la partie en s’alignant sur le projet occidental contre «le régime syrien» ainsi que le pseudo observatoire syrienne des droits de l’homme (OSDH), qui n’existe pas sur wikipédia, créé et basé à Londres, pour la circonstance, que dirige un mystérieux et invisible jordano-suédois Rami Abdel Rahman. On sort la Sud-africaine NavanethemPillay, Madame “droits de l’Homme” de l’ONU, pour préparer les accusations de “crimes contre l’humanité”. Même Google a été mis à contribution pour changer les rues de Syrie.La Franceprend le relais pour demander l’ouverture d’un « corridor humanitaire » devant le fiasco de leur stratégie et les coups de boutoir des unités spéciales de sécurités. En fait, pour sauver ce qui reste de leurs terroristes – qui par dépit pièges les immeubles, les rues, les ponts, font sauter les maisons et les pipelines, déraillent les trains, lancent les obus de mortiers sur les quartiers résidentiels, assassinent les gens – d’une éradication certaines et non pour venir en aide aux habitants de Homs « assiégé », « pilonnée » victimes des « snipers » qui « tirent sur tout ce qui bouge» selon leur propagande. Cette propagande qui cache que ce sont les dignitaires, les personnalités et les représentants de la société civile qui ont « exigé » l’intervention de l’armée pour mettre fin aux calvaires que leur infligent les terroristes. Cette propagande qui vous sort, encore une fois, l’alibi al Qaida lorsque leur implication directe dans le terrorisme devenait évidente. L’Occident se ‘fiche’ complètement de la « démocratie », de la « liberté », de la « dignité », des « droits » des pays et des peuples où il trouve des intérêts. Que ces arabo-musulmans restent idiots, archaïques, obscurantistes cela n’est guère son souci tant que ses rentes sont préservés. Il est instructif de rappeler, toujours, certaines déclarations en l’occurrence celles de ce manipulateur sioniste franco-israélien à l’Université de Tel Aviv «si nous réussissons à faire tomber Kadhafi ce sera un message pour Assad» et celle, par affront, lors d’une réunion du CRIF « c’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». En s’attaquant àla Syrie les monarchies du Golfe ont mis en enjeu leur trône; ils savent qu’un échec compromettra leur dynastie. La manipulation notamment ‘mentale’ est un élément fondamental dans l’art de la guerre pour mettre en déroute l’adversaire. Elle consiste, selon Steven Hassan, dans (Combatting Cult Mind Control) en un contrôle du comportement, de l’information, de la faculté de réflexion, de l’émotion des individus en suscitant chez eux le manque de confiance, le sentiment de culpabilité et d’infériorité, la peur, le choc traumatique, ainsi que certains rêves afin de les rendre vulnérables. Certains auteurs la décrivent comme étant « une corruption de la raison humaine, un minage de l’intellect, une désintégration du moral et de la vie spirituelle d’une nation par la volonté d’une autre ». Diverses techniques et méthodes de manipulation sont utilisées. Cela va des réflexes conditionnés à la méthode dite PDH (douleur-drogue-hypnose), utilisée en Corée, en passant par ce que l’on appelle la liste « MISE » qui signifie Money, Ideology, Sex et Ego. Il y a aussi la méthode basée sur l’insertion d’un message subversif dans des images (messages subliminaux), la méthode par l’angoisse et la violence, la méthode utilisant les drogues et bien d’autres formes extrêmes. Ce qui intéresse les manipulateurs c’est d’atteindre leurs objectifs égoïstes. Ils n’ont ni scrupules ni remords. C’est ce que fait l’Occident, à sa tête les américano-sionistes, avec ses alliés arabes, ses médias « mainstream », ses organisations satellites y compris des droits de l’homme, ses guerres préventives, ses ingérences, sa «protection des civils » sous les fallacieux prétextes : démocratie, droits de l’homme, liberté et tutti quanti. Ces lobbies, avec leurs stratèges, s’appuient sur cinq types de techniques pour un contrôle global des individus et de la société : techniques de planification, psychologiques, de propagande, de désinformation, d’actions ciblées. Les moyens les plus efficaces utilisés sont surtout les médias audio-visuels et le net qui touche directement la cellule familiale. On peut consulter la “stratégie des maîtres du monde” de Sylvain Timsit qui définit 10 points pour la manipulation et le conditionnement des masses. Chaque État se trouve donc dans l’obligation de se prémunir et de protéger ses citoyens en se dotant des moyens adéquats pour contrer ou faire face à la manipulation et à la subversion. En étudiant et comprenant les stratégies du manipulateur, il est facile de développer des stratégies de «contre-manipulation». L’information diversifiées et de qualité ainsi que l’utilisation rationnelle des compétences sont fondamentales. « Bien informés les hommes sont des citoyens, mal informés ils deviennent des sujets » (Alfred Sauvy). Le but étant de briser cette propagande par la vérité et la réalité des choses tout en éveillant l’esprit critique. Notre jeunesse, nos enfants, doivent être protégés – car ce sont eux qui sont visés – de ces manipulations et des conséquences qui en résultent. Beaucoup, malheureusement, sont devenus des «marionnettes» en se laissant duper par n’importe quel manipulateur ou chant de sirène par faute d’une protection adéquate due sûrement à notre ignorance de ces choses, mais aussi à notre laisser-aller et fatalisme. Lorsqu’on aura d’abord admis et fait admettre que la manipulation se fait aussi et surtout par la religion quand elle devient un moyen de prise de pouvoir ou de domination, on aura fait la moitié du chemin. On doit convaincre que le sacré n’est pas forcément un domaine ‘inviolable’ par tous. Beaucoup de faux bigots et de manipulateurs s’en servent pour abuser, escroquer, divertir afin d’accéder à des privilèges, dominer, s’emparer du pouvoir ou s’y maintenir. On doit aussi persuader que se déclarer croyant n’est pas suffisant pour une assurance vers la voie au bien-être prescrit. Beaucoup l’affiche par l’apparence et la tartuferie. La vérité est que cela exige d’autres valeurs. Le bien-être s’acquière par la véritable foi, la vertu, les principes, les bonnes actions, l’engagement, les sacrifices et la sincérité qui font souvent défaut. Dieu n’aide pas les hypocrites, les obscurantistes, les extrémistes, les ignorants, les paresseux, les débauchés, les voleurs, les renégats, les criminels, quelle que soit leur foi. Les musulmans et particulièrement les arabes – qui vivent actuellement des bouleversements faits de crimes et de destructions - doivent se défaire au plus vite de leur système de gouvernance actuel construit sur le népotisme, l’autoritarisme et l’injustice ou l’améliorer pour certains. Ils doivent s’interroger sur le pourquoi de leur sort, de leur situation – souvent misérable ou perverse, faite de sous-développement, d’ignorance, de persécutions et d’infidélité – en remettant en question leur morale, leur comportement et leur vision du monde en relation, au moins, avec la vraie foi. Avec l’Islam authentique et non celui que nous impose, depuis des lustres, sous peine d’hérésie ou d’excommunication, la dialectique morbide et amorale – qui pervertie les consciences – des monarques corrupteurs et imposteurs et leurs funestes suppôts. « La religion sans la conscience morale n’est qu’un culte superstitieux » selon E. Kant. Ils doivent, à notre sens, s’organiser autrement qu’ils ne le sont présentement sur d’autres critères, d’autres objectifs, d’autres principes avec d’autres règles en modifiant tout ce qui est injuste dans leur système de gouvernance; ne laissant aucune faille pouvant servir d’argument aux propagandistes. La justice étant un des piliers de l’équilibre et de la foi qui permet son enracinement dans l’homme. Un proverbe Turc dit en substance que « La justice est la moitié de la religion ». La volonté politique, la participation de toutes les forces vives et surtout la sincérité sont les conditions sine qua non, pour réussir les changements. Sinon, il ne peut s’agir que de mimétisme, de rafistolage, d’activisme sans avenir, qui n’assurent jamais le progrès, l’indépendance et la souveraineté d’un pays. Sur un autre plan, la Ligue«arabe» dans sa forme actuelle - qui devient plus un attrape-nigaud qu’un bouclier de protection, incapable d’embrasser les enjeux de cette géopolitique occidentale – doit être dissoute pour d’autres formes de regroupement. Il est plus avantageux et sécurisant de se regrouper sur des bases concrètes – économiques, culturelles et de défense dans le respect mutuel et du droit – que sur une base «identitaire» chimérique, contre-productive en s’appuyant sur l’axe Russie-Chine-Iran et les autres États du «BRICS», qui représentent déjà la moitié de l’humanité, pour mettre en échec ce projet de «Nouvel Ordre Mondial» que les américano-sionistes voulaient ériger en paradigme intangible. Il y a une vérité éternelle. Le monde ne se construit que sur le Bien qui est déterminant. C’est une loi de la nature; de Dieu qui nous recommande de s’éloigner du Mal. Y dévier conduit au Mal. Si le monde est dans le Mal c’est donc à cause de la mauvaise foi et de l’égoïsme de l’homme à vouloir atteindre le bien-être personnel en usant du mal contre les autres. Le mal-être est bien l’effet d’une mauvaise volonté humaine, une malédiction dont l’homme est le seul responsable. « Toute la morale est dans ce vieux proverbe : Qui mal veut, mal lui arrive » (de Jean-Baptiste Say) Concluons nos propos par deux citations du Coran « …Tout bien qui t’atteint vient d’Allah et tout mal qui t’atteint vient de toi-même… » ; « …Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis…. ». Sur le changement dans notre quotidien ou de notre vie qui doit d’abord venir de nous-mêmes, le Coran explique « … En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes… ». «Les services syriens spécialisés ont arrêté une brigade française de transmission composée de 120 militaires, à Zabadani». «Cette nouvelle explique le changement de ton de Paris, qui fait, désormais, profil bas, de peur que cette affaire n’affecte la campagne de Nicolas Sarkozy. Alain Juppé a été chargé de négocier avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour trouver une solution et libérer les 120 militaires Français»

mardi 21 février 2012

Le President du BP de MNL de l'AZAWAD dans JeuneAfrique

Ancien enseignant et commerçant, Mahmoud Ag Aghaly est président du bureau politique du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ex-membre de la rébellion du 23 mai – la rébellion de 2006 menée par feu Ibrahim Ag Bahanga – il revient sur les motivations du MNLA et appelle la communauté internationale à faire pression sur le Mali pour accorder à l'Azawad son indépendance. Interview. Jeune Afrique : L'Algérie ou encore le Burkina Faso sont prêts à être médiateurs dans la crise malienne, mais au sein du MNLA, certains préfèrent une médiation européenne ou moyen-orientale. Qu'en est-il exactement ? Mahmoud Ag Aghaly (en photo ci-dessous) : Nous sommes disposés à parler avec tous les pays qui veulent aider à régler le conflit, qu'ils soient de la sous-région ou d'ailleurs. L'essentiel étant que ce soit des médiateurs qui connaissent la région et ses problèmes, et qui aident à négocier une solution définitive. C'est en ce sens que les pays voisins de l'Azawad sont les bienvenus. De son côté une délégation de politiciens veut se rendre à Kidal pour obtenir un cessez-le-feu. Ont-ils des chances de réussir ? Cela dépend du fond des discussions. S'ils viennent pour parler des modalités de l'indépendance de l'Azawad, oui, nous pourrons discuter. Vous n'avez pas l'air d'être très intéressés par cette initiative. Parce que depuis 1957, c'est la même chose. À l'époque déjà, les Touaregs avaient dit aux Français [les colonisateurs, NDLR] qu'ils ne voulaient pas être intégrés à la république malienne. Et depuis trente ans, on discute avec le gouvernement, on signe des accords, mais ils restent sans effet. Nous avons voulu être avec Bamako, mais Bamako n'a jamais voulu de nous. Les populations du nord et du sud du Mali sont trop différentes pour composer un état ensemble, comme le Mali et le Sénégal n'étaient pas faits pour être un seul pays. C'est pour ça que nous en appelons à la communauté internationale, afin qu'ils convainquent le Mali de nous donner notre indépendance. Concrètement, quelles promesses du gouvernement malien n'ont pas été tenues ? Sur le plan sanitaire, il n'y a presque rien dans le nord, il faut faire des kilomètres pour trouver un dispensaire. L'école, c'est pareil. Ce sont des Touaregs qui mènent des initiatives pour scolariser leurs enfants puisque l'État a démissionné. Ou bien il n'y a qu'à voir depuis quelques années : l'état bitume des routes un peu partout, mais pas dans le nord. Entre les capitale régionales du nord, aucune route n'est goudronnée : de Tombouctou à Gao, de Gao à Kidal, il n'y a pas de goudron ! Mais le Mali n'est pas très riche et il y a des difficultés un peu partout dans le pays. Vous n'avez pas l'impression que prendre les armes est un peu disproportionné ? Si c'est une question de moyens, alors le Mali devrait être soulagé de nous donner l'indépendance ! Mais nous savons bien qu'au fond, ce n'est pas une question de moyens, c'est une question de gouvernance et de volonté politique. Si vous avez l'indépendance demain, comment allez-vous développez l'Azawad ? Nous pouvons développer notre tourisme en valorisant mieux notre culture. Jusqu'à maintenant, c'est le Mali qui tire profit des richesses culturelles des Touaregs. Vous comptez beaucoup aussi sur le sous-sol de la région... Merci de poser cette question, parce que beaucoup de gens, notamment dans les pays occidentaux pensent que c'est le but de notre rébellion, ce qui est totalement faux ! Pour nous, c'est une question d'identité, une question de dignité. S'il n'y avait que les richesses du sous-sol, pourquoi l'Érythrée aurait pris les armes contre l'Éthiopie ? Le Sud-Soudan contre le Soudan ? Le Timor oriental contre l'Indonésie ? Les exemples ne manquent pas sur le continent et dans le monde... En attendant, l'Union africaine, la Communauté économique des états d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), la France... Tous condamnent l'usage de la force et appellent à des négociations avec le gouvernement malien. Est-ce que vous n'avez pas peur de vous retrouver seuls ? Dès novembre 2010, nous avons tenté de faire comprendre aux autorités maliennes et à la communauté internationale la situation catastrophique dans laquelle se trouve l'Azawad. Mais il a utilisé les armes pour que tout le monde entende nos cris. Donc nous respectons la Cedeao, l'UA et la France qui sont les seuls à pouvoir faire entendre raison au Mali. Mais nous leur demandons aussi de ne pas prendre le parti du président ATT qui a échoué dans sa mission. Ils doivent être impartiaux et voir le fond du problème de l'Azawad, car nous luttons pour le bien-être des populations. Leur bien-être certes, mais il y a tout de même plus de 40 000 déplacés dans les pays voisins. Ça ne vous donne pas envie de mettre balle à terre ? Merci d'évoquer le problème des réfugiés, parce que ça nous préoccupe beaucoup et j'en profite pour remercier les pays limitrophes et les ONG qui leur apportent de l'aide. Il faut comprendre aussi que ces déplacements sont dus à l'armée malienne. Premièrement, quand ils arrivent dans une ville, il ne font pas la distinction entre civils et combattants et tirent sur tout ce qui bouge. Deuxièmement, les déserteurs qui sont retournés dans les grandes villes se sont mêlés aux manifestations de femmes pour casser et piller les biens de la communauté arabo-touarègue qui y vit. Alors que du côté du MNLA, aucun civil blessé ou tué. Même les militaires, nous les laissons partir quand on les capture. Le MNLA dément la présence d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ses côtés, notamment à Aguelhok où vous niez également que des massacres aient été commis. Mais des témoins affirment aussi que des combattants du MNLA crient « Allah Akbar » sur le terrain. Du coup, on se demande si des intérêts communs ne justifient pas des alliances ponctuelles... Je le dis et je le répète : nous n'avons rien à voir avec Aqmi, nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, nous ne sommes pas des bandits ! Pour nous, ce sont des actes qui polluent notre territoire et qui ont perduré à cause des autorités à Bamako. Pourquoi dans des pays comme la Mauritanie ou le Niger, ils n'ont pas de place ? Ces pays ne sont pas plus riches et n'ont pas plus de moyens militaires que le Mali. Mais ici, ces gens bénéficient de soutiens très haut placé. Nous disons à la communauté internationale « donnez-nous l'indépendance et vous verrez : ce sera la fin d'Aqmi, des enlèvements d'Occidentaux et du trafic de drogue ». Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mahmoud Ag Aghaly (MNLA) : "Donnez nous l'indépendance et ce sera la fin d'Aqmi" au Mali | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique __._,_.___

France Syrie : les mercenaires inféodés à la France soutenus par Israel

Des preuves sur les collusions franco-israéliennes et le dit Conseil national Syrie (CNS)sont de plus en plus exposées sur des images vidéo diffusées sur You Tube, elles montrent la porte-parole du conseil, Bassma Kodmani participant à un débat télévisé dans lequel elle exprime son admiration pour « Israël » et les Israéliens et estime que « les Arabes ont pressement besoin de l’Etat d’Israël à leur côté ». Bassma Kodmani qui est aussi agent de la DGSE et opère au CNRS est affiliée a un réseau du Mossad dont les membres sont Castel-Bloom, Sylvie Cohen, Mikhal Govrin, Théo Klein, -ancien chef du Crif- Laurence Sendrowicz, Monique Canto-Sperber. Directrice de l’Initiative Arabe de Réforme, un consortium d’instituts de recherche du monde arabe travaillant en partenariat avec des instituts européens et américains sur la transition démocratique dans le monde arabe, et directrice du programme Gouvernance et Coopération Internationale à la Fondation Ford, basée en Egypte, Kodmani s’était emballée avec les autres intervenants dans la condamnation de boycott du salon du livre israélien. Elle y a également critiqué la culture islamique, estimant que les Arabes « ont besoin de parler d’une autre culture qui ne parle pas du Coran sans cesse », ce qui devrait selon le contexte justifier la présence d’Israël parmi eux ( !) Et de signaler qu’elle s’intéresse et se sent plus à l’aise lorsqu’elle parle avec un interlocuteur israélien qu’avec quelqu’un qui lui ressemble ». Critiquant la montée en force des partis islamistes dans le monde arabe, elle a insisté pour minimiser leur importance. « Nous avons des sociétés civiles démocratiques qui n’ont aucun lien avec l’Islam », a-t-elle ajouté. Juifs et les Palestiniens, qualifiant ce moment « de grande émotion ». Dans un article pour AlQuds al-Arabi Al-Baba accuse Bassma Kodmani de mentir et affirmant que les propos de Kodmani parlent d’eux-mêmes. Al-Baba reproche aussi au CNS qui se devrait de lutter contre la dictature de ne pas se démarquer de ses positions clairement en collusion avec Israël

Syrie : la reconquête des zones d’insécurité se poursuit

Les autorités syriennes ont lancé un appel à la population civile du quartier de Bab Amr, à Homs, lui demandant d’évacuer ses foyers, alors que les combats se poursuivent avec les groupes armés, et que des renforts militaires auraient pénétré en ville dimanche. Cet appel gouvernemental répond semble-t-il à une réclamation faite en ce sens lundi matin à l’AFP par des opposants. Les mêmes opposants ont précisé que les renforts militaires consisteraient en fantassins, sans appui de blindés. Des tirs d’armes lourdes continuent sur les positions des groupes activistes. Lentement mais sûrement… L’étau se resserre donc sur les bandes armées de Homs, sûrement mais lentement dans la mesure où, contrairement çà ce que nous serinent les médias français, le gouvernement syrien est soucieux de limiter au maximum les pertes civiles dans cette bataille pour l’expulsion du terrorisme islamo-étranger de Homs. A Hama, les opposant communiquent à leurs porte-voix de l’AFP des nouvelles alarmistes selon lesquelles la grande ville est entièrement coupée du reste du monde. Ce parce que les abords de celle-ci sont contrôlés par des postes de l’armée : rien de nouveau sous le soleil, et rien qui empêche les communications entre Hama et le reste du pays. En revanche, l’annonce de perquisitions et d’arrestations dans les quartiers nord de la ville est plausible, la ville abritant un certain nombre d’opposants radicaux, qui se sont plus particulièrement illustrés – par leur sauvagerie notamment – l’été dernier. L’AFP indique du reste que l’armée a porté un coup aux activistes locaux en lançant, la semaine dernière, une offensive contre cette partie nord de Hama, entourée de zones rurales, où s’étaient concentrés des groupes rebelles. Pour les premières heures de la journée du lundi 20 février, l’agence Sana rend compte, pour Homs, d’un accrochage entre militaires et des insurgés qui utilisaient une ambulance : tous les occupants de l’ambulance ont été abattus, et 141 (!) kalachnikovs, des roquettes RPG, cinq mitrailleuses – ou pistolets-mitrailleurs – et des munitions ont été trouvés à bord. Sana fait encore état d’un accrochage entre gardes-frontière et insurgés survenu près d’al-Salamyeh, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Hama : il a coûté la vie au lieutenant-colonel Yasser Kheder Abbas et le sergent Hassan Kharfane Pacha, ainsi qu’à plusieurs activistes. D’autre part on signale l’enlèvement d’un lieutenant de l’armée, Hammam Terki Ramadan, dans la banlieue de Deir Ezzor, dans l’est du pays, alors qu’il circulait à bord de son véhicule particulier. A l’extrémité sud du pays, l’armée syrienne semble avoir repris le contrôle des quartiers « problématiques » de Deraa. Comme on le voit, les combats quotidiens contre les groupes armés ASL/salafistes continuent d’avoir un prix, et la litanie des obsèques militaires se poursuit, jour après jour : ce 20 février ont eu lieu, à partir de quatre hôpitaux militaires à Damas, Lattaquié et Harasta, les funérailles de douze militaires, tombés ces dernières 48 heures à Homs et Deraa : un capitaine, trois adjudants-chefs, deux caporaux, cinq conscrits. Douze « martyrs » qui allongent une liste déjà longue de plus de 2 000 noms. Source : infosyrie.fr

NICOLAS SARKOZY OU LE CAPITAINE FAILLITE !!!!

Noyer ses adversaires sous un déluge de propositions saugrenues et allumer des débats incendiaires, il fallait y penser pour tenter de tromper la vigilance des Français, Sarkozy s'y essaye. Et pour cause, il n'a pas un bilan.....plutôt un FIASCO ! " Si Nicolas Sarkozy veut annoncer une surprise chaque jour, une le matin, une le soir, libre à lui. Le vrai référendum, c'est l'élection présidentielle", a affirmé François Hollande. Il ne croit pas si bien dire puisque les Français ont mesuré l'ampleur des dégâts provoqués par le quinquennat de l'homme de la " rupture". Le terme dépôt de bilan est le plus approprié pour évoquer les chiffres de la catastrophe nommée Sarkozy. "Les experts de Terra Nova ont passé au crible, de la manière la plus clinique possible, les promesses du candidat en 2007 et les résultats obtenus cinq ans après". Voici les principaux chiffres. Ames sensibles s'abtenir, ça fait peur ! Politique industrielle, la France frappée par la crise : plus de 500.000 emplois industriels détruits Compétitivité, l’autre grand échec du quinquennat : +41 milliards d’euros de déficit commercial Finances publiques : +600 milliards d’euros de dette publique Politique fiscale, l’anti-réforme : 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises et ménages aisés Secteur financier, les limites du discours : 0 euro de taxe sur les transactions financières Des promesses de plein emploi au retour du chômage de masse : +1 million de chômeurs Pouvoir d’achat, beaucoup de bruit pour rien : 80.000 emplois détruits à cause des heures supplémentaires défiscalisées Lutte contre la pauvreté, la coupable négligence : + 330.000 pauvres Santé, déficits récurrents et dégradation de l’accès aux soins : + 37 milliards d’euros de déficit cumulé pour l’assurance-maladie Retraites, une réforme injuste et insuffisante : 44 années de cotisations pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans avec le passage à 62 ans Dépendance, les personnes âgées oubliées : Le financement de la dépendance est évalué à 9 milliards d’euros, dont 6 sont assumés aujourd’hui par les seuls conseils généraux Politique de la famille, les promesses ignorées : 12.000 places de crèche créées par an contre 200.000 promises sur le quinquennat Que reste-t-il de notre école ? -80.000 postes dans l’Education nationale Enseignement supérieur et recherche, l’autonomie sans les moyens : 2 % du PIB seulement consacré au financement de la recherche La casse des services publics en réseau : Plus d’1 Français sur 2 estime que les services de l’Etat ont évolué plutôt en mal ces dernières années Une réforme de l’Etat brutale et inefficace : 0,5 % de PIB d’économies réalisées avec la RGPP Fonction publique, du grand boum au grand pschitt : +1 % de fonctionnaires supplémentaires en trois ans Logement, une politique coûteuse, injuste et erratique : plus de 3,6 millions de mal logés Politique de la ville et rénovation urbaine, un paradoxe au détriment des banlieues : -30 % de moyens financiers pour la politique de la ville A lire : Nicolas Sarkozy 2007-2012 : Le dépôt de bilan Une politique culturelle obsolète : 20.600 lettres recommandées envoyées par Hadopi pour plus de 20 millions d’infractions constatées par an Sport, le désengagement de l’Etat : 0,12 % du PIB du budget de l’Etat consacré au ministère des sports (contre 3 % promis) Du Grenelle de l’environnement à « L’environnement, ça commence à bien faire ! » : 2,5 milliards d’euros de nouvelles niches fiscales alors que le bilan devait être équilibré L’atome roi, le refus d’une transition énergétique nécessaire : 10 % de la population en situation de précarité énergétique Agriculture, la rase campagne : 2,3 % de baisse du revenu des agriculteurs en 2011 Transports, derrière les grandes déclarations, la navigation à vue : 6,5 milliards d’euros nécessaires pour la maintenance du réseau ferré Nicolas Sarkozy ou la mise en spectacle de l’Etat : + 172 % de hausse de salaire pour le chef de l’Etat Le massacre de contre-pouvoirs : plus de 20 utilisations du vote boqué (art. 44 al. 3) au Parlement La justice piétinée : 57,7 euros consacrés par an et par habitant pour la justice en France contre 86,3 euros en Espagne Décentralisation, l’étouffement programmé des contre-pouvoirs locaux : 5 milliards d’euros de coût net pour la suppression de la taxe professionnelle Sécurité, après dix ans d’agitation, un domaine à rebâtir : +2,5 % d’atteintes à la personne en 2010 La lutte contre les discriminations rattrapée par des impératifs électoraux : +20 % de réclamations par an pour la Halde Immigration, le gouvernement a un problème avec les étrangers : 5 lois pour modifier les règles sur l’entrée et le séjour des étrangers ou l’acquisition de la nationalité Les outre-mers méprisés : 39,4 % de baisse des crédits pour la mission outre-mer Nicolas Sarkozy « sauveur de l’Europe », un mauvais mythe élyséen : 4 plans de sauvetage sans parvenir à enrayer la crise de la dette Affaires étrangères, les impasses d’une politique de gesticulation : -10 % d’effectifs dans la diplomatie française Un outil de défense malmené : 500 communes touchées par la réforme de la carte militaire Source: Terre Nova Sarko tout comme son ami et courtier Abdoulaye Wade lui aussi est entrain d’enfoncer le Sénégal, après promesses non tenues sa barde à Dakar. Wade en ami lui a racheté son ancien avion France Force One et la retapé en ambulance corbillard, récemment mis en service pour son premier baptême de l’aire inaugurale avec à son bord le corps du président Bissau-Guinéen Malam Bécaï Sahan. Wade le big boss à la place de Houphouët Boigny le crocodile mangeur de capitaine (Thomas Sankara du Burkina, Samuel Doe du Liberia…). Wade en flibustier super pigeon voyageur a à son actif un tableau de chasse bien remplis. Trois présidents Bissau-Guinéen Bernardino Viéira (mort par coup de machettes), Malam Bacaï Sahan (mort de maladie jamais publiée, plus mystérieuse que celle de papi Bongo) et Kumba Yala (vivant) et deux généraux Bissau-Guinéens Anssoumana Mané et Batista Tagmé Na Waie. Wade en Bob Denard commando fusilier marin Jaubert fut en mission black op’s nom de code “pas vu pas pris” en Mauritanie, à Madagascar, en Cote d’Ivoire, en Libye et des échecs et mat en Guinée-Equatoriale par jalousie contre Obiang, deux tentatives ratées contre Yahya Jammeh en Gambie qu’il souaite gommé de la carte, deux en Guinée-Conakry contre le capitaine Dadise Show Camara et contre Kondé et une série killing weeked dans son pays Wade en cardinale Richelieu contre des marabouts qui ont disparus en style Felix Mounier du Cameroun. Sa va encore secouer pour longtemps WAT-A-RAT va prendre la relève il vient d’être catapulter sur le sommet de la pyramide de la CEDEAO le CFA va plonger l’Afrique dans la géhenne, les coups tordus continueront pour longtemps. La France EST Forte L’enfant : Mam, tu as vu l’affiche? C’est gros comme une maison Mère : Qu’est-ce qui est gros comme une maison? Le Président, la mer ou le slogan? L’enfant : la France Forte… je dirais… qu’il lui manque quelque chose… pour qu’elle soit forte. Mère : Il lui manque quoi? L’enfant : le verbe être… j’aurais dit : la France EST forte pour faire plus fort. Mère : un sujet : le France… un attribut : la force… et comme le lien n’est pas évident… ils l’ont passé sous silence… L’enfant : ils se sont trompés ou ils ont fait exprès ? Mère : disons qu’ils se sont trompés en faisant exprès, si on dit la France forte, qu’on le veuille ou non, on sous-entend qu’elle n’y est pour rien. Comme quand on dit : la coupe pleine… ou la bouteille vide… c’est un constat d’huissier… un fait qui s’impose et non l’effet d’une quelconque volonté. L’enfant: ou peut-être qu’ils veulent nous faire rêver d’une France forte parce qu’ils savent qu’on sait qu’elle ne l’est pas… qu’elle ne l’est plus. Mère : dis-donc, tu fais des progrès… parce qu’il doit y avoir de ça… parce que ça résonne comme un songe et non comme une réalité… tu as raison. L’enfant : j’ai un copain qui a vu sa mère se donner la mort sous ses yeux Mère : elle s’est immolée par le feu…je le sais et je suis profondément choquée, retournée et … scandalisée. L’enfant : la France est morte… morte… morte et je ne la verrai plus Mère : tu as lu Claudel ? L’enfant : oui… c’est beaucoup moins compliqué que Faudel Mère : c’est Claudel qui dit qu’on peut aussi mériter “l’injustice”… quand on est mal gouverné par exemple. L’enfant : ou quand on a mal voté. Mère : c’est parfait. Je n’ai plus rien à t’apprendre… L’enfant : si… tu vas m’apprendre à ne jamais abandonner Mère : j’aurais du mal… je peux tout au plus t’apprendre à désapprendre, à ne pas retenir ce que tu as appris et à renouveler sans arrêt ta vision des choses. L’enfant : mais parfois j’ai du mal… Mère : raison de plus pour se faire du bien L’enfant : en se demandant pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ? Mère : s’il n’y a RIEN, faisons quelque chose pour ceux qui n’ont rien… c’est aussi ça le défi en politique L’enfant : ou alors la France faible ? Mère : par exemple. Parce que les forts c’est à dire les puissants ne sont jamais assez forts pour être toujours les maîtres… ni les faibles, trop faibles pour être toujours dans les chaînes… L’enfant : mais il y a des larbins même au sommet de l’État. Mère : et il y a des héros au plus bas niveau de l’échelle… ça veut tout dire L’enfant : non. Ça ne veut plus rien dire. Mère : ça veut dire que l’on peut toujours remonter la pente, reprendre la main et changer son destin. L’enfant : la France forte est faible. La France riche est pauvre. Mère: ce n’est pas bête… si demain tu affiches “la France faible”, il y a des chances pour que tu récoltes plus de suffrages parce qu’il ne nous reste plus que le rire pour parler d’avenir. L’enfant: et qu’est-ce qu’on fait pour cette dame qui s’est jetée dans le feu Mère: chiche ! On en fait une affiche à la veille des élections… ça pourrait faire fléchir ou réfléchir L’enfant : qu’est-ce que je mets? La France est morte et c’est vous qui l’avez tuée ? Mère : ou : la France est morte et c’est à vous de la ressusciter L’enfant : ça fait un peu religieux… Mère: on coupe la poire en deux. La France est morte. Point barre! L’enfant : ou la France morte pour être moins bavard Mère: tu supprimes toi aussi le verbe être ? L’enfant L’être n’intéresse pas les gens. Mère : tu veux dire que c’est le paraître qui a toujours le dernier mot ? L’enfant : je veux dire que c’est le mot qui a le dernier mot… c’est toi qui me l’a appris Mère : et la photo? Tu y as pensé ? L’enfant : oui la photo d’une femme sans abri qui met le feu à sa baraque Mère : c’est de l’humour noir? L’enfant : non ! C’est cynique comme la république Mère : tu sais ce qui fait rire le plus les dieux ? L’enfant : non Mère : de voir les hommes exposer leurs projets! Celui qui fait rire n’est plus en Afrique. Il loge à l’Elysée. Comme Bokassa, chaque fois qu’il apparaît, on s’esclaffe. Comme Idi Amin allait voir les étudiants en médecine pour leur donner des conseils, il va au Medef apprendre aux patrons à diriger. Et à Dakar enseigner l’histoire de l’Afrique aux Africains. En France, il dit qu’on ne déclenchera plus des « contrôles fiscals » (sic) à partir « de lettres de dénonciation » (resic), parce que son beau pays a connu l’occupation allemande : et là, comme quand Lansana Conté parle, personne ne comprend pourquoi il dit tout ça… (A part les dirigeants de multinationales qui oeuvrent à la dépénalisation de la délinquance financière). Comme Kadhafi, il aime à s’entendre trouver élégant (Christophe Barbier de L’Express l’appelle déjà « l’Inhabillable » !). Comme Sassou s’éclaircit le teint, il se retire les bourrelets sur les photos. Son ministre des Affaires étrangères humilie la France en des proportions jusque-là seulement atteintes par (minimum) un Ange-Félix Patassé au sommet de son art. Comme les Eyadéma père et fils, il offre des portefeuilles vides aux opposants et embauche des conseillers en veux-tu en voilà. Comme n’importe quel président africain ou presque, rien de ce qu’il annonce ne se produit. Et, comme avec n’importe quel président africain, ça n’a aucune conséquence. Car, comme tout président africain prudent, il s’est offert les faveurs de la presse… Comme Omar Bongo, impossible de savoir ce qui est à lui, ce qu’il a payé de sa poche ou avec l’argent du pays, ce qui lui a été « offert » par des « amis » – dont les bontés ne peuvent pas être totalement désintéressées. Comme ATT, il passe son temps à consoler les gens un par un. Comme si les malheureux étaient peu et que lui était là pour toujours. Comme Abdoulaye Wade, il a un Premier ministre inutile et bien coiffé (coupe Fillon, dite « pharmacien de province »). Comme Idriss Déby, il a des soucis avec ses garçons (et porte des lunettes de soleil réfléchissantes). Comme « Nicé-Faible » Soglo avec « Rosine », il obéit au doigt et à l’œil à « Cécilia ». Qui, elle-même, semble moins à l’aise dans son rôle de Première dame que dans celui de co-épouse au harem de Nicolae Sarkocescu. Vu la tournure des événements ces derniers temps, il est à parier qu’un jour prochain, les partis politiques africains viendront financer leurs campagnes électorales en France. D’ici là, il va falloir que les Gaulois arrêtent de rire de ces rois nègres, dont le seul tort, finalement, aura été de lancer une mode.