vendredi 30 novembre 2012

ONU: La Palestine a (enfin) le statut d’Etat observateur non membre…



Abbas (centre), hier, à l’ONU
…Mais, c’est insuffisant  Il faut un Etat palestinien fiable et viable, restitué dans ses frontières de 1967. Là, il y aura la paix, la vraie. Ce serait, à n’en pas douter, le « chacun chez soi ». A défaut, il faudrait s’ouvrir aux autres, et oublier l’appellation Etat hébreu et intégrer tout le monde, avec le risque que les autres ne soient pas revanchards, s’appuyant sur le nombre…
Après son statut d’ »observateur permanent », la Palestine a été reconnue jeudi 29 novembre  »État observateur » non membre des Nations unies, grâce à l’adoption d’une résolution en ce sens par l’Assemblée générale de l’ONU, avec l’aval de la majorité des 193 États membres (138 pour, 9 contre, 41 abstentions). Ceux qui disent que c’est une erreur ou un obstacle contre la paix mentent honteusement. Qu’ont-ils fait pour la faire avancer depuis 60 ans ?
L’ambassadrice américaine Susan Rice, épinglée par les Américains parce qu’elle aurait investi son argent dans des sociétés qui commercent avec l’Iran -une dictature occidentale-, est furieuse. Elle a affirmé que le vote était « contre-productif » et créerait des« obstacles » à la paix. Ce qui inquiète le plus Israéliens et Américains, c’est la possibilité qu’auraient désormais les Palestiniens de rejoindre la Cour pénale internationale et d’y porter plainte contre Israël.

Syrie : L’accès Internet a été coupé toute la journée et est rétabli



Le calme revient peu à peu et les connexions Internet aussi, après une journée difficile pour les Syriens. C’est vrai que sans Internet il est impossible aujourd’hui de bien s’informer. « Les 84 blocs d’adresses IP en Syrie ne pouvaient plus être atteints, privant de fait le pays d’internet », précise Renesys. Cette opération consistait à dénicher les réseaux ennemis, depuis que les terroristes sont financés à coup de millions de dollars et dotés de matériels de transmissions ultra-sophistiqués offerts par la France notamment. 
Alors que les terroristes envisageaient d’attaquer Damas de façon coordonnée, ils ont été pris de court avec la fermeture des moyens de communications à travers tout le pays. C’est ainsi que de nombreux terroristes ont été défaits, notamment à Daria. Daria a vu le nettoyage, par l’armée arabe syrienne, des terroristes qui tentaient d’attaquer des militaires sur la route de l’aéroport d’Aqraba. Le ministère de l’information a déclaré hier soir que ladite route vers l’aéroport international de Damas est sécurisée, après de graves affrontements avec les terroristes.
La presse « mainstream » au courant des agissements des terroristes avec le nouveau matériel offert, attendait que ces derniers leurs disent « bingo c’est fait ! ». Hélas, la tentative d’attaque de l’aéroport de Damas a lamentablement échoué. Actuellement, l’armée a lancé une vaste offensive contre ces renégats. Dans la journée, nous en saurons un peu plus.

jeudi 29 novembre 2012

UMP – RÉFÉRENDUM (?) : L’ultime syncrétisme copéiste d’une arnaque organisée



Comme tout le monde le sait ici, je ne suis pas de droite, encore moins de l’UMP. Donc, par rapport au psychodrame que vit ce parti, j’ai l’aisance du détachement qui sied aux neutres. Donc, hier, je lisais un article sur Le Plus du Nouvelobs. Un soi-disant filloniste, plutôt copéiste, présenté comme Responsable jeunes UMP de l’Aisne) a écrit une daube dont l’inconsistance frise avec la mafia roumaine. Son article intitulé « Militant, j’ai voté Fillon : l’UMP est divisée, il ne devrait pas en rajouter », laisse pantois.
Il a probablement été payé par les moyens du parti, pour asséner son fiel nauséabond. Je n’ai jamais lu un texte avec autant de contradictions. D’entrée, il récuse un nouveau vote : « [...] dans l’état actuel des choses à l’UMP, je ne crois pas qu’un nouveau vote immédiat des militants serait une solution. Le climat est bien trop tendu en ce moment. Il faut laisser le soufflet retomber. »
Ensuite, le même, de peur que son champion, le vrai, c’est à dire Copé, soit battu devant la face de tout le monde puisqu’il sera difficile de tricher cette fois-ci, malgré le fait que la mafia a jeté la honte aux chiens, il donne des conseils à….Fillon : »J’ai voté pour François Fillon, mais je pense qu’il aurait dû davantage se placer au-dessus de ses querelles pour en sortir plus grandi. » Tiens, accepter que sa victoire lui soit ainsi volée et ne rien dire. Drôle de supporter tout de même…
Plus loin, toujours dans la même dynamique de la défaite probable de son vrai champion en cas de réélection, il dit : « Il faut un vote plus simple, sans Fillon ni Copé. Quitte à revoter, je propose que ce soient les membres du Conseil national de l’UMP, réunis en Congrès, qui le fassent. » Et là, après cette flagrante contradiction,
Et là, comme par surprise, que dis-je, confirmation, Copé déclare que ce qu’il a initié n’est plus BON. Ultime arnaque pour faire semblant de riposter. En effet, Jean-François Copé, qui était favorable à l’idée d’un référendum pour demander aux militants de se prononcer sur l’éventualité d’un nouveau vote, s’y oppose désormais parce qu’un petit sondage a révélé qu’il allait perdre, c’est à dire que les militants allaient dire OUI à un nouveau vote. Or, il reproche à François Fillon d’avoir maintenu son groupe dissident à l’Assemblée nationale. Un groupe que l’ancien Premier ministre retirera… si un nouveau vote est organisé.
Bref, un arnaqueur qui montre bien qu’il se maintiendrait à ce poste usurpé, vaille que vaille !

UMP : Les preuves du putsch de Jean-François Copelovici dit Copé



Copé
Copé
Pour ceux qui doutent encore, les agissements frauduleux du président auto-proclamé et proclamé de l’UMP-vaste arnaque-, se voient chaque jour davantage. Une vraie mafia a mis la main sur l’UMP. Dominique Dord, trésorier général a les preuves des moyens du parti utilisés juste pour un seul homme.
Médiation Juppé: il dit non. Simplement parce que le maire de Bordeaux allait mettre à jour la chronique d’une vaste escroquerie.
Nouveau vote: refus violent.
Huissier de justice saisi par Fillon envoyé par la cour d’appel de Paris: Il trouve porte close au siège de l’UMP.
Si ce mec avait réellement gagné, il n’allait pas procéder de la sorte. Il s’accroche parce qu’il sait qu’il sera dévoilé. Il s’appuie sur la fameuse commissions des  des recours qui lui est acquise.

SCOOP : L’ONU veut contrôler Internet à travers le monde entier

Oui, vous ne rêvez pas, c’est bien l’ONU. Or, qui dit ONU dit Etats-Unis. Alors, la semaine prochaine, L’Union internationale des télécommunications (UIT, ou en anglais International Telecommunication Union ou ITU), organisme de l’ONU dont le siège est à Genève, en Suisse, se réunira à Dubaï, un des pays des Émirats arabes unis, pour plancher sur les moyens adéquats menant au contrôle de l’Internet. Les représentants de 193 pays participeront à cette réunion de près de deux semaines, selon la presse.
Le Secrétaire général de l’ITU, le malien Hamadoun Touré, a-t-il eu l’idée d’organiser cette conférence de négociation à Dubaï ? C’est moins sûr.  Ce que l’on sait pour l’instant, c’est que les participants veulent plancher pour un nouveau traité en matière de communications en s’appuyant, semble-t-il, sur des… résolutions du Congrès américain qui, clairement, veut de la manière la plus brutale, censurer l’Internet. The Wall Street Journal a dit son inquiétude car, pour lui, ces gens-là, avec leurs propositions, ignorent comment fonctionne véritablement Internet. C’est une lapalissade.
Quand des bureaucrates veulent repenser Internet pour leurs intérêts, de peur que leurs mensonges ne soient révélés, chacun pouvant aujourd’hui se faire une certaine idée de l’information, ça déménage. C’est comme donner à un gorille de jouer sur un Stradivarius, tout comme la marche noble d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Internet c’est quand même 40.000 réseaux d’interconnexion entre 425.000 itinéraires mondiaux, ce qui permet à plus de deux milliards de personnes à travers le monde, de diffuser des messages et autres contenus numériques. Internet c’est aujourd’hui, près de 500.000 nouveaux utilisateurs par jour…Excusez du peu.
Le document sur lequel les participants à cette réunion discuteront comprend plus de 200 pages. Le contenu n’a pas encore été dévoilé, mais quelques fuites indiquent que, il y aura des propositions aussi saugrenues les unes que les autres. Il s’agira entre autres, d’appliquer à l’Internet semble-t-il, les règles de l’ITU en matière téléphonique longue distance. C’est à dire que l’Internet deviendrait payant, pour un utilisateur Français qui veut accéder à un site américain, ou un Africain qui veut accéder à un site français et vive-versa. Ensuite, une proposition serait la taxation dite « efficace » des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Tumblr etc. et plus exactement, aussi, Google. Rien que ça.
Or, selon de nombreux observateurs, l’idée en elle-même est techniquement impossible parce que, contrairement au téléphone, l’Internet ne connaît pas de frontières nationales. Google a déjà pris position contre l’ITU, faisant savoir qu’il ne se laissera pas marcher sur les pieds en expliquant que:  »Seuls les gouvernements ont une voix à l’ITU. Cela inclut les gouvernements qui ne supportent pas un Internet libre et ouvert. En revanche, les ingénieurs, les sociétés et des personnes qui construisent ou utilisent le Web n’ont pas voix au chapitre. »
Ainsi va le monde du mensonge étatique, qu’on veut préserver par tous les moyens.

BANDE DE GAZA : Le Jihad islamique en possession de documents confidentiels de Tsahal

mail envoyé aux soldats de Tsahal
mail envoyé aux soldats de Tsahal
Personne ne sait trop comment, le groupe palestinien a réussi a obtenir des documents confidentiels de Tsahal, y compris les données personnelles de dizaines de milliers de soldats israéliens. Ces révélations viennent de Tsahal même, qui a confirmé que le Jihad islamique avait envoyé, durant le conflit contre le Hamas, l’opération Pilier de Défense, des mails à des milliers de soldats réservistes.
Par la suite, le Djihad islamique a fourni aux médias palestiniens pour publication, sept documents révélant des détails personnels et confidentiels de plus de 100 soldats israéliens. En effet, lesdits documents incluent les noms complets des soldats , leurs numéros matricule, leurs rôles, grades et  fonctions, (médecin, sniper, etc.), leurs numéros de téléphone portable et leurs dates de naissance.
Liste du Jihad islamique
Liste des soldats publiée par le Jihad islamique
D’autres documents publiés précisent même les lieux de formation des soldats, le programme d’entraînement, etc. Selon le Jihad islamique, les documents piratés en 2012, par leur division du renseignement.
Un des soldats dont les détails figurent dans les documents a déclaré que les données étaient exactes. Le mail qu’envoyait les membres du Jihad islamique disait ceci:
 «Nous allons transformer la Bande de Gaza en votre cimetière et nous allons brûler Tel-Aviv. »
Tout le monde est capable de tuer mais, si un pays n’a ni armée, ni avion de combat, ni char etc, et arrive à tenir tête à un autre ayant tout, il faut s’inquiéter. Aujourd’hui, visiblement, les groupes armés palestiniens ont aussi la technologie. Faut-il s’inquiéter ? Toujours est-il que, l’Iran, c’est une autre paire de manche…A cet effet, les nouveaux bébés Palestiniens portent presque tous les prénoms et noms Fajr (roquette iranienne) ou Ahmed Jabari.

jeudi 22 novembre 2012

SCOOP : François Fillon a bel et bien gagné la présidence de l’UMP



François Fillon
François Fillon
Nouveau rebondissement en France dans l’élection à la présidence de l’UMP. L’équipe de François Fillon a affirmé mercredi que « l’oubli pur et simple » de 1304 suffrages avait conduit à annoncer par erreur la victoire de Jean-François Copé, alors que celle-ci reviendrait à l’ancien Premier ministre.
Lors d’une conférence de presse, le directeur de campagne de François Fillon, Eric Ciotti, a expliqué que son équipe s’était rendue compte mardi soir de l’oubli des suffrages des fédérations de Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et Mayotte, soit 1304 voix.
« Leur réintégration conduit à ce résultat: François Fillon, 88’004 voix, et Jean-François Copé, 87’978 voix », a dit Eric Ciotti aux côtés de Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse.
Erreur « grave »
« Le président de la Cocoe (commission électorale de l’UMP) a lui-même reconnu cette erreur lors d’un échange téléphonique avec François Fillon en fin de matinée. Il s’agit d’une erreur manifeste et grave », a souligné Eric Ciotti.
« L’oubli pur et simple de ces trois fédérations est de 1304 militants. Elle doit évidemment être réparée. Nous demandons donc à la Cocoe que les résultats soient simplement rétablis », a-t-il ajouté.
Source ATS.

mardi 20 novembre 2012

ANONYMOUS : 44 millions de tentatives de piratage et 5000 documents secrets récupérés



JERUSALEM – Les hackers de Anonymous ont mis à exécution leurs menaces vis à vis d’Israël. Selon les autorités du pays, il y a eu depuis 6 jours, 44 millions de tentatives de piratage des sites israéliens. Pour elles, elles ont toutes été des échecs. Ce qui est complètement faux selon la chaîne de télévision russe Russia Today (RT) qui parle de la récupération par les Anonymous, de 5000 documents secrets israéliens ont été récupérés et 35.000 e-mails avec mots de passe ont été publiés.

Les sites Web gouvernementaux israéliens ont donc « eu chaud » comme on dit. Le ministre israélien des Finances Youval Steinitz a déclaré qu’une seule tentative de piratage a été couronnée de succès sur un site qu’il ne voulait pas nommer, mais, a-t-il confirmé, il a été remis en marche au bout de 10 minutes d’arrêt.
Les Israéliens précisent que, plus de 10 millions de tentatives ont été faites sur le site du président d’Israël, Shimon Peres. Heureusement, toujours selon les autorités, 7 millions d’euros ont été investis pour la protection du ministère des Affaires étrangères et 3 millions d’euros sur le site du Premier ministre Benyamin Netanyahu.

lundi 19 novembre 2012

REPONSES DU PRESIDENT IBK A FEU LE PROFESSEUR DIALLA KONATE

A sa demande, le président du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a reçu à sa résidence le mardi 16 août 2011 le Pr Dialla Konaté accompagné de son neveu, Fabou Kanté. La rencontre s’est déroulée en présence de Boubacar Touré, secrétaire à la Communication, et Sambi Touré, conseiller politique.
Après les salutations d’usage, l’hôte du Président a introduit l’objet de sa visite : la nécessité et l’urgence de la concertation et la convergence des forces patriotiques et de progrès autour d’un idéal, d’une ligne politique et d’un projet centré sur les valeurs de gauche ; l’essentiel, sinon toute la classe politique malienne se réclamant de cette philosophie.  Un projet, dit-il, déjà esquissé dans un document qu’il se propose de soumettre à l’examen du président espérant l’y voir adhérer.
Mais avant, le Pr Konaté a tenu à interpeller le Président du parti sur ces deux préalables dont il attend du président une explication franche et convaincante parce que lui, les autres intellectuels et patriotes du Mali et l’opinion malienne en générale n’ont pas compris:
1. Pourquoi le RPM qui, au lendemain de la présidentielle de 2007, avait pris ses distances avec le pouvoir et avait assumé avec courage son statut de parti d’opposition, a accepté, à un an des échéances générales, de retourner dans le gouvernement?
2. Pourquoi IBK, qui est l’un de ceux qui incarnent estime et espoir du peuple malien, a pu souscrire à un projet antinational comme celui des réformes proposées par ATT et appeler son parti et la classe politique à un vote massif en sa faveur?
Après cette longue introduction émaillée d’explications et de commentaires du Pr Konaté, le président du RPM a tenu à remercier son hôte de sa visite et déploré que celle-ci n’ait pu avoir lieu plus tôt en raison de leurs agendas respectifs.
Le président du RPM, qui a salué en le Pr Konaté l’intellectuel et le grand patriote, a tenu, en toute fraternité, à lever une équivoque, relative à son intégrité et à sa moralité. Sur les interpellation du Pr Dialla Konaté, voilà ce que le président IBK en substance:
 
SUR SON INTEGRITE ET MORALITE
J’ai l’habitude de dire que nul n’a le monopole du patriotisme. Le Mali regorge de talents, d’intellectuels de grande valeur et de patriotes éprouvés. Mais c’est dommage que les patriotes ne se connaissent pas. Par exemple, si vous, Dogo, vous me connaissiez, vous n’auriez jamais écrit dans un de vos articles publiés par Info-Matin : «Il faudrait que Soumaïla Cissé et IBK s’expliquent un jour sur les casseroles qu’ils trainent ».
Je ne peux pas parler pour Soumaïla, il s’expliquera si vous le rencontrez.
Pour ma part, j’affirme les yeux dans les yeux que IBK n’a jamais volé et n’a jamais détourné un franc de l'État malien. En cette matière, chacun est le fruit de son éducation et de son ambition. Avec toute l’humilité et la modestie qui lui sied, IBK sait d’où il vient et quels ont été sa formation et son parcours.
Mon père, Boubacar Kéita, que vous connaissez certainement, lorsqu’il était à la tête du trésor (c’est en lui et à mon feu père Kodjo Amakiré que le président Modibo a fait confiance pour prendre le contrôle du trésor public en vue de lancer le franc malien), a maintenu tout son personnel au bureau durant tout un week-end pour justifier quelques vingt cinq francs. Je suis le fils de cet homme de rigueur et de respect des deniers publics. Je n’ai pas la vanité d’être Boubacar Kéita, mais ma fierté est d’en être un des dignes fils.
Avant d’être à la tête d’un parti de masse, j’ai été d’abord militant d’un parti d’avant-garde. Et comme vous le savez, dans un parti d’avant-garde, on forme le militant au service, à la mission, mais jamais à la course à l’ambition. Dogo, IBK, dans son parcours politique, n’a jamais rien demandé pour lui-même, il s’est toujours satisfait de l’estime et de la confiance des camarades pour les missions qu’il a eues à conduire au service de la République et de la Nation.
Lorsque le Président Alpha me faisait l’honneur d’être son Premier ministre, je n’étais pas là, mais à Addis-Abeba, en mission. Nous étions en février 1994. Avant d’être en fonction, comme cela se doit, j’ai fait l’inventaire de mes biens et du patrimoine de l'État mis à la disposition du chef du gouvernement par le service des domaines.
Grâce à Allah soubaha wat’Allah, à la confiance du président et avec l’aide du parti et des démocrates, j’ai contribué, comme chef du gouvernement, à l’apaisement du climat politique et la stabilité macroéconomique de ce pays. Durant six (6) ans à la tête du gouvernement, IBK n’a jamais détourné a fortiori volé un centime de l'État. Pendant ces six (6) années, IBK n’a jamais souscrit une seule action de participation dans une entreprise privatisée, liquidée ou créée par l'État malien. De 1994-2000, IBK n’a jamais acquis un seul millimètre carré de terrain ou encore bâti un château ni à Bamako ni ailleurs au Mali.
Au-delà de cette maison que nous occupons et qui m’a été léguée par mon père, IBK ne possède qu’une seule et petite maison à Badalabougou qu’il a achetée en copropriété de son épouse lorsqu’ils étaient encore étudiants sous la IIè République.
Je ne tomberai pas dans la prétention de dire que je suis le plus éthique des hommes d'État qui ont dirigé ce pays ; je dis tout simplement que je n’ai jamais accepté un centime ni bénéficié d’un avantage auquel je n’avais pas droit. Je n’ai jamais utilisé mes fonds de souveraineté à la Primature ou à l’Assemblée nationale à d’autres fins que de conforter l'État et l’honneur et la dignité des serviteurs de l'État. Et il y a traçabilité de tout cela.
Lorsqu’en février 2000, j’ai terminé ma mission à la tête du gouvernement, les gens doivent s’en souvenir, le président Alpha, sans me consulter, a publié un communiqué pour saluer l’attachement, le dévouement à l'État et le respect de la chose publique d’IBK.
Dogo, reçu en audience par le président Touré un peu plus tard, je lui ai dit : «si jamais tu es au courant d’une turpitude de ma part, si jamais tu as la preuve que j’ai détourné un seul franc du peuple malien, si tu me couvres, si tu ne m’arrêtes pas et ne me mets pas en prison «n'te a yafa i ma» (je ne te le pardonnerais pas)». Croyez-vous qu’au regard de la suite des évènements, notamment après notre départ de l’Adéma, on m’aurait épargné si j’avais un seul centime sur ma conscience?
Après son départ de la Primature, IBK a fait l’objet de cinq (5) missions de contrôle d'État au terme desquelles beaucoup se seraient donné à cœur joie si un centime lui était reproché. Pareillement pour ma gestion à l’Assemblée. Vous vous rappelez, à peine installé, à moins de trois mois, on l’accuse d’avoir détourné trois milliards avant de s’aviser pour dire : «Non, ce n’est pas lui, on s’est trompé…» Mais tout le monde savait qu’avant l’audit de cette gestion exigée justement par IBK, c’est sur ses fonds propres (reliquat de fonds de campagne) qu’il a fait fonctionner l’Assemblée nationale jusqu’à la mise en place de la nouvelle Questure.
Mon éducation familiale, mon parcours de militant et d’homme d'État, mes valeurs républicaines et ma vision de l'État ne peuvent m’incliner à voler ou à être complice d’un vol au détriment du peuple malien. Voler le Mali, Allahou Abakr ! Il faut être un criminel pour voler un million au Mali a fortiori des milliards.
Dogo, en toute fraternité, j’ai tenu à mettre les choses au point. Car, pour le Malinké que je suis, l’honneur passe avant toute autre considération. Sur le registre de l’intégrité et du respect de la chose publique, nulle vanité, mais je marche la tête haute et je peux regarder quiconque dans les yeux pour dire : ne ma Mali ka dôrômè kelen dun (je n’ai pas volé un franc au Mali).
 
 
IBK ET RETOUR AU GOUVERNEMENT
Lors de la Déclaration de politique générale, nous avions fait remarquer à Madame le Premier ministre que notre «oui» n’aurait de sens qu’autant qu’il nous serait aisé de dire «non» si, par un biais ou un autre, les engagements n’étaient pas tenus. Tel est le RPM, qui toujours été un partenaire loyal, dans l’intérêt exclusif du Mali, tout en gardant un droit critique sur les actions qu’il ne juge pas conformes à ses idéaux et aux aspirations du peuple malien. Tel a été le cas de l’accord d’Alger ; de cela, les Maliens se souviennent.
Le RPM est un parti en phase avec les réalités et les aspirations du peuple du Mali. Parce qu’il sait que le Peuple du Mali est un peuple qui aime le langage de vérité, le RPM se doit d’être à la hauteur de l’espérance placée en lui. 
L’espérance, assurément notre parti l’incarne quelque part aujourd’hui. L’espérance oui, d’un Mali prospère, juste et solidaire, bâti sur le socle d’airain d’un État de droit véritable. L’espérance d’une démocratie réconciliée, apaisée et conviviale qui soit un vrai modèle pour l’Afrique et pourquoi pas le monde. L’espérance enfin d’un Mali écouté, respecté sur notre continent et dans le monde, dont la voix porte et compte.
C’est parce que notre parti, le RPM, a le devoir de construire le chemin de cette espérance qu’il a accepté, à la demande du Chef de l'État, de retourner en avril dernier dans le gouvernement de la République. Le RPM a accepté cette mission nationale uniquement et exclusivement pour contribuer à la bonne préparation des échéances électorales générales de 2012.
Le retour au gouvernement, qui ne nous distrait aucunement de nos idéaux et de notre projet, ne fait nullement de nous des alimentaires, des godillots ou des hommes-liges et le droit de critique du RPM n’a jamais et ne sera jamais négociable. Mais, partenaires loyaux, nous ne jouerons pas non plus aux fiers à bras, aux bateleurs de foire.
 
 
IBK ET LES REFORMES
Lorsque je dis « Dieu, le Mali, Ma conscience », ce n’est pas et ça n’a jamais été pour moi un slogan et IBK croit et vit profondément lorsqu’il dit : « Pour moi, rien ne vaut le Mali ». Aussi, pour l’honneur et la dignité de ce Mali, me croyez-vous homme à troquer mes convictions et ma conscience pour quelques prébendes ? Et quelles prébendes ? Rien dans mon parcours ne m’incline à cela.
Lorsqu’en 2002 j’ai dit que je ne serais plus jamais nommé par décret, c’était point par arrogance ou manque d’humilité. J’estimais, en effet, qu’au service de l'État, après les fonctions occupées, qu’il n’était plus question d’être redevable de quelque nomination que soit envers qui que ce soit, mais demain, je suis prêt à être conseiller municipal n’importe où au Mali parce que là, c’est un mandat du peuple. Du peuple malien, j’attends tout et je suis prêt à tous les sacrifices, mais pas de quelqu’un d’autre. Or, généralement, c’est lorsqu’on espère sur quelque chose, un poste qu’on est plus enclin à se laisser compromettre ; et ce n’est pas le cas d’IBK qui a dit clairement qu’il ne serait ni ministre ni Premier ministre. Et j’affirme clairement que le RPM, IBK n’a pas voté le texte pour faire plaisir au président de la République.
Je comprends les frustrations et même les colères qui fusent de partout, mais que serons-nous aussi, politiques et hommes d'État, si nous nous comportions comme des girouettes, des leaders pusillanimes qui changent suivant les humeurs de l’opinion, à vrai dire, des adversaires opposés au projet ? 
Pour notre part, en tout cas au RPM, notre OUI s’inscrit dans une dynamique républicaine constante pour le confort et le renforcement de l'État de droit. Les réformes étaient-elles nécessaires ?  Le RPM a toujours partagé avec l’ensemble de la classe politique, qu’après deux décennies, certaines réformes s’imposaient au regard de notre parcours démocratique. Qu’est-ce que vous pensez d’un Kankelentigi qui a constamment soutenu que les réformes politiques proposées par le gouvernement « vont dans le bon sens » (interview à RFI en avril 2010) ou plus récemment lors du 3ème congrès de notre parti qu’elles « ne manquent pas sens » s’il avait voté NON ?
Au regard des charges qu’il a assumées à la tête de l'État, IBK est de ceux qui ont toujours affirmé qu’après 20 ans de pratique démocratique, il est évident que des corrections sont nécessaires. Est-il avenant pour les politiques que nous sommes de renoncer à nos convictions chaque fois que des voix s’élèvent ? Pour ce qui nous concerne, au RPM, notre OUI n’est ni un OUI à un complot contre la démocratie ni OUI à une dictature constitutionnelle, mais un OUI constant et conforme à nos convictions et positions maintes fois exprimées.
Totalement indifférent au sort des destins personnels et des petits calculs qui les sous-tendent, nous sommes et nous restons porteurs du projet de l’établissement et de la consolidation une réelle démocratie conviviale, apaisée, sans préjudice aucun des missions régaliennes de toute démocratie véritable et celui de l’ancrage de la démocratie malienne sur un socle d’airain. Nous sommes pour un État de Droit véritable, en lequel seuls règneront le droit, sa justice et sa rigueur où nul n’est et ne saurait être au-dessus de la Loi :  « Dura lex, sed lex ».
Nous avons été de tous les partis politiques celui qui a payé le plus lourd tribut pour la défense de ses convictions et de ses positions, mais nous ne pensons pas pour autant que ce c’est seulement parce que le projet est d’inspiration présidentielle et porté par un gouvernement (auquel nous participons d’ailleurs) que nous devons dire NON.
Nous n’avons pas parlé dans une gourde mais de façon très audible dans l’hémicycle devant l’ensemble de nos collègues députés. Nos arguments ont été largement développés. Nous ne pouvons obliger personne à les partager ; nous souhaitons simplement qu’ils soient compris et respectés comme il sied en démocratie.
 
 

mercredi 14 novembre 2012

NORD MALI : L’énigme d’une intervention africaine résultant d’un fait occidental



L'Azawad
L’Azawad
Sans vergogne, avec leur morgue habituelle, leur cynisme et leur mépris, les Occidentaux annoncent fièrement que ce sont les Africains qui doivent reconquérir le nord Mali, avec l’Europe qui pourrait leur apporter une soutien…logistique. Remarquez le conditionnel…Dans la foulée, comme des moutons de Panurge, quinze pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunissent et décident d’y envoyer des troupes. Ce qui est assez étonnant dans cette affaire, c’est le silence complice de ces dirigeants ouest-africains, sous l’égide du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. Pire, avec une injonction non moins voilée, on leur demande d’envoyer 3300 soldats africains qui doivent intervenir pendant…un an.
Les vrais panafricains, pas ceux autoproclamés mais demeurant dans un discours calqué sur l’Occident donc complètement aux antipodes des réalités africaines, ont le sentiment ou l’impression de devenir fous. Sans concertation, avec des expertises contradictoires quant à la future intervention africaine, ce qui étonne et détonne, chez les dirigeants africains, c’est ce pusillanime abscons. Aller combattre des groupes salafistes armés, alors que ce n’est pas de leur faute ? Ont-ils fourni des armes à ces hommes ? Non. Sont-ils de près ou de loin associés à cette partition de fait du Mali ? Non.
C’est de cette couardise que souffre l’Afrique et qui est à l’origine de son retard. La clique de trouillards ouest-africains n’est même pas capable de demander aux Occidentaux pourquoi ce sont les Africains qui doivent solutionner un problème créé par l’intervention atrabilaire contre la Libye, alors que tout pouvait se régler par la négociation et qu’ils ont été purement et simplement ignorés par ceux-là même qui veulent qu’ils remettent de l’ordre au Mali. Pourquoi sont-ils intervenus tous, sans exclusive en Libye et ne le font pas au Mali ?  Simplement parce que la zone nord du Mali reste vierge, il n’y a pas encore Eni, Total ou Exxon qui y sont implantés, alors, que les Africains se débrouillent. Hélas, sans réfléchir, voilà nos bonhommes prêts à en découdre avec ces salafistes, qui sont tout d’abord des Africains.
La tactique est rodée. Après avoir joué les  misanthropes de pacotille en Libye, avec une forte odeur du Dieu Mammon en sourdine, nos amis refusent de se mouiller au Mali. On peut noter que, pour les otages français sont déjà sacrifiés, au nom de la sacro-sainte cause de l’Afrikom de Barack Obama. C’est d’ailleurs, aujourd’hui, le dernier souci de Paris. Et dire que ces Africains détiennent un Afro-descendant qui a eu, sans doute, sur ce coup, le malheur d’avoir un passeport…français, il s’agit de l’otage Thierry Dol, qui se retrouve prisonnier dans le continent de ses ancêtres. Il est temps qu’il soit libéré, avec la dissociation de sa nationalité et de ses origines. Personne n’oublie les autres otages dont nous parlons toujours, Pierre Legrand, Daniel Larribe, et Marc Furrer.
Les forces qui occupent le septentrion malien, Ansar Eddine ou Aqmi, ont le particularité de connaître le désert et iront probablement se cacher dans celui ci, au lieu d’affronter les troupes ouest-africaines. Mais, leur capacité en matière de terrorisme risque de ne pas épargner le Mali, l’Afrique, et même l’Europe. En attendant que les Nations unies donnent leur feu vert à une intervention internationale fin novembre ou début décembre, les Africains ne comprennent toujours pas qu’ils sont perpétuellement victime d’enfumage…L’Afrique n’a pas besoin d’un conflit, les salafistes peuvent entendre raison, arrêter de martyriser les populations et d’aller aux élections s’ils croient vraiment que les Maliens adhèrent à leur idéologie ou à la charia…

SCOOP : François Hollande trompe Valérie Trierweiller




Hollande
Hollande
Il me souvient, une responsable du front national anti mariage pour tous dont le père est françois holande disait : « François hollande veut marier tout le monde sauf lui-même ». Eh bien, cette fois-ci, c’est la bonne.
Par une soirée glaciale, la « première maîtresse », Valérie Trierweiller, pour reprendre la dialectique des médias américains, ne connaîtra plus jamais le bonheur de porter une robe blanche en son Eglise, ou devant monsieur le maire. Normal jusqu’au bout de sa logique morbide, François Hollande reste aussi normal, jusqu’au bout de la folie meurtrière de ses amis syriens.
Lors de sa conférence de presse de cet après-midi, le président français François Hollande a scellé son mariage avec la coalition de l’opposition syrienne. Un mariage de raison ridicule car, le premier des Français ne peut même donner le nom des clowns-renégats-traîtres-terroristes qui représenteraient la Syrie à ses yeux. Voici sa déclaration cocasse:
« J’annonce ici que la France reconnaît la coalition nationale syrienne comme la seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement de la Syrie démocratique permettant d’en terminer avec le régime de Bachar al Assad »
 Tiens, la « Syrie démocratique » ? C’est affligeant de bassesse. Bref, c’est normal comme l’homme. Tromper Valérie Trierweiller avec ces assassins d’enfants, c’est la pire des choses qui puissent arriver à cette pauvre femme. De voir la presse « mainstream » titrer « Paris reconnaît la coalition de l’opposition syrienne » fait sourire, comme si c’était une information majeure…François Hollande se marie (enfin) et trompe Valérie Trierweiller ? Tout ça fait finalement pitié ! Quand on veut la paix, on discute avec ses adversaires. Ces gens n’ont qu’un seul but et leurs alliés d’Al Qaïda le comprendront très tard: DETRUIRE LA SYRIE. Le reste n’est que verbiage vaseux.
 

VIDÉO : Abdelghani Merah ou l’histoire d’un mythomane et saligaud à la recherche de la gloriole !



Que les choses soient claires et limpides face aux professionnels des indignations sélectives et spécialistes des amalgames. Il ne s’agit pas de défendre le terrorisme, encore moins un tueur mais, simplement dénoncer les agissements de ce petit clown qui apparaît ces derniers temps dans nos médias. Je paye la redevance et par conséquent, j’ai le droit de protester contre la surmédiatisation d’un con, ce saligaud qu’est Abdelghani Merah. Quel crédit peut-on donner à ses salmigondis, ses attaques contre ses géniteurs, ses frères et sa soeur ?
Personne ne doit jeter sa propre famille aux loups, à la vindicte populaire, à un lynchage aussi crasse. Personne, vraiment personne, n’a le droit d’agir ainsi, pour la gloriole uniquement. On peut changer de nom, rompre avec sa famille sans toutefois la protéger ou avaliser ses thèses. La démarche de Abdelghani Merah est d’une cruauté et d’une lâcheté abyssale. Il confirme, par ses sorties, que chez les Merah, c’est Dallas en pire. En quoi est-il différent de ses frères qu’il accusent ? En rien. Simplement que, lui, il est anti-arabe me semble-t-il, et les autres, anti-juif. C’est le même racisme, les mêmes conséquences…On a en face de nous, un homme qui se déteste et rejette cette responsabilité sur sa famille. S’il est tombé amoureux d’une femme d’origine juive, ce qui est normal, pourquoi veut-il se substituer à la Direction centrale du renseignement intérieur (DRCI) qui a prouvé avec l’affaire Merah, que cette dérive de Mohamed lui est imputable…?
Comme le disait Alfred de Vigny dans son célèbre poème « La mort du loup » extrait de Les Destinées, « seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse. » Il ne reste à la famille Merah, en France, que deux femmes, d’autant plus que Abdelkader Merah est en prison pour des motifs flous-on ne le dira jamais assez-, et le père est retourné en Algérie. Alors, de quoi a justement peur ce clown de Abdelghani ? Si c’est par amour pour sa femme détestée par sa famille, est-ce pour autant suffisant pour piéger sa propre soeur qui n’a fait qu’exprimer le fond de sa pensée ? Pire, ce off, privé donc, se retrouve sur la place publique. On sait ce qui se dit dans de nombreuses familles françaises de toutes origines…
Comment ce clown qui ne s’aime pas et n’aime pas sa famille a pu ainsi glisser dans l’horreur absolue ? Le voilà qui, à son tour, tue sa mère, son frère Abdelkader, son frère Mohamed  à titre posthume et sa soeur Souad. Mohamed Merah a été manipulé. C’est un fait. Lui, Abdelghani, est manipulé à son tour et, croyant jeter sa famille en pâture, il s’accuse en croyant les accuser. Pour de l’argent c’est vrai, on peut tuer père et mère. C’est connu. Pour finir, un petit conseil à ce goujat en quête de popularité et de légitimité, qui fait la promotion de son opuscule  qui sortira en librairie demain, mercredi, il faut qu’il lise cet extrait de « La mort du loup », du moins, s’il sait lire au moins…Acheter son livre est une hérésie…
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t’ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m’est allé jusqu’au coeur !
Il disait :  » Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu’à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j’ai tout d’abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. »

USA : Mariée, maîtresse d’un homme marié, mais jalouse d’une « rivale »

David Petraeus, John Allen, Jill Kelley et Paula Broadwell
David Petraeus, John Allen, Jill Kelley et Paula Broadwell
On ne sait par quel bout commencer pour commenter cette sombre affaire d’hommes et de femmes mariés vivant dans l’adultère le plus abject. Scott et Jill Kelley sont mariés, et les deux sont de vieux amis du couple David et Holly Petraeus. Puis, s’ajoute dans ce scandale sexuel dans l’armée américaine, le général Allen, actuellement en Afghanistan, et qui a vu, hier, sa nomination à la tête de l’OTAN suspendue par Barack Obama.
Le général David Petraeus, 60 ans, qu’on ne présente plus, est un héros de guerre et un républicain que tout le monde voyait un jour à la Maison Blanche, surtout après la débacle de Mitt Romney. Finalement, ce dernier s’aguiche d’une femme militaire, Paula Broadwell, 40 ans, mariée, qui devient finalement sa biographe et amante. Là, tout se gâte. Jalouse, alors qu’elle même est dans une relation adultère, elle soupçonne Jill Kelley, une libanaise de 37 ans, d’être très proche de David Petraeus. Or, ce dernier affirme que, cette relation est de l’amitié simple voire un amour platonique.
C’est alors que Paula Broadwell, femme mariée qui trompe son mari avec un homme marié…-diantre-, se lâche, en envoyant des e-mails à sa supposée rivale Jill Kelley. Cette dernière qui a un ami proche qui travaille au FBI lui demande d’enquêter sur ces messages électroniques anonymes de menaces voilées dans le style « Ne t’approche plus de mon général » etc. Surprise du chef, on découvre que ces derniers émanent de Paula Broadwell, et révèlent aussi l’impensable, la relation extra-conjugale de David Petraeus avec cette dernière qui le pousse à la démission à la tête de la CIA. Ironie du sort, la plaignante voit aussi sa vie privée mise à nue avec le mystère élucidé d’une liaison pas confirmée avec le général John Allen, avec qui elle échange des e-mails dits coquins.
David Petraeus, John Allen, Jill Kelley et Paula Broadwell le « quator infernal » dans la sacro-sainte hypocrisie américaine d’un puritanisme ridicule ? Sans doute. Bref, comme le dirait les Guignols de l’info, « du cul su cul du cul », pour décrire TF1 qui serait très mal en point ces jours-ci. Crise oblige.
 

mardi 13 novembre 2012

Egypte : Les salafistes pour la destruction du Sphinx et des….Pyramides

          


Murgan Salem al-Gohary
Murgan Salem al-Gohary
Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.
Murgan Salem al-Gohary, un djihadiste Égyptien, chef de file d’un groupuscule lié aux talibans donc à Al-Qaïda, a appelé à la «destruction du Sphinx et les Pyramides de Gizeh  (ville d’Égypte, située sur la rive gauche du Nil, face à la vieille ville du Caire). Murgan Salem al-Gohary, condamné deux fois sous l’ancien président Hosni Moubarak pour apologie de la violence, a donc appelé les musulmans à retirer ces «idoles». 

Petit tracks-backs:
« Tous les musulmans sont chargés d’appliquer les enseignements de l’Islam pour éliminer ces idoles, comme nous l’avons fait en Afghanistan, lorsque nous avons détruit les statues de Bouddha. »
« Dieu a ordonné au prophète Mahomet de détruire les idoles ».
Ainsi, des gens ont trouvé cette culture négro-africaine sur place, bénéficient de ce que ça rapporte sur le plan touristique mais, aveuglés par l’obscurantisme, pas par l’islam, veulent tout détruire. L’Egypte sans le Sphinx ou les pyramides est une coquille vide…Ces gens sont vraiment des fous à lier !
 

VIDÉO (Syrie) : Nicolas Sarkozy, conseiller très spécial des autorités qataries. Les dépêches du jour.



Nicolas Sarkozy et l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani
Nicolas Sarkozy et l’émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani
Nicolas Sarkozy l’ex président français serait donc payé gracieusement à détruire la Syrie ? Le Dieu Mammon fait vraiment des ravages dans les esprits et peu même envoyer quelqu’un tuer sa propre mère. Les Syriens ne détruisent-ils pas leur propre pays actuellement ? J’entends bien sûr, ceux qui veulent renverser le régime en place. De savoir que les autorités qataries, monarques absolus et de droit divin, reçoivent les conseils d’un loser comme Nicolas Sarkozy peu faire de prime abord sourire mais, après, pleurer de rage…
De sources biens introduites, c’est le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar en personne, le cheikh Hamad ben Jassem el-Thani, qui l’a dit à des proches. Pour lui, les conseils du mari de Carla Bruni sont très bénéfiques pour la réussite de leur déstabilisation de la Syrie, au même titre que celle de la Libye. C’est ainsi que l’ex roitelet élyséen aurait suggéré aux « amis autoproclamés » de la Syrie de faire pression sur les soi-disant opposants au président Bachar al-Assad, de s’unir dans une pseudo coalition, donc improbable.
Le Conseil national syrien CNS étant devenu caduque, le cheikh Ahmad Moaz el-Khatib, a été élu hier soir à Doha président de la nouvelle Coalition nationale regroupant la plupart des composantes de l’opposition syrienne. L’opposant Riad Seif, un ancien député à l’origine de l’initiative d’unification de l’opposition, et l’activiste Souheir Atassi, ont été élus vice-présidents. Une oposition de branquignoles incapables de diriger quoi que ce soit, surtout assoiffés de pouvoir. Tou le monde sait que cette coalition va se saborder.
Appliquant comme un mouton les conseils de son mentor, le Premier ministre qayarie a estimé que: « Aujourd’hui, nous vous demandons de surmonter vos divergences, et nous tenterons pour notre part d’obtenir une reconnaissance » arabe et occidentale de la coalition en tant qu’« unique représentant légitime des Syriens ». Ils font donc confiance à ce monsieur qui sera bientôt devant le juge Gentil à Bordeaux. En effet, de l’affaire Bettencourt-Woerth en passant par l’affaire des fadettes des journalistes du Monde sans toutefois oublier, l’affaire Karachi, l’affaire de l’EPAD, celle de l’Île de Jatte avec le conflit d’intérêt et tutti quanti, l’homme est impliqué dans toutes ces affaires, jusqu’à la moelle.
Le Gouvernement syrien, après avoir localisé les QG de nombreux groupes terroristes à travers le pays a procédé aujourd’hui à leur encerclement puis bombardement. De nombreux terroristes ont ainsi été éliminés. On dénombre pour l’instant plus d’une centaine de tués côté terroriste…Voir vidéo…
LES DÉPÊCHES DU JOUR
Nasrallah: « Si nous dépendions de la Ligue arabe, nous serions tous des colonies »
12 novembre 2012 19:05
Le Caire (Egypte): Après son forfait de Doha, le Premier ministre qatari, escorté d’une délégation de l’opposition syrienne est arrivé au Caire.
12 novembre 2012 18:26
Le Conseil de coopération du Golfe reconnaît officiellement la coalition de l’opposition syrienne.
12 novembre 2012 18:02
Damas: 15 terroristes, venus de Al-Tadamon, ont été tués près d’un quartier situé à al-Yarmouk.
12 novembre 2012 16:45
Moscou (Russie): « La nouvelle coalition de l’opposition syrienne doit rejeter une intervention extérieure et accepter le dialogue. »
12 novembre 2012 13:13
Hasyaa (Homs): 13 soldats de l’armée arabe syrienne ont été tués par des terroristes dans une embuscade.
12 novembre 2012 10:58
Edlib: Une usine de fabrication de charges explosives et des magasins de munitions ont été trouvées entre les deux secteurs de Tal Tal A’war et Hemki.
12 novembre 2012 00:14
Edlib: L’armée arabe syrienne éradique des groupuscules armés à Tal A’war, Tal al-Hemki et Mentar, des zones situées à Jeser al-Choughour.
12 novembre 2012 00:11

jeudi 8 novembre 2012

VIDÉO – MISSISSIPPI (USA) : Des étudiants racistes manifestent après la réélection de Barack Obama

Le Mississippi semble vivre dans les années 1930. C’est la partie des Etats-Unis où, une frange sérieuse de la population tout comme 46% des républicains, pensent selon un sondage, que, le mariage inter-racial devrait être illégal. C’est ainsi que, dès l’annonce de la victoire de Barack Obama, simultanément, une manifestation contre sa réélection a eu lieu à l’Université Ole Miss du Mississippi. Elle a rassemblé une foule d’environ 400 étudiants qui ont crié des slogans et des insultes racistes. Deux personnes ont été arrêtés sur des accusations d’actes et de faits…mineures.
L’université a déclaré dans un communiqué, hier,  mercredi, que, le rassemblement a commencé mardi soir avec environ 30 à 40 étudiants. Ensuite, 20 minutes après, la rumeur s’est répandue. Certains étudiants ont scandé des slogans politiques, brûlant l’effigie du président élu Barack Obama et de son co-listiers, Biden, tandis que d’autres procédaient à des déclarations désobligeantes en termes raciaux et des insultes. Ce tweet posté par un étudiant se désolidarisant de ce racisme a été posté avec une image de la manifestation.

Or, depuis son accession à la Maison Blanche, Barack Obama n’a véritablement rien fait pour les noirs…Même comme je ne soutiens pas Obama, je ne peux rester silencieux face à ce racisme ridicule…


VIDÉO (Etats-Unis) : Hillary Clinton quitte son poste en janvier

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Hillary Clinton
Hillary Clinton
VIDEO (Etats-Unis) - Sans surprise, la cocue dégénérée, qui avait poussé l’ignominie en demandant à Barack Obama de se retirer de la course démocrate à la candidature 2008 en sa faveur, alors qu’il était en tête, dit bye bye. C’est une très bonne nouvelle et, avec toutes les casseroles qu’elles traînaient désormais, notamment le Benghazigate, elle ne pouvait survivre.
Hillary Rodham Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, quittera son poste une fois assurée la transition avec son successeur indique le département d’Etat. Cette passation de pouvoir probable et surtout salutaire devrait avoir lieu après l’investiture du président réélu Barack Obama le 20 janvier, 2013.
Les noms de l’ancien candidat démocrate à la présidentielle de 2004, John Kerry, mentor de Barack Obama, et de l’ambassadrice à l’ONU, l’extrémiste noire  et plutôt belle femme Susan Rice, sont évoqués pour succéder à Hillary Rodham Clinton.
Certains parlent de sa probable candidature à la Maison Blanche en 2016. Bof !
 
 

PALESTINE (Jérusalem-est) : Paris condamne (enfin) la colonisation sauvage d’Israël !



C’est la dernière provocation d’Israël qui sait très bien que personne ne réagira vraiment, dans le sens où on lui dira de partir de Jérusalem-est qu’il a annexé, comme le Golan et ailleurs en Cisjordanie, en détruisant des champs et en délogeant des gens de chez eux. Quelle belle démocratie ! A peine Barack Obama réélu,  le Premier-ministre Benjamin Netanyahu tente de l’humilier. Dans ses entretiens qu’il a eu avec François Hollande lors de son passage dernier en France, ce dernier lui aurait dit de stopper la colonisation. 
Toute honte bue, le ministère israélien de l’Habitat a publié hier des appels d’offres pour la construction de 1.213 logements juifs dans la partie orientale annexée de Jérusalem, dans les colonies de Pisgat Zeev et Ramot. Contre toute attente, Vincent Floréani, porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a déclaré:
« La colonisation israélienne, sous toutes ses formes, est illégale au regard du droit international. Elle nuit au rétablissement de la confiance entre les parties et constitue un obstacle à une paix juste fondée sur la solution des deux Etats »
Et que fait les pays arabes ? Rien, ils veulent plutôt s’occuper de Bachar al-Assad. Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a déclaré à cet effet:
« Il est important d’unifier les points de vue de l’opposition, d’autant plus que tout le monde sait que le régime en Syrie ne restera pas longtemps (au pouvoir), et un jour il y aura une nouvelle situation en Syrie »
Or, tout le monde sait que le régime syrien soutenait les pauvres Palestiniens. Le Qatar ? Une vraie escroquerie au service des lobbies américains avec ses aides bidons.

mercredi 7 novembre 2012

Libye : Comment le Qatar, via Al Jazeera, m’a floué pour tuer Kadhafi



La campagne militaire de l’OTAN en Libye a causé au pays des dégâts qui dépassent de sept fois les dommages infligés par les avions de Rommel pendant la seconde guerre mondiale et 150 milliards de dollars d’avoirs libyens bloqués dans les banques étrangères ont disparu. On ne le dira jamais assez. La presse « mainstream » et les journalistes serviles refusant d’évoquer ce dossier car, cet argent, comme nous l’annoncions hier, appartenait aux générations futures de Libyens, et non à Mouammar Kadhafi.
Cet argent volatilisé n’a profité qu’aux prédateurs, pas aux Libyens. Et par conséquent, la vraie raison de la guerre était le pillage du pays. Le chercheur de l’Institut d’orientalisme de l’Académie des sciences de Russie Anatoli Egorine résumait la situation en ces termes:
« Quand la campagne contre Mouammar Kadhafi a commencé et quil était déjà clair que l’OTAN ne voulait pas le laisser au pouvoir, tout cet argent s’est mis à disparaître. Personne ne sait où ni comment. Il n’y a que des messages fragmentaires dans la presse disant que cet argent a été retiré et blanchi dans des zones off-shore par des banquiers occidentaux. Aujourd’hui tout le monde cherche où l’argent libyen a disparu, mais il me semble que les chances de le trouver sont minimes. Cependant, il ne serait pas correct d’accuser seulement l’Occident. Les Libyens qui ont remplacé Kadhafi et qui ont lutté contre lui ont emporté par camions entiers des dollars et de l’or en barres à l’étranger via le désert. Ces faits sont bien connus ».
Après l’arnaque de ce fameux fonds libyen sans nom et la reprise de Petroplus (clic) dont nous parlions hier, on vient d’apprendre que le Qatar veut encore plus investir en devenant dans le premier actionnaire de Royal Dutch Shell. Ceci, en portant sa participation à 7% du capital, afin de renforcer ses liens avec la compagnie pétrolière tout en poursuivant sa politique d’investissement en Occident. Or, souvenez-vous, lors de ma collaboration avec Al Qaïda TV aka AlJazeera, je leur avais rendu un rapport sur…les fonds d’investissement libyens.
Dans ce rapport, il était précisé que Oil Libya avait racheté plus ou moins Shell dans 21 pays africains suite à son offensive et au recul de la compagnie de 20% en Afrique. Le Qatar fait donc comme la Libye. Ce mimétisme se voit à travers le sport notamment. De Cagliari où Al Saadi Kadhafi était joueur, à la vieille dame (Juventus) où, son pays était entré dans le capital, c’est bien la Jamahiriya arabe libyenne qui avait commencé mais, de la manière la plus transparente qui soit sans un processus mortifère à l’image du Qatar, un état terroriste…On peut comprendre aussi certains chefs d’Etat africain qui ne soutenaient pas Kadhafi, c’était simplement pour mettre la main sur ses biens, que dis-je, les biens de la Libye, s’il disparaissait. Ne cherchez donc plus les 150 milliards de dollars d’avoirs libyens bloqués. C’est encore une arnaque et, « bloqués » devrait être remplacé par « volés ».
Petite précision, le Qatar n’a pas été le seul pays dans cette oeuvre macabre de l’assassinat morbide du frère guide Mouammar Kadhafi. De savoir l’intérêt que peut avoir cette étude aujourd’hui, je suis fier de l’avoir réalisé mais, triste de savoir que des meurtriers l’ont utilisé à des fins inavouées, surtout pour éliminer leur ennemi. Après mes protestations, l’article a été retiré du site de Al Qaïda TV. Je ne bosse pas avec les tueurs. Néanmoins, vous pouvez le consulter sur ce site. Il est ICI.
Alain JULES

MALI:CHEZ LE MEDIATEUR A OUAGA : Ançar Eddine propose la charia ou l’affrontement

Les porte-parole du Mujao et d’Ançar Eddine affirment que le succès de la négociation entamée le week-end dernier entre eux et les médiateurs à Alger et à Ouagadougou, dépend de l’acceptation par le médiateur de l’application de la charia dans les trois régions du Nord du Mali. Tout ce qui en sortira, disent-ils, sans cette revendication est synonyme d’échec.
Une délégation d’Ançar Eddine, conduite par Algabass Ag Intalla, un ex-député élu au nord du Mali, séjourne depuis samedi à Ouaga. Une autre mission d’Ançar Eddine est à Alger. On apprend que la médiation burkinabé veut convaincre Ançar Eddine, l’un des groupes islamistes armés occupant le Nord du Mali, de rompre avec Aqmi. Alger souhaite aussi un règlement pacifique de la crise.
Selon le porte-parole d’Ançar Eddine, Sandha Ould Boumama, joint hier par téléphone, « nous avons la ferme volonté de négocier la paix sans qu’on arrive à un affrontement« . La presse burkinabé de son côté, rapporte que le chef de l’Etat burkinabé va rappeler aux envoyés islamistes « les exigences de la Cédéao qui sont qu’Ançar Eddine doit se désengager de la terreur et du crime organisé » et rentrer dans le « processus de dialogue politique« .
Au lendemain de leur arrivée à Alger, un haut cadre algérien affirme que le mouvement islamiste est prêt à prendre ses distances avec les terroristes. Prendre ses distances avec Aqmi  ne veut nullement dire renoncer à l’application de la charia pour Ançar Eddine.
Le nœud gordien
Le porte-parole du mouvement d’Iyad Ag Ghaly réaffirme qu’ils peuvent tout négocier sauf la charia qui reste indiscutable. L’un des membres influents du Mujao, Oumar Ould Hamaha, également joint au téléphone lundi est catégorique : « C’est la charia ou l’affrontement« .
Il ajoute que son mouvement n’est prêt à une quelconque négociation contre nature. « Nous ne pouvons pas négocier avec un gouvernement laïc. Nous allons négocier pour l’instauration de la charia. Notre seul engagement, c’est la propagation de l’islam« , réitère le Barbu Rouge. Pour Oumar Ould Hamaha, ce qui lie le Mujao et Ançar Eddine c’est la pratique de l’islam et l’instauration de la charia.
Sur le terrain, l’attitude à prendre à l’égard du groupe targui Ançar Eddine est l’un des grands sujets de discorde entre Alger et Paris. Pour l’Algérie, selon le « Quotidien d’Alger » : « Les Targui sont chez eux au nord du Mali et ne sont pas des intrus comme les groupes djihadistes comme Aqmi et le Mujao etdoivent faire partie de la solution« .
De l’autre côté Paris (qui se réserve du cas du MNLA) pointe du doigt Ançar Eddine assimilé à un groupe de terroristes, tout comme les autres organisations qui ont pris le contrôle du Nord du Mali. Des analystes pensent que l’initiative de Ouaga et d’Alger n’aboutira à rien de concret tant les islamistes campent sur leur position.

mardi 6 novembre 2012

Mali : la guerre !"Chronique d’un désastre annoncé : de la déliquescence de l’État à la régression nationale"

À votre service, Monsieur le Garde des sceaux !
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Monsieur Malick COULIBALY, prononce un discours à haute teneur d’espérances le jeudi 11 octobre 2012, pour l’ouverture de la conférence des parquets à l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) de Bamako.
À ces assises solennelles, dont le thème ("La politique pénale du Mali") est aussi évocateur que chargé de promesses, le ministre de la Justice précise :
« (…) Mesdames et Messieurs,
Vous percevez alors l’opportunité sinon l’urgence d’une conférence des parquets destinée à donner à notre justice le souffle nouveau dont elle a besoin pour être à hauteur de mission.
(…) Pour restaurer la confiance et l’estime perdues, je vous instruis, en ma qualité de poursuivant en chef, d’observer scrupuleusement les règles et directives qui suivent. En clair, j’ai une feuille de route à vous délivrer. Elle s’articule autour de cinq axes majeurs :
1.la garantie effective des droits et libertés ;
2.la lutte acharnée contre l’insécurité foncière ;
3.la lutte implacable contre l’insécurité routière ;
4.la lutte incisive contre la corruption et la délinquance financière ;
5.la lutte contre l’impunité.
Je m’empresse de vous dire que cette énumération ne suggère aucun ordre de priorité (…)»
Le ministre termine par : « Que Dieu nous confère la sagesse de percevoir ce qui est bon pour la justice. Qu’il nous donne le courage de le défendre et la volonté de le mettre en œuvre »
Le FNC, prenant acte de cette solennelle manifestation de volonté, célèbre le courage et la sincérité (jusqu’ici non contredits) de Monsieur le ministre de la Justice, Garde des sceaux.
 
La guerre est imminente : il faudra la faire et gagner la paix !
Le 19 octobre, le "Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali" s’est réuni à Bamako, sous la présidence conjointe de l'Union africaine (UA), des Nations unies et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
Les participants ont exprimé la détermination de leurs organisations et pays respectifs à maintenir l'élan international actuel et à apporter le soutien nécessaire aux efforts maliens. Ils ontexhorté les États membres de l'Union Africaine et la communauté internationale dans son ensemble, y compris les organisations régionales et internationales, à « ( …) mettre à la disposition des forces de défense et de sécurité maliennes le soutien requis en termes financier, logistique et de renforcement des capacités, en vue de leur permettre de jouer le rôle principal dans le rétablissement intégral de l'autorité de l’État surla partie nord du pays et le démantèlement des réseaux terroristes et criminels (…) », en conformité avec la résolution 2071 votée à l’unanimité, le 15 octobre, par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Par la résolution 2071, le Conseil de sécurité de l’ONU, affirme sa « (…) disponibilité à appuyer, dès que possible, les Forces armées de défense et de sécurité du Mali (…) » dans l’offensive contre les criminels, bandits armés et djihadistes occupant les 2/3 du pays.
Les faits sont là, terribles, et la guerre semble désormais inéluctable, irréversible !
Mais dans quelles conditions la guerre de libération sera-t-elle déclenchée, pour la victoire de la paix ?
Cette guerre devra se faire pour l’indivisibilité et la souveraineté du Mali, au nom de l’unité et la diversité des populations maliennes.
Cette guerre se fera dans le sang et les pleurs du peuple, pacifique et hospitalier. Elle devra immanquablement viser à faire renaître la vie et le bonheur, la paix et l’espérance sur notre si belle terre de soleil et de générosité !
Cette guerre, avec l’appui des "amis du Mali" ne se fera pas seulement pour les "beaux-yeux" du pays. Elle se fera surtout pour les colossales richesses naturelles et la parfaite situation géostratégique du Sahara malien.
Cette guerre, les Forces armées de défense et de sécurité du Mali devront savoir la gagner pour Un Peuple, Un But, Une Foi en Une Afrique Unie et Digne.
Et les partenaires et alliés du Mali, au nom de quel idéal voudront-ils la gagner ?
Quoi qu’il en soit, cette guerre ne saura pas faire, non plus, l’économie de la réorganisation concomitante de l’État et des institutions de la République du Mali.
Elle exigera la réorganisation complète des Forces armées de défense et de sécurité, en deux axes : la mise en œuvre effective de la justice militaire et la conscription des jeunes de 18 à 40 ans.
La Justice Militaire -institution pénale spécialisée, a une existence formelle au Mali. Elle est réputée « (…) compétente pour connaître les infractions spécifiquement militaires ou les infractions de droit commun commises par les militaires et leurs complices dans certaines circonstances. »
Afin d’organiser et préciser les compétences des tribunaux militaires, il a été élaboré un "Code de Justice Militaire" dont la mise en pratique n’a jamais passionné les autorités en charge de le faire.
Quant à la conscription, en vigueur il y a un peu plus de 20 ans pour les lauréats du concours d’entrée à la fonction publique, il va falloir réactiver le service national obligatoire et aussi budgétiser le recrutement de jeunes maliens volontaires, en lieu et place des milices ethniques, groupes d’autodéfense actuels.
L’engagement volontaire, pour 3 à 4 ans renouvelables, devra être valorisé et revêtir un statut particulier à la fin du contrat initial (reconversion dans la police nationale, garde républicaine, gendarmerie, autres services techniques de l’administration militaire et paramilitaire ou civile)
Le "service" de la libération du nord de notre pays devra être inscrit en mentions particulières ("… a participé à la libération du Mali") dans le livret militaire de tous les combattants (conscrits ou engagés volontaires) et revalorisé par le paiement d’une prime au survivant ou à ses ayant-droits.
Faire cette guerre et la gagner inévitablement, c’est élever la République du Mali à l’indépendance qu’elle méritait le 22 septembre 1960.
Engager cette guerre pour la victoire, c’est offrir au peuple du Mali les libertés et la paix qu’il convoitait le 26 mars 1991.
 
 
Que négocier ? Rien !
Avec qui négocier ? Personne !
Cette guerre imposée au Mali indivisible et à ses populations de brassage séculaire, devra-t-elle s’encombrer de négociations avant, pendant et après ? Pour quoi ?
L’État du Mali n’a rien à négocier, puisque n’ayant rien à céder : ni son territoire ni sa souveraineté, ni sa démocratie ni sa laïcité, et encore moins sa population et son unité nationale !
C’est aux parties belliqueuses, vindicatives et occupantes impliquées d’annoncer à la République du Mali, à travers les médiateurs de leur choix, les attentes pour lesquelles elles voudraient discuter de leur reddition sans aucune condition préalable.
Leur reddition, c’est l’abandon de leur part de toute prétention opposée au Mali, dont la justice appréciera souverainement leurs faits et les qualifiera !
En effet, une confusion sournoise est en train de s’opérer quant à la notion de "négociation" à laquelle on associe de plus en plus allégrement les expressions "large autonomie", "déconcentration de l’État", "décentralisation du pouvoir", etc.
Or, la "décentralisation du pouvoir", ce doit être d’abord l’ancrage de l’État dans ses missions régaliennes (défense et sécurité, éducation et santé, justice et unité nationale) et le renforcement des contre-pouvoirs publics et collectifs, le renforcement des libertés individuelles et associatives.
La "décentralisation du pouvoir", c’est le respect des dispositions légales constitutionnelles, qui exclue toute utilisation des armes, dont le port et l’usage relèvent des seules Forces de défense et de sécurité. Ce respect est fondé en premier lieu par la présence effective de l’État sur toute l’étendue de sa souveraineté territoriale.
La "déconcentration de l’État" doit être envisagée comme une nécessité portée par des agents de l’État hautement qualifiés, ayant un niveau de formation professionnelle et une conscience nationale très élevés, avec des charges bien définies et cadrées, des responsabilités très claires et encadrées. Ils devront à ce titre être tenus responsables de tous les actes qu’ils posent au nom de l’État et en répondre.
La "large autonomie" se révèle, dans ces conditions, tel un piège pour un État pauvre (en richesse disponible) et aussi étendu comme le Mali. C’est la porte ouverte à toutes les dérives spéculatives locales et coutumières, le lieu des trafics en tout genre renforcés par l’immixtion de prétendus partenaires pour ledéveloppement. Ces partenaires qui, à cause des faiblesses de moyens du Mali et de la myopie des autorités, contournent aisément les priorités nationales et traitent directement avec les ennemis pour saper les fondements de notre peuple.
Même un pays comme la France, puissance économique parmi les puissances, n’a pas encore réussi sa "décentralisation" qui reste problématique à bien des égards.
Le Mali doit donc se ressaisir et cesser d’être son propre fossoyeur par excès d’"autonomie" sans moyen de contrôle, par une "déconcentration de l’état" sans vision, et une "décentralisation " au tout venant.
Prenons garde de ne plus démobiliser l’État.
Nous n’allons pas inventer la mort de notre peuple et de son histoire !
 
 
Que couvre le silence des médias d’État ?
Occupé dans ses 2/3, de Tessalit à Douentza, le Mali indivisible doit, par devoir de décence et par unité de communauté des héritiers des trois empires, vivre à la mesure de l’occupation : de Sévaré à Koury, de Zégoua à Diboli.
Vivre à la mesure de cette occupation, c’est favoriser les conditions de libération de la jeunesse et des jeunes femmes des carcans de l’embrigadement des majors politiques et des religieux aux visées inavouées et inavouables.
C’est surtout sensibiliser constamment et systématiquement les populations du tiers (1/3) "libre" du Mali sur l’état de siège imposé aux 2/3.
C’est mettre tous les médias publics au service de cette sensibilisation et mobilisation, comme un signal puissant de compassion et de solidarité à l’endroit des frères et sœurs assiégés. Ce doit parvenir comme un message d’engagement pour la libération imminente intégrale des mains des occupants.
Alors, comment peut-on encore continuer de réaliser à Bamako, à grand renfort de publicité tapageuse, des émissions publiques télévisées de divertissement, scandaleusement intitulées « Yèlèbougou » ("Village du rire"), « Sumu » ("Rencontre conviviale"), entre autres, quand les 2/3 du Mali baignent toujours dans le sang des victimes et les larmes de leurs proches ?
Comment, dans cette situation, veut-on que le peuple en souffrance admette la sincérité des émotions et déclamations pour le nord du Mali ?
L’absence de communications nationales, régulièreset exclusives, sur l’état véritable du Mali assiégé, est simplement inadmissible quand les dirigeants du pays, intérimaires ou velléitaires, s’égosillent à réclamer le monde entier au secours !
Avec quelle âme, quel cœur et quels yeux, le tiers (1/3) "libre" du Mali se regarde-t-il ?
À quel moment Bamako entend-il sortir de ces soirées de loisirs et de plaisirs pour se consacrer aux journées de réflexions fécondes et de salubrité morale ?
Comment ce silence est-il géré à l’extérieur du Mali par ses chancelleries ?
Quelles activités de communication assurent les services de presse des représentations diplomatiques du Mali auprès de ses partenaires et de ses ressortissants expatriés ?
Nous sommes en guerre !
 
 
La Justice pour sauver le Mali,l’Éducation – pour le protéger !
Et si la Mission de la Justice était de sauver définitivement le Mali et le Devoir de l’Éducation – de le protéger irréversiblement ?
Sauver le Mali dans le Nord, dans le Sud, à l’Ouest, à l’Est ; le Mali tout court !
Garantir le Mali éternel dans les rues et bureaux, dans l’administration et les casernes !
Protéger le dynamique Mali du quotidien et de l’avenir !
Le FNC, une fois encore, rend hommage au courage de l’ensemble des dignes et intègres fils et filles du Mali laborieux, pacifique, hospitalier et solidaire.
Les enfants du Mali qui se lèvent tôt et ne dorment presque jamais, quand bien même ils se couchent !
En effet, au Mali, "l’injustice" de la Justice en général, le déficit d’équité dans le public, le manque d’éthique dans le privé et la vacuité de l’éducation nationale, se nourrissant réciproquement et permanemment, ont déboulonné les valeurs traditionnelles d’intégrité et fait le terreau des "marchands d’illusions", endéroulant le tapis rouge aux obscurantistes les plus bornés au nom de la charia – le réceptacle du droit musulman.
Or, la charia a pour vocation de prendre en charge à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un adepte de la religion musulmane, de codifier également les interactions sociétales et éduquer la communauté des croyants dans ce sens.
« … l’slam est soumission à la paix, à une forme supérieure de patience et de tolérance … Ce qui est vulnérable dans l’islam, ce ne sont ni son esprit ni ses valeurs, ce sont des populations maintenues dans l’ignorance et manipulées dans leur croyance. Tous ceux qui ont essayé de lire le Coran avec le cœur de la raison ont échoué, et c’est l’irrationalisme, l’absurde et le fanatisme qui gagnent du terrain »[1]
Les intégristes occupant les 2/3 du Mali, au nom de la justice immanente, séquestrent les populations, lapident à mort, amputent les mains et pieds, violent des fillettes sous le couvert de mariage, châtient, flagellent, contraignent à l’exil.
C’est pourtant là où, paradoxalement, les obscurantistes, dans la violence de leurs pratiques quotidiennes, deviennent plus "crédibles" et "craints" que l’État englué dans les méandres de sa faiblesse liée à la grande corruption de ses représentants, aux parasitismes et abus en tout genre de ses agents, aux tracasseries nuisibles des services publics, à la perversion des valeurs ancestrales positives.
Ainsi, dans les lieux publics et transports urbains du district de Bamako, dans les marchés et ateliers d’artisans, il était courant d’entendre, entre janvier et mai 2012 : « Vivement qu’Ansar dine arrive avec sa charia et que l’on commence à couper les mains des véreux qui nous rendent la vie impossible dans cette ville. Nous, les pauvres, on travaille durement tous les jours que Dieu fait et on ne se reproche rien ! »
D’ailleurs, des groupes "travaillent" sans relâche à l’arrivée et l’implantation de la charia à Bamako et dans tout le Mali. Ces groupes n’ont pas de fusils d’assaut, pas de chars, pas d’aéronefs. Leurs armes et munitions sont constituées essentiellement de "l’injustice" de l’institution judiciaire, de l’absence d’éducation (instructions et savoirs éclairés) des populations, de la place abandonnée par l’État, du renoncement progressif aux valeurs traditionnelles de sobriété, d’intégrité morale, de respect mutuel et de solidarité d’avec ceux de conditions sociales différentes.
Nous sommes le Mali laïc et pluriconfessionnel !
"L’État de droit" sera-t-il capable au Mali d’étancher la soif de Justice de ses populations : réhabiliter l’appareil judiciaire en excluant les magistrats qui ont "acheté la toge" pour cinq millions de francs CFA, sévir contre les auxiliaires corrompus de justice, punir leurs complices dans l’administration publique, la douane, l’armée.
"L’État moderne" saura-t-il renouer avec des valeurs traditionnelles autochtones ayant fait leur preuve dans diverses situations douloureuses ?
 
Parlons peu, mais parlons franc !
Combien coûte actuellement le droit d’être officier dans l’armée ou à la douane ?
À combien s’élève aujourd’hui le prix des divers "titres de rançonneur de populations" dans les grands carrefours et sur les boulevards, dans les gares et aérogares, dans les hôpitaux et administrations, dans les établissements d’enseignement et lieux de culte, dans les communes urbaines et rurales ?
Quel est le prix du monopole d’une patente d’importation d’une denrée exonérée (le riz par exemple), du privilège de cession d’une terre agricole aux étrangers (Office du Niger, pour exemple) ?
Que disent les chiffres du bureau du vérificateur général (BVG) au sujet de tant d’abus crapuleux, de crimes et d’impunités organisés ?
« Sur la période 2004 à 2010, le BVG a effectué 102 vérifications financières dans 79 entités.
Ces vérifications ont mis en lumière près de 382,93 milliards de FCFA de manque à gagner pour le Trésor Public et les entités vérifiées dont 252,81 milliards de FCFA proposés au recouvrement. »[2]
Qui sont alors les auteurs et quelle est la hauteur de leur protection ?
Monsieur le Ministre de la Justice, en votre "qualité de poursuivant en chef", le FNC vous dit très bon courage !
Aujourd’hui, la transition doit s’auréoler de transparence et de justice, d’éducation et de droits, de devoirs et de sanctions pour baliser les perspectives.
Qu’elle en devienne une transition exemplaire, exempte de passe-droits ordinaires et de privilèges coutumiers, de connivences contre-nature et silences coupables.
Les décennies de connivences intéressées au sommet de l’État mériteraient, avant tout, que l’on clarifie le rapport du pouvoir tricéphale de Bamako et que l’on précise "très sérieusement" les charges régaliennes de chaque entité : le Président par intérim, le Premier ministre de "pleins pouvoirs", le Président du comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité.
Est-il possible d’engager et gagner la guerre proche, sécuriser et pacifier le territoire sans un commandement suprême incontesté au sommet de l’État et à la tête des Forces armées de défense et de sécurité ?
Comment s’assurer au préalable de la validité et de l’efficience de ce "Commandant en chef" ?
« La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires ! »[3] et « la Paix est une chose trop grave pour être confiée à des politiques ! »[4]
En la circonstance, disons raisonnablement que : " la politique est une affaire trop indispensable pour être confiée à des opportunistes ! "
 
 
Chacun, dans la discipline, dispose désormais de sa personne !
La résolution de ces crises devra passer par la restitution de la parole et du pouvoir au Peuple, à travers l’organisation d’une conférence nationale souveraine (CNS) et la signature d’un nouveau pacte républicain.
La conférence nationale souveraine, nous en avons l’expérience. Nous en connaissons les attentes à minima et les exigences !
Le nouveau pacte républicain est l’engagement solennel de tout(e) malien(e) de défendre l’inviolabilité de l’unité nationale, l’indivisibilité du territoire national, la non-recevabilité de quelque velléité d’autonomie ethnico-identitaire au bénéfice exclusif d’une tribu et au détriment de toutes les autres composantes démographiques non communautaires du Mali. .
Il sera scellé, à titre d’exemple, lors de l’établissement des documents officiels : carte d’identité nationale, passeport, acte de mariage civil.
Ce pacte inédit pourra être consacré sous l’appellation de contrat pour l’unité nationale, l’indivisibilité et la souveraineté (C-UNIS)
Le nouveau pacte "État-Citoyen», posera le principe absolu de la non-négociabilité, à des fins partisanes, de la souveraineté de la République et de l’Unité nationale.
Et, s’il fallait à quelque "groupe communautarisé" que ce soit, une autonomie, en tous les cas relative, elle devrait s’imaginer et se réaliser sur la base d’activités sociales et professionnelles, et non autour de prétentions et complexes ethnico-identitaires.
Qu’il soit ainsi déterminé un espace d’agriculture pour les paysans, une aire d’élevage pour les éleveurs, de pêche pour les pêcheurs, de nomadisme pour les nomades.
Qu’il soit défini des lieux de transaction pour les commerçants.
Qu’il soit assigné aux forces de la défense et de la sécurité la mission de la défense et de la sécurité des personnes, des biens, de la terre.
Ainsi, dans la lancée de la geste dédiée aux libérateurs du Mandé du 13ème siècle, il sera rappelé :« (…) chacun dispose désormais de sa personne, (…) libre de ses actes, dans lerespect des interdits des lois de sa Patrie. »[5]
" Ceux qui voudront travailler, qu’ils le fassent ; ceux qui voudront commercer, qu’ils achètent et vendent ; ceux qui voudront vivre de la terre, qu’ils s’adonnent à l’agriculture ; ceux qui voudront la paix, qu’ils la préservent ; ceux qui voudront la guerre et le pillage nous trouveront sur leurs chemins et sur les remparts ! "
 
Que force demeure à la Loi et à l’État !
Le Mali recouvrera son intégrité territoriale et préservera son unité nationale !
Alors, s’ouvrira de nombreux nouveaux ou inachevés chantiers : des élections aux fonctionnements normaux des institutions, en passant par les traintrains domestiques de la quête du lendemain meilleur.
Il va falloir mobiliser des moyens : toutes les compétences du pays et de "ses amis", de gigantesques ressources financières.
On parlera d’organisation d’élection présidentielle sur toute l’étendue du Mali, sur la base d’un fichier électoral hors de suspicions et contestations.
Ces crises auraient eu une vertu !
D’ici là, que ceux qui ont décidé de faire la politique (au sens de la gestion saine des affaires publiques) ne fassent plus concurrence illégale aux hommes d’affaires ; que les personnes, se disant "politiciens", arrêtent de tromper le peuple en se confondant avec les religieux et les chefs coutumiers ou traditionnels, dont ils s’approprient souvent les discours, les faits et les intentions.
Que les futurs prétendants aux charges de Chef d'État donnent au Peuple davantage de preuves de leur probité plutôt que des déclarations creuses de "défense de l'intérêt supérieur du pays."
Qu’ils s’engagent, préférablement par acte authentique, qu'ils ne permettront plus, sous peine de poursuites judiciaires, à aucun réseau familial ou système partisan de s'installer au cœur de nos institutions pour les affaiblir et les ruiner.
Tous les candidats aux charges suprêmes devront jurer et signer que leurs épouses et maîtresses ne s’adonneront pas aux trafics d'influence (entrisme et intercession, immixtion entre l’appareil d’État et ses partenaires)
Des dispositions encore plus sévères devront être prises pour la désignation du personnel diplomatique et consulaire, la réorganisation et la gestion de toutes les chancelleries, hauts lieux du désordre, des pires trafics et détournements inimaginables pour le commun de nos concitoyens.
Il devra en être de même pour les candidats aux suffrages de proximités (conseillers municipaux, régionaux, nationaux, députés)
Des textes clairs, adaptés et traduits dans les langues nationales, doivent redéfinir les prérogatives et limites des élus, souligner les critères moraux stricts et qualifier d’infractions pénales graves l’achat de voix et de conscience lors des campagnes et des votes. Les sanctions doivent être fermes et médiatisées lors de leurs applications.
D’ici là, que les hommes d’affaires cessent de transformer l’âme du pays en marchandise.
Que les religieux se chargent du culte et de la spiritualité, mais non de la politique et des affaires publiques ; que les lieux de dévotion ne soient plus des échoppes obscures d’arrangements et de compromissions.
Que la vie ici-bas et ses affaires ne soient plus négligées par la majorité (à cause des manipulations et lavages de cerveaux), pour un au-delà que tous retrouveront un jour, mais que nul n’est, pour autant, pressé de rejoindre !
Enfin, que vogue le Mali vers le destin qu’il mérite et par les voies qu’il aura souverainement choisies !
[1] Tahar Ben Jelloun, dans le journal "Le Monde" du vendredi 21 septembre 2012
[2] Le Vérificateur Général du Mali : Rapport-Bilan / Avril 2004 - Mars 2011.
[3] Georges Benjamin CLEMENCEAU, Homme d’État.
[4] Jean-Claude VENNEKENS, Historien.
[5] Youssouf Tata CISSÉ et Jean-Louis SAGOT-DUVAUROUX : La Charte du Mandé et autres traditions, Albin Michel, 2003.