vendredi 31 août 2012

Syrie : Bachar Al-Assad, droit dans ses bottes et plus serein que jamais.



Bachar Al-Assad, capture d'écran Addounia TV
Bachar Al-Assad, capture d’écran Addounia TV
Le président syrien, égal à lui-même, vient de faire la démonstration de sa force. C’est une force tranquille qu’on vient de voir et d’entendre. Aucune hésitation, une analyse de la situation sur le terrain qui prouve qu’il coordonne avec brio la reconquête de son pays souillé par des terroristes et des mercenaires. Intelligence, sérénité, loin des gesticulations du camp d’en face qui n’a comme unique argumentation, le mensonge à satiété. C’est incontestable, ce soir, entre rage et douleur, gueule de bois et désespérance, le temps a suspendu son vol, et une épée de Damoclès est suspendue sur la tête des terroristes qui, jour après jour, essuient des défaites cuisantes…L’ambiance est visiblement morose chez les roses deLibération qui titrent: “Impitoyable Bachar Al-assad”, s’ensuit alors les “dictateur”, “rester au pouvoir à tout prix” , “refus de zones tampons”et tutti quanti, sans toutefois revenir sur les massacres perpétrés par la soi-disant opposition…des terroristes…
Petit trackbacks de son interview d’hier soir sur Addounia TV: 
Nous progressons, la situation sur le terrain est meilleure mais nous n’avons pas encore gagné, cela nécessite encore du temps
Nos forces armées font absolument un travail héroïque.”
Nous pouvons utiliser notre force et détruire tous les terroristes en Syrie, mais ce n’est pas raisonnable, car cela fera de lourdes pertes parmi les civils.”
“La Ligue arabe est une imposture qui ne garantie en rien l’arabisme”
Ce qui se passe n’est ni une révolution ni un printemps, il s’agit d’actes terroristes“.
“La Turquie  porte une responsabilité directe dans l’effusion du sang en Syrie“.
C’est le sort d’une patrie qui est en jeu, non pas d’un régime“.
soit la Syrie s’en sort soit elle coule“.
Les patriotes et les vrais gens, ne fuient pas, ni ne quittent leur patrie. Finalement, cette opération est positive, c’est une opération d’auto-nettoyage de l’Etat, en particulier, et de la nation en général
Les Syriens peuvent être fiers d’un président aussi fort et intelligent, contrairement aux Tunisiens qui en ont un, quelconque et pusillanime. Quand on lit les salmigondis qu’assène le président tunisien Marzouki, qui n’est rien du tout sans les salafistes d’Ennhadah, ces derniers qui sévissent en toute impunité en Tunisie, on ne peut qu’avoir pitié de lui, lorsqu’il dit ceci:
« Le président syrien illégitime Bachar Assad doit être traduit devant la Cour pénale internationale (CPI), ainsi que toutes les personnes impliquées dans les massacres perpétrés en Syrie ».
« Le massacre de Daraya constitue un crime contre le peuple syrien qui lutte pour sa liberté », a-t-il indiqué. Il a également condamné vivement les attaques contre les civils par une armée qui « agit comme une armée d’occupation intérieure ».
Le pauvre Marzouki, qui est incapable de condamner l’abjection absolue lorsque ses amis salafistes en Syrie commettent un attentat contre un cortège…funèbre, ne sait-il pas que, à Daraya, ce sont encore eux ?
L’incontournable  Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) affirme, toute honte bue, que les combats du jour (mercredi)  ont fait au moins 52 morts , 32 civils, 15 soldats et cinq rebelles. Vous remarquerez que, chaque fois, il y a plus de soldats tués que de terroristes. Consultez ses chiffres, vous allez plutôt rire tous les jours. C’est une bonne thérapie. Hélas, les grands médias se font complices d’une telle falsification…
Syriens en liesse, après l'interview.
Syriens en liesse, après l’interview.
Damas : Les forces de sécurité syriennes ont attaqué tôt, hier matin,  un repaire situé près d’Abu Baker Al-Sakeek dans Kafar batna, domaine de la campagne de Damas. Elles ont liquidé les 15 terroristes qui s’y trouvaient. Elle se sont  ensuite emparées d’un grand stock d’armes.
Hier soir,  80 terroristes ont été tués à Alep. C’est une unité de l’armée syrienne  qui a donné l’assaut sur leurs bases, en annihilant des dizaines de terroristes dans le quartier de  Seif al-Dawleh.
Homs: Du côté est de la ville, les forces de sécurité syriennes se sont affrontées avec un groupe de terroristes qui tirait des obus de mortier sur le petit village de Al-Mashrafa. Le bilan ne nous a pas été communiqué mais, le groupe a été mis en déroute.
Au moment ou nous bouclons ce papier, de nombreux Syriens, à Lattaquié, Homs, Alep, Damas et ailleurs, sont sortis dans la rue comme un seul homme, contents de la fermeté de Bachar Al-Assad sur Addounia TV. Klaxons, youyous, cris de joie et liesse populaire ont accompagné cette procession improvisée. 

Syrie : Suivez l’intégralité de l’interview du président Assad sur Addounia Tv



Bachar Al-Assad
Bachar Al-Assad
Pour suivre le président Assad, rendez vous sur Addounia Tv   !

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Libye : Dans les méandres de la “démocratie” imposée par les bombes. Accusés, levez-vous !



Sarkozy et BHL
Sarkozy et BHL
Le moins qu’on puisse dire, la nouvelle Libye est un  capharnaüm. La criminalité  abyssale, la violente quotidienne à Tripoli, Benghazi et ailleurs dans le pays, commencent enfin à préoccuper la fameuse “communauté internationale”, simplement parce que le fléau ne se limite plus aux seuls pro-Kadhafi, mais touche leurs intérêts et leurs ressortissants. Comment en serait-il autrement, lorsqu’on installe des renégats au pouvoir ? Que pensaient ces gens ? Que la mort de Mouammar Kadhafi allait faire entrer la Libye au paradis ? Mais, comme le journalisme est devenu aujourd’hui un leurre, dépourvu de déontologie et de vérité, personne n’aura le courage de dire: “Nous nous sommes trompés”. Au contraire même, la mauvaise foi de certains les poussent à persister et signer dans l’indécence. “On ne peut regretter la fin de Kadhafi”, disent-ils.  Mais, point de mot sur le chaos qu’ils ont installé là-bas.
Alors que les Libyens n’ont rien à manger, les bandits qui composent son Gouvernement des hommes-liges de l’OTAN, des traîtres à leur Nation, viennent d’octroyer aux voyous de «l’opposition syrienne» autoproclamé Conseil national syrien (CNT),  16,6 millions €. Entre terroristes et marionnettes de l’impérialisme, on s’entend très bien. Or, ce groupuscule ne compte que 230 personnages insignifiants, et son emblématique porte parole,  Bassma Kodami, vient de démissionner. Ces gens, reçus dans des salons feutrés en Occident et qui vivent comme des princes au détriment de leur peuple ne sont que des imposteurs. Ce don libyen fait suite à celui de la grande démocratie qatarie, aux clowns cette fois, de  l’absurde armée syrienne libre (ASL) composée de mercenaires étrangers et de criminels, la coquette somme de 3,9 millions €. 
Mme Irina Bokova, directeur général de l’UNESCO appelle à la fin immédiate de la destruction des sites soufis en Libye: Elle a exprimé son inquiétude sur la destruction et la profanation des sanctuaires soufis et les bibliothèques à Zliten, Tripoli et Misrata.  Elle a surtout tancé les auteurs de cesser de ces destructions. Qui peut encore dire, aujourd’hui, que le frère Guide Mouammar Kadhafi était fou, lorsqu’il disait que c’est Al Qaïda ? Mais, selon la doxa occidentale, quand vous n’êtes pas d’accord avec eux, vous êtes terroristes, menteurs, dictateurs, etc.
Avec un pedigree aussi insolent de leurs protégés libyens, il est important que nos journalistes interrogent avec le même entrain lorsqu’il parlait de Kadhafi, tous les  va-t-en-guerre qui ont participé à la destruction de la Libye, et du mali entre autres. On peut citer dans ces destructions des salafistes, le Centre islamique du cheikh Al-Asmar  à Zliten, la mosquée SidiSha’ab à Tripoli, et le sanctuaire de Sidi Ahmed Zaroug à Misrata. La protection du patrimoine culturel libyen et des lieux d’importance religieuse pour les générations futures est le cadet de leurs soucis à ces bandits de grands chemins dont le véritable Dieu est l’argent…
A Benghazi, un groupe d’hommes armés a pris d’assaut, avant-hier, le service de recherche juridique de la ville, en tuant 3 personnes. Ils ont ensuite emporté de nombreux documents. La ville a perdu son prestige d’antan, sa gloire, sa splendeur et son éclat. C’est désormais une ville d’une tristesse terrible, avec une pointe optimale de l’ insécurité. Elle est devenue une ville truffée de brigands qui agressent les étrangers, rançonnent les habitants, pillent, tuent, violent…
A Tripoli, tout est similaire. Aucune différence avec Benghazi.  Les rebelles de l’OTAN ont attaqué les maisons de certains étrangers sur la route du quartier de  Chouk. Ils ont assassiné un Egyptien et tué  sept Somaliens. Une  confirmation, Bab El Aziziya, l’ancien palais du frère Guide Mouammar Kadhafi  à Tripoli est devenu le siège d’un grand centre des médias pour le Qatar.
A Zliten, un incendie criminel a détruit  l’Université islamique.
A Misrata, la bibliothèque a été incendiée.
Les Etats-Unis, via le Département d’Etat américain a publié un communiqué dans lequel il a mis en garde les citoyens américains de ne pas voyager, sauf contre les voyages «tout mais essentiel à la Libye. “
Les “mainstream” parlent du chaos en Libye, en mentionnant toujours “le dictateur” Kadhafi, sans citer ceux qui sont à l’origine de ce fléau, BHL et Nicolas Sarkozy. 
Cherchez l’erreur !

jeudi 30 août 2012

DARAYA (Syrie) : Quand Robert Fisk démoli la version wahabbo-salafo-occidentale du massacre



Les “qui” peuvent oublier l’hallali accusateur et les indignations suscités hier, lorsque les pyromanes pompiers soi-disant opposants syriens mais surtout terroristes ont annoncé avoir découvert plus de 300 corps à Derayya ? C’est chacun qui allait de son petit refrain en Occident. Pour Hollande, “Assad ne respecte pas la vie”, bref, que des accusations précipitées sans la moindre preuve de ce que l’on avance. Pour des gens sensés, il fallait au moins attendre une enquête, ou du moins, les témoignages des habitants. La journaliste syrienne d’Addounia TV (vidéo) qui s’est rendue sur place et dont la vie a été mise à prix par les terroristes parce qu’elle avait déconstruit leur légende, a osé. On pouvait avoir des doutes puisqu’elle serait proche du pouvoir. Mais, le premier journaliste occidental à arriver sur place, Robert Fisk, lui, a recueilli les témoignages et, surprise (pas vraiment), les habitants désignent les terroristes syriens. Faut-il encore vous faire un dessein ?
Le journaliste britannique Robert Fisk vient magistralement de détruire la doxa occidentale. En réalité, les va-t-en-guerre ne sont pas comme nous. Ils ont pour Dieu Mammon, c’est à dire l’argent, dans leurs veines, coule le pétrole et non le sang; enfin, ils ne respirent que du gaz naturel quand vous et moi, c’est de l’air pur. Ils veulent des guerres partout pour leur survie. Ils explorent Mars ou vont à la lune simplement pour aller s’y réfugier lorsqu’ils auront détruit la terre. Les raisons scientifiques évoquées ne sont que des mensonges. Armstrong a marché sur lune il y a 42 ans, mais, qu’est-ce que ça apporté au monde ? Rien. 
Le récit de Robert Fisk atteste plutôt que ce sont bel et bien les terroristes qui sont à l’origine du massacre, après celui de Houla qui avait aussi révélé que ce sont toujours les mêmes. Une traduction Google pour lire sa version des faits digne de foi. Du coup, Hollande et ses compagnons de l’injustice sont nus. Mais, la mauvaise foi et l’extrémisme qui les caractérisent ne changeront rien. Encore une fois, quand on dîne avec le diable, il faut se munir d’une longue cuillère. Ces gens vous embrassent pour mieux vous écraser. Kadhafi vient à Paris, quelques temps après, la Libye est attaquée sous de faux prétextes, et il est assassiné. Assad vient en France, quelques années plus tard, la Syrie est attaquée…
A tout à l’heure !

Nettoyage anti-terroriste à Alep 


XXe Conférence des ambassadeurs - Intervention du ministre des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, au cours de la séance plénière «Diplomatie économique» - Paris, 28 août 2012


Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Je veux remercier les intervenants ainsi que le Secrétaire général, qui ont contribué à faire de ce débat un moment très utile. J'en retiens au moins quatre enseignements.
Le premier, c'est l'urgence du redressement. Chacun le sait, le président de la République et le Premier ministre y ont insisté, et plusieurs d'entre vous l'ont dit : le redressement économique de la France est la priorité nationale. La priorité de toutes celles et ceux qui sont déterminés à ce que notre pays ne sorte pas des radars de la mondialisation.
Le diagnostic est connu. Notre déficit commercial est lourd : 70 milliards d'euros en 2011. La flambée des prix du baril de pétrole ne suffit pas à l'expliquer. Le dernier excédent remonte à 2002.
Il existe bien sûr plusieurs aspects. L'enjeu de la compétitivité du «fabriqué en France» a été évoqué. Il faut l'aborder sans tabou. C'est le sens de la mission confiée par le Premier ministre à Louis Gallois, un «grand patron» dans tous les sens du terme.
Mais notre sujet va au-delà. C'est tout l'appareil public qui doit être tendu vers l'impératif de redressement. Le ministère des Affaires étrangères doit prendre et il prendra sa pleine part de cet effort collectif. Il y aurait quelque paradoxe à ce que le Quai d'Orsay, spécialiste des crises, ne se préoccupe pas de la crise économique. L'administration n'a pas à se substituer aux entreprises, ce n'est pas son rôle ; mais elle peut agir - et elle le doit - pour les soutenir. C'est la raison pour laquelle je souhaite que la diplomatie économique soit pour nous une priorité majeure, votre priorité.
***
Un deuxième enseignement que je tire de nos échanges : le redressement est autant affaire de croissance qu'enjeu d'influence. La géométrie des puissances mondiales, en recomposition, est marquée par l'affirmation spectaculaire des BRICS (Chine, Brésil, Inde, Russie, Afrique du Sud), désormais porteurs de la moitié de la croissance mondiale, et par le développement de nouveaux émergents. Cette tectonique est largement déterminée par des critères économiques. Le poids de la France dans le monde se mesure notamment à l'aune de son PIB, de sa balance commerciale et budgétaire, de sa capacité à attirer les investissements.
Or sur ces plans-là, rien n'est acquis. Dans la mondialisation, chaque nation est un peu comme la Reine rouge de Lewis Carroll dans Alice au pays des merveilles : il faut courir pour simplement rester à la même place. L'enjeu économique est aussi diplomatique : c'est celui de la place et du rôle de la France dans le monde.
L'ensemble des responsables de notre pays doit y contribuer. C'est pourquoi j'ai demandé à quelques personnalités de stature internationale de bien vouloir apporter leur concours. L'ancien Premier ministre M. Jean-Pierre Raffarin l'avait fait avec succès pour plusieurs dossiers entre la France et l'Algérie : il a bien voulu accepter de poursuivre. Mme Martine Aubry a accepté d'accompagner notre action d'ensemble en Chine. M. Louis Schweitzer, qui a notamment mené à bien l'accord majeur Renault-Nissan, fera de même au Japon. M. Pierre Sellal enfin, le Secrétaire général du Quai d'Orsay, suivra particulièrement les Émirats Arabes Unis. Le concours précieux et bénévole de ces personnalités, qui seront rejointes prochainement par un petit nombre d'autres, devrait aider à notre efficacité internationale sans se confondre évidemment avec le rôle permanent de nos ambassadeurs : qu'elles en soient vivement remerciées.
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Troisième enseignement : nous avons beaucoup d'atouts. Je connais depuis longtemps et j'ai rencontré depuis ma prise de fonctions de nombreux responsables économiques, dirigeants de grands groupes, PME, entreprises de taille intermédiaire qui me l'ont confirmé : l'offre française est excellente dans de nombreux domaines, industriels ou de services : aéronautique et spatial, énergies traditionnelles et renouvelables, transports, eau, gestion des réseaux, bâtiment, agroalimentaire, luxe, santé, chimie, tourisme, culture, art de vivre... Cette offre correspond aux besoins des nouveaux territoires en développement.
La plupart des entrepreneurs que j'ai rencontrés marquent leur satisfaction à l'égard de l'appui qu'ils ont pu obtenir de la part de notre réseau diplomatique, pour des soutiens ponctuels ou pour apporter l'éclairage politique indispensable. Avec les autres administrations et acteurs concernés (je pense notamment au ministère de l'Économie et des Finances, du Commerce extérieur, du Redressement productif, à Ubifrance, aux Chambres de commerce, aux conseillers du commerce extérieur, aux diverses organisations représentatives des entreprises et des salariés, à l'Agence française de Développement, à l'Agence française pour les Investissements internationaux...), le Quai agit pour soutenir l'appareil productif national.
Nos instruments d'influence sont aussi, cela a été souligné, des leviers extrêmement utiles : la France déploie le second réseau diplomatique du monde, accorde chaque année près de cent millions d'euros de bourses aux étudiants étrangers, souvent en partenariat avec de grandes entreprises françaises, fournit aux acteurs économiques une veille scientifique approfondie. Le réseau de nos établissements français à l'étranger est reconnu comme un vrai facteur d'attractivité. Nos 490 établissements dans 130 pays sont précieux et je veillerai à ce qu'ils aient les moyens de bien agir. Plus largement, notre diplomatie culturelle et d'influence contribue fortement à l'attractivité de la France. Nous y reviendrons demain.
Oui, nous avons des atouts. Mais les juges de paix que sont notre taux de croissance, celui du chômage, la balance de notre commerce extérieur et de notre budget, sont malheureusement convergents et négatifs. Nous devons donc collectivement faire plus et mieux.
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C'est pourquoi nous devons développer le réflexe économique. C'est le quatrième enseignement que je tire des échanges. Notre diplomatie, mobilisée par des préoccupations traditionnelles et par la multiplication des crises, n'a pas toujours pu s'adapter. Notre dispositif de soutien extérieur parait morcelé, parfois peu lisible et pas toujours efficient.
Les grands contrats sont mieux suivis que le commerce courant et les grandes entreprises mieux que les PME - même si celles-ci vont bénéficier à partir de 2013 de l'action internationale de la Banque publique d'investissement. Les initiatives régionales ne sont pas encore assez coordonnées. La question des liens entre la base territoriale de nos entreprises et leur présence à l'étranger n'est pas toujours suffisamment cernée. L'enjeu des investissements étrangers sur le sol national est parfois sous-estimé. Au plan européen, le principe de réciprocité dans les échanges avec le reste du monde reste peu défendu et appliqué.
Je le dis donc clairement : nous devons agir plus vite et plus fort. J'ai souhaité, dès mon arrivée au Quai d'Orsay, inscrire notre politique étrangère dans la stratégie de redressement du pays qu'a fixée le président de la République. En nous appuyant sur vos contributions dont je salue la qualité, en concertation avec les autres administrations, un plan d'action pour donner à notre diplomatie économique cette nouvelle ambition a été élaboré. Je vous demande votre plein engagement dans sa mise en oeuvre, avec un souci permanent d'efficacité, d'utilité et de réactivité. Je sais pouvoir compter sur votre mobilisation.
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Ce plan, quelles en sont les grandes lignes ?
D'abord, le soutien de nos entreprises à l'international, le soutien de la promotion du «fabriqué en France» et de la «destination France» pour les investissements sera désormais une instruction prioritaire et permanente de notre réseau diplomatique. Cela commence à mon niveau et à celui des ministres : pour chacun de nos entretiens, déplacements, une réflexion sera menée en organisant si nécessaire des rencontres préalables avec des représentants des entreprises et en les intégrant plus fréquemment dans les délégations ministérielles.
Dans les postes, je vous demande de prévoir dans chacun de vos plans d'action un volet économique détaillé, quantitatif et qualitatif, définissant des objectifs et une feuille de route précis. Nous en ferons régulièrement le bilan. La stratégie économique de chaque poste comprendra en particulier une partie dédiée aux PME et aux ETI.
Partout où cela est pertinent, l'offre française en matière «d'économie verte» sera valorisée. Notre diplomatie économique doit être aussi une diplomatie écologique. Non seulement parce que notre conception du développement s'appuie sur trois piliers : économique, écologique et social ; mais parce que les entreprises françaises spécialistes du développement durable sont parmi les meilleures du monde et doivent être parmi nos «vaisseaux-amiraux» à l'exportation. Dans ces secteurs, vous vous appuierez bien sûr aussi sur nos opérateurs, en particulier l'Agence française de Développement dont la qualité environnementale des services et des projets est appelée à devenir l'une des signatures.
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Deuxième élément de ce plan d'action : chaque ambassadeur sera désormais clairement positionné à la tête de «l'équipe de France». Vous réunirez autour de vous les services concernés ainsi qu'un Conseil économique constitué de dirigeants d'entreprises, conseillers du commerce extérieur, économistes, chercheurs... afin d'éclairer vos décisions. J'encouragerai le regroupement de nos services de soutien à l'activité économique, partout où ce sera possible. L'avis de l'ambassadeur sera systématiquement sollicité avant la délivrance à Paris de crédits. Les relations avec les collectivités, en particulier les Régions, seront développées.
Certains postes diplomatiques négocient des textes réglementaires et normatifs qui peuvent avoir des implications directes pour les entreprises. Ces dossiers parfois d'apparence technique sont décisifs pour notre compétitivité. Ils doivent être considérés avec le même niveau d'implication que les sujets diplomatiques traditionnels. Certains de nos voisins et amis européens l'ont mieux compris que nous. Je souhaite que ces postes mettent en place des procédures simples qui permettent aux entreprises d'exposer, en amont comme dans le cours des négociations, leurs attentes. Cela se fait déjà pour une part, mais il faut aller plus loin. Les Représentations permanentes, en particulier auprès de l'Union européenne, assureront un dialogue continu notamment lors de la négociation des accords commerciaux.
J'ai écouté attentivement ce que le Vice-président Tajani a dit de la politique industrielle européenne. Comme lui, je suis pro-européen et partisan d'une Europe ouverte ; pas d'une Europe offerte. Est-ce notre intérêt que le taux moyen des droits de douane soit, comme cela est actuellement le cas, de 3,2 % en Europe contre 7,8 % en Asie ? Et que la valeur des marchés publics attribués à des entreprises de pays tiers soit de 312 milliards d'euros en Europe, contre seulement 34 milliards aux États-Unis ? Nos positions dans les discussions européennes devront s'appuyer sur les principes de réciprocité et de juste échange, en nous posant systématiquement la question : «Est-ce bon pour nos entreprises, est-ce bon pour nos emplois en Europe ?». Tel doit être notre fil conducteur.
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Mieux défendre nos intérêts économiques, c'est également développer nos outils d'influence. C'est un troisième grand élément de notre plan d'action.
Plusieurs postes ont développé des programmes de bourses cofinancés, pour la formation des étudiants étrangers. J'en ai signé deux moi-même récemment. Je souhaite que ces partenariats soient étendus en recherchant, partout dans le monde, les meilleurs étudiants. Nous refermer sur nous-mêmes serait, vous le savez mieux que quiconque, une erreur et une faute. Une personne étrangère formée en France peut devenir le meilleur ambassadeur de notre pays.
Nous disposons aussi des services scientifiques à l'étranger, qui mènent une action de veille utile. Vous en déciderez les orientations prioritaires dans chacun des postes, en fonction des réalités locales et en concertation avec les entreprises françaises sur le terrain.
Je l'évoquai au début de mon propos : la France bénéficie du réseau scolaire à l'étranger le plus étendu du monde. 300.000 élèves, +50 % en 20 ans. C'est un atout majeur. Ce réseau, qui ne sera pas touché par les économies budgétaires mises en oeuvre, accompagne l'évolution des communautés françaises à l'étranger et contribue au rayonnement français. Les entreprises seront associées plus étroitement à leur développement, notamment immobilier.
En matière consulaire enfin, il importe que les postes soient parfaitement informés de demandes spécifiques des acteurs économiques, en particulier en matière de visas, afin que les entreprises et les principaux investisseurs voient leur séjour en France facilité. L'accueil est un facteur clé. Ne sous-estimons pas l'importance de cette politique pour notre attractivité.
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Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Si la diplomatie économique est notre priorité, notre organisation doit la refléter. J'ai décidé de créer au sein du Quai d'Orsay une Direction entièrement dédiée aux entreprises et aux affaires économiques. Elle sera confiée à Jacques Maire, un de vos collègues qui travaille depuis dix ans en entreprise et dont les compétences sont reconnues. Au sein de la Direction générale de la mondialisation, elle sera le point d'entrée des entreprises, concernant leurs intérêts propres mais aussi les sujets liés à la régulation et aux négociations susceptibles d'avoir un impact sur leurs activités. Les autres directions continueront naturellement d'entretenir des relations avec les entreprises dans leurs domaines de compétences, mais en liaison avec cette Direction.
Le «réflexe économique» imprègnera non seulement notre organisation interne, mais également la formation initiale et continue de nos diplomates. En début de carrière comme dans le cadre des formations au départ en poste, des modules de formation sur les enjeux économiques et commerciaux seront élaborés. Plusieurs d'entre vous ont fait le choix d'acquérir une expérience professionnelle dans le monde des entreprises. Je salue cette démarche. Les profils disposant d'une compétence économique seront encouragés dans la stratégie de recrutement du Quai d'Orsay. Les «flux» seront organisés et valorisés dans la gestion des carrières. Ces expériences doivent être un plus, un tremplin, pas un frein.
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La Communication du Quai d'Orsay devra aussi, c'est le dernier volet de notre plan d'action, mettre l'accent sur la diplomatie économique. Je continuerai à rencontrer de manière régulière les entrepreneurs. Les clubs qui existent et fonctionnent (club des ambassadeurs, club des entrepreneurs) seront développés tout en diversifiant les sujets abordés.
Pour marquer l'ouverture de cette maison vis-à-vis de notre appareil productif, une journée annuelle «Portes ouvertes aux entreprises» sera organisée. La première aura lieu dès cette année. Des «messages aux entreprises» seront développés dans le cadre des points de presse du ministère et nos outils de communication seront mobilisés en ce sens. Nous ferons en sorte que les entreprises françaises, selon des règles précises, bénéficient de certains éléments d'analyse de nos postes diplomatiques. Là aussi, ne soyons pas plus naïfs que nos compétiteurs. Enfin, le dialogue avec les partenaires économiques et sociaux sera approfondi, afin notamment que ce plan soit mis en oeuvre et adapté si nécessaire.
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Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Le ministère des Affaires étrangères doit devenir celui des Entreprises. Il l'est déjà partiellement. Il doit l'être pleinement. La situation du pays et de l'Europe l'exige.
N'opposons pas la présence sur notre sol et à l'étranger. Vous êtes parfois amenés à défendre pour de bonnes raisons les intérêts de tel ou tel acteur français à l'étranger sans pouvoir pleinement prendre en compte les conséquences sur notre sol, notamment en termes d'emploi : gardons à l'esprit notre objectif, il s'agit de servir, avec nos entreprises et d'une certaine manière à travers elles, notre pays et notre territoire.
Le redressement économique est notre priorité. Elle impose une mobilisation totale. Avec le sens du service public et de l'intérêt général qui fait votre professionnalisme et votre excellence, je compte sur vous./.

ALEP (Syrie) : Le retentissant et cuisant échec des faiseurs de guerres humanitaires [vidéos]



Bachar Al-Assad
Bachar Al-Assad
Dans les miasmes de leurs propos guerriers d’aujourd’hui, se cache en réalité, l’histoire secrète d’un échec retentissant.  Ces paroles putrides à l’encontre d’un homme, en l’occurrence Bachar Al-Assad, relèvent maintenant de la psychiatrie lourde. Quand on n’est même plus capable de condamner un attentat, c’est à dire l’horreur absolue, simplement parce que ça touche les proches d’un ennemi ou considéré comme tel, alors, tout ce qu’il nous reste d’humain, c’est l’aspect physique comme l’a mentionné, hier, la posteuse Estelle. La paix, la démocratie, l’amour ou la raison, ne sont que de vains mots (maux ?), dans leur bouche.
En amour,  comme le dit le proverbe « ceux qui en parlent le moins en font plus”. Et par conséquent, tous ces mamamouchis qui n’arrêtent pas de parler de paix, d’amour, de démocratie et de raison, sont ceux-là même qui en font le moins. Ils ont atteint des cimes dans le dossier syrien. Pour parler de paix, il faut être deux. En Syrie, c’est tout seul qu’ils veulent faire la paix. En “face c’est maïs” comme le disent nos amis Ivoiriens, désignation qui signifie “quantité négligeable”. Donc, la perpétuelle arrogance. La démocratie, ils la respectent chez eux…et encore, mais, veulent l’imposer ailleurs, même à coup de kalachnikov. Est-ce ça vouloir résoudre les problèmes du monde et s’habiller d’oripeaux élogieux pour célébrer sa civilisation ? Que nenni.
Sachant que l’opposition syrienne est incapable de fédérer et même de s’organiser, Obama et Cameron forment, semble-t-il, à coup de millions de dollars, ces derniers, tout en finançant les terroristes. Mais, sur le terrain, ils sont  en pleine déconfiture. 
Alep: hier, au moins 150 terroristes ont été tués. En réaction ce matin, comme dernier soupir, les terroristes se sont rendus en force vers l’aéroport militaire de Taftanaz entre Idleb et Alep et disent avoir détruit cinq hélicoptères militaires…Selon nos informations, ils ont été repoussés et les deux chars dans lesquels ils se trouvaient ont été détruits.  Profitant de cette situation, les forces de sécurité se sont rendues dans les sièges de ces derniers dans les villages de Pejanon et Alsakhur pour les détruire, coupant ainsi un retrait possible. Toujours à Alep, l’armée a détruit 17 véhicules équipés de mitrailleuses à proximité de la porte de Achteran.
Dans la vidéo en dessous, Alep  est sous contrôle, avec la destruction d’un des chars des terroristes. Des images parlantes montrant l’armée syrienne avec le moral au plus haut.
Dans la vidéo en dessous, des terroristes s’apprêtent à démolir un bâtiment, pensant qu’ils sont à l’abri quand, subitement, ils sont tous liquidés. Bien sûr, en mourant, un des terroristes vous agrémente du sempiternel “Allah Akbar”.
Voici, dans la vidéo en dessous,  la mort de l’un des plus féroces terroristes en Syrie, Talal Ismaïl, tué, hier, par l’armée arabe syrienne. Images violentes.
Dans une interview du président Bachar Al-Assad qui sera diffusée en intégralité ce soir sur la chaîne Al-Dounia, il confirme ce que nous disons ici depuis longtemps. L’armée avance et purifie peu à peu le pays. C’est un long combat mais, elle prendra le dessus.

ALEP (Syrie) : Le retentissant et cuisant échec des faiseurs de guerres humanitaires [vidéos]



Bachar Al-Assad
Bachar Al-Assad
Dans les miasmes de leurs propos guerriers d’aujourd’hui, se cache en réalité, l’histoire secrète d’un échec retentissant.  Ces paroles putrides à l’encontre d’un homme, en l’occurrence Bachar Al-Assad, relèvent maintenant de la psychiatrie lourde. Quand on n’est même plus capable de condamner un attentat, c’est à dire l’horreur absolue, simplement parce que ça touche les proches d’un ennemi ou considéré comme tel, alors, tout ce qu’il nous reste d’humain, c’est l’aspect physique comme l’a mentionné, hier, la posteuse Estelle. La paix, la démocratie, l’amour ou la raison, ne sont que de vains mots (maux ?), dans leur bouche.
En amour,  comme le dit le proverbe « ceux qui en parlent le moins en font plus”. Et par conséquent, tous ces mamamouchis qui n’arrêtent pas de parler de paix, d’amour, de démocratie et de raison, sont ceux-là même qui en font le moins. Ils ont atteint des cimes dans le dossier syrien. Pour parler de paix, il faut être deux. En Syrie, c’est tout seul qu’ils veulent faire la paix. En “face c’est maïs” comme le disent nos amis Ivoiriens, désignation qui signifie “quantité négligeable”. Donc, la perpétuelle arrogance. La démocratie, ils la respectent chez eux…et encore, mais, veulent l’imposer ailleurs, même à coup de kalachnikov. Est-ce ça vouloir résoudre les problèmes du monde et s’habiller d’oripeaux élogieux pour célébrer sa civilisation ? Que nenni.
Sachant que l’opposition syrienne est incapable de fédérer et même de s’organiser, Obama et Cameron forment, semble-t-il, à coup de millions de dollars, ces derniers, tout en finançant les terroristes. Mais, sur le terrain, ils sont  en pleine déconfiture. 
Alep: hier, au moins 150 terroristes ont été tués. En réaction ce matin, comme dernier soupir, les terroristes se sont rendus en force vers l’aéroport militaire de Taftanaz entre Idleb et Alep et disent avoir détruit cinq hélicoptères militaires…Selon nos informations, ils ont été repoussés et les deux chars dans lesquels ils se trouvaient ont été détruits.  Profitant de cette situation, les forces de sécurité se sont rendues dans les sièges de ces derniers dans les villages de Pejanon et Alsakhur pour les détruire, coupant ainsi un retrait possible. Toujours à Alep, l’armée a détruit 17 véhicules équipés de mitrailleuses à proximité de la porte de Achteran.
Dans la vidéo en dessous, Alep  est sous contrôle, avec la destruction d’un des chars des terroristes. Des images parlantes montrant l’armée syrienne avec le moral au plus haut.
Dans la vidéo en dessous, des terroristes s’apprêtent à démolir un bâtiment, pensant qu’ils sont à l’abri quand, subitement, ils sont tous liquidés. Bien sûr, en mourant, un des terroristes vous agrémente du sempiternel “Allah Akbar”.
Voici, dans la vidéo en dessous,  la mort de l’un des plus féroces terroristes en Syrie, Talal Ismaïl, tué, hier, par l’armée arabe syrienne. Images violentes.
Dans une interview du président Bachar Al-Assad qui sera diffusée en intégralité ce soir sur la chaîne Al-Dounia, il confirme ce que nous disons ici depuis longtemps. L’armée avance et purifie peu à peu le pays. C’est un long combat mais, elle prendra le dessus.

mercredi 29 août 2012

Syrie : Nouveau massacre de civils à Zamalka, près de Damas, par les terroristes



Bachar Al-Assad
Bachar Al-Assad
Zamalka, petite banlieue située à 10 km à l’est de Damas, a été la cible, au courant de cette nuit, d’un massacre. Les terroristes ont enlevé des femmes et des enfants, ainsi que quelques hommes, avant de les abattre. Bien sûr, vous ne serez pas surpris que dans la journée, l’officine des Frères musulmans syriens, l’OSDH, parler de l’armée.
Hélas, ce sont toujours les innocents qui trinquent. Ce massacre perpétré par des soi-disant opposants a fait près de 20 morts. Tous ont été tués devant leurs parents. Pire, après leur forfait, ils sont allés déposer les corps sans vie dans la mosquée du cheikh Askar. Ah, François hollande, vos protégés respectent la vie ?
Zamalka google map

Syrie : François Hollande, ayez le courage de condamner cet attentat de Jarmana ![vidéo]



La petite innocente Kinda
La petite innocente Kinda
Voici les images de l’attentat de Damas, hier, qui a fait 12 morts et de nombreux blessés. Si vous connaissez François Hollande, dites-lui que ce bébé sur la photo, fait partie des victimes. Il accusait avant-hier, le président Bachar Al-Assad de ne pas respecter la vie puisqu’il lui attribuait sans preuve, le carnage de Darayya. Dans le cas d’espèce, ses protégés ont revendiqué cet attentat meurtrier.  Alors,  ses protégés respectent la vie ? Aura-t-il la grandeur d’âme pour condamner ?
La petite innocente Kinda (photo), a été tuée, dans cet attentat  terroriste à Jarmana dans la banlieue de la capitale syrienne Damas.

Syrie: les chiens aboient, la caravane Bachar Al-Assad passe



Le président syrien Bachar Al-Assad, a réaffirmé en fin d’après-midi, hier, que son pays mène actuellement une bataille, à la fois régionale et mondiale mais que, ce problème récurent, trouvera bientôt une solution et sera résolu. Dans le même temps, le ministre russe des Affaires étrangères Andreï Lavrov, a estimé que ce sont ceux qui arment l’opposition tout en rejetant un dialogue syro-syrien, qui sont à blâmer dans ce dossier épineux, qui pouvait pourtant trouver une solution et compromet la stabilité de la Syrie. Que dire de plus ? Les autres sont dans une dynamique morbide, entre le bruit et la fureur, pensant que seule la force peut résoudre le problème.

Mais, malgré les cris d’orfraie de ceux-là, les spécialistes de l’esbroufe et du double-langage, prompts toujours à accuser les autres, leurs arguments des armes chimiques, de massacres et tutti quanti, sont voués à l’échec. Ils ne trompent plus que les nigauds. L’ambivalence des terroristes et des « mainstream » qui perdent espoir de jour en jour s’explique facilement. Ils (terroristes) ont perpétré un attentat mortel à Damas, hier -un massacre évité de justesse car, il y avait des centaines de personnes à ces funérailles-, contre un quartier favorable à Bachar Al-Assad. Aucune protestation ni même décence dans un semblant de condamnation de la part de leurs maîtres occidentaux. Or, quand ceux qui l’ont fait photographient des corps et envoient sur Youtube leurs meurtres qu’ils attribuent au régime de Bachar Al-assad, c’est l’hallali international.
Mais, il ne faut même plus regarder leurs yeux, leurs larmes de crocodiles car, ces gens sont non seulement des monstres, mais aussi de brillants acteurs qu’une carrière à Hollywood pouvait être couronnée de succès. Bouchez-vous les oreilles pour ne pas entendre les pleurnicheries des chancelleries occidentales. Hélas, pour eux, pendant ce temps-là, l’armée syrienne rétablie lentement mais sûrement l’ordre à travers toute la Syrie. On peut comprendre cette envie de faire des actions spectaculaires comme des attentats, pour faire croire qu’ils existent encore mais, ce sont des lâches. Ces actions désespérées sont le signe même de leur défaite. Ils sont même très loin d’une victoire à la Pyrrhus.
Damas: Les forces armées syriennes ont fait une descente dans une banlieue est de Damas, à Gouta, où, ils ont éliminé de nombreux terroristes et saisies de nombreuses armes. Elles ont poursuivi leur offensive sur les forces du mal en ciblant des groupes terroristes qui se cachaient dans des petits villages près de Damas, à Klghebren, Bashqatin et Zorba. 
Alep: Des hommes armés qui tentaient de commettre un meurtre dans le quartier de Kallaseh ont été neutralisé et sur eux, des engins explosifs ont été saisis. 
Alep: L’armée arabe syrienne a détruit 4 voitures mitrailleuses, que les terroristes avaient tenté de camoufler dans un garage au quartier Mazer.
Alep: Les forces de sécurité syrienne on encore tué sept terroristes dans des affrontements entre l’armée et eux, dans le quartier d’Achrafieh. Les autres ont réussi à prendre la fuite, après une course poursuite dans les ruelles du quartier.
Alep: Un groupe armé a aussi été neutralisé dans la région dite de Sheikh Saeed près d’un pont. Tous leurs éléments (7), ont été éliminés
Deir Ezzor: L’armée, après avoir nettoyé de nombreux quartiers où des dizaines de terroristes ont tenté de ses cacher, a mis la main sur de nombreux combattants de nationalité étrangère. 

Syrie : Attentat meurtrier des amis de François Hollande, près de Damas, lors de funérailles.



 Attentat de Jaramana
Attentat de Jaramana
BRÈVE – Les médias occidentaux ont toujours voulu présenter les victimes du conflit syrien comme des civils pacifiques qui luttent les mains nues, et accusent toujours le pouvoir en place. Mais, lors des funérailles des proches du régime, silence radio. Or, ce matin, plusieurs personnes qui assistaient à des funérailles à Jaramana, dans la banlieue sud-est de Damas, ont péri mardi dans l’explosion d’une voiture piégée, bourrée d’explosifs.
Selon le dernier bilan que nous avons reçu, il y a eu 12 morts et 56 blessés dont le pronostic vital de certains est très réservé. Dans le lot, bien sûr, des femmes, des enfants et des hommes. La plupart des blessés sont soignés dans l’hôpital de Radi, toujours dans la banlieue de Damas. Un spectacle morbide, avec des corps calcinés jonchant la chaussée. C’est ça dont on nous parle comme des démocrates, qui s’attaquent à des innocents sans défense ?
Aucun respect de la vie humaine !

Libye : Quelle est belle leur démocratie imposée et meurtrière !



Les islamistes radicaux ont détruit samedi à coups de pelleteuse le mausolée d'al-Shaab al-Dahman, sage vénéré, au centre de Tripoli. © Mahmud Turkia / AFP
Les islamistes radicaux ont détruit samedi à coups de pelleteuse le mausolée d’al-Shaab al-Dahman, sage vénéré, au centre de Tripoli. © Mahmud Turkia / AFP
Le pays du frère Guide Mouammar Kadhafi, la Jamahiriya arabe libyenne et socialiste, n’avait pas la prétention d’être un pays démocratique. Encore moins un pays laïque mais, personne n’avait profané un cimetière chrétien. Personne ne défendait aux juifs libyens de revenir, contrairement à la légende que certains ont raconté après l’assassinat macabre dont a été victime Mouammar Kadhafi. C’est maintenant qu’ils sont persona non grata sur le sol libyen, avec un silence assourdissant des médias sur ces faits.
C’est le moins qu’on puisse dire, en allant dans leur opération nazie, Sarkozy et ses amis savaient ce qu’ils faisaient. Il fallait détruire le pays africain le plus florissant, pour y créer le chaos et piller sans ambages ce pays riche en matières premières (pétrole, gaz). Ils ont réussi leur coup. Le Qatar se sucre sur ces biens libyens, les pays occidentaux aussi. Mais, pendant ce temps-là, la belle démocratie sarkozyste d’inspiration Al-Qaïda, qui a pris le pouvoir définitivement en Libye, n’arrête pas de faire parler d’elle.
Maintenant, il ne se passe pas un jour sans incident. Le racket, le viol, la mort et le racisme sont pratiqués au vu et au su de tout le monde. Les attentats sont légions et, comme par hasard, on accuse les pro-Kadhafi sans preuve. A partir du moment où ils ont instauré une démocratie d’exclusion, la seule au monde, où on interdit à des personnes de ne pas y participer, que voulez-vous qui s’y passe ? Le chaos, bien sûr. Ils ont voulu prendre par tous les moyens la place de Mouammar Kadhafi ? Eh bien, qu’ils gèrent maintenant et ne lancent pas des cris d’orfraie ou ne démissionne comme le ministre de l’Intérieur, Fawzi Abdelali, qui a rendu son tablier. 
La nouvelle Libye ? C’est le Point.fr qui en parle le mieux:
Les exactions de l’islamisme radical ne s’arrêtent pas à Tombouctou. Pour la première fois en Libye, des extrémistes s’en sont pris à des mausolées musulmans soufis, vision spirituelle et mystique de l’islam qui fait partie de la tradition religieuse du pays depuis plus d’un siècle. C’est à coups de pelleteuse et de marteau-piqueur que les intégristes ont détruit le mausolée du sage al-Chaab al-Dahmani, lieu de pèlerinage situé près du centre de Tripoli. La veille, c’est aux cris de “Allah Akbar” (Dieu est le plus grand), que des dizaines de radicaux avaient fait exploser le mausolée du cheikh Abdessalem al-Asmar, un théologien soufi du XVIe siècle, à Zliten. Enfin, à Misrata, la tombe du Cheikh Ahmed al-Zarrouk a également été démolie.
Evidemment, nous en parlions pendant les hostilités. Nous disions en ce temps-là que, ces gens vont détruire ce pays, le donner à Al Qaïda sans confession, par détestation de l’homme qui aimait son peuple, l’Afrique, et détestait l’islamisme radical, Mouammar Kadhafi. Et quel était l’argument que nos adversaires et détracteurs disaient: soutien d’un dictateur. Mais, comme ils ne savent jamais reconnaître leurs fautes, on entend de gens continuer de dire qu’il ne faut quand même pas regretter Mouammar Kadhafi. Que Botul aille le dire aujourd’hui en Libye, les islamistes, pas les pro-Kadhafi, auront son scalp.
Pour la route, terminons avec cette vidéo du média-mensonge Al Jazeera, qui fait comme d’habitude sa mise en scène avec les Tawarga qui “adorent la révolutions”. Or, le peuple Tawarga vit dans son propre pays en exile à Tripoli, dans des camps. Qui en parle ? Elle est belle leur démocratie imposée et meurtrière. Qui jugera ces gens ?

Syrie : François Hollande, occupez-vous du chômage au lieu de Bachar Al-Assad



François Hollande, hier, à l'Elysée
François Hollande, hier, à l’Elysée
Bachar al-Assad doit bien rire de la gesticulation de François Hollande, qui fait son Barack Obama. Le ridicule ne tue pas. François Hollande parle de Syrie, visiblement sa priorité, alors qu’il doit résoudre le chômage en France. Il n’y avait jamais eu une telle hausse exponentielle depuis le printemps 2009. Le mois de juillet a connu un nombre record de demandeurs d’emploi sans activité en métropole. Il a augmenté de 41.300, soit une hausse de 1,4%. Or, hier, le président français François Hollande a brandi la menace d’une “intervention directe” en Syrie. “Assad doit partir” est devenu une espèce d’aphorisme, qui ne vise en définitive que des effets rhétoriques.  Lors de la conférence annuelle des Ambassadeurs réunis hier à l’Élysée, le chef de l’État a fustigé une situation “insupportable pour la conscience humaine, inacceptable pour la sécurité et la stabilité de la région”. Ah bon ? Et, les “qui” refusent toute discussion et mettent de l’huile sur le feu. Il croit visiblement à leurs propres mensonges. C’est ça qui est insupportable. Pour suivre l’intégralité de son discours,suivez ce lien.
Avec cette impudicité, on découvre un personnage rustre, cynique, de mauvaise foi, et cruel. Comme le dit le dicton, l’eau qui dort est la plus profonde. Poursuivant son speech, sorte de soliloque emprunté à l’antéchrist américain Barack Hussein Obama, il a également exhorté l’opposition syrienne à “constituer un gouvernement provisoire, inclusif et représentatif qui puisse devenir le représentant légitime de la nouvelle Syrie”, avant d’ajouter que Paris“reconnaîtrait” un tel gouvernement “lorsqu’il aura été formé”. Un discours abscons qui n’est pas sorti de la bouche d’un clown ou d’un ignorant, mais dans celle d’un belliqueux, pour ne pas dire fou. Une folie douce pour l’instant, à trop vouloir être le caniche de Barack Hussein Obama. Avec l’argent des contribuables français, voilà qu’après Nicolas Sarkozy, un autre président français, veut engager la France dans une lutte injuste, poussant à sa détestation.
Arrêtons-nous un instant pour essayer de comprendre les mécanismes d’un tel processus de « gouvernement provisoire ». Non seulement, c’est donc la confirmation d’un coup d’état en préparation, mais en plus, c’est une violation flagrante du droit international. Bien sûr, on le sait très bien, les « grandes puissances » n’en ont cure. Elles insistent pour que les autres le respectent, sans toutefois appliquer les règles qu’elles ont en principe érigé. Reconnaître un Gouvernement en exil, élu par personne, et surtout n’ayant aucune légitimité, il faut le faire. Le dire même ressemble, pas à du courage mais plutôt à de la témérité.Pire, sur quelle base peut s’appuyer une telle déclaration et prise de position aussi radicale que pathétique ? Mais, au-delà de cette voltige hypocrite et mensongère en matière de droit, on comprend que le discours d’antan, mâtiné de « recherche de paix », n’était qu’un leurre. Ce nouvel effet de manche montre bien que ces gens n’ont jamais voulu la paix en Syrie.
Pourquoi donc dire tout et son contraire alors que tout ceci permettra une attaque de la Syrie en dehors de tout cadre légal ? En effet, il suffira ensuite au Gouvernement fantôme de demander que son dû lui soit rendu, une réclamation qui n’existe pas selon le droit, pour que l’attaque se mette en branle. Il ne s’agit donc pas de menacer le président Bachar Al-Assad de représailles en cas d’utilisation d’armes chimiques ou bactériologiques. Le Gouvernement syrien a toujours eu une ligne irréfragable à propos de l’utilisation de ces armes. Il a été clair, en parlant de leur usage, en cas d’attaques extérieures. Les choses ne peuvent être aussi claires.
En l’espace de près de deux ans, le régime syrien a tout connu. L’hacktivisme des Anonymous salué par les médias dominants, les sanctions économiques, le lynchage médiatique, l’agression militaire etc. La propagandastaffel est réglée comme du papier à musique. Quand vous vous engagez à soutenir le droit, la souveraineté des états, les accusations aussi fantaisistes qu’hypocrites fusent. « Défenseur des dictatures », « soutien d’un dictateur » etc. Il faut laisser les Syriens régler leurs propres problèmes, et ne pas s’immiscer dans les affaires des autres. Et par conséquent, François Hollande ferait mieux de s’occuper du chômage en France, au lieu de montrer ses biscottos à Assad. Si les Occidentaux restaient en retrait, ne conseillaient pas à ces terroristes qui prennent la vie des autres depuis des mois et qu’ils ne condamnent pas, la Syrie n’en serait pas là. Oui, cette attitude est la vraie dictature. La vérité de ce qui se joue en Syrie est décrypté dans la vidéo en dessous, par un  analyste politique anglais, Dan Glazebrook, qui ne porte pas de gants pour asséner la vérité sur ce conflit préfabriqué. Et dire que certains se laissent encore entuber par les « mainstream »…

mardi 28 août 2012

Togo : Ce mardi est le jour le plus long pour Faure Gnassingbé



Faure Gnassingbé, président du Togo
Faure Gnassingbé, président du Togo
Lomé, la capitale du Togo, sera en ébullition. Ce mardi est probablement le jour le plus long pour le pouvoir togolais. Après moult hésitation, une vague inconsidérée de forte répression, de bruit et de fureur, le pouvoir togolais a lâché du lest, en permettant au peuple de pouvoir enfin s’exprimer librement. Faure Gnassingbé, le « papa m’a dit » et président togolais, s’en sortira-t-il avec la vague de protestations qui grandit dans tout son pays le Togo ? Des manifestations pacifiques sont organisées dans tout le pays, avec en toile de fond, des demandes récurrentes de plus de liberté et d’alternance politique. L’opposition togolaise est à la croisée des chemins, il ne suffira plus de critiquer la mal gouvernance politique ou économique, mais de faire ses preuves, dans la mobilisation d’abord, avec ensuite, la présentation d’un projet de société viable, aux antipodes des incantations de certaines oppositions africaines qui n’en sont pas…
Derrière l’ambiance de carnaval résultant des dernières manifestations réprimées par le pouvoir togolais, se cache une vraie volonté de changement, une lutte légitime d’un peuple, qui veut prendre son destin en main. Oui, l’homme togolais s’est réhabilité. Il a pris conscience de sa valeur, de ses capacités morales et éthiques. Ceci, à travers des courants comme le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) ou encore la Coalition Arc-en-ciel. Son refus de demeurer dans sa déresponsabilisation perpétuelle orchestrée par la volonté d’un régime violent, vient montrer que ce peuple-là, sonne le glas, enfin, de cette petite dictature des tropiques.
Jamais mobilisation n’avait atteint ce degré au pays de feu Gnassingbé Eyadema, le père de l’autre. Sous un soleil d’aplomb, un peuple qui se veut souverain demande des comptes. Il marche, altier, vindicatif. La légitimité de l’action, le combat digne et chevaleresque résulte, aussi, de toutes ces exactions passées, entre arrestations arbitraires, brimades, emprisonnements abusifs et tutti quanti. Maintenant, le peuple togolais dit NON. Avec fermeté et courage. Les forces sont appelées à désobéir aux ordres, le peuple à la désobéissance civique, avec une cohorte de mesures telles le refus de payer ses factures (eau, électricité).
Le mouvement est en branle, et rien ni personne ne pourra l’arrêter. Les revendications sont justes. La fébrilité du pouvoir se fait sentir de plus en plus. Le pouvoir vacille et sera confronté à terme, à des pourparlers. La situation est intenable et il ne peut plus ignorer les revendications du peuple. Aucune répression ne peut venir à bout de milliers de personnes qui luttent pour une cause juste.
Après les précédentes marches, celle de ce mardi est probablement, la plus importante. La mobilisation est générale. Les femmes s’y mettent aussi, avec leur chef de file Isabelle Ameganvi qui a demandé l’abstinence sexuelle aux femmes et aux hommes pendant 7 jours. Une initiative qui paraît banale et dont les médias internationaux en ont fait l’écho. Certaines veulent même marcher nues -sacrilège en Afrique-, pour exiger la libération de leurs fils, maris ou frères, emprisonnés sans jugement, entre autres. Quant aux hommes, avec le CST qui a comme tête de pont Me Ata Messan Zeus Ajavon, les choses se précisent, et un vent de liberté semble souffler sur le Togo. Néanmoins, la marche vers la liberté sera encore très longue. 

Syrie : Vladimir Poutine sonne le tocsin et la fin de la récréation.



Assad et Poutine
Assad et Poutine
Derrière les plis de l’actualité, les non-dits, l’escroquerie intellectuelle et médiatique, la ruse et le mensonge, de cet impérialisme meurtrier, accompagné toujours d’un discours humanitaire, qui est entrain de vouloir rééditer ses exploits passés, il faut dire non. Mais, derrière cette façade triturée du bien se cache en fait, le bruit et la fureur. Le refus permanent de tendre la main, le diktat, la violence et le perpétuel logos morbide et mortifère.
Il n’est pas utile de revenir ici sur les exploits de prêcheurs de haine qui s’habillent d’oripeaux élogieux pour semer la misère, la détresse et la mort. Comment un Américain peut-il, aujourd’hui, parler d’humanitaire avec les exploits de son pays à Hiroshima et Nagazaki(Japon), au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan, pour ne citer que ceux-là ? Avec un tel parcours jonché de macchabées, il serait plus intelligent de se taire sur le dossier syrien et rechercher la paix au lieu d’attiser les tensions en mettant de l’huile sur le feu.
Dans son dernier démiurge, qu’il veut sain et moral, le président russe Vladimir Poutine dit, « stop ». Au mensonge, à la falsification, au diktat, à la haine. Pour ceux qui doutent encore du complot ourdi par de nombreux pays contre la Syrie, la Russie propose un plan de sortie de crise que ceux qui aiment véritablement la Syrie ne peuvent refuser. Le Gouvernement syrien lui-même se dit prêt à discuter “sans conditions”. Or dans le bruit et la fureur occidentale, on n’entend que le sempiternel refrain maladif « Assad doit partir ».
A défaut de se prendre pour Nostradamus pour savoir que ce départ de Bachar Al-Assad est la solution à tout, pour qui se prennent ceux qui l’exigent ? Dieu ? De quel droit, nous souhaitons le savoir, Barack Obama, François Hollande, David Cameron, les Turcs et les « démocraties » du Golfe disposent-ils pour exiger un changement dans un pays souverain tiers ? Faut-il changer le droit international pour les beaux yeux de ces hommes et ces femmes ? Ce serait inique, quoique, la Libye a été le laboratoire, la zone d’expérimentation, de la raison du plus fort qui échappe à tout contrôle.
Furieux et désabusés après cet épisode qui a vu des personnes, sous prétexte de protéger des civils, sont allés détruire un pays, la Chine et la Russie refusent désormais de se faire à nouveau entuber. La Libye qui était l’un des pays les plus sûrs d’Afrique et le plus riche, est aujourd’hui à la remorque. Plus dangereux et vivant désormais de l’aide internationale. Hier, le ministre de l’Intérieur a déposé le stylo, pour s’opposer à ceux qui refusent de déposer les armes. Ici, désormais, ce sont les bandes armées qui font la loi, d’où, les élections et l’instauration d’une démocratie d’exclusion en sont le résultat. Faut-il parler du Mali ? Visiblement, les Occidentaux préfèrent avoir la même situation en Syrie.
Poutine est conscient que la bête immonde rôde et ne laissera pas un seul espace, une seule erreur, pour passer à l’acte. Il réitère son soutien à la Syrie, expliquant le sens des 3 vétos russes, que semble ne pas vouloir admettre les ennemis de la Syrie. Une façon simple, et avec grande conviction, de dire à ceux qui sont entrain de déstabiliser la Syrie que leurs actions unilatérales sont vouées à l’échec…
Dans le texte, s’adressant à ceux qui ne veulent pas entendre raison sur la situation et la position russe, il a dit ceci :
« Il faut que tout le monde prenne en considération sans sous-évaluer cette équation de la réaction russe qui peut aller plus loin que l’on n’imagine. L’utilisation du droit de veto à trois fois consécutives au Conseil de sécurité est, en définitive, un message clair pour tous.”
C’est dit !