Finis les incantations de mauvais
augure. Entre grâces t disgrâces, l’opposition syrienne laïque commence
à se plaindre d’être ignorée par les démocraties occidentales qui
semble un peu trop privilégier à leur goût, les groupes armés au
détriment d’une “paix négociée avec à la clé, le départ graduel de
Bachar al-Assad”. C’est le sempiternel accord sur lequel, tous sont Ok
et retors. Devenus inaudibles à cause
du bellicisme occidental et la réponse tous azimuts de Bachar al-Assad
qui peut compter sur la fidélité de son armée, ils sont entrain de se
rendre compte que, eux, qui initialement était derrière le début de la
révolte, se sont laissés déborder par des malfrats en qui, l’Occident
fait confiance et les monarchies du Golfe qui financent l’effort de
guerre.
On peut dire que le blues les
gagne. Aucun groupe armé ne prend au sérieux les leaders du CNS ou d’un
quelconque mouvement basé à l’étranger. Les terroristes revendiquent le
fait de se battre sur le terrain mais, si le régime tombe, plus dure
sera la chute de la Syrie. Du côté occidental, on fonce tête baissée
malgré les échecs qui s’enchaînent. l’”Occident préfère une théocratie
islamiste à une dictature laïc” aurait pesté un membre du CNS, convaincu
que l’Occident mise depuis sur la force au lieu de chercher à négocier
pour la paix et une solution politique. Coincés, les membres du CNS
savent désormais que si les forces terroristes remportent la guerre
qu’ils mènent au pouvoir syrien avec l’aide de Paris, Washington,
Londres, Doha ou Riyad, ils s’accrocheront au pouvoir pour installer une
théocratie salafo-wahabbiste. Ils (membres du CNS) seront reçu à
l’Elysée jeudi prochain, pour en discuter.
Le 3 octobre 2001, M. Lakhdar
Brahimi, 78 ans, diplomate algérien chevronné et respecté, avait
été nommé Représentant spécial pour l’Afghanistan pour y faciliter le
processus politique. Normalement, le remplaçant de Kofi Annan a le même
rôle pour la Syrie. C’est son rôle initial mais, la tentative de
l’Occident de le dévier de sa mission n’est pas étonnant. On lui demande
de mettre au préalable sur la table, avant même qu’il ne rencontre le
président syrien Bachar al-Assad, l’idée de son départ. Drôle de façon
de faire, pour soi-disant régler un conflit. Néanmoins, malgré le fait
que M. Lakhdar Brahimi montre une image d’indépendance, Il a notamment
dit qu’il faut que les Iraniens puissent participer au processus de
paix, et ayant rabrouer une journaliste d’Al Jazeera, tout en indiquant
que ce sont les Syriens eux-mêmes qui doivent faire la paix, il reste un
mystère.
En rencontrant le président
français François Hollande, hier au palais de l’Elysée, ce dernier, le
président français, la tête toujours dans le guidon, a encore
recommencé avec la même logghorée. Jouant les Nostradamus, pour lui, “il
ne peut y avoir de solution politique” en Syrie “sans le départ de
Bachar al Assad” du pouvoir qu’il exerce depuis douze ans. On ne sait
pas ce que Lakhdar Brahimi lui a répondu mais, on peut se poser des
questions sur sa nomination. En espérant qu’il fera son travail avec
dévotion, honnêteté et justice, il faut néanmoins lever un pan sur sa
vie dont les médias ne parleront certainement pas.
Par une amie, nous avons appris
en début d’après-midi que ce Lakhdar Brahimi est le gendre du souverain
achemite et roi de Jordanie, Hussein. Après enquête, c’est confirmé.
Hussein, ce demi-arabe (mère britannique) pro-américain dont on connaît
l’aversion à l’encontre de Bachar al-Assad, ne garantit rien de bon,
même comme le diplomate algérien, jusqu’à présent est propre et, il faut
lui accorder le bénéfice du doute . Sa fille Rym, 43 ans, journaliste à
CNN, s’est mariée avec le frère du roi Abdallah, le prince Ali, 37
ans (photo). Trop d’intérêts qui se retrouvent liés et qui ne sont pas
de bon augure pour la suite des évènements. CNN, les Etats-Unis, le roi
de Jordanie, le Qatar et ses gazo-dollars, l’Arabie saoudite et ses
pétro-dollars etc, il y a de quoi avoir peur. Fichtre. Bien sûr, si ce
“pedigree secret” n’est pas relevé par la presse, c’est qu’il y a
anguille sous roche. La preuve, à chaque fois que la Chine ou la Russie
s’expriment, les médias se précipitent pour dire “soutiens de Damas”.
Or, quand la France ou les autres s’expriment, vous n’entendrez jamais
ces rois des indignations sélectives dire par exemple, la France, pays
hostile à Damas ou même détracteur de Bachar al-Assad. Vous pouvez
vérifier…
La dernière pour la route avec
Abed al-Razzak Tlas. Il est l’un des chefs terroristes et ex officier
de l’armée syrienne qui matait une vidéo pornographique et se masturbait
en direct sur Skype. Une vidéo que je n’ai pas diffusé par décence. Eh
bien, il accuse la Chine d’avoir manipulé les images. Trop pathétique
ces fous de Satan qui se réclament d’Allah.
Enfin, sur le terrain, nous
aurons de plus amples renseignements dans la journée. Toujours est-il
que, les pauvres terroristes ont probablement passé la pire de leur
journée à Alep, entre autres. Ce n’est que le début, malgré les projets
d’élimination physique du président Bachar al-Assad. Une lâcheté qui
sonne le glas de la défaite et d’une victoire à la Pyrrhus si l’oeuvre
macabre arrive à son terme…
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