«
Assad a perdu le soutien militaire de Moscou » est le titre assez
laconique du dernier édito d’un journaliste russe, Ivan Gladilin, de KM.RU,
apparemment bien renseigné. Si l’on en croit donc sa tribune, qui
s’appuierait sur certaines sources diplomatiques et militaires russes,
attestant que l’installation de vaisseaux de guerre français et
américain en mer méditerranée, au large de la Syrie, sont
vraisemblablement là pour défier Moscou mais, ce dernier ne pourra
riposter, s’il y a un début d’attaque des Occidentaux contre la Syrie.
Il indique par ailleurs que ceci a été signifié aux Syriens lors des
derniers entretiens avec la délégation syrienne à Moscou. Mais, faut-il
croire à ce genre d’assertions ? Néanmoins, compte tenu de l’acharnement
des Occidentaux contre la Syrie, il est quasiment impossible que le
pays de Bachar Al-Assad soit attaqué sans l’aval de Moscou.
Le
journaliste dit valider certaines informations tendant à prouver le
fait que, à Tartous, où se trouve la seule base militaire russe en
Méditerranée, le strass et les paillettes d’antan ont disparu et la base
a perdu de sa superbe. Selon lui, l’armature restera opérationnelle
mais, les activités seront drastiquement réduites. On peut s’interroger,
avec ce schème, si finalement les Russes ne croient plus, eux-mêmes, à
leur puissance. C’est d’autant plus paradoxale que la chute de Bachar
Al-Assad, survenant un an après celle du frère Guide Mouammar Kadhafi,
foulerait au pied, la morale et la paix mondiale apparente…
Ceci
sonnera le glas de la bipolarité et installera le monde dans une
instabilité permanente où, l’unilatéralisme que Moscou a tant critiqué
de la part des Occidentaux sur le dossier syrien, sera la règle. Bref,
le nec plus ultra de la domination de la bête immonde, le retour de
Lucifer, dans un monde sans foi ni loi. Un monde unipolaire n’est pas
souhaitable. La raison du plus fort sera la loi et le soliloque que les
pays occidentaux ont installé ou veulent imposer avec la guerre en Syrie
sont là pour expliquer cette nouvelle vision sociétale à l’aulne d’un
retour à la barbarie.
La
Russie aurait donc accepté de lâcher le président Bachar Al-Assad ?
Visiblement, selon toujours le journaliste, la Syrie pourra compter sur
la Russie principalement sur le plan politique, dans les médias et
les sphères humanitaires. En revanche, en ce qui concerne la suite des
livraisons d’armes prévues depuis belle lurette, tout s’arrête. Mais
tout ça est contradictoire, par rapport aux derniers accords économiques
qui viennent d’être signés à Moscou entre la Russie et la Syrie.
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