mardi 21 février 2012

NICOLAS SARKOZY OU LE CAPITAINE FAILLITE !!!!

Noyer ses adversaires sous un déluge de propositions saugrenues et allumer des débats incendiaires, il fallait y penser pour tenter de tromper la vigilance des Français, Sarkozy s'y essaye. Et pour cause, il n'a pas un bilan.....plutôt un FIASCO ! " Si Nicolas Sarkozy veut annoncer une surprise chaque jour, une le matin, une le soir, libre à lui. Le vrai référendum, c'est l'élection présidentielle", a affirmé François Hollande. Il ne croit pas si bien dire puisque les Français ont mesuré l'ampleur des dégâts provoqués par le quinquennat de l'homme de la " rupture". Le terme dépôt de bilan est le plus approprié pour évoquer les chiffres de la catastrophe nommée Sarkozy. "Les experts de Terra Nova ont passé au crible, de la manière la plus clinique possible, les promesses du candidat en 2007 et les résultats obtenus cinq ans après". Voici les principaux chiffres. Ames sensibles s'abtenir, ça fait peur ! Politique industrielle, la France frappée par la crise : plus de 500.000 emplois industriels détruits Compétitivité, l’autre grand échec du quinquennat : +41 milliards d’euros de déficit commercial Finances publiques : +600 milliards d’euros de dette publique Politique fiscale, l’anti-réforme : 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises et ménages aisés Secteur financier, les limites du discours : 0 euro de taxe sur les transactions financières Des promesses de plein emploi au retour du chômage de masse : +1 million de chômeurs Pouvoir d’achat, beaucoup de bruit pour rien : 80.000 emplois détruits à cause des heures supplémentaires défiscalisées Lutte contre la pauvreté, la coupable négligence : + 330.000 pauvres Santé, déficits récurrents et dégradation de l’accès aux soins : + 37 milliards d’euros de déficit cumulé pour l’assurance-maladie Retraites, une réforme injuste et insuffisante : 44 années de cotisations pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans avec le passage à 62 ans Dépendance, les personnes âgées oubliées : Le financement de la dépendance est évalué à 9 milliards d’euros, dont 6 sont assumés aujourd’hui par les seuls conseils généraux Politique de la famille, les promesses ignorées : 12.000 places de crèche créées par an contre 200.000 promises sur le quinquennat Que reste-t-il de notre école ? -80.000 postes dans l’Education nationale Enseignement supérieur et recherche, l’autonomie sans les moyens : 2 % du PIB seulement consacré au financement de la recherche La casse des services publics en réseau : Plus d’1 Français sur 2 estime que les services de l’Etat ont évolué plutôt en mal ces dernières années Une réforme de l’Etat brutale et inefficace : 0,5 % de PIB d’économies réalisées avec la RGPP Fonction publique, du grand boum au grand pschitt : +1 % de fonctionnaires supplémentaires en trois ans Logement, une politique coûteuse, injuste et erratique : plus de 3,6 millions de mal logés Politique de la ville et rénovation urbaine, un paradoxe au détriment des banlieues : -30 % de moyens financiers pour la politique de la ville A lire : Nicolas Sarkozy 2007-2012 : Le dépôt de bilan Une politique culturelle obsolète : 20.600 lettres recommandées envoyées par Hadopi pour plus de 20 millions d’infractions constatées par an Sport, le désengagement de l’Etat : 0,12 % du PIB du budget de l’Etat consacré au ministère des sports (contre 3 % promis) Du Grenelle de l’environnement à « L’environnement, ça commence à bien faire ! » : 2,5 milliards d’euros de nouvelles niches fiscales alors que le bilan devait être équilibré L’atome roi, le refus d’une transition énergétique nécessaire : 10 % de la population en situation de précarité énergétique Agriculture, la rase campagne : 2,3 % de baisse du revenu des agriculteurs en 2011 Transports, derrière les grandes déclarations, la navigation à vue : 6,5 milliards d’euros nécessaires pour la maintenance du réseau ferré Nicolas Sarkozy ou la mise en spectacle de l’Etat : + 172 % de hausse de salaire pour le chef de l’Etat Le massacre de contre-pouvoirs : plus de 20 utilisations du vote boqué (art. 44 al. 3) au Parlement La justice piétinée : 57,7 euros consacrés par an et par habitant pour la justice en France contre 86,3 euros en Espagne Décentralisation, l’étouffement programmé des contre-pouvoirs locaux : 5 milliards d’euros de coût net pour la suppression de la taxe professionnelle Sécurité, après dix ans d’agitation, un domaine à rebâtir : +2,5 % d’atteintes à la personne en 2010 La lutte contre les discriminations rattrapée par des impératifs électoraux : +20 % de réclamations par an pour la Halde Immigration, le gouvernement a un problème avec les étrangers : 5 lois pour modifier les règles sur l’entrée et le séjour des étrangers ou l’acquisition de la nationalité Les outre-mers méprisés : 39,4 % de baisse des crédits pour la mission outre-mer Nicolas Sarkozy « sauveur de l’Europe », un mauvais mythe élyséen : 4 plans de sauvetage sans parvenir à enrayer la crise de la dette Affaires étrangères, les impasses d’une politique de gesticulation : -10 % d’effectifs dans la diplomatie française Un outil de défense malmené : 500 communes touchées par la réforme de la carte militaire Source: Terre Nova Sarko tout comme son ami et courtier Abdoulaye Wade lui aussi est entrain d’enfoncer le Sénégal, après promesses non tenues sa barde à Dakar. Wade en ami lui a racheté son ancien avion France Force One et la retapé en ambulance corbillard, récemment mis en service pour son premier baptême de l’aire inaugurale avec à son bord le corps du président Bissau-Guinéen Malam Bécaï Sahan. Wade le big boss à la place de Houphouët Boigny le crocodile mangeur de capitaine (Thomas Sankara du Burkina, Samuel Doe du Liberia…). Wade en flibustier super pigeon voyageur a à son actif un tableau de chasse bien remplis. Trois présidents Bissau-Guinéen Bernardino Viéira (mort par coup de machettes), Malam Bacaï Sahan (mort de maladie jamais publiée, plus mystérieuse que celle de papi Bongo) et Kumba Yala (vivant) et deux généraux Bissau-Guinéens Anssoumana Mané et Batista Tagmé Na Waie. Wade en Bob Denard commando fusilier marin Jaubert fut en mission black op’s nom de code “pas vu pas pris” en Mauritanie, à Madagascar, en Cote d’Ivoire, en Libye et des échecs et mat en Guinée-Equatoriale par jalousie contre Obiang, deux tentatives ratées contre Yahya Jammeh en Gambie qu’il souaite gommé de la carte, deux en Guinée-Conakry contre le capitaine Dadise Show Camara et contre Kondé et une série killing weeked dans son pays Wade en cardinale Richelieu contre des marabouts qui ont disparus en style Felix Mounier du Cameroun. Sa va encore secouer pour longtemps WAT-A-RAT va prendre la relève il vient d’être catapulter sur le sommet de la pyramide de la CEDEAO le CFA va plonger l’Afrique dans la géhenne, les coups tordus continueront pour longtemps. La France EST Forte L’enfant : Mam, tu as vu l’affiche? C’est gros comme une maison Mère : Qu’est-ce qui est gros comme une maison? Le Président, la mer ou le slogan? L’enfant : la France Forte… je dirais… qu’il lui manque quelque chose… pour qu’elle soit forte. Mère : Il lui manque quoi? L’enfant : le verbe être… j’aurais dit : la France EST forte pour faire plus fort. Mère : un sujet : le France… un attribut : la force… et comme le lien n’est pas évident… ils l’ont passé sous silence… L’enfant : ils se sont trompés ou ils ont fait exprès ? Mère : disons qu’ils se sont trompés en faisant exprès, si on dit la France forte, qu’on le veuille ou non, on sous-entend qu’elle n’y est pour rien. Comme quand on dit : la coupe pleine… ou la bouteille vide… c’est un constat d’huissier… un fait qui s’impose et non l’effet d’une quelconque volonté. L’enfant: ou peut-être qu’ils veulent nous faire rêver d’une France forte parce qu’ils savent qu’on sait qu’elle ne l’est pas… qu’elle ne l’est plus. Mère : dis-donc, tu fais des progrès… parce qu’il doit y avoir de ça… parce que ça résonne comme un songe et non comme une réalité… tu as raison. L’enfant : j’ai un copain qui a vu sa mère se donner la mort sous ses yeux Mère : elle s’est immolée par le feu…je le sais et je suis profondément choquée, retournée et … scandalisée. L’enfant : la France est morte… morte… morte et je ne la verrai plus Mère : tu as lu Claudel ? L’enfant : oui… c’est beaucoup moins compliqué que Faudel Mère : c’est Claudel qui dit qu’on peut aussi mériter “l’injustice”… quand on est mal gouverné par exemple. L’enfant : ou quand on a mal voté. Mère : c’est parfait. Je n’ai plus rien à t’apprendre… L’enfant : si… tu vas m’apprendre à ne jamais abandonner Mère : j’aurais du mal… je peux tout au plus t’apprendre à désapprendre, à ne pas retenir ce que tu as appris et à renouveler sans arrêt ta vision des choses. L’enfant : mais parfois j’ai du mal… Mère : raison de plus pour se faire du bien L’enfant : en se demandant pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ? Mère : s’il n’y a RIEN, faisons quelque chose pour ceux qui n’ont rien… c’est aussi ça le défi en politique L’enfant : ou alors la France faible ? Mère : par exemple. Parce que les forts c’est à dire les puissants ne sont jamais assez forts pour être toujours les maîtres… ni les faibles, trop faibles pour être toujours dans les chaînes… L’enfant : mais il y a des larbins même au sommet de l’État. Mère : et il y a des héros au plus bas niveau de l’échelle… ça veut tout dire L’enfant : non. Ça ne veut plus rien dire. Mère : ça veut dire que l’on peut toujours remonter la pente, reprendre la main et changer son destin. L’enfant : la France forte est faible. La France riche est pauvre. Mère: ce n’est pas bête… si demain tu affiches “la France faible”, il y a des chances pour que tu récoltes plus de suffrages parce qu’il ne nous reste plus que le rire pour parler d’avenir. L’enfant: et qu’est-ce qu’on fait pour cette dame qui s’est jetée dans le feu Mère: chiche ! On en fait une affiche à la veille des élections… ça pourrait faire fléchir ou réfléchir L’enfant : qu’est-ce que je mets? La France est morte et c’est vous qui l’avez tuée ? Mère : ou : la France est morte et c’est à vous de la ressusciter L’enfant : ça fait un peu religieux… Mère: on coupe la poire en deux. La France est morte. Point barre! L’enfant : ou la France morte pour être moins bavard Mère: tu supprimes toi aussi le verbe être ? L’enfant L’être n’intéresse pas les gens. Mère : tu veux dire que c’est le paraître qui a toujours le dernier mot ? L’enfant : je veux dire que c’est le mot qui a le dernier mot… c’est toi qui me l’a appris Mère : et la photo? Tu y as pensé ? L’enfant : oui la photo d’une femme sans abri qui met le feu à sa baraque Mère : c’est de l’humour noir? L’enfant : non ! C’est cynique comme la république Mère : tu sais ce qui fait rire le plus les dieux ? L’enfant : non Mère : de voir les hommes exposer leurs projets! Celui qui fait rire n’est plus en Afrique. Il loge à l’Elysée. Comme Bokassa, chaque fois qu’il apparaît, on s’esclaffe. Comme Idi Amin allait voir les étudiants en médecine pour leur donner des conseils, il va au Medef apprendre aux patrons à diriger. Et à Dakar enseigner l’histoire de l’Afrique aux Africains. En France, il dit qu’on ne déclenchera plus des « contrôles fiscals » (sic) à partir « de lettres de dénonciation » (resic), parce que son beau pays a connu l’occupation allemande : et là, comme quand Lansana Conté parle, personne ne comprend pourquoi il dit tout ça… (A part les dirigeants de multinationales qui oeuvrent à la dépénalisation de la délinquance financière). Comme Kadhafi, il aime à s’entendre trouver élégant (Christophe Barbier de L’Express l’appelle déjà « l’Inhabillable » !). Comme Sassou s’éclaircit le teint, il se retire les bourrelets sur les photos. Son ministre des Affaires étrangères humilie la France en des proportions jusque-là seulement atteintes par (minimum) un Ange-Félix Patassé au sommet de son art. Comme les Eyadéma père et fils, il offre des portefeuilles vides aux opposants et embauche des conseillers en veux-tu en voilà. Comme n’importe quel président africain ou presque, rien de ce qu’il annonce ne se produit. Et, comme avec n’importe quel président africain, ça n’a aucune conséquence. Car, comme tout président africain prudent, il s’est offert les faveurs de la presse… Comme Omar Bongo, impossible de savoir ce qui est à lui, ce qu’il a payé de sa poche ou avec l’argent du pays, ce qui lui a été « offert » par des « amis » – dont les bontés ne peuvent pas être totalement désintéressées. Comme ATT, il passe son temps à consoler les gens un par un. Comme si les malheureux étaient peu et que lui était là pour toujours. Comme Abdoulaye Wade, il a un Premier ministre inutile et bien coiffé (coupe Fillon, dite « pharmacien de province »). Comme Idriss Déby, il a des soucis avec ses garçons (et porte des lunettes de soleil réfléchissantes). Comme « Nicé-Faible » Soglo avec « Rosine », il obéit au doigt et à l’œil à « Cécilia ». Qui, elle-même, semble moins à l’aise dans son rôle de Première dame que dans celui de co-épouse au harem de Nicolae Sarkocescu. Vu la tournure des événements ces derniers temps, il est à parier qu’un jour prochain, les partis politiques africains viendront financer leurs campagnes électorales en France. D’ici là, il va falloir que les Gaulois arrêtent de rire de ces rois nègres, dont le seul tort, finalement, aura été de lancer une mode.

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