PARIS
– En ces jours critiques qui voient le pouvoir ivoirien incapable de
rétablir la paix, il s’aide d’expédients et de subterfuges pour faire
diversion. Se couvrant de ridicule chaque jour davantage, nonobstant les
inquiétantes lézardes des frontières du pays des éléphants de plus en
plus poreuses, et risquées, les autorités ivoiriennes tentent à se
focaliser sur quelques personnalités saillantes pour faire le buzz et
masquer leurs faiblesses. On assiste plus ou moins à un effet de teasing
mal ficelé.
Le système Ouattara n’a plus de
sens ou, il va dans tous les sens. Personne ne tient le gouvernail
d’étambot et le bateau tangue, va à la dérive. A tout le moins, depuis
qu’il veut jouer la moralisation en maître chanteur. Or, ce qui se passe
aujourd’hui n’est qu’une vaste opération de chloroforme pour endormir
les Ivoiriens. En s’en prenant à l’écrivaine de talent et à succès
Calixthe Beyala, Alassane Ouattara fait preuve de faiblesse et
ridiculise par la même la Côte d’Ivoire. Un pays qui réclame 205 000
euros à une personne qui n’a vraiment pas besoin de cette somme, c’est
vraiment naviguer à vue.
Avant-hier, Calixthe Beyala a rencontré un journaliste de Jeune Afrique à qui elle a fait des confidences en off
et dont le confrère n’a pas été capable -par faiblesse ou par peur,
sans doute-, de publier. Ce dernier n’a donc pas osé le faire mais
nous, ici, malgré le fait que, même au sommet de l’Etat – Nicolas
Sarkozy l’ancien président français en sait quelque chose -, s’en
prendre à Calixthe Beyala, c’est être assuré de passer sous les fourches caudines de
l’écrivaine, nous osons. Alassane Dramane Ouattara en fait les frais
et, connaissant cette dame, elle risque de ne pas s’arrêter-là.
Primo, Calixthe Beyala dément avoir touché de l’argent de l’État ivoirien. Voici en
substance ce que l’écrivaine a dit réellement au journaliste de Jeune-Afrique. Deusio, nous vous livrons un petit track-back de ses déclarations chocs:
« Je n’ai jamais touché un centime provenant de l’État ivoirien. »« Je n’ai jamais travaillé pour Simone Gbagbo et je ne connais pas sa fille. »«Dites-lui que je l’emmerde. »
«Au lieu de s’immiscer dans ma vie, qu’il redresse la Côte d’Ivoire. »«C’est une vindicte visant à me faire taire. »
Et toc !
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