mardi 12 juin 2012

Législatives 2012 : Patrick Lozès aka Monsieur 0,72% ou le crash d’une imposture



A la demande générale, j’ai été sollicité pour faire le décryptage réel de la valeur de Patrick Lozès, ersatz médiatique vendu aux noirs comme étant leur leader. Essayons, dans ce post, de faire une sorte de radioscopie des législatives en démêlant, bien sûr, le bon grain de l’ivraie. Le chevalier blanc autoproclamé des noirs de France Patrick Lozès, vient de montrer à la face du monde, ce qu’il vaut: une salle de classe de tronc commun… Mais, au-delà de la sur-représentativité de cet homme dans les médias, espèce d’escroquerie, il devrait désormais raser les murs. Les médias français choisissent et se servent honteusement de personnages noirs sans envergure pour faire passer leurs messages iniques contre la communauté. Notre hurluberlu en fait partie. Ambiance.
La balourdise de Patrick Lozès est bien sûr à l’image du personnage qui, finalement, ne représente que lui-même. Ancien président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), son véritable tremplin politique et association qui revendiquait en son sein plus de 1000 associations -excusez du peu-,  on comprend aujourd’hui que ce n’était qu’un grand bluff. L’homme qui aime ester en justice tous ses contradicteurs nous fera sans doute un procès. Mais, dans l’esbroufe de son parcours tarabiscoté, l’homme est dans une situation ténébreuse avec de forts accents de détresse et un conflit terrifiant dans sa tête. Faut-il désormais qu’il se cache ou alors pousser au paroxysme son auto-flagellation perpétuelle malgré la grisaille de ses combats ? Peut-être veut-il mettre en exergue son esprit aventurier ?
S’inventer un destin national alors qu’on est un “invertébré”, il faut oser. Soit, Patrick Lozès a un “gros coeur” -comme on dit en Afrique-, c’est à dire foncer tête baissée sans analyse, soit, d’avoir humer le parfum de l’ivresse médiatique lui a fait croire qu’il avait franchi un palier. Avec son échec monumental aux législatives, un petit score de 0,72%, que dis-je, une humiliation abyssale. Le roi du décoffrage n’a pas réussi dans des quartiers à forte concentration de populations…noires. Cherchez l’erreur. C’est vrai néanmoins que le Mouvement des africain-français (MAF) a plutôt demandé à ses adhérents de voter pour Élisabeth Guigou, l’ex députée de Bondy en Seine-Saint-Denis (9-3), ce qu’ils ont fait, en axant leur combat sans l’aval de la direction, pour dire aux électeurs de ne point prendre un bulletin de Patrick Lozès. Visiblement donc, le travail des brigades du MAF a porté ses fruits. Quelle ironie ! Patrick Lozès était pourtant sûr (ou presque), de créer la surprise en décrochant la timbale. Échec et mat.
Dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis (Pantin-Aubervilliers), Patrick Lozès fait un piètre score avec 163 voix et 0,72% comme indiqué plus haut. Il ne doit plus avoir son sourire carnassier. Le calimero de la politique française, à qui est adressé ce requiem, qui l’exhorte à se consacrer désormais à l’éloge de l’oisiveté. Mais, puisque, il me semble, ses caprices d’apprenti politique sont financés par on ne sait quel mécène, il faut dire qu’il ne s’arrêtera jamais. Hier, dans son blog, il dit sa satisfaction d’avoir fait environ 1% en indiquant que son parti Allez la France est jeune et donne rendez-vous aux électeurs pour les échéances de…2014. Ce mec est incorrigible et n’a pas pitié de lui-même…
Lozès : 163 voix (0,72%)
Inscrits : 49966
Abstentions : 27079 ( 54,19)
Votants : 22887 ( 45,81)
Blancs ou nuls : 357 ( 0,71)
Exprimé : 22530 ( 45,09)

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