TRIBUNE LIBRE DE SHLOMIT ABEL
Si, en désespoir de cause, l’histrion Ocampo en est maintenant réduit à assimiler la formule de Charles Blé Goudé « il n’y a rien en face, c’est maïs » – formule reprise par le groupe musical “Les Galiets” – à un appel au meurtre, que dire du slogan “ADO-solution”, qui dès le début s’est avéré signifier « ADO-solution finale »,
avec la disparition des jeunes de la galaxie patriotiques qui
s’offraient en bouclier humain près de la résidence présidentielle.
Puis vinrent
l’anéantissement par étapes du peuple Wê, la destruction des archives,
le cauchemar d’une répression sanglante et cruelle, les incarcérations
arbitraires, la torture systématisée – les camps de concentration
récemment découverts en sont la preuve –,la spoliation méthodique des
cultivateurs dans tout l’ouest du pays, remplacés par autant de milliers
de ressortissants étrangers – essentiellement burkinabés – acheminés
par cars entiers depuis la frontière, le rattrapage tous azimuts,
l’eugénisme commencé avec l’embargo sur les médicaments – et poursuivi
avec l’écoulement de stocks de vaccins dans des campagnes de vaccination
financée au détriment des besoins les plus urgent de la santé publique
–, la suppression des universités – en Pologne, même les Nazis s’étaient
contentés de les fermer sans les détruire –, le chômage endémique …
Si le crime et
l’horreur absolue sont aujourd’hui visibles au point de crever les yeux,
c’est précisément dans le camp qui a véhiculé le slogan de la «
solution », car malheureusement cette “solution” ne se trouve appliquée
sur le terrain que dans le concret d’une « non solution » perverse et
destructrice, voire d’une « solution finale » ressemblant fort à celle
concoctée et finalisée à la conférence de Wannsee, l’hiver 1941.
Comme sous le régime
nazi, le terme ” solution” a été détourné de son sens au point de
devenir dans la réalité quotidienne, pour un nombre croissant
d’Ivoiriens littéralement persécutés et voués à la détresse, synonyme de
chaos et de négation de l’identité ivoirienne, de meurtre, de terreur,
de génocide : un génocide dont les maîtres de l’heure – sous leurs
masques onusiens et otanesques d’humanitaroïdes CPiens et FMiesques –,
veillent à ce qu’il reste introuvable…
Shlomit Abel
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