mardi 3 avril 2012
Affaire Bettencourt : L’aveu de Nicolas Sarkozy, le président-candidat, sur Canal+
Ce matin, sur Canal+ où il était l’invité de La Matinale, Nicolas Sarkozy a nié tout financement illégal de sa campagne de 2007, sans contester toutefois qu’il ait pu rencontrer à cette période l’héritière de L’Oréal, Liliane Bettencourt, et son mari André, décédé fin 2007. Un rétropédalage car, hier, selon un communiqué de l’Elysée après la divulgation d’un rendez-vous trouvé dans l’agenda de Liliane Bettencourt, il réfutait cette rencontre.
Étonnant, non ? Avec un aplomb inouï, il a encore menti en déclarant:
«Comme toujours avant la présidentielle, il y a un certain nombre de boules puantes, c’est classique, ça ne surprend personne, ce n’est pas pour autant que c’est avéré».
«Pourquoi voulez-vous qu’il y ait un financement illégal alors même que recettes et dépenses ont été contrôlées millimètre par millimètre?».
Super-menteur a souligné que ses comptes de campagne de 2007 ont été validés par le Conseil constitutionnel. On sait que le même Conseil constitutionnel avait validé les comptes de campagne d’Edouard Balladur. Sur sa rencontre avec André Bettencourt, il a essayé de justifier ses mensonges en jouant à l’amnésique avec une ironie au ras des pâquerettes :
«J’ai été vingt ans maire de Neuilly, ils habitaient à Neuilly, il était sénateur, j’étais député, il était dans la majorité, la même que la mienne. André Bettencourt, c’est un délinquant, ce pauvre homme, qui est mort depuis des années ?»
«Je ne sais pas ce que je faisais il y a cinq ans, mais si la question c’est “est-ce que vous avez pu le rencontrer?”, bien sûr, quel est le problème, quelle est l’histoire, quelle est l’information?»
Très drôle.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire