mardi 24 avril 2012
Présidentielle 2012 : le vampirisme politique du candidat Nicolas Sarkozy
Pour se faire réélire, cet homme est prêt à tout. S’inspirant de Goebbels qui affirmait que « plus un mensonge est gros et plus il a de chances d’être cru. », il multiplie les mensonges. Le dernier en date consiste à déclarer qu’il est maltraité par les médias. On se demande lesquels. C’est d’un culot stratosphérique, pour ne pas dire loufoque, comme le dirait quelqu’un.
Toute honte bue, hier à Tours, il a asséné: « La campagne du 1er tour, nous l’avons faite à un contre neuf. Contre les pronostiqueurs. Nous l’avons faite contre la caricature, contre le mensonge. Aucun président n’avait subi un tel matraquage. Ils n’ont reculé devant rien, n’ont hésité devant aucun mauvais coup. On nous a dit équité, il n’y avait pas d’équité ». Hélas, il ne s’agit pas d’un canular, l’homme a bien prononcé ces mots à Tours.
Il est prêt à prendre une carte au Front national national (FN), pourvu qu’il ait des voix. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse du…pouvoir. Il peut du jour au lendemian devenir hippie. Se muer en artiste-musicien et composer un hymne psychédélique pour sa gloriole. Prêt à mettre un peu plus de trémolo dans la voix pour provoquer de l’apathie pour lui, il fera même plus haut perché qu’un perroquet. C’est extrême fort fou. Il pourrait même débarquer dans un meeting les cheveux crantés, grimé en femme et vêtu d’une jupe de crinoline. Tout ça ressemble à un mauvais film de série. Fichtre.
Nicolas Sarkozy, courroucé que François Hollande ait refusé des débats qu’il voulait imposer, se lâche. Reprenant le propos mensonger et diffamatoire de Marine Le Pen, il s’en prend alors à Yannick Noah puis à Dominique Strauss-Kahn :« Je n’accepterai pas de prendre de leçons de morales, et certainement pas d’une gauche qui voulait installer M. Strauss-Kahn à l’Elysée. Imaginez que cela fût nous », a attaqué Nicolas Sarkozy. « Cela fait si longtemps que les dirigeants socialistes préfèrent fréquenter les diners en ville que les ouvriers. Surtout si ces amis peuvent acheter de journaux pour faire leur propagande. Ils peuvent se rencontrer dans des restaurants de luxe. Ils peuvent inviter dans les réunions publiques des exilés fiscaux et cela ne choque personne »
Mais bien sûr, personne ne lui rétorque que, si les socialistes avaient choisi en avance DSK, c’est simplement parce que c’est lui, Nicolas Sarkozy, qui a donné une aura internationale à cet homme en le plaçant au Fonds monétaire international (FMI). Responsable de rien, victime perpétuelle, il n’est à l’origine de rien, c’est son vampire. L’Epad et Jean, non, pas lui. Bettencourt ? Non. Appartement de l’île de la Jatte ? Encore les autres. Karachi ? “Je ne suis au courant de rien”, dit-il. Diantre. Comment est-ce possible ? Cet homme est simplement le crépuscule de la France !
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