lundi 23 avril 2012
L’écrivaine africaine-française Calixthe Beyala et le MAF les rendent tous fous
Dans les méandres de l’inquisition qui vise le Mouvement des Africain-français (MAF), franchir les accueils n’a pas été facile. Entre les fatwa lancées contre sa fondatrice, l’écrivaine à succès, celle qui a eu le tort génie de créer une identité pouvant fédérer tous, on assiste à de jalousie, la désinformation. Mais, c’est moins grave que la diffamation. Hélas, nous sommes contraint de ne pouvoir parler de politique jusqu’à ce soir 20h.
Heureusement, selon nos informations, la haine qui se manifeste est l’oeuvre de personnes virées du mouvement. Ce sont des “brebis galeuses et une coalition d’aigris”, nous a révélé un membre du MAF à qui nous avons demandé pourquoi se cristallisait sur la personne de Calixthe Beyala tant de haine. Il nous a indiqué que c’était plutôt un groupuscule à qui il ne reste plus que “l’invective et la diffamation pour exister”.
Par ces agissements, les gardiens sourcilleux de la défaite perpétuelle des noirs se frottent les mains. Les accusations selon lesquelles Calixthe Beyala voudrait un poste, nous ont donc donné une envie, celle de lui poser la question au lieu de rester sur les on-dit. Pour la présidente du MAF, qui demande de se reporter sur son discours du 14 avril lors du congrès du MAF au Palais des Congrès de Paris, elle a été claire.
“Nous voulons des postes” a-t-elle martelé, pour dire à la République que les Africain-français sont aussi ses enfants. Donc, pas de fioriture ou encore la langue de bois perpétuelle qui fait dire à certains, qu’elle lutte pour elle même. D’ailleurs, si c’était vrai, ça se saurait, elle n’allait pas défendre ses convictions avec autant d’ardeur partout où elle se trouve, avec, surtout, les risques que ça comporte dans une société aussi fermée que la France.
Sans états d’âme donc, elle vogue sur un bateau qui aura maintenant trop de mal à tanguer. Le discours du Palais des Congrès a fait un véritable tabac. Le MAF a envie de lutter contre ce qu’on nomme « impensé racial » et les stéréotypes.
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