vendredi 27 avril 2012
France -Scoop : Le MAF et Calixthe Beyala vont faire encore jaser bientôt
Depuis la création du Mouvement des Africain-français (MAF), mouvement lancé par une inspiration afro-américaine (African-american) de l’écrivaine à succès Calixthe Beyala, quelques esprits chagrins se manifestent. Le MAF n’a pas pour but de faire passer sous des fourches caudines, ses blasphémateurs. Pas dans la société française « traditionnelle » mais, étrangement, dans les rangs même de ceux qui doivent booster la seule mouvance franco-africaine faite par et pour les Africains d’origine et les afro-descendants au sein de la République. C’est un paradoxe comme tant d’autres mais sans surprise. C’est toujours dans les rangs des arabes et des noirs que se recrutent les plus anti-noir ou anti-arabe, ces vendus pour un plat de lentilles qui ne veulent pas voir l’évolution de leurs semblables pour peu qu’ils aient leur pitance misérable.
Le MAF est donc loin de certaines associations préfabriquées et inspirées par l’ancien colonisateur. Pas besoin de citer, ici, les noms de ces dernières. Mais, là où le bât blesse, c’est cette floraison de penseurs noirs autoproclamés qui a fait son apparition depuis peu, sur le paysage internétique et ailleurs. Peu ou prou, ils déversent leur fiel ici ou là, en donneurs de leçons qu’ils sont. La critique est aisée. Au juste, quels risques prennent-ils ou ont-ils pris ? Les a-t-on vu lorsque Calixthe Beyala, esseulée, s’époumonait sur les plateaux de télévision pour dire non au bellicisme de Nicolas Sarkozy à travers ses campagnes ivoirienne et libyenne ? Les a-t-on entendu dire leur désaccord avec les visées impérialistes d’un homme en manque d’inspiration qui mérite, tout comme Charles Taylor-encore que ce dernier ne peut pâtir tout seul du cas sierra-léonais-, de rendre des comptes devant la justice internationale. C’est vrai, ce tribunal, la Cour pénale internationale (CPI), est illégitime.
Le choix d’un homme, François Hollande, pour conduire les destinées de la France pour les 5 prochaines années par le MAF obéit à deux critères. Comme l’avait bel et bien signalé sa présidente Calixthe Beyala dans son discours lors du congrès du MAF au Palais des Congrès de Paris le 14 avril dernier. Il s’agit de voter pour un homme et non pour le Parti socialiste car, une élection présidentielle est simplement l’histoire d’un homme avec le peuple et non l’histoire d’un parti avec ledit peuple ou la Nation. Avant donc que certains ne montent sur leurs grands chevaux, il s’agit de chercher, pas seulement à comprendre un texte, mais à regarder la vie de la personne, aux antipodes d’une critique vaine et absolument non avenue. Le général de Gaule disait : “Les grandes choses se font par la valeur des hommes bien plus que par des textes. » Ainsi, à quoi bon écrire, ou mieux, discourir dans un vide sidéral pour des auditoires qui ne comptent que pour des prunes ?
Ceux-là seraient plus inspirés au demeurant, être positifs au lieu de se cacher derrière une prose savante mais morbide et mortifère pour leur communauté en voulant assassiner celle qui porte haut le flambeau de cette cause. Jalousie ? Si oui, elle vient de leur inconsistance à eux, incapables qu’ils sont de pouvoir mener une lutte et de pacifier et/ou unifier un combat qui ne saurait rester dans l’affrontement perpétuel. L’émotion est-elle définitivement nègre et la raison Hellene comme l’énonçait Senghor ? Il est étrange de voir comment, ceux qui s’arrogent le droit de la critique et se disent stratèges politiques, géostratégiques, sociologiques, géopolitiques et que sais-je encore, se trompent de cible. Bref, le MAF, quant à lui, avance et place ses pions. Sa percée est irrésistible parce qu’il a un programme, loin de la navigation à vue de ses détracteurs. Quel mouvement français, hors parti politique, peut oser remplir le Palais des Congrès ? Cherchez, vous ne trouverez aucun. Passons. Bref, dans cette idée, avec encore une fois une longueur d’avance, le MAF est entrain de mettre sur pied une série de dispositions pour lancer un mot d’ordre qui risque de faire couler beaucoup d’encre et de salive.
Nous y reviendrons bientôt sur cet nouvel aspect du combat du MAF. Et les autres, que font-ils ? Ils critiquent sans rien proposer. Comme on dit en Afrique : « Quand ton frère te dépasse, porte sa chaise ». Il n’y a pas de faiblesse à ça, et, c’est plutôt la marque de la sagesse.
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