WASHINGTON – La sérénité du Gouvernement iranien face aux menaces de destructions de son arsenal nucléaire civil reste une énigme pour les pousse-au-crime qui croient gouverner le monde entier. Malgré les nombreux assassinats de ses scientifiques, aucune faille, au contraire même, l’Iran a ironisé récemment, en demandant à L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), de lui indiquer, aussi, les emplacements des sites nucléaires israéliens, pour que la riposte soit égale et proportionnelle à ce que lui réserve Israël.
Mais, la surprise du chef était à venir, puisque les Iraniens auraient tout brouillé désormais et il est quasi impossible aujourd’hui, par Internet, de pouvoir avoir accès à ses données secrètes. Le gouvernement iranien, était déterminé à limiter l’influence occidentale pour pouvoir se défendre contre les cyber-attaques. Les grandes puissances, avec leur morgue habituelle, lui riaient au nez. Plus maintenant. L’Iran semble avoir jeté les bases techniques d’un réseau national en ligne qui serait détaché de l’Internet et permettra un contrôle plus strict de la circulation de l’information, selon un rapport très sérieux du Centre d’études sur les communications mondiales de l’Université de Pennsylvanie aux États-Unis.
Selon le rapport:
Le concept d’un réseau autonome a été pensé en Iran depuis près d’une décennie et a souvent été traité avec scepticisme, étant donné l’importance des investissements dans l’infrastructure et la sécurité qui serait nécessaire. Mais les responsables iraniens et des experts extérieurs ont attesté que, le développement du réseau s’est accéléré après les nombreuses cyber-attaques dont son programme nucléaire a été victime.
Le mois dernier, les communications du ministre des technologies et de l’information ont dévoilé un plan pour prendre les commandes des principaux organismes gouvernementaux, notamment des tenues militaires, hors ligne, ou du moins, sur le nouveau réseau qui sera quasi opérationnel d’ici la fin de ce mois de septembre. Les chercheurs américains, en sécurité, disent qu’ils ont pour la première fois vu des preuves d’un réseau opérationnel qui est conforme aux plans annoncés publiquement par l’Iran. Un pays qui ne patauge pas dans la bouse telle une mouche et qui dit ce qu’il fait…
Les chercheurs ayant travaillé sur ce rapport rapportent qu’ils ont trouvé des versions fonctionnelles des sites des ministères, des universités et des entreprises sur le réseau made in Iran, non reliés aux autres. Ils ont également trouvé des preuves d’une capacité de filtrage déjà opérationnelle. Au cœur de ce réseau, disent-t-ils, des équipements haut de gamme fabriqués par la firme chinoise Huawei, qui sont capables de surveiller en ligne, de façon sophistiquée, tout le trafic. Et le rapport de conclure que le réseau est déjà «cohérent en interne et largement accessible».
Ces révélations, accessibles depuis hier, vont donner des sueurs froides aux ennemis de l’Iran. Et si par la même technique que les autres, l’Iran a pu entrer dans leurs systèmes, là, on va bien rigoler. Ceci est bien sûr, la résultante de l’anticipation et de l’ingéniosité iranienne. Israël, après ses exploits en Irak et en Syrie, risque d’aller bombarder des mottes de terre car, dans ce jeu de poker menteur, l’Iran semble avoir une longueur d’avance. On peut comprendre l’ex premier ministre Tziporah Malkah “Tzipi” Livni, qui a déclaré qu’il fallait attendre que Barack Obama soit réélu, pour enfin attaquer l’Iran. Aux dernières nouvelles, il fait selon l’institut Gallup, 47% d’intentions de vote, et Mitt Romney 47% aussi, malgré ses bourdes…
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