Wanis al-Charef
Alors que les nouvelles autorités libyennes illégitimes sont en place depuis près d’un an, l’attentat de Benghazi contre le consulat américain sur place vient montrer les failles de ce système mafieux. Désargenté, car étant victimes des prédateurs occidentaux, qui ont gelé les fonds souverains libyens sous prétexte que les efforts de guerre doivent être remboursés, ils n’ont plus que leurs yeux pour pleurer et ne savent plus où se tourner, sinon tuer et encore tuer les partisans du régime Kadhafi, pour faire croire qu’ils ont une quelconque puissance.
Il n’y a pas de doute possible, le nouveau Gouvernement libyen est sur le gril. C’est ainsi qu’on a appris, hier, que le couperet est tombé. Le vice-ministre de l’intérieur Wanis al-Charef, et le directeur de la Sûreté nationale, le général Hussein Bou Hmida, ont été démis de leur fonction, par le ministre libyen de l’Intérieur Fawzi Abdelali. Une grande hypocrisie, un mensonge abyssal. Pourquoi lui-même ne remet as sa décision et s’attaque à ses subalternes ? Néanmoins, ça ne fait que démontrer ce qu’on savait déjà, le frère Guide Mouammar Kadhafi se vengera à titre posthume de ces criminels. Ce n’est que le début.
Alors que, dans un premier temps, les nouvelles autorités illégitimes avaient accusé Al Qaïda et des étrangers pour disculper les Libyens, prenant le monde entier pour des gobe-mouches alors que pour renverser le Régime Kadhafi ces derniers étaient de la partie. Finalement, ce sont des dizaines d’hommes armés appartenant à une milice islamiste, Ansar al Sharia qui ont attaqué le consulat américain de Benghazi à coups de grenades lancées par des roquettes. La fameuse légende des étrangers s’effrite.
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