"Mettez en place un gouvernement d'union nationale, on viendra". Et ceci a été fait. Deux mois après, ils ont dit:
"Formulez une demande d'intervention officielle de la CEDEAO, on viendra". Bamako a hésité et ils ont mis la pression pour que l'ex-junte soit dissoute (ce qui est fait), qu'elle s'efface.
Et Sanogo a clos le bec. Ils ont dit après:
"Que le Mali mette en place un gouvernement de large union nationale". On l'a fait. Et, Dioncounda a formulé la demande d'intervention officielle. Et maintenant?
La Cedeao dit:
La Cedeao dit:
"Bamako doit clarifier ses plans". "Nous n'interviendrons que quand cela concerne tout le pays. Que les militaires retournent dans les casernes"!
Et demain, Kadré Désiré dira:
"Que Bamako fasse venir la Méditerranée, sinon, on n'interviendra pas"....
Yayi Boni va dire en ce moment:
"Que Sanogo se suicide, sinon qu'on lui mette une balle dans la cervelle.
Entre-nous, la junte est-elle jamais sortie des casernes? Non! Parce que, depuis le coup d'Etat du 21/22 Mars, la junte n'est pas venue habiter Koulouba. Elle est restée à Kati, une caserne. Elle n'en est jamais sortie. Mais le jeu trouble de la CEDEAO donne raison à ses nombreux détracteurs maliens et humilie ses supporters. Car, nous-mêmes, en tant que panafricanistes avons plaidé pour qu'elle vienne. Mais la tournure que prennent les choses, les sacrifices impossibles qu'elle demande au Mali lui donne un statut d'organisation impérialiste. Dites ce que vous pensez, chers compatriotes!
Entre-nous, la junte est-elle jamais sortie des casernes? Non! Parce que, depuis le coup d'Etat du 21/22 Mars, la junte n'est pas venue habiter Koulouba. Elle est restée à Kati, une caserne. Elle n'en est jamais sortie. Mais le jeu trouble de la CEDEAO donne raison à ses nombreux détracteurs maliens et humilie ses supporters. Car, nous-mêmes, en tant que panafricanistes avons plaidé pour qu'elle vienne. Mais la tournure que prennent les choses, les sacrifices impossibles qu'elle demande au Mali lui donne un statut d'organisation impérialiste. Dites ce que vous pensez, chers compatriotes!
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