DAMAS – La Syrie vit un véritable calvaire. Le président Bachar al-Assad fait face à une véritable chasse à l’homme organisée par les puissances occidentales. Les sanctions économiques commencent à sérieusement toucher les couches riches de la société qui sont pour la plupart des entrepreneurs. Leurs soutiens au régime depuis des lustres les renforce avec les prémisses d’une civile sanglante. Des usines ont été incendiées ou endommagées, ce qui crée un chômage qui fera que les futurs chômeurs entreront dans la danse inévitablement.
Ces sanctions internationales limitent les finances des entreprises. Plusieurs sont en danger de faillite. C’est donc le peuple syrien qu’on tue parce que, aucune sanction ne touche en réalité un Gouvernement. Beaucoup de ceux qui ont fui à l’étranger espèrent surmonter la crise. Au 19e mois de lutte de pouvoir, les opérateurs économiques savent très bien qu’ils ne peuvent compter sur les rebelles.
Bien avant les sanctions internationales, l’économie syrienne a été fortement touchée par le conflit. L’inflation a augmenté d’au moins 36 %. La monnaie a chuté d’environ 50 % et se négocie désormais à 75 livres pour un dollar sur le marché noir. Le gouvernement syrien estime que les pertes économiques s’élèvent 34 milliards de dollars, ce qui représente près de la moitié du produit intérieur brut. Les pénuries de carburant sont devenues monnaie courante. Le régime fait face à l’effort de guerre et est obligé de réquisitionner certains produits de première nécessité.
Bien que le coup porté contre les Syriens est très dur économiquement, il n’est pas encore au stade de l’effondrement. Le président Bachar al-Assad a jusqu’à présent été en mesure de garder la tête hors de l’eau avec l’appui financier de son allié iranien qui lui même est confronté à la même hostilité de l’Occident. La question est donc de savoir si cela est durable dans le long terme. L’économie serait désormais au stade rudimentaire. Bien sûr, dans ces conditions, c’est toujours le peuple qui trinque.
Les hommes d’affaires sont pris à la fois par les combats et les sanctions occidentales. La guerre a rendu difficile la distribution des marchandises car les routes sont coupées et les entrepôts ont été fermés. Un homme d’affaire a déclaré sous couvert d’anonymat que ‘il « Sais que, en cas d’arrêt de son activité, avec les salaires de 200 $ par mois qu’il donne à ses employés, ceux-ci auront le choix de s’engager chez les Shabiha (milice pro-gouvernementale)qui gagneraient au moins 300 $ par mois »
L’UE ou l’union des extrémistes a stoppé l’importation de pétrole brut syrien. L’UE a également interdit à ses États-membres d’exporter vers la Syrie des armes, des équipements à double usage, les produits de luxe tels que des véhicules ou les bijoux. Il a gelé les avoirs de la banque centrale syrienne au sein de l’UE, ainsi que ceux de plus de 50 autres entités syriennes et les comptes de plus de150 personnes. Les leçons à retenir sont qu’il ne faut jamais dîner avec le diable car, à la moindre résistance, il vous coupe la tête. Les États ont intérêts à plutôt se rapprocher des banques russes ou chinoises pour ne pas être coincés.
L’Union des extrémistes (UE) a également interdit à ses banques d’établir de nouvelles relations ou coopérations bancaires avec les banques syriennes. Les États-Unis ont également gelé les avoirs du gouvernement syrien et une liste de personnes et entités liées au régime. Ils ont interdit les importations de pétrole syrien et sommés les citoyens américains de ne plus investir en Syrie ou d’y exporter des fournitures. Certains pays arabes, la Turquie, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont également établi des restrictions inhumaines pour asphyxier la Syrie.
Ces sanctions d’une lâcheté extrême montre le vrai visage de ces gens qui disent qu’ils sont pour la paix mais en réalité, n’œuvrent que pour la guerre, la mort et le chaos. L’Occident vend des armes au Qatar et à l’Arabie saoudite qui, eux, les envoient en Syrie pour fournir les soi-disant rebelles en réalité des mercenaires et terroristes. La grande hypocrisie vient dans le fait que, ceux-ci osent dire aujourd’hui qu’ils ont peur que ces armes ne tombent entre les mains des extrémistes. C’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité ! Le président Bachar al-Assad tient parce que son peuple est fidèle, et son armée aussi. Il y a va de la fierté de la Syrie et des Syriens, aux antipodes de ceux qui vendent leur pays pour un plat de lentilles. La force de la Syrie est donc dans la loyauté e la fidélité du peuple et de son armée. C’est pourquoi, ce pays tient face à cette large coalition nazie depuis près de 20 mois…
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