lundi 15 octobre 2012

SOS BANI WALID (Libye) : Mais ils sont où les défenseurs des droits de l’Homme ?



Bani Walid
Bani Walid
Les images sont insoutenables. Les autorités libyennes, qui n’ont d’autorité que le nom, sont dans une logique de vengeance et non dans celle de la justice. Après avoir fabriqué de fausses preuves quant à Seif al-Islam avec la complicité de la soi-disant communauté internationale, qui leur a donné un blanc-seing sous forme de permis de tuer. Ceci, via la CPI qui se cache derrière  ce qu’on nomme le « principe de complémentarité » institué dans le Statut de Rome. Ce dernier indique que la CPI n’est compétente que lorsqu’un Etat ne veut pas ou n’est pas en mesure d’enquêter et de poursuivre. Bref, du foutage de gueule…
Ce qui est donc sûr, le fils du frère Guide Mouammar Kadhafi sera probablement condamné à la mort par pendaison. Une bonne entrée en démocratie. Fichtre. Quel courage !Et puis, sans vergogne, ces gens nous disent qu’ils défendent les êtres humains, qu’ils sont pour la paix mondiale et tutti quanti. Qui peut encore croire à cette fable des guerres humanitaires ? Qui peut encore se laisser entuber par leurs discours mensongers et mortifères ? Soit, ces gens ont perdu le nord, soit, il se moque copieusement de nous…
Le sud de la capitale libyenne est à feu et à sang. La ville de Bani Walid est meurtrie. Il ne se passe pas un jour sans exactions des milices de Misrata et des militaires gouvernementaux. Les heurts entre cette ville mythique, qui a le « tort » de soutenir encore le frère Guide Mouammar Kadhafi ont débuté deux semaines après le décès du galopin qui prétendait avoir tué le président libyen. Ils (heurts) se sont concentrés dans la vallée de Mardoum, à 10 kilomètres à l’est de Bani Walid.
Les Nations Unies ont exprimé vendredi dernier leur préoccupation à la suite de récentes flambées de violence dans la ville de Bani Walid, et leur représentant adjoint dans le pays, Georg Charpentier, a rappelé à toutes les parties leur obligation de protéger les populations civiles. Là, un silence assourdissant des chancelleries occidentales à l’origine du chaos libyen.
Selon des informations concordantes sur place, plusieurs personnes ont été tuées ou blessées ces derniers jours dans cette ville située à environ 170 kilomètres au sud de la capitale, Tripoli, dans des violences liées à la mort de et au soutien éternel des Warfalas, à Mouammar al-Kadhafi. Malheureusement, j’ai tenté de joindre plusieurs fois la Libye, sans succès. Mais, ce n’est que partie remise, nous essayerons à nouveau d’ici demain de joindre certaines personnes sur place.
Merci à Guerrier D. pour les photos !

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