Quatre ans après que Barack Obama soit devenu président des Etats-unis, il n’y a pas eu de miracle « post-racial » tant escompté en Amérique. Une nouvelle étude de l’Université Washington à St. Louis constate que sous Obama, de nombreux noirs américains se sentent moins libres que les blancs, quand il s’agit de leur participation en matière politique.
De 2005 à 2011, seulement 45 % des noirs ont dit qu’ils croyaient que le Gouvernement leur permettrait de faire un discours public, tandis que 67 % des blancs croyaient qu’ils pouvaient, selon l’étude. L’étude a constaté que si l’élection d’Obama a d’abord stimulé les sentiments de l’émancipation politique des africains-américains, ce sentiment a disparu de façon significative dans les années qui ont suivi son élection, surtout chez les noirs conservateurs et religieux.
Ces deux groupes forment une grande partie de la population noire, avec 56 % des noirs qui s’identifient comme «né de nouveau», et 39 des noirs comme étant «plutôt conservateur », selon l’étude. «D’abord, nous avons vu, l’effet de responsabilisation, le coup de pouce qui arrive quand on est membre d’un groupe ou élu à un poste politique important», a déclaré l’auteur de l’étude, James L. Gibson, professeur d’études gouvernementales et afro-américaines à l’Université de Washington. Gibson conclu que cette enquête nationale est basée sont basées sur les années entre 2005 et 2011.
En 2009, un an après l’élection d’Obama, 71% des noirs ont déclaré se sentir libre de dire leur opinion. « Mais, la perception en l’espèce de la liberté politique s’est détériorée chez les noirs conservateurs et religieux», dit Gibson. En 2011, le pourcentage de noirs qui se sentaient aussi libres d’exprimer leur opinion avait chuté à 56%. (Les Américains blancs ont également déclaré se sentir moins libres de dire leur opinion sous Obama, mais la baisse a été beaucoup moins que chez les noirs).
Obama avait choqué les électeurs de Pennsylvanie en 2008 en déclarant qu’ils »s’accrochent aux armes à feu ou à la religion. » Or, les noirs sont conservateurs sur les questions sociales et religieux. Le débat sur la contraception et l’homosexualité font passer l’actuel président américain pour un dictateur. Ce schisme centré sur le mariage homosexuel a finalement fait fuir l’électorat noir.
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