lundi 15 octobre 2012

Blaise Compaoé au secours du MNLA : Quand Bilal Ag Chérif atterrit à Ménaka à bord d’un hélicoptèr​e burkinabé

 
Bilal Ag Chérif
Décidemment Blaide Compaoré se prend pour le Président futur de l’Azaouad. Ménaka serait-elle devenue une partie intégrante du Burkina ?

Pour quelle raison Blaide accorde-t-il tellement de soutien au MNLA ?
 
Après l’incursion au Mali pour aller secourir un ennemi du Mali (le chef des bandits du MNLA), blessé en guerre à Gao par le MUJAO ;
Après avoir hébergé les membres du groupe de bandits du MNLA au Burkina (qui se promènent parait-il dans Ouagadougou avec des véhicules marqués MNLA avec des drapeaux Azaouad) ;
Après l’organisation et la participation de ses services aux réunions du MNLA, aux cotés de la Suisse, voici Blaise qui se livre (si cette nouvelle se confirme) encore à une autre trahison contre le Mali : il aurait donné un hélicoptère à Bilal Ag Chérif (chef de bandits du MNLA : les habitant de Gao les appellent les voleurs -zayeye) qui s’est posé à Ménaka en vue de réorganiser son mouvement honni par les populations de Gao, Tombouctou et les autres villes de la région du fleuve et chassé de Gao par le MUJAO aidé par la jeunesse de Gao.
 
Voici donc le type de médiateur que nous avons en face. C’est ce genre d’individu qui fait honte à l’Afrique et aux africains : toujours prêts à se mettre contre la volonté du peuple lorsque leurs intérêts personnels ou liés à ceux d’autres puissances sont en jeu. Sinon que gagne le Burkina en temps qu’état voisin du Mali à soutenir un groupe de bandits reconnus comme tels contre son voisin le Mali.
Blaide est-il si sure que le Mali ne lui rendra pas la monnaie de ses agissements, un jour ? Mais peut-être que ses calculs sont bien fait puisqu’il semble dire aux burkinabés qu’il ne se représentera plus pour un autre mandant, tout en préparant un dauphin pour sa succession.
 
Le Burkina était un pays ami du Mali. Blaise ne l’est pas. Honte à ce Monsieur. Les maliens savent désormais qu’il est capable du pire pour notre pays.
 
Souhaitons que les autorités maliennes mettent l’intérêt du pays au dessus des relations amicales et dénoncent ce médiateur indélicat qu’est Blaise.
Ce que Blaise fait, de façon aussi ouverte et apparente, l’Algérie ne l’a pas fait ; la Mauritanie ne l’a pas fait ; le Niger non. Peut-être l’ont-il fait en cachette mais pas de façon aussi désinvolte comme Blaise qui du reste est le MEDIATEUR dans la double crise qui secoue le Mali depuis plus de six mois.

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