Diantre !
Une mauvaise foi, un comportement
exécrable s’empare du monde autoproclamé juste, plus suspect qu’autre
chose, toujours prompt à blâmer, accuser, fomenter et exclure les
autres. Kofi Annan, le désormais ex médiateur de l’ONU et de la Ligue
arabe (qui n’a de nom qu’arabe) en Syrie, a jetté l’éponge. Les
“regrets” se multiplient à travers le monde entier mais, trois seulement
sont sincères, celui de la Russie, celui de la Chine et enfin, celui de
la Syrie. Explication.
Bien évidemment, vous ne lirez
pas les vrais griefs de Kofi Annan contre ceux qu’il accuse d’avoir sapé
sa mission. Lorsqu’on veut vous faire croire qu’il s’en prend à l’ONU,
les médias “mainstream” évite de préciser que, il s’agit pour lui de
dire vertement à l’encontre de l’institution ninternationale, qu’elle
n’a qu’une seule position ou proposition, le ”départ de Bachar Al-Assad”
comme préalable. Lorsque l’ex secrétaire général des Nations unies
dit qu’Assad partira un jour, c’est dans le sens où, nul n’est éternel.
Hélas, les médias occidentaux dominants laissent croire que lui aussi
demande le départ du président syrien. Pour lui, la “transition” signifie que Bachar Al-Assad doit “tôt ou tard”
partir. Une arnaque supplémantaire donc car, tôt ou tard ne signifie
pas “maintenant” et par conséquent, c’est un appel à une solution
politique et pacifique.
Kofi Annan incrimine donc 4 pays: Les Etats-Unis, le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie.
Etats-Unis: Quand l’ex médiateur parle du manque d’unanimité au Conseil de sécurité, en disant n’avoir pas “reçu tous les soutiens que la cause méritait”, ajoutant, “Il y a des divisions au sein de la communauté internationale. Tout cela a compliqué mes devoirs, c’est
précisément le pays de Barack Obama qu’il vise. Primo, le Conseil de
sécurité a des règles. Ces dernières doivent être repectées. Or, quand
un des pays membres oppose son veto, ce fut le cas de la Chine et de la
Russie, les autres doivent se plier, pour chercher une solution
politique. Deusio, les Etats-Unis ont toujours défendu Israël avec leur
veto, et les autres pays membres se sont toujours pliés. Mais, sous
l’impulsion de Barack Obama, les USA ont renversé la table, avec
notamment des déclarations sans ambiguité de Susan Rice, ambassadrice
américaine à l’ONU, qui déclara: “nous allons travailler en dehors de
l’instance onusienne”. Une grande première, une violation du droit
international.
Qatar et Arabie saoudite: Quand Kofi Annan indique que ”La
militarisation croissante sur le terrain et le manque d’unanimité au
Conseil de sécurité ont fondamentalement changé mon rôle”, il parle
des pays du Golfe persique. Ces deux pays, valets des Etats-Unis,
arment les terroristes et les mercenaires qu’ils ont recruté dans le
monde entier. Selon de nouvelles informations, leur recrutement s’est
aussi fait aux Etats-Unis où, des formateurs de la tristement célèbre
officine terroriste Blackwater, entraînent lesdits mercenaires
en Turquie, avant de les envoyer au front en Syrie. Tout ceci, par
l’entremise du financement du Qatar, propriétaire chez nous, de Al Qaïda
FC, ex PSG, et financier du terrorisme international. Fichtre.
Turquie:
Comment le plan de paix de Kofi Annan pouvait-il fonctionner avec la
mauvaise foi des pays comme la Turquie ? Le plan de paix en six points
de M. Annan pour régler le conflit en Syrie, prévoyait une cessation des
combats entre gouvernement et opposition armée ainsi qu’une transition
politique. Hélas, la Turquie accueillait dans le même temps des
terroristes. La Syrie avait accepté ce plan-là mais, la coalition
machiavélique anti-Syrie avait demandé aux soi-disant rebelles de
refuser de signer ce plan. Alors, quand la France, avec une mauvaise foi
abyssale dit que cette décision de Kofi Annan “illustre l’impasse dramatique du conflit syrien”, on ne peut que sourire.
Pour finir, et les médias auront
tendance à l’ignorer, la Syrie a toujours et totalement approuvé le plan
Annan. C’est le camp d’en face, celui qui veut toujours avoir raison,
qui arme des terroristes syriens et ses mercenaires, finance le
terrorisme international, qui a toujours refusé ce plan, puisque son
diktat et/ou préalable est le départ de Bachar Al-Assad avant toute
discussion. On se demande bien au nom de quoi et de quel principe ?
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