Les renégats libyens du Conseil
national de transition (CNT) se préparent à céder le pouvoir à la
nouvelle Assemblée libyenne, le 8 août prochain. C’est par la voix de
Othmane Ben Sassi, un des responsables de ces criminels avérés qu’est
arrivée la déclaration: « Le 8 août est la date qui a été prévue pour le
transfert de pouvoir entre le Conseil national de transition et le
Congrès général national ». Mais, en Libye, rien de nouveau sous le
soleil, que le chaos.
Dans le même temps, à Benghazi, hier matin, mercredi, une
attaque à la bombe a endommagé un bâtiment de l’armée. Lundi déjà, des
responsables de la sécurité avaient démantelé une bombe à retardement
dans un hôtel de luxe. C’est quand même le comble, quand ça se passe
dans la ville-bastion des traîtres à leur Nation. Alors qu’elle voulait
le changement, la ville connaît une recrudescence du terrorisme, depuis
le début du Ramadan. Juger un homme dans un pays aussi instable, c’est
se moquer de la gueule du monde, d’où mon profond mépris du
premier-ministre tunisien, Hamadi Jebali, qui a livré l’ancien Premier
ministre libyen à des meurtriers. Un acte criminel,
dont seuls les extrémistes musulmans ont le secret, une violation
flagrante des droits de l’homme. Seif al-Islam a raison de vouloir être
jugé par la CPI.
Pourquoi dès le 1er mai dernier,
les “autorités” libyennes ont-elles déposé une requête contestant la
compétence de la CPI pour poursuivre Seif al-Islam, le seul fils
emprisonné du frère Guide Mouammar Kadhafi, assassiné en toute impunité
par les ennemis de l’Afrique ? Pourquoi ces criminels protégés par
l’Occident veulent-ils par tous les moyens imaginables et inimaginables
juger Seif Al-Islam alors qu’ils n’ont aucun grief contre lui, à part
son nom ?
Sans être devin, vous verrez
comme le « deux poids deux mesures » fonctionne, avec le cas
Saif Al-Islam. En effet, il est reproché au fils du frère Guide
Mouammar Kadhafi, d’avoir recruté des…mercenaires qui auraient commis
des crimes contre l’humanité. On se demande bien en Libye, durant cette
agression, les “qui” ont commis des crimes contre l’humanité, en dehors
de l’OTAN.
Une accusation, bien sûr, qui se
base sur un vide juridique abyssal et par conséquent, sachant que le
dossier est vide en l’espèce, Seif al-Islam a donc piégé, non seulement
le défunt CNT mais aussi la soi-disant « communauté internationale ».
Ces requins qui se cachent derrière le tout humanitaire, pour perpétrer
des crimes à travers le monde, sont au pied du mur. On verra bien
comment les ONG, qui sont promptes à condamner les dirigeants africains
qui ne plaisent pas à Paris, notamment, feront avec le cas Seif
al-Islam.
L’équipe de défense de
Seif al-Islam, composée de Melinda Taylor, 36 ans, et de l’avocat
désigné par la CPI, Xavier-Jean Keïta, estime que “les évènements
récents ont complètement démontré qu’il sera impossible pour M.
Kadhafi d’être jugé de manière impartiale et indépendante dans les
tribunaux libyens”. Il s’agit, vous l’avez deviné, de leur incarcération
arbitraire par le CNT. Aucun cri d’orfraie n’était venu troubler la
quiétude des criminels. Croyez-vous que Seif al-Islam pourra s’en
sortir, avec tous les secrets qu’il a en sa possession ? C’est moins
sûr, ils vont le condamner à mort, dans une parodie de procès.
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