jeudi 2 août 2012

Libye : Comment Seif al-Islam a piégé le CNT et les anti-Kadhafi



Seif Al-Islam Kadhafi
Seif Al-Islam Kadhafi
Les renégats libyens du Conseil national de transition (CNT) se préparent à céder le pouvoir à la nouvelle Assemblée libyenne, le 8 août prochain. C’est par la voix de Othmane Ben Sassi, un des responsables de ces criminels avérés qu’est arrivée la déclaration: « Le 8 août est la date qui a été prévue pour le transfert de pouvoir entre le Conseil national de transition et le Congrès général national ». Mais, en Libye, rien de nouveau sous le soleil, que le chaos. 
Dans le même temps, à Benghazi, hier matin, mercredi, une attaque à la bombe a endommagé un bâtiment de l’armée. Lundi déjà, des responsables de la sécurité avaient démantelé une bombe à retardement dans un hôtel de luxe. C’est quand même le comble, quand ça se passe dans la ville-bastion des traîtres à leur Nation. Alors qu’elle voulait le changement, la ville connaît une recrudescence du terrorisme, depuis le début du Ramadan. Juger un homme dans un pays aussi instable, c’est se moquer de la gueule du monde, d’où mon profond mépris du premier-ministre tunisien, Hamadi Jebali, qui a livré l’ancien Premier ministre libyen à des meurtriers. Un acte criminel, dont seuls les extrémistes musulmans ont le secret, une violation flagrante des droits de l’homme.  Seif al-Islam a raison de vouloir être jugé par la CPI.
Pourquoi dès le 1er mai dernier, les “autorités” libyennes ont-elles déposé une requête contestant la compétence de la CPI pour poursuivre Seif al-Islam, le seul fils emprisonné du frère Guide Mouammar Kadhafi, assassiné en toute impunité par les ennemis de l’Afrique ?  Pourquoi ces criminels protégés par l’Occident veulent-ils par tous les moyens imaginables et inimaginables juger  Seif Al-Islam alors qu’ils n’ont aucun grief contre lui, à part son nom ?
Sans être devin, vous verrez comme le « deux poids deux mesures » fonctionne, avec le cas Saif Al-Islam. En effet, il est reproché au fils du frère Guide Mouammar Kadhafi, d’avoir recruté des…mercenaires qui auraient commis des crimes contre l’humanité. On se demande bien en Libye, durant cette agression, les “qui” ont commis des crimes contre l’humanité, en dehors de l’OTAN.  
Une accusation, bien sûr, qui se base sur un vide juridique abyssal et par conséquent, sachant que le dossier est vide en l’espèce,  Seif al-Islam a donc piégé, non seulement le défunt CNT mais aussi la soi-disant « communauté internationale ». Ces requins qui se cachent derrière le tout humanitaire, pour perpétrer des crimes à travers le monde, sont au pied du mur. On verra bien comment les ONG, qui sont promptes à condamner les dirigeants africains qui ne plaisent pas à Paris, notamment, feront avec le cas Seif al-Islam.
L’équipe de défense de Seif al-Islam, composée de Melinda Taylor, 36 ans, et de l’avocat désigné par la CPI, Xavier-Jean Keïta, estime que “les évènements récents ont complètement démontré qu’il sera impossible pour M. Kadhafi d’être jugé de manière impartiale et indépendante dans les tribunaux libyens”. Il s’agit, vous l’avez deviné, de leur incarcération arbitraire par le CNT. Aucun cri d’orfraie n’était venu troubler la quiétude des criminels. Croyez-vous que Seif al-Islam pourra s’en sortir, avec tous les secrets qu’il a en sa possession ? C’est moins sûr, ils vont le condamner à mort, dans une parodie de procès.

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