L’été est vraiment chaud. A
chacun de choisir où envoyer cet homme. Alep, avec sa kalachnikov en
bandoulière, où dans le 14e arrondissement de Paris, à l’hôpital
psychiatrique de Sainte-Anne. De quel droit cet homme veut-il s’occuper
des relations internationales françaises après avoir été battu lors de
la présidentielle dernière ?
C’est incroyable. Il n’y a pas de
mot pour décrire l’attitude de cet homme. Non content d’avoir rabaissé
la France sous sa présidence, l’ancien président de la République
Nicolas Sarkozy s’immisce dans les affaires françaises internationales,
sans mandat, comme le fait son complice BHL, l’autre clown. Qui est-il
aujourd’hui ? Pire, membre du Conseil constitutionnel, il a un devoir de
réserve.
Il n’a pas encore compris qu’il
n’est plus président. C’est ainsi qu’il s’est entretenu longuement mardi
par téléphone avec le président du Conseil national syrien, Abdel
Basset Sayda. Encore une fois, à quel titre ? Les deux fous à lier, qui
pouvaient par décence garder secret leur conversation, ont poussé le
toupet en faisant un communiqué conjoint.
MM. Sarkozy et Sayda ont évoqué
«pendant près de 40 minutes» la situation dans le pays. «Ils ont
constaté la complète convergence de leurs analyses sur la gravité de la
crise syrienne et sur la nécessité d’une action rapide de la communauté
internationale pour éviter des massacres», soulignent-ils dans leur
communiqué diffusé à Paris.
Le délire ne s’est pas arrêté en
si bon chemin. En effet, les deux sanguinaires, MM. Sarkozy et Sayda
«sont convenus qu’il y a de grandes similitudes avec la crise libyenne».
Fier d’avoir donc assassiné ou fait assassiner un homme, un vrai, l’ex
roitelet élyséen semble s’en vanter. Hitler n’a rien inventé ou du
moins, il a fait de nombreux bébés.
Ce qui est sûr, François Hollande a probablement apprécié.
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