lundi 21 janvier 2013

Syrie: De la servitude du journalisme occidental



Troupes syriennes à Daraya
Troupes syriennes à Daraya
C’est, je crois, sans risque de me tromper, le règne de la servitude journalistique occidentale. On ne le dira jamais assez, l’argent-roi reste l’ultime chose derrière laquelle courent ces gens. Sans foi ni loi, se comportant comme des mercenaires, tous, sans exclusive, nous parlons-là de ceux qui sont dans les grands médias. Ils sont à la rue. Ils en sont conscients mais, c’est plus fort qu’eux, exister ou survivre, malgré les mensonges et la propagande officielle est leur unique combat.
Que voulez-vous, il y a plusieurs catégories d’hommes. Ceux qui sont fiers, altiers donc, et refusent toute compromission. D’autres, ne vivent que par la recherche effrénée de la gloriole et de l’argent. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ? Logés dans les beaux quartiers, hypocrites, menteurs et surtout cyniques, ils sont surtout corvéables et malléables à souhait. Ils sont fragiles et ne peuvent plus tenir avec ce qui se passe conjointement au mali et en Syrie.
Le petit pays de chameliers l’a bien compris et surjoue dans la cour dite des grands, devrais-je dire des nuls et des criminels ? Sans doute. Ainsi, payant rubis sur l’ongle, il corrompt tout le monde, du moins, ceux qui acceptent d’être corrompus. Comment ces personnages qui deviennent au fil des années la risée des citoyens, peuvent-ils encore se regarder dans une glace ? Assez pathétique en effet.
Les journalistes occidentaux aiment l’odeur du sang. C’est ainsi qu’ils refusent de parler des opérations justes de l’armée arabe syrienne, qui est entrain de prendre le dessus, chaque jour davantage, sur les terroristes. Mais, ceux qui disent ici « rebelles » pour parler des djihadistes, et au Mali disent « terroristes », ne sont que des esclaves.  Ils n’ont aucun honneur !

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