vendredi 25 janvier 2013

MALI: vous avez dit EXACTIONS?

Et la fameuse "communauté internationale", après son échec à empêcher toute intervention militaire, va tout faire pour ralentir voire stopper les opérations en cours en brandissant le spectre de la cour pénale internationale pour des exactions et crimes de guerre en même temps qu'une dissidence factice au sein d'Ançardine, soudainement visitée par les muses de la paix, est mise en branle. La même ONU est sollicitée par les mêmes organisations des droits de l'l'homme pour venir immédiatement sur le terrain et enquêter. Notre naïveté est sans limite et il ne sera pas surprenant que des maliens bon teint, consciemment ou inconsciemment, les accompagnent dans leur dessein inavoué de bloquer d'une manière ou d'une autre le Mali dans sa quête de souveraineté, au motif qu'il faut faire la lumière sur des allégations. Je rappelle à tous que des actes autrement plus graves, plus violents et plus inhumains ont été  et continuent d'être commis par Israël en Palestine ou par les Etats Unis en Irak et en Afghanistan sans que ces organisations des droits de l'homme n'aient demandé de traduire les soldats de ces pays ou ces pays eux-mêmes devant quelque juridiction que ce soit. Elles s'interdisent même d'en parler souvent pour ne pas perdre certains financements. Notre pays a été agressé par des hordes sans foi ni loi et on nous demande de les cajoler et de les traiter comme des enfants de coeur. Après le ras-le bol de nos élites musulmanes contre certains pays de la ouma islamique et l'OCI, un autre message est à lancer à ces organisations des droits de l'homme, très partisanes, en réalité, d'une justice à vitesse variable en fonction du pays et des intérêts connus ou cachés. Je ne me souviens pas qu'une de ces organisations ait rappellé à la CPI que Blaise Compaoré n'a, à aucun moment, été cité encore moins interpellé par elle dans le procès Charles Taylor, et ce n'est sûrement pas faute de preuves. Cessons d'être naïfs et de contribuer nous-mêmes à nous donner en pâture. J'étais écoeuré de voir qu'aussitôt  la presse autorisée à se rendre à Konna, la première préoccupation de la journaliste vue sur TV5 a été de rechecher activement et frénétiquement des exactions commises par l'armée malienne, juste pour nous faire comprendre que, si nous persistons à vouloir traduire devant la CPI les barbares du MNLA et d'Ançardine pour les crimes que ces auteurs, en son temps, ont diffusés eux-mêmes comme le font toutes les organisations terroristes, "eux aussi" sont entrain de compiler des éléments à charge contre nos militaires. Nul n'est dupe.
Je me suis toujours battu pour le droit, mais équitablement appliqué à tous, sans distinction.
 
kalfa

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