En Libye, les démocrates autoproclamés ont installé une “démocratie” d’exclusion. A partir de ce moment-là, réellement, peut-on parler de démocratie ? Que nenni. Aujourd’hui, la tête bourrée de la sacro-sainte absinthe revenue à la mode après une période de désuétude forcée, nos monstres transposent le modèle libyen en Syrie. Ils sont en lutte pour changer le régime, avec les mêmes méthodes scélérates. Les mots ont un sens. Ainsi, d’entendre certains confrères oser dire que la diplomatie a échoué, c’est finalement l’hôpital qui se fout de la charité.
C’est Nicolas Sarkozy, l’ex président français qui, en premier, avec l’imbroglio électoral ivoirien entre Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara, avait choisi son camp avec une violence inouïe. Il faut avoir bu pas moins de 4 caïpirinhas (cocktail brésilien), pour donner une semaine à un chef d’Etat d’un pays tiers, pour qu’il quitte le pouvoir. Barack Obama, un dictateur au visage d’ange avait retenu la leçon et a fait pareil avec le frère Guide Mouammar Kadhafi. Et maintenant, il réédite l’exploit nauséabond avec le président syrien Bachar Al-Assad.
Alors que la dictature est mise à nue, eux, parlent de diplomatie. Laquelle ? Le président russe Vladimir Poutine, lui, prône la diplomatie. Il a répété qu’il souhaite une «solution politique pacifique» en Syrie, rejetant «toute ingérence par la force de l’extérieur». Il a par ailleurs invité les opposants syriens à se rendre à Moscou. Les autres, avec leur diplomatie au ras des pâquerettes, et qui pataugent telles des mouches dans la bouse, ne sont que des monstres. Barack Obama, François Hollande et leurs affidés veulent conduire le monde sur des falaises vertigineuses, synonyme de chaos, et non vers des forêts verdoyantes et luxuriantes. Aucun ne parle des victimes de ces meurtriers de l’Armée syrienne libre (ASL). Apparemment, selon la formule consacrée, elle ne fait que se défendre. Quid des attentats, des crimes de masse, des enlèvements, de l’enrôlement de mineurs ?
Les nouveaux désinformateurs et dictateurs nous prennent simplement pour des gobe-mouches. Tenez, après l’apparition surprise d’un homme, Khaled Abou Saleh pour ne pas le nommer, ressuscité par François Hollande, la dernière parodie du soi disant règlement du conflit syrien qui a eu lieu à Paris, après le matraquage de François Hollande “Bachar Al-Assad doit partir”, se résumait en 6 points:
- 1. une action plus forte du conseil de sécurité des nations unies est nécessaire
- 2. les responsables des crimes ne resteront pas impunis
- 3. les responsables et les soutiens de la répression doivent être plus durement et plus largement sanctionnés
- 4. l’opposition démocratique et les réseaux de solidarité locaux seront plus activement soutenus
- 5. l’aide humanitaire à la population sera renforcée
- 6. la communauté internationale sera solidaire du peuple syrien dans la reconstruction du pays
Mais alors, rien sur les terroristes, sur leurs victimes ? Mais si, tous ces griefs concernent en premier chef, les renégats de l’opposition syrienne. Néanmoins, est-ce ainsi qu’on peut régler un conflit en excluant certains et en privilégiant d’autres ? Ne sont-ils pas tous Syriens ? Est-il raisonnable que ce conflit se règle à Ankara ou à Paris ? On peut donc comprendre la peine de Koffi Annan qui a refusé le diktat de Hollande et Obama, en se rendant à Damas rencontrer Bachar Al-Assad. Un accord a été conclu. La balle est dans le camp de l’opposition mais je parie que rien ne se passera. Ces clowns qui la constituent veulent le pouvoir, pieds et poings joints, sans aller aux urnes, conscients de l’aide scélérate qui leur est apportée…
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