Le destin a frappé très fort.
L’Afrique toute entière, celle des démocrates pleure ce soir. Elle est
orpheline d’un homme qui a fait passer son pays dans le cercle très
prisé des pays démocratiques, mais, pas seulement. Contrairement
aux démocraties occidentales gouvernées en fait par la Finance mondiale
et qui sont toutes en crise avec une croissance au plus bas, le Ghana a
vu sa croisssance augmenter cette année de 6 points.
Le président du Ghana,
John Atta Mills, 68 ans, dirigeait son pays depuis 2009. Sa mort a été
fulgurante. Admis en fin d’après-midi dans un hôpital à Accra, capitale
de Ghana, son décès a été constaté peu après. Une vraie malédiction pour
ce pays. La mort est décidément un fléau, qui choisit visiblement les bons, vu, la quintessence des dirigeants africains incapables qui sont toujours en vie.
Conformément à la constitution,
le vice-président John Dramani Mahama a prêté serment devant une session
extraordinaire du Parlement quelques heures après la mort du chef de
l’Etat. Le Ghana va vivre un intérim de quelques mois, d’autant plus
qu’il y a une élection présidentielle en décembre.
Paix à son âme !
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