mardi 10 juillet 2012

Affaire Calixthe Beyala : Le coup de sang d’Alassane Dramane Ouattara

          

Calixthe Beyala
Calixthe Beyala
Parfois ou toujours, la haine est mauvaise conseillère, lorsqu’on est incapable de la retenir ou de jouer et faire preuve d’une once de finesse dans nos contacts humains. Grossièrement attaquée par le régime ivoirien actuel se basant non seulement sur des paraboles du vide déclinées en “prétendus émoluments” reçus par elle, sans la moindre preuve, en l’absence de résultats probants, Alassane Dramane Ouattara aurait piqué une crise de nerfs abyssale.
Par une enquête baclée sur les soi disant rapports d’argent qu’aurait entretenu l’écrivaine à succès Calixthe Beyala et l’ancien régime ivoirien de Laurent Gbagbo, le président a remonté les bretelles de ses collaborateurs et il n’est pas exclu que des têtes tombent. L’ ”état d’agitation aiguë dans lequel le roitelet ivoirien se serait retrouvé pour cette science thérapeutique fut, selon des sources concordantes, très spectaculaire. Il en perdrait même le sommeil, ce qui inquiète fortement son entourage.
Ce genre de réaction cache souvent une grande détresse. En effet, après avoir humilié la Côte d’Ivoire pour…..205 000 euros qu’il réclame à dame Beyala, il a ordonné au juge d’instruction d’Abidjan, de transmettre au ministère de la Justice une commission rogatoire destinée aux autorités judiciaires françaises aux fins d’inculpation de dame Calixthe Beyala, pour des faits de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux.  
A voir comment cette daube est cousue de fil blanc, les autorités françaises, interloquées, étonnées, médusées, ahuries se sont demandées si les Ivoiriens étaient fous. Voila comment tout un peuple est sali à cause de l’irresponsabilité d’un homme. En réalité, de quoi s’agit-il ? Dame Beyala a effectivement un compte sur place à Abidjan, ce qui est légitime. Elle a le droit de l’utiliser à sa guise et pour son bon vouloir, sans en reférer à quiconque.
Quand on demande à ses collaborateurs de faire tout et n’importe quoi, on ne peut qu’aboutir à ce genre de résultats. L’humiliation est de taille, surtout que dès le début, Madame Beyala l’avait envoyé paître avec un cinglant “Je l’emmerde !” mais, certains, par leur haine de l’autre, ont abandonné la honte aux chiens. Et par conséquent, ils sont devenus au fil du temps, des bêtes à visage humain. 

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