mardi 10 juillet 2012

Mohamed Merah, le Raid, TF1 et Sept à Huit : un nouvel enfumage

 


Mohamed Merah
Mohamed Merah
TF1, dans son émission Sept à Huit présentée par Harry Roselmack dont le producteur est Emmanuel Chain,  a diffusé hier soir des extraits audio des discussions entre Mohamed Merah et les négociateurs du Raid. Un enfumage quant aux extraits choisis. Du coup, c’est la défelante médiatique. Être pour la liberté d’expression, il n’ a que ça qui compte, pour connaître la vérité, mais, il y a quelque chose qui cloche, qui ne tourne pas rond, mesquine, et assassine.
Malgré les cris d’orfraie de Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, les cris de douleur des familles, compréhensibles entre autres, la mise en avant de la phrase de Merah selon ces enregistrements est en principe une grosse arnaque:
“Je sais que vous risquez de m’abattre, c’est un risque que je prends. Donc voilà, sachez que face à vous, vous avez un homme qui n’a pas peur de la mort. Moi la mort, je l’aime comme vous aimez la vie.”
Très drôle pour un gamin de 24 ans à peine, qu’on voyait se pavaner dans sa cité au volant d’une belle allemand et qui, en un laps de temps n’aime plus la vie. De qui se moque-t-on ? Et lorsqu’on tente de ressortir le côté Al Qaïda – ses frères d’armes et tout le reste-, c’est pour faire croire que ce jeune homme avait plongé comme ça, du jour au lendemain, dans le fondamentalisme, dans l’extrémisme musulman. Bien plus, on assiste à une autre mise en scène présentant une personne responsable de ses actes, cruelle, qui n’a ni remords ni regrets.
On comprend in fine que toute cette mise en scène et ces révélations qui n’en sont pas, sont une espèce de dédouanement du Raid, qui devait “faire son travail” mais ne l’a pas fait en réalité car, il y avait d’autres moyens, notamment des gaz asphyxiants, pour l’interpeller. Là, on a assisté à l’élimination d’une personne “s’en fout la mort”, prête à tout. Une arnaque. Or, les vrais réponses aux questions posées depuis belle lurette n’ont toujours aucune réponse.
Ils avaient dit que ce garçon portait une djallaba. Sur cette photo du mort Merah publiée par Entrevue, il porte un jean. Où est passée sa djallaba ?
Pourquoi a-t-il échappé à la DCRI ?
Comment s’est-il procuré la carte de visite d’un haut placé de l’Elysée  ?
Qui payait ses multiples voyages à l’étranger (Israël, Pakistan, Afghanistan) ?
Comment un homme sans emploi a-t-il pu s’acheter autant d’armes ? Al Qaïda peut-être ? Que nenni, l’organisation terroriste ne peut se permettre de faire confiance à un novice.
 Autant de questions sans réponse qui en disent long sur cette nouvelle manipulation. Tentative vaine de dévancer les vidéos des avocats de la famille Merah qui détiendraient des versions contradictoires ? Cette affaire Merah entre dans les attitudes nauséeuses de certains qui veulent toujours avoir raison. Les “qui” veut-on protéger ?
MEA CULPA : GROS PROBLEME D’ORDINATEUR (VIRUS)

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