« Printemps arabe » ou « Printemps islamiste », à chacun de choisir. C’est la guerre sémantique entre les tenants des « révolutions arabes », vaste escroquerie médiatique, et la montée de l’islamisme radical qui ne recule devant aucune ignominie. Le deuxième printemps serait plus approprié car, de Tunisie en Libye en passant par l’Egypte, les salafo-fascistes, épaulés par le Qatar et les autres, ont le vent en poupe.
L’assassin de Choki, un lâche, lui a tiré quatre balles dans le corps comme s’il abattait une bête. Mais la bête, c’est lui car, la commune mesure entre l’homme et l’animal est l’instant. Pour le reste, la morale, il n’y a que les hommes qui l’ont. Ceux qui ont tué cet homme, dont la popularité ne s’est jamais démenti, comprendront qu’ils ont fait une erreur.
Chokri Belaid, le désormais ex secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, est la victime du parti islamiste Ennhada. Ces clowns tentent de nier, en se précipitant de condamner ce meurtre. Mais, la plus grosse escroquerie que j’ai vu, c’est ce discours bidon de Marzouki, le président tunisien, à Strasbourg. Selon lui, ce sont certaines les anciens partisans de Ben Ali qui veulent créer le chaos. La même accusation qu’un certain M. Ferchichi m’avait fait après qu’il fut arrêté à Orly avec une valise d’argent du…Qatar.
Il ne vous a pas échappé que cet autre clown, est l’otage d’Ennhada. Il n’a qu’un titre honorifique, sorte de roi fainéant, qui écoute et ne dirige rien du tout. D’ailleurs, il l’avait prouvé avec l’extradition illégale et criminelle du Gouvernement tunisien de l’ex Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi vers Tripoli.
De toutes les façons, chacun sait que c’est le Qatar qui finance Ennahda. C’est lui qui a armé la main de ces tueurs anti-démocrates. On regrette même déjà Ben Ali, c’est dire. Oui, c’était une dictature, qui emprisonnait mais, chacun, des assassinats politiques ne se passaient avec une telle violence.
Ennahda dégage !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire