Parfois, sans toutefois mépriser les autres, je me demande souvent s’ils ont toute leur tête. C’est ainsi qu’il est toujours épatant de voir des gens qui donnent du crédit au plan diabolique contre la Syrie. Une coalition démoniaque constituée qui plus est, des pays du golfe, avec notamment les grandes, que dis-je, les très grandes démocraties que sont l’Arabie saoudite et le Qatar. C’est à mourir de rire ou pleurer de rage.
Alors que les occidentaux tentaient honteusement d’attribuer au régime de Damas les derniers attentats meurtriers sur le sol syrien, hélas, un groupuscule extrémiste nommé Le Front al-Nosra, a reconnu être l’auteur des attentats perpétrés à Damas. Or, le quai d’Orsay, sachant évidemment que ce n’était pas l’oeuvre du pouvoir syrien avait déjà trouvé une formule assassine et d’une partialité abyssale en déclarant:
La France condamne «fermement» le double attentat et impute au régime syrien «toute la responsabilité» des violences survenues en Syrie depuis plus d’un an. «Le régime porte toute la responsabilité des horreurs que connaît la Syrie», ajoutant, «En choisissant une répression aveugle et brutale, le régime s’est enfoncé dans une spirale de violences sans issue».
Le Front al-Nosra a diffusé hier, samedi, une vidéo revendiquant le double attentat qui a fait jeudi 55 morts à Damas. Piégées, les forces du mal qui sont probablement déçues que leur enfant revendique très tôt son existence, qualifient ce groupuscule de groupe obscur dont on ignore les affiliations. Comment croire le contraire ? Nul n’ignore que cette opération a visé des militaires du régime, les services de sécurité (les bâtiments ont été soufflés) et des civils. Vous avez probablement constaté que le fameux Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et les opposants syriens tentent d’étouffer leur bévue en accusant maladroitement le pouvoir de Bachar al-Assad.
Cette panique est la résultante d’un échec qui ne fait que croître la frustration des renégats et le peuple sait désormais que ces gens ne veulent pas la paix. Ce mécanisme, cette dérive et cette faiblesse sont probablement cette confiance aveugle qu’ils avaient de Paris. Sarkozy, qui, rien qu’avec des mots, prétendait pouvoir renverser Bachar al-Assad. Hélas, la Chine et la Russie étaient entrées en jeu, conscientes d’avoir été flouées dans le dossier libyen. La vérité finira par triompher ! Elle commence à se faire jour dans le cas libyen…
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