jeudi 31 mai 2012

Étrangers : Manuel Valls donne une vilaine claque à Claude Guéant !



Claude Guéant et Manuel Valls
Le candidat François Hollande qui avait promis d’abroger la circulaire scélérate Guéant, avait affirmé aussi que s’il était élu, il mettrait en oeuvre les mécanismes pour que la circulaire sur les étudiants étrangers diplômés qui n’auraient plus la possibilité de travailler en France soit abrogée. Eh bien, en fin de journée, ce sera effectif. En effet, Manuel Valls le nouveau ministre de l’Intérieur l’a annoncé. 
Restant dans notre dynamique, à chaque fois que ce Gouvernement fera quelque chose de bien, nous le dirons. En revanche, des dérives comme celles sur la Syrie, nous les dénoncerons avec fermeté. François Hollande avait même rajouté qu’il y aurait un débat qui permettra de déterminer chaque année au Parlement ce que serait “l’immigration économique” et l’accueil des étudiants étrangers. Même en s’abstenant selon le mot d’ordre des leaders des Africain-français comme Calixthe Beyala pour les législatives, on peut espérer voir le PS gagner ces élections et les juger sur pièce. Les deux hommes ne se sont jamais fait de cadeaux et ça continue (vidéo).
Un travail interministériel impliquant les ministères de l’Intérieur, du Travail et de l’Enseignement supérieur s’est mis en place. L’Unef et la Confédération étudiante, troisième organisation étudiante, réclame en outre, le retrait d’un décret du 6 septembre 2011 relevant le niveau des conditions de ressources imposées aux personnes qui souhaitent suivre des études en France : ce décret demande que les étudiants internationaux devront justifier de “640 euros à 770 euros de ressources mensuelles, contre 460 euros auparavant”.
Il faut noter aussi que, depuis le 1er janvier dernier, suite à la droite, devrais-je dire, extrême-droite au pouvoir récemment sous Sarkozy,  l’étudiant devenu salarié est obligé de s’acquitter d’une taxe de 349 euros et non plus de 85 euros. Une façon d’appauvrir encore plus des gens qui se battent pour s’en sortir en changeant leur statut. Néanmoins, il faut une précision, l’abrogation de la circulaire Guéant ne signifie pas qu’on a le droit automatiquement à un poste dans une entreprise après l’obtention de son diplôme. Il faut donc qu’il y ait une autre loi moins restrictive et plus incitative.

Côte d’Ivoire : Alassane Dramane Ouattara recense et ment



TRIBUNE LIBRE DE  SHLOMIT ABEL

« Le recensement des jeunes sans-emploi va débuter »
C’est Philippe Ndri, le directeur général de l’Agence nationale de gestion et de promotion de l’emploi (AGEPE) qui l’a dit le 27 mai, dans une rencontre avec la presse. Le gouvernement est « très préoccupé » par toute cette jeunesse sans travail, et le point de départ pour remédier à cette crise, après un an de pouvoir, c’est de connaître le nombre exact de chômeurs, ou plus exactement de jeunes chômeurs. On reste sans voix devant cette nième trouvaille du camp Ouattara pour gagner du temps.
Alassane OuattaraAprès le « cadre de vie » qu’il nous sert depuis le début de sa prise de pouvoir, et qui s’améliore paraît-il, de semaine en semaine ; après son installation en grande pompe, il y a tout juste un an ; après les opérations de nettoyage de mama Bulldozer, après les lumières magiques de Noël , tous ces « cadres » aux dorures censées masquer la réalité effrayante d’une côte d’Ivoire, pays phare de l’Afrique de l’Ouest, subitement devenue l’ombre d’elle-même, après une année de gestion de ce triste sire, ADO-solution nous livre sa dernière trouvaille : une enquête !.
Il existe bien une agence pour l’emploi, l’AGEPE, mais aucune statistique ne filtre de ses bureaux, et les quelques formations de bouchers et d’officiers qui nous sont annoncées ça et là dans les médias, sont bien loin des deux-cent mille (200 000 !) emplois promis chaque année, sur 5 ans.
Alors que les chômeurs y sont légions, la Côte d’Ivoire se transforme en une nouvelle annexe du Burkina Faso. Il y a un peu plus d’un an, Blaise Campaoré avait envoyé ses droits communs pour servir de renfort à l’armée de rebelles et de prisonniers recrutés dans les geôles ivoiriennes. Aujourd’hui, depuis plusieurs mois, les citoyens ivoiriens impuissants assistent à des arrivages journaliers de bus qui déversent par centaines des clandestins Burkinabés dans l’Ouest du pays, lancés à la conquête des plantations de café cacao et se livrant à l’abattage sauvage de milliers d’hectares de forêt domaniale classée pour en augmenter la surface, et cela sans passer ni par le ministère de l’immigration, ni par celui du travail, ni par l’agence de l’Emploi. Non, ces populations étrangères, encadrées par les FRCI et cautionnées par les autorités locales acquises à la tyrannie en place, chassent les autochtones et se lancent dans l’agriculture et la déforestation, sans aucune règle de conduite, sans aucun respect de la propriété, avec la bénédiction du Burkinabé Dramane qui « préside » aux destinées de la Côte d’ Ivoire. Celui-ci, dans sa générosité légendaire pour les non-Ivoiriens, a même offert à son pays d’origine de régler ses notes d’électricité. Il continue de couvrir le nord d’où est issue la rébellion, en l’exonérant encore du règlement de plus de 10 ans de factures d’électricité, alors que tout le reste du pays, déjà très appauvri, s’est vu imposer une hausse de 15 pour cent !
Et voila que le gouvernement Ouattara, qui se sait détesté de beaucoup d’ivoiriens, se lance dans les sondages à l’occidentale pour recenser les étudiants et les jeunes sans emploi. Encore une manœuvre qui va lui permettre de ne pas parler du chômage, de la violence de ses armées et de leur jeu favori, le racket ; des nombreux malades qui se meurent faute de soins, des médicaments inexistants, et surtout des pluies d’argent qui ne tomberont plus. Dans les sphères du pouvoir, on a trouvé un nouveau moyen de parler aux Occidentaux sans parler aux Ivoiriens, en utilisant les méthodes de l’Hexagone, et après cogitation, le lapin qu’on nous sert, directement sorti du chapeau du magicien Ouattara, c’est une enquête destinée à permettre le recensement des jeunes sans emploi… Enquête imminente, c’est pour  bientôt, quelques semaines, le temps de former les enquêteurs, de trouver le financement des statisticiens qui travailleront les données. Mais pendant ce temps, mis à part un petit coup de badigeon sur des murs qui cachent un grand vide, la réhabilitation des universités est au point mort, et la rentrée prochaine est toujours compromise.
A partir des données existantes   ̶  limogeage-rattrapage dans l’administration et la fonction publique, entreprises dévastées, fournisseurs d’état non payés et qui ont dû mettre la clé sous la porte, planteurs expropriés, soldats loyalistes pourchassés, petits commerçants étranglés par le vandalisme puis le racket ̶   , il serait si facile de brosser les contours de ce chômage endémique. Et bien sûr, les universités étant totalement hors d’usage, il suffirait de dénombrer étudiants et professeurs, personnel de service et de maintenance, tous depuis un an sans travail.
Alors qu’il n’y a pas eu déclaration de guerre, les armées d’interposition  ̶  ONUCI et Licorne ̶   ont bombardé hôpitaux, supermarchés, usines, universités … On se demande ce que ces destructions ont à voir avec le siège du  palais présidentiel, et le kidnapping d’un président arbitrairement déclaré « illégitime » par une ONUCI et une Licorne soi-disant « neutres », aux ordres des instigateurs de cette ingérence insupportable dans les affaires internes de la Côte d’ivoire, simplement parce que le président Gbagbo voulait permettre aux Ivoiriens de mieux vivre et de jouir enfin des ressources de leur pays; mais voilà, pour humilier la Côte d’Ivoire et l’empêcher de se relever, il fallait non seulement  lui voler son Président, mais aussi la ruiner : elle pourrait ainsi mieux être dépecée et partagée entre les requins de la finance, du pétrole et de la reconstruction, grâce au pantin terne et sans envergure, imposé par la communauté internationale  ! N’a-t-on pas importé en Côte d’Ivoire, et à prix d’or, de vieux bus qui en France étaient bon pour le rebut, afin de remplacer ceux qui avaient été détruits dans le bombardement des dépôts, et dont plus aucun ne sortirait de la Sotra, fleuron de l’industrie ivoirienne, bombardée, elle aussi ? Dès le 30 avril, narguant les ruines encore fumantes, Ouattara passera commande de ses bus  en France !
« Le recensement des jeunes sans-emploi va débuter »
Cette annonce est affligeante. L’AGEPE, ne fonctionne-t-elle pas comme un organisme chargé de comptabiliser et d’aider les chômeurs ? Ce bureau aurait-il été lui aussi ravagé par les bombardements et les pillages ? Et sa direction, que fait-elle, comment rend-elle compte de sa charge aux ministères de tutelle ?
Sans doute ce sondage commandé est-il  une fois de plus une arnaque française. Ne vient-on pas de lire que Nicolas Sarkozy a dépensé des milliards d’Euros du contribuable pour commander des enquêtes d’opinion ? Assurément, Mr Hollande sera moins gourmand en ce début de mandat, et on peut imaginer que ces instituts de sondage, en quête de nouveaux marchés, se sont proposés à Mr Ouattara, lui qui ne jure que par les « spécialistes » français ! Nicolas Sarkozy étant jusqu’à la fin resté confiant dans ses chances de gagner les élections, nous pouvons croire que ces spécialistes aideront Ouattara à poser les bonnes questions, pour que les réponses soient les bonnes, celles attendues finalement du gouvernement : que les chômeurs sont  beaucoup moins nombreux qu’on ne le dit,  et qu’ils doivent bien sûr prendre leur mal en patience…
 Alors que ces instituts de sondage travaillent rapidement   ̶  exemple des sondages en France entre les deux tours, pour connaître les tendances  ̶, ne dit-on pas à Abidjan que l’enquête durera au moins un mois et que les résultats ne seront connus qu’au dernier trimestre ? Après la rentrée des classes, après une rentrée universitaire improbable, parce que justement suspendue à la connaissance des résultats de cette fameuse enquête !
Onze mille foyers seront visités par 172 enquêteurs. Cette précision dans l’annonce, qui pourrait rassurer les ivoiriens devant le sérieux et l’ampleur de l’entreprise, inquiète  plus qu’elle ne rassure. Où sont ces foyers ? Ira-t-on sonder les réfugiés au Ghana et dans la grande diaspora des parias de ce gouvernement ? Comment retrouver la trace de tous ceux qui ont perdu leur maison et leurs terres au profit de ces Bernard-l’hermite sans foi ni loi qui se sont installés chez eux ? Ces « nouveaux ivoiriens » amenés par convois entiers du Burkina et même du Mali, seront-ils auditionnés ? Il va sans dire que les statistiques seront revues à la baisse si on les inclut dans l’enquête, eux, les vaillants travailleurs de la « Nouvelle Côte d’Ivoire ». 
Et une fois ces renseignements récoltés, si le chiffre fatidique de 4 millions de jeunes diplômés sans emploi est avéré, sans compter tous les bacheliers de l’an dernier et de cette année, et tous les jeunes aux études interrompues, faute d’universités et de professeurs – en exil  ̶   pour les recevoir, même abstraction faite des 5 800 étudiants au parcourt « trop long » pour Mr Ouattara et radiés sur son ordre de l’Université,   ̶  alors que leur cursus a été plusieurs fois interrompu par sa guerre à lui et par l’absence de ressources qui en a découlé  ̶  , que nous apprendra cette étude ? Et les autres jeunes, qui n’ont aucune formation au départ et qui cherchent aussi désespérément du travail, que va leur apporter l’enquête ?
Ce que les étudiants aimeraient savoir, c’est quand les études reprendront. A la rentée prochaine nous assure-t-on, mais le rythme de la réhabilitation des universités détruites semble indiquer le contraire. Alors, à quoi sert cette enquête ?
Comme toujours, c’est une opération d’enfumage : du vent, rien que du vent, beaucoup d’argent dépensé, plus précisément encore une dette supplémentaire à mettre sur le dos des Ivoiriens, de leurs enfants et petits-enfants, qui auront encore un peu moins de chance de décrocher un travail ou une bourse d’étude !
En fait, la leçon à retenir, c’est celle des 172 emplois à prendre, réservés à des contractuels qui seront payés  ̶  ou non ̶   pour un mois d’enquête. Et avec les habitudes du gouvernement, que nous commençons à connaître,  gageons qu’il y a du ‘’rattrapage’’ en l’air, et que les jeunes, se méfiant de ce que cache cette enquête, préféreront ne pas laisser leurs nom et adresse, de peur qu’on ne vienne les cueillir comme des fruits mûrs en leur collant une étiquette de « pro-Gbagbo » fomentant un coup d’état, ou de proches de Charles Blé Goudé, qui reste encore et toujours l’Ivoirien le plus recherché de la « Justice »  ouattarienne. Pour cette simple raison, qu’Ado se rassure : l’immense majorité des chômeurs recensés seront ses partisans, et ceux-là, foi de Parrain, il aura tôt fait de les rattraper !
Shlomit Abel

Voila une vidéo d’un journaliste Russe indépendant sur la tuerie “Al-Houla”


Voila une vidéo d’un journaliste Russe indépendant sur la tuerie “Al-Houla”
suivie d’une traduction par google translate
http://video.yandex.ru/users/news-anna2012/view/23/#hq
Après un voyage de deux jours à Homs et de la vallée de Hula et les villages (et Tldo Kvrllagha et Tldhb) a conclu sur les résultats d’une voix ferme et définitive et documentées et une copie du témoignage pour les gens de villages voisins et Tldo ..
(Presse authentification spécial et rien à voir avec nous dans une entité du gouvernement était) ..
Et avait risqué nos vies nous prendre, alors que d’un endroit à un autre parce que le feu qui se passait tout d’un coup et fortement dans tous les domaines que nous y sommes entrés .. Et sans l’aide des populations locales à avoir signé, soit des prisonniers ou morts, car les militants de l’apparition et la disparition étaient soudainement façon dont nous l’habitude d’être obligé de rester protégé contre les endroits parfois pendant des heures ..
Le massacre des insurgés sont pleins vallée de Hula, et en particulier le groupe et mettre le cheval (le barbier) Akash et Bakor groupe terroriste avec le soutien d’une certaine et grande (en milliers) par les groupes de Rastan et San, dirigé par le terroriste terroriste fugitif Talas Abdul Razak, qui a été vu à sept heures Vendredi soir se promener dans la cour .. Tldo
Al Jazeera nouvelles de diffusion et le massacre n’avait pas commencé un engagement sur le terrain (environ deux heures à midi le vendredi) ..
L’assassinat de familles entières dans le sang froid et a été l’une des raisons, c’est qu’ils sont loyaux envers l’Etat ..
Chaque processus a tué une femme (peu importe leur âge), précédé par un viol collectif et ensuite tuer un tir direct dans la tête ..
Tous les morts, le massacre d’Al-Sayyid (et y compris les quelque 20 enfants) et Abdul Razzaq Al (y compris les quelque 10 enfants)
Famille tué le frère de Abdullah Almhlb secrétaire du nouveau parlement (et c’est à partir de la famille de M.) délibérément et de sang-froid le matin du deuxième jour de l’élection d’Abdullah Almhlb (il a été élu jeudi) ..
Lorsque le père a été limité et la réservation de ses enfants _ Les neuf enfants _ une chambre et la mère a été violée (Feroz Daher) collectivement et à l’achèvement du processus de viol, le meurtre tir provenait de son cou et sortit de sa tête .. Et les enfants ont été tués avec leur père dans le sang froid, balle dans la tête ..
Tout le reste morte tué un score de feu mutuel, qui a eu lieu après que les terroristes de provoquer l’armée après leur (terroristes) du massacre ..
Dans le premier choc a été sur le terrain faisait partie d’un groupe de Bakor et checkpoint de l’armée situé dans la cour de Tldo (quand l’eau du réservoir) sont les familles de trois soldats de l’armée et a été tous les tuer ..
L’abattage et le premier jet de la surface sur le terrain et de prendre les cris et l’*** incontesté je vous aime, de Kafr Batna .. Fmakan des tueurs qu’ils lui dit, je me suis souvenu que vous êtes ****!! Et a laissé saigner à mort ..
En vertu de la vie seconde et brûler jusqu’à ce rôti (sergent Chaoui de Deir Al-Zour), et a été brûlé au cours des terroristes cracher et le chant (Abou Jara bandeau ..).
La troisième a été prise (premier lieutenant) vers une destination inconnue et appris de lui après avoir filmé une section déclarant la sécession de l’armée après le massacre, puis l’a tué.
Blesser 19 soldats ont été blessés et secourus d’une mort certaine après l’arrivée d’un large soutien de l’armée après environ une heure avant la fermeté héroïque des centaines de militants ..
Ont été blessés des dizaines de soutien la force militaire et a également été secouru dans une entrée héroïque à travers des groupes appartenant au héros armée syrienne à Tldo de l’ouest à attirer l’attention des terroristes et alléger la pression sur le pouvoir d’asservissement en provenance du sud ..
Les terroristes armés avec des armes sophistiquées (Guenasat avec la nuit des jumelles – missiles anti-chars
) Ne sont pas présents la puissance de l’armée régulière, qui est dans la région ..
Au premier affrontement avec l’armée a heurté le mur du véhicule BBC Ir IDM (véhicule blindé roues Beraa couleur bleue) avec du mortier, ce qui conduit à l’inflammation thermique immédiatement ..
Plus de détails documentés du son et l’image de nombreuses et passionnantes seront présentés lors Jhuizea ..
Tout ce qui s’est passé dans la vallée de Hula est un document très soigneusement orchestrée pression contre la Russie et la Chine d’accepter une décision relevant du Chapitre VII contre l’Etat syrien ..

Syrie : Bernard-Henry Levy ou le retour du pousse-au-crime et criminel français



Après avoir menti sur la Libye, jusqu’à pousser au meurtre d’un chef d’Etat en fonction, en l’occurrence le frère guide Mouammar Kadhafi, voici que le voyou en col blanc reprend sa parole morbide et mortifère. Il fait un film pour gagner de l’argent sur le dos de ceux qu’il a réduit aujourd’hui à néant. En Libye aujourd’hui, il n’y a que les renégats de Benghazi qui sont au sein du CNT qui ont droit au chapitre.  Le rreste de la population est réduite au chômage, à la mendicité et des SDF sont apparus dans les villes.
J’ai suivi le voltigeur du mensonge sur Canal+ et puis sur France 3 chez Taddeeï. Sans surprise, le sort des Libyens est passé au second plan, le quidam fait son cinéma. Personne ne lui a vraiment parlé de son acte de mort en Libye. Rien, que l’histoire de son navet qui a trouvé preneur aux Etats-Unis. Vous savez, le producteur qui a lancé  ”The artist”, a racheté les droits. Quel malheur !
Dans son blog, l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement taille un costume sur mesure à cet imposteur:
Quel est le statut, dans le paysage audiovisuel français, de Bernard-Henri Lévy, ce milliardaire pseudo-philosophe posté au carrefour de toutes les rédactions, auquel la parole est donnée dans le journal de 20h de France2, pour poser des questions au Président de la République comme s’il était le maître et le Président l’élève ? 
On espérait que le service public échapperait à l’entreprise de noyautage de la presse entreprise de longue date par cet artiste de la manipulation. Las… 
Excellentissime Chevènement !
Un vrai coup de gueule salutaire, face à ce rat des médias à qui les professionnels du métier donnent un blanc-seing incestueux. Bref, chaque jour davantage, ils se ridiculisent à dérouler le tapis rouge à un voyou avec plein de sang dans les mains et qui en est fier…

François Hollande : Moi, président de la République, je bombarderai la Syrie…


…Sous mandat onusien !
Moi, président de la République, aka François Hollande, mister nouveau guerrier de l’Elysée, docteur ès frappes, agrégé ès roulettes, doctor honoris causa en anaphore fait sa moue. Très rapidement. Sarkozy avait choisi le Fouquet’s, lui, la Corrèze et puis la Bastille. Ah, la Bastille, les révolutionnaires,  les ultra-enragés, lesTorquemadas de la légitimité et tutti quanti nous font la leçon. 
Moi, président de la République, je bombarderai la Syrie…*
Moi, président de la République, je serai impitoyable avec les subsahariens, …c’est normal.
Moi, président de la République, je deviendrai le caniche de Barack Obama, …mais pas trop.
Moi, président de la République, je tiendrai mes promesses belliqueuses, en cognant… Angela Merkel.
Moi, président de la République, je retirerai nos troupes d’Afghanistan, mais pas en 2012…heu, les troupes combattantes, si, mais les formateurs, …en 2014.
*La Russie et la Chine se sont moquées des déclarations du pauvre François Hollande.

mercredi 30 mai 2012

FrançoisHollande : de Flamby (déjeuner lacté) à chef de guerre en Syrie ?



Flamby, hier, sur France 2
Flamby, hier, sur France 2
« Capitaine de pédalo ! », dixit Jean-Luc Mélenchon. « Gauche molle !», renchérit Martine Aubry. « Fraise des bois !», assène l’actuel chef du Quai d’Orsay Laurent Fabius. «Flamby!» (déjeuner lacté) et tutti quanti. Tous ces sobriquets ont disparu comme par enchantement, non ?
Aujourd’hui, François Hollande passe à la vitesse supérieure. les amateurs de la prébende et de la trahison se tairont. Ils ne diront rien sur cette posture belliqueuse du nouveau président à l’encontre de la Syrie, par peur de perdre, qui, un maroquin, comme ce fut le cas de Jean-Pierre Chevènement maître de ses convictions, qui, pour une mission etc. François Hollande, toute honte bue, s’appuyant outrageusement sur le mensonge du massacre de Houla (centre de la Syrie), passe de Flamby à chef de guerre en Syrie, sous….mandat de l’ONU.
Mais, ce que personne ne peut affirmer, malgré cette course folle derrière Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère, la France, même avec un mandat de l’ONU, ne peut pas agir seule en Syrie. Il suffira donc que Bachar Al-Assad se réfugie à Lattaquié, bastion Alaouites qui fut pendant l’entre-deux-guerres la capitale d’un éphémère État des Alaouites sous mandat français. Il n’est pas exclu que la zone devienne un état indépendant sous protection russe. 
Alors qu’il ne reste à la coalition anti-syrienne que le terrorisme aveugle, un clown se lève. Il s’agit de BHL. Avec la même morgue, il demande à François Hollande d’aller intervenir en Syrie, sans mandat de l’ONU. Sur Canal+, hier, personne n’a osé lui apporter la moindre  contradiction. On le regardait comme le Messie, ce pousse-au-crime. Les hiérarques  de la guerre, qu’ils soient de gauche ou de droite,  se frottent déjà les mains mais, c’est sans compter sur l’élection américaine. Il faut attendre donc novembre avant l’élection d’un nouveau président.
Ce que je crois donc, puisque c’est ainsi, il faut que Bachar Al Assad passe à la vitesse supérieure. On ne négocie pas avec les terroristes qui ne veulent que le pouvoir mais ne vont pas s’occuper du peuple syrien. Quand ce clown dit philosophe ose parler de la Libye avec ce qui s’e passe actuellement là-bas, honte à tous ceux qui étaient sur Canal+ hier soir, de Jean-Michel Aphatie à Rachida Dati, sans oublié Ali Baddou qui présentait l’émission à la place de Michel Denisot.
Si Hollande veut se suicider, il n’a qu’à suivre ce clown de BHL !

mardi 29 mai 2012

Alerte info: en Syrie (Houla), l’ONU dédouane finalement le Gouvernement syrien



Alerte info: Le régime syrien avait nié dimanche 27 mai toute responsabilité dans la mort d’une centaine de personnes vendredi dernier à Houla(centre), attribuant le massacre à des terroristes et annonçant l’ouverture d’une enquête sur ces violences.

“Nous réfutons totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste qui a visé les habitants”, avait déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdissi mais, les condamnations fusaient.

Or ce matin, selon l’enquête de l’ONU, les victimes de Houla ont été “sommairement exécutés”. Du coup, on sait que ce ne sont plus les forces gouvernementales puisqu’on parlait de… bombardements des forces de Bachar al-Assad. La piste Al Qaïda avec ses égorgeurs, alliés de l’Occident et des renégats syriens ne fait plus aucun doute.

Il ne faut jamais aller plus vite que la musique !

La France vient d’expulser l’ambassadrice syrienne. Hollande annonce la couleur. Quelle honte !

lundi 28 mai 2012

Côte d’Ivoire : la comédie de l’Académie dramanatique du président ivoirien

TRIBUNE LIBRE DE SHLOMIT ABEL

« La rentrée solennelle de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad) a eu, lieu, hier, à l’hôtel Ivoire, en présence du président de la République, Alassane Ouattara », nous annonce le Nouveau Réveil dans son édition d’aujourd’hui.
Cette information est sans grand intérêt pour le quotidien vécu – et subi ! – des Ivoiriens, si ce n’est que probablement, Ouattara sera bientôt membre de cette honorable académie, dès qu’une place se libérera, bientôt peut-être, parce que les amis d’Alassane s’y connaissent en façons multiples de faire passer de vie à trépas. Souvenons-nous du Professeur Bernard Zadi Zaourou, un peu beaucoup secoué par des proches de Ouattara qui le menaçaient, et décédé d’une crise cardiaque – ses proches n’ont d’ailleurs pas manqué, en privé, d’en attribuer la faute au pouvoir en place…–. L’académicien disparu laisse justement un siège vaquant qui pourrait convenir à “l’Élu” dela Communauté internationale !
Concernant l’écologie, les « inquiétudes » du même personnage feraient sourire, si derrière ses « craintes » on ne voyait pas d’abord cette habitude récurrente qu’il a de toujours parler du « cadre de vie » des Ivoiriens, et qui est menacé, une fois de plus, par la « dégradation de l’environnement »
Ce cadre de vie, qu’il a définitivement sabordé en invitant la Franceet ses bombardiers à faire leur œuvre de sabotage, ce cadre de vie, défiguré pour longtemps encore par ses hordes de barbares libérés des prisons, accompagnés même de droits communs fournis par le beau Blaise, et toute la meute de chasseurs dozos et autres petites gens pour qui a sonné l’heure de l’enrichissement illégal, par tous les moyens, la vie humaine étant devenue une marchandise de peu de prix, au regard de ces assassins de circonstance. Cadre de vie menacé ? Non, cadre de vie enterré ! Rapporté à ce déferlement sauvage de hors-la-loi déchaînés, “hors cadre”, sans lois, sans règles, ennemis du vivre-ensemble, dans cette “Côte d’Ivoire nouvelle, “le mot “réconciliation” ne peut être qu’un mot creux; un mot de communication, au contenu détourné, à ranger aux côtés de celui d’ « ingérence humanitaire » : vu de l’extérieur, un beau cercueil décoré à souhait, chargé de cacher et d’enfouir tous les problèmes et tous les cadavres !
Que dire encore du « cadre de vie » détruit, dénaturé, parce que des cars en provenance directe du Burkina ont déversé des foules entières de ressortissants étrangers, armés de machettes et autres instruments pour abattre la forêt classée, inestimable patrimoine ivoirien, et au-delà poumon de l’Afrique, pour détruire saccager, s’emparer du bien des Ivoiriens et autres allogènes qui vivaient jusque là en harmonie : cultivateurs, éleveurs, et planteurs de café-cacao !
Et comme toujours le « cadre de vie » de Ouattara est statique, retouché façon “photoshop”! Parce que dans ce cadre de vie, il n’y a aucune place pour parler des énormes problèmes de misère et de chômage qui touchent cruellement les ivoiriens ; il n’y a semble t-il aucune amélioration en vue, puisque peu d’investisseurs, à part quelques reconversions, à l’Ouest, d’adeptes de la machette devenus bouchers; ailleurs, même s’ils sont dans la clandestinité, les coupeurs de route et autres racketteurs, s’inscrivent dans cette même confrérie professionnelle de tueurs ou d’apprentis tueurs de la « nouvelle république »
Par ailleurs, Ouattara se garde bien de parler du cadre de vie destiné à la jeunesse, l’élite de demain, à l’avenir littéralement gangrené par l’anéantissement de toutes les universités et hauts lieux du savoir ; alors que dans ses promesses de campagne, il se targuait d’ajouter cinq universités à celles qui existaient déjà ! Et voilà que devant les Académiciens il s’autorise cette phrase, en tête de l’article précité : « Les académiciens doivent constituer des modèles pour les jeunes générations » ! La phrase est belle, mais encore une fois totalement sortie de son cadre, de son cher « cadre de vie », obéissant aux règles des “nouvelles mathématiques” ivoiriennes : 5 + 5 = 0.
Quand on parle des académiciens, on les appelle parfois les “Immortels”. Mais en sacrifiant toute une jeunesse sur l’autel de ses ambitions qui n’ont jamais été de sortir le pays de l’éruption de feu causée par sa folie des grandeurs et son moi surdimensionné, puis de la coulée de boue dans laquelle il n’a cessé depuis d’enfoncer le pays, Ouattara se présente comme cet élu des hommes, ce quasi Immortel qui rêve de forcer le destin, pour entrer en bottes dans l’histoire; en “rat botté” !
A supposer qu’un audit sincère et non corrompu soit nommé par François Hollande pour vérifier si les fonds envoyés parla Francede son prédécesseur ont vraiment permis à l’homme providentiel de faire mieux en dix mois que Laurent Gbagbo en dix ans, seuls les français que l’on a maintenus dans l’ignorance de l’horreur ivoirienne sous Ouattara, seraient étonnés de ses conclusions : bilan zéro pour les ivoiriens, bonne prise en main, strangulation même par les marchands de canons, pétroliers, pilleurs de sol et sous sols, vendeurs de com. et autres rêves occidentaux !
Le bilan positif, il s’est écrit pendant dix ans, lorsque, sous la direction du Président Gbagbo et son équipe gouvernementale, dans un pays en guerre, divisé – 60 pour cent du territoire échappait alors au contrôle de l’État ! –,la Côted’Ivoire a pu rembourser ses dettes, investir, économiser et payer les salaires; tout cela notamment grâce au “budget sécurisé” inventé et mis en place par feu Bohoun Bouabré, ce grand économiste avec lequel Dramane aurait mieux fait d’essayer de se mesurer… Au lieu de quoi, dans sa vanité du « moi, je », et en expert émérite d’un Fmi fossoyeur infatigable des économies nationales, il a préféré en faire un dangereux criminel, recherché par la communauté internationale, geler ses biens – le privant ainsi des ressources qui lui auraient permis de se soigner à temps –, et le laisser agoniser puis mourir en Israël.
Croyant écrire l’Histoire, telle la grenouille se prenant pour le bœuf, le temps d’une parenthèse de l’histoire, il s’enfle devant les caméras, se prend pour l’égal des grands, l’homme incontournable dela Côted’ivoire, de l’Afrique francophone via son mandat à la tête dela CEDEAO, alors qu’il sait que ses jours sont comptés !
Pour reprendre cette image du “cadre de vie”, je terminerai en lui disant que si le cadre, certes, existe, c’est lui qui en dessine les contours de plus en plus sombres : ceux d’une dictature effrayante qui ne dit pas son nom. Mais à l’intérieur de ce cadre il n’y a plus que des cimetières, des fosses communes, des cendres, des regrets, des souvenirs !
La Côted’Ivoire, la vraie, c’est “Gbagbo kafissa” ! Celle de Ouattara, c’est un cadre rouge sang, le sang de la vie des Ivoiriens, virant au noir, encadrant une Côte d’Ivoire verrouillée, enchaînée, exsangue, appelée à reprendre vie de toute urgence, avant que les vautours de l’Occident ne viennent poser le crêpe du deuil sur sa photo de nation trépassée, une fois leur orgie consommée…
Bref, ce monsieur Ouattara me décoiffe, mais il est vrai qu’« un nouveau vent souffle sur la côte d’Ivoire ».
Ce vent mauvais, il nous faut impérativement, très vite, et tous ensemble, le stopper !
©Shlomit Abel

Syrie : haine, mensonge et acharnement, pour que sonne le glas du régime Assad



Bashar al-Assad
Bashar al-Assad
C’est une constante qui ne surprend plus personne. C’est réglé comme du papier à musique. Sans même connaître les résultats d’une éventuelle enquête, toute honte bue, dans une partialité qui ne dit pas son nom, l’ONU condamne Damas. Sans preuve donc, les 15 pays membres du Conseil, y compris la Russie alliée de la Syrie et qui l’a fait avec des réserves, ont indiqué que les attaques “impliquaient une série de bombardements par les tanks et l’artillerie gouvernementale contre un quartier résidentiel”.
Le massacre de Houla (centre de la Syrie), survenu dans la nuit de vendredi à samedi, provoque comme d’habitude un tollé international. Étrangement, le fameux OSDH n’a pas dit un mot. C’est un indicateur, comme ce fut le cas lors des attentats de Damas attribués finalement à Al Qaïda. L’accusation selon laquelle Moscou défend inconditionnellement le régime Syrien et donc un leurre. La Russie, par la voix de son représentant permanent adjoint à l’ONU, Igor Pankin, a ainsi mis en doute la responsabilité des autorités syriennes malgré sa signature. C’est évidemment le bon sens.
La Chine a demandé ce matin, une enquête, comme pour indiquer que les accusations précipitées de l’ONU, ce “machin” comme le disait si bien le général de Gaulle, va plus vite que la musique. L’honnêteté intellectuelle veut que, lorsque deux camps s’affrontent, puisque c’est le cas, personne n’ayant déposé les armes, qu’une enquête soit ouverte. En réalité, ce sont les rebelles qui ont voulu empêché l’entrée des troupes syriennes à Houla en les attaquant. même chose, hier, à Hama. 
De vous a moi, comment faites-vous quand on vous attaque ? Vous vous défendez. C’est ce que les troupes gouvernementales syriennes ont fait alors, leur amputer ce massacre est une escroquerie. Les renégats syriens, lorsqu’ils sont acculés prennent les civils en otages en les transformant en bouclier humain. Ce sont eux qui sont les responsables de ces massacres. Point. Soyons gentils, les responsabilités sont partagées. Il ne faut surtout pas faire comme les autres qui accusent un seul des protagonistes…
Les preuves pour l’Onu, c’est leur dernier souci. Cette organisation de vendus, condamne selon un plan préétabli et non selon des preuves. Si cette organisation se mettait à faire son travail normalement comme le veut toute logique, elle se condamnera elle-même en premier ressort, pour manquement à ses devoirs et à sa propre Charte.
Se rappeler des massacres de Gaza, ou était l’Onu en ce moment là.
Se rappeler 2006, année ou les soldats israéliens aidé par toute l’Europe et même les états majors de divers pays sont mis à donner des conseils.

Où était l’Onu à ce moment là, aux abonnés absent, à faire des courbettes à ses maîtres du moment.
Des structures (Unesco) qui relevait de sa compétence, attaquées l’Onu ne disait rien
D’autre centre (Unrewa) bombardés rasés, l’Onu ne dit rien.
Et maintenant ce Bankster Moon, Secrétaire bien particulier vient montrer son bout de nez.

Législatives2012 : Claude #Guéant pris en flagrant délit de tentative de fraude



Les oreilles de l’ancien ministre de l’Intérieur, candidat aux législatives 2012 dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine (9-2) à Boulogne-Billancourt, ont dû siffler, hier. Claude Guéant a été retoqué par la commission de propagande le 22 mai, à la sous-préfecture d’Antony.   Cette commission, avant chaque élection, reçoit les différents candidats pour vérifier la validité de leurs bulletins de vote et la légalité de leur profession de foi. Elle est présidée par des  magistrats.
A Antony donc, l’ensemble des candidats a passé cet examen avec succès, leurs bulletins de vote et leur profession de foi étant conformes… sauf un. L’inénarrable Claude Guéant, le VIP du Front national comme l’indiquait si bien “Les Guignols de l’Info” de la chaîne de télévision Canal+. L’ancien ministre de l’Intérieur a vu, à juste titre d’ailleurs, sa profession de foi retoquée. Motif : utilisation illégale des couleurs bleu, blanc, rouge. Victime de sa course folle derrière le FN, une obsession quasi psychiatrique, le guignol, plus vrai que sa caricature, en oublie les règles élémentaires pour tenter de flouer les électeurs. C’est simplement une tentative de fraude.
Pour un ancien ministre, qui plus est chef de la Place Beauvau, c’est à dire celui qui organise les élections, c’est grave. Très grave même. En effet, il ne peut ignorer ce qui est interdit. Voici, grosso-modo, ce que Claude Guéant feint d’ignorer et qui est interdit:
- tout affichage relatif à l’élection en dehors des emplacements spéciaux ou sur l’emplacement réservé aux autres candidats ;
- l’utilisation à des fins de propagande électorale, de tout procédé de publicité commerciale par voie de presse ou par communication audiovisuelle ;
- la diffusion d’un numéro d’appel téléphonique ou télématique gratuit par un candidat ou à son profit.
Sont également interdits :
- l’impression et l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, de toute circulaire, affiche ou bulletin, autres que ceux autorisés et de tout tract ;
- les affiches électorales sur papier blanc ou/et comprenant la combinaison des trois couleurs bleu, blanc, rouge ;
- la distribution par tout agent de l’autorité publique ou municipale de bulletins de vote et professions de foi des candidats ;
- la distribution le jour du scrutin des bulletins, circulaires ou autres documents.
Pour le pouvoir, ces gens sont prêts à tout. Après avoir déclaré que les français ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux en raison d’une immigration incontrôlée, une sortie hypocrite et incestueuse dans la mesure où son ami Nicolas Sarkozy et lui contrôlent ce ministère depuis 2002, Claude Guéant est devenu adhérent d’honneur du Front National.

Mali:20 ans de Démocratie 20 ans de Stabilité 20 ans de Progrès

Le Mali depuis Mars 1991 à la suite d’une insurrection populaire, a amorcé un tournant démocratique sous l’égide du Président Amadou Toumani TOURE et du mouvement démocratique pour l’instauration d’un régime politique  fondé sur la souveraineté du peuple et fonctionnant dans le respect des droits et libertés individuelles, le pluralisme politique et  l’instauration d’un Etat de droit garantissant toutes les libertés fondamentales du citoyen.
Après vingt ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, et notre  exercice démocratique aura connu des fortunes diverses,  avec des réussites certes, mais aussi des échecs.
Quels sont les acquis démocratiques pour ce peuple qui a payé un lourd tribut pour l’avènement de mars 91 ? Qu’est ce qui reste à bâtir, parfaire pour pérenniser les acquis et pour un mieux-être de nos populations ?
Le Club Perspectives et Développement a voulu, à travers ma modeste personne, ouvrir les débats sur cette série de questionnements et avec l’appui de vous tous.
Nul doute qu’avec la contribution de tous nous apporterons une pierre au chantier de la consolidation démocratique dans notre pays.
Loin de nous la prétention d’être un expert de la démocratie malienne nous allons simplement nous essayer à cet exercice fort de notre vécu de cette démocratie en tant qu’acteur parmi tant d’autres.
Cela nous conduira à faire un survol politique, économique, social et pour enfin atterrir sur notre terrain privilégié qu’est la Justice.
AU PLAN POLITIQUE :
La démocratie malienne a été portée sur  les fonts baptismaux de l’Ordonnance N°1/CTSP portant acte fondamental et les textes subséquents, base légale pour la concertation et pour l’élaboration d’un projet de constitution axé fondamentalement sur la démocratie, le multipartisme intégral et la protection des libertés individuelles.
Ce texte a, par la suite, permis l’adoption d’une nouvelle constitution, celle  du 25/02/1992, ayant  consacré le multipartisme intégral, la création de partis politiques, le renforcement et la protection des libertés individuelles par l’intervention de l’avocat à l’enquête préliminaire, une avancée majeure en matière de défense des libertés individuelles.
Ce contexte démocratique a permis d’organiser aussi des élections libres et transparentes qui ont conduit le peuple malien à passer d’une transition apaisée à quatre mandatures faisant de notre pays un exemple de démocratie en Afrique et dans le monde entier. Malgré quelques imperfections, force est de constater une certaine stabilité politique de notre pays dans une gouvernance équilibrée.
Si les deux premières mandatures après la transition ont connu certains soubresauts politiques liés surtout au manque de maturité politique, malgré ce handicap il faut leur reconnaitre le mérite d’instaurer l’alternance démocratique et de l’instauration d’un véritable débat démocratique à travers l’espace d’interpellation démocratique EID (10/12).
Cette alternance démocratique s’est opérée dans la paix et la quiétude et a permis au Président TOURE de revenir aux affaires.
S’inspirant de son vécu et de son expérience, sa  campagne en 2002  s’est articulée  autour du slogan : « RETROUVONS CE QUI NOUS UNIT ».
Ce slogan nous permettra de comprendre à travers les deux mandats du Président TOURE sa vision politique pour le Mali, sa conception de la paix sociale, du dialogue entre les partis politiques et de sa perception du concept de consensus.
Les deux mandats de l’actuel Président de la République ont connu une certaine accalmie liée surtout à l’homme, à son ingéniosité à instaurer un système consensuel basé sur la tolérance, le dialogue et le respect de la différence.
Les arrestations et les détentions des opposants politiques constituent désormais de lointains vilains souvenirs !
Toujours pour consolider les bases de notre démocratie, le Président  TOURE au cours de ses mandats a lancé un grand chantier de réformes  politiques institutionnelles sous forme de consultations aboutissant sur des fora de concertations nationales :
La 1ère consultation a eu lieu dans le cadre de la Commission Daba DIAWARA crée le 20/02/2008 qui avait pour mission d’examiner  la constitution de 1992 et de proposer des amendements et modifications.
Ces reformes permettront à notre pays après ces quelques années d’exercice démocratique de corriger un certain dysfonctionnement institutionnel qui ne correspond pas l’évolution politique, économique et social actuel du Mali.
La loi fondamentale de 1992 obéissait aux exigences révolutionnaires de l’époque, il sied maintenant de réfléchir sur le devenir de notre pays dans un monde en perpétuel mouvement, Rome ne s’est pas faite en un seul jour.
La 2e consultation a trait au système éducatif malien.
La 3e Consultation a porté sur ce grand fléau qu’est la corruption.
A ce stade il convient aussi de reconnaitre l’apport inestimable du barreau, des organisations de la société civile et des medias tant dans l’avènement de la démocratie que dans la consolidation de ses acquis  durant ces vingt ans.   
Certes la démocratie malienne a des acquis positifs mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt : Beaucoup de choses restent à faire et il faut s’y atteler.
La démocratie ne se résume pas à une floraison de partis politiques certains pratiquement sans projet politique pour la formation et l’éducation des citoyens. La tendance à la multiplication des partis doit être inversée. Et l’impression qui s’en dégage est qu’au Mali l’existence de certains partis politiques est liée à la manne financière publique que l’Etat leur alloue.
Autre côte négatif de la démocratie c’est l’amalgame que font certains citoyens de la démocratie avec  un certain  libertinage. La démocratie on cessera de le dire n’est pas synonyme d’incivisme, ou d’abus de tout genre.
La sécurité dans le nord du pays est un problème récurrent que les quatre mandatures  ont tant bien que mal tenté  de résorber en privilégiant le dialogue intercommunautaire et en renforçant notre dispositif sécuritaire.
La situation politique du Mali est indissociable de son évolution économique. Le Mali regorge en effet, d’énormes potentialités économiques dans tous les domaines : ressources humaines, ressources naturelles, énergétiques qui peuvent être porteuses d’espoir pour son expansion si la volonté politique y est.
AU PLAN ECONOMIQUE ET SOCIAL :               
Le Mali dans sa quête permanente de meilleurs systèmes de gestion des hommes et des ressources, s’est résolument  tourné vers son développement économique et social dans tous les domaines.
Les structures de développement étaient quasiment à l’arrêt avant et après les événements de mars 91.
Le Président Konaré malgré les turbulences politiques de l’époque a ouvert plusieurs chantiers de développement dans le domaine des infrastructures, de la santé,  de l’école, de la justice etc….
Le Président  ATT  tout en consolidant les acquis de son prédécesseur a lancé de vastes chantiers de développement.    
Ces chantiers ont connu leur consécration dans l’ambitieux Projet de Développement Economique et Social en abrégé PDES. Il s’agit dans ce programme, d’assurer une croissance forte et soutenue produisant les opportunités et la prospérité à tous les citoyens. Ce projet a connu des impacts positifs sur toute l’étendue du territoire.
Les différentes infrastructures routières pour le désenclavement de notre pays est un exemple éloquent : routes, ponts, échangeur multiple, barrages hydro électriques. 
Dans le domaine agricole, le Président ATT s’est fixé comme objectif de faire du Mali une puissance agricole à travers la loi d’orientation agricole, le secteur privé et les PME n’ont pas été laissés en marge de ce vaste programme de même que le problème de l’approvisionnement des citoyens en eau et électricité.
Cet ambitieux programme  s’entend aussi par l’émergence d’une politique sociale adéquate pour le peuple malien, en particulier pour les couches les plus  vulnérables : les femmes, les  enfants le 3e âge et les handicapés une attention particulière leur est accordée  à travers la construction de plusieurs structures d’accueil et de plusieurs manifestations de soutien.
La multiplication des structures scolaires et universitaires et l’engagement du Président  ATT  à faire passer de 30 à 35% la part de l’éducation dans le budget d’Etat,  contribuent à cette volonté de faire de l’école malienne,  une école performante.
Malgré ces efforts, notre système éducatif a besoin d’être renforcé. En effet, l’avènement démocratique a entrainé une politisation et une instabilité au niveau scolaire. D’année en année, la situation ne fait qu’empirer. Or la ressource principale d’un pays, c’est sa jeunesse.
La santé est un des objectifs majeurs du PDES. Sur cette orientation, plusieurs programmes ont vu le jour et ont été exécutés à souhait pour le plus grand bonheur des citoyens dans le cadre du PRODESS II : construction de nouveaux centres de santé, achat de près de treize milliards de médicaments (médicaments essentiels, vaccins, réactifs et des consommables médicaux), gratuité des soins pour les enfants et les femmes enceintes, réforme des établissements hospitaliers, la construction du 4e hôpital national à Missabougou/ Yirimadio, sur la rive droite du fleuve Niger.
Sur le plan sanitaire malgré les efforts consentis par l’Etat et les bailleurs de fonds pendant ces dernières années certains de nos hôpitaux et centres sanitaires peinent à atteindre l’indice de performance pour des raisons liées au manque d’éthique et au non-respect des règles déontologiques par certains professionnels de la santé.
La politique sociale du Président ATT se traduit aussi par une politique de construction de logements sociaux pour les maliens à travers tout le pays afin de permettre aux maliens et aux maliennes de se loger décemment.  
AU PLAN JUDICIAIRE :
La Justice, consacrée pouvoir judiciaire par la constitution de 1992  est le fondement et le garant de tout développement, le socle de la démocratie et de l’Etat de droit.  Sans justice équitable, il n’y a ni démocratie, ni développement durable
Dans le cadre du PRODEJ, plusieurs projets au profit de la Justice ont été réalisés notamment : la modernisation des structures de la Justice, l’informatisation, la construction de Cours d’Appel, de juridictions d’instance, la formation des magistrats, avocats et autres auxiliaires de la Justice.
Le département à l’instar des autres structures de l’Etat, a compris qu’aucune politique de renouveau de la Justice  ne peut réussir sans l’adhésion effective des Gens de Justice. Ainsi sous l’impulsion du Ministère de la Justice,  les différentes composantes de la famille judiciaire ont accueilli avec enthousiasme cette nouvelle dynamique  par l’adoption de la Charte des valeurs et la signature d’un pacte sur le renouveau de la Justice.
Par ce pacte les différents acteurs de la famille judiciaire s’engagent à un changement de comportement dans la distribution de la justice dans un strict respect des règles d’éthique et de déontologie.
Le renouveau de la Justice sera renforcé par le nouveau Plan Opérationnel de la Gouvernance judiciaire adopté en Conseil des Ministres et qui va être mis en œuvre pendant les cinq prochaines années.
Malgré ces efforts notre justice n’est pas à hauteur de souhait, elle est  gangrénée par la corruption  à l’instar de tous les secteurs de notre pays en  dépit des efforts consentis pour endiguer ce fléau qui constitue un des échecs majeurs de notre démocratie.
En 1999 le Président KONARE face ce fléau a requis une mission de la Banque Mondiale pour enquêter sur le phénomène de la corruption au Mali. Cette mission a produit un rapport sur la corruption. Ce document a servi de sève nourricière à toutes les mesures structurelles, institutionnelles et normatives prises par le Mali.
Sur le plan judiciaire des procès eurent lieu qui malheureusement connurent de fortunes diverses dans les arcanes judiciaires.
La lutte contre la corruption et la délinquance financière a conduit les autorités maliennes en plus des structures existantes, au cours de ces vingt dernières années, à renforcer les structures administratives de contrôle des services publics mais aussi et plus récemment, par la mise en place de structures indépendantes. Le Mali a corrélativement, mis en place un dispositif répressif spécifique à la lutte contre la corruption sur le plan juridique et judiciaire.
Avec la création de ces deux structures on constate que la gestion politique des finances et la passation des marchés publics prennent un élan positif dans l’assainissement des finances.
Mais toutes ces dispositions pour lutter contre ce fléau à l’échelle interne à elles seules ne suffisent pas car, le fléau s’est internationalisé, sinon mondialisé. Ce qui a commandé l’adhésion de notre pays à un certain nombre de conventions de lutte contre la corruption (nations unies et africaine).
En conclusion, la démocratie étant une quête perpétuelle, nous pouvons sans complexe dire qu’au bout de ces 20 ans, la démocratie malienne porte de mieux en mieux son nom. Que la République est de plus en plus publique. Car les organes étatiques et non étatiques jouent chacun tant bien que mal leurs rôles d’acteurs et de contrepoids pour un mieux être de la démocratie.
Je vous remercie.
Un Document de CASIM AVOCATS www.casim-avocats.com

Algérie – législatives 2012 : problématique et dilemme de la rente et de la compétence

TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR

Pour maintenir la paix sociale, certains États ayant des ressources minières, surtout pétrolières, distribuent ce que l’on appelle des «rentes» à des catégories de populations. Les États rentiers, qui se fient à ces seules sources de richesses, ont une gouvernance spécifique. Leur régime n’a pas besoin d’une légitimité pour gouverner. Ces ‘systèmes rentiers’ encouragent les convoitises, l’incompétence, la collusion et la paresse contrairement aux systèmes démocratiques qui se caractérisent par des contre-pouvoirs permettant l’initiative, l’innovation, la production et la rentabilité.
En Algérie, malgré les restructurations, les sommes importantes et les efforts que déploie l’État pour moderniser les institutions et les entreprises pour les mettre à niveau, on observe encore  la persistance de la bureaucratie, de la routine, de la médiocrité dont la cause diagnostiquée reste l’incompétence. Malgré des avancées démocratiques substantielles, après la révolte d’octobre 1988, les choses auraient pu être meilleures s’il n’y avait pas eu ces néfastes récupérations et ces ingérences opportunistes occidentales et arabes qui ne pouvaient qu’arranger nos rentiers.  Le processus démocratique se retrouve ainsi inachevé. Le combat reste dans son achèvement  et sa consolidation.
Mais l’ «obstacle » majeur demeure bien cette ‘rente’ – objet de toutes les convoitises - issue des revenus pétroliers, dont la gestion est problématique. Toutes les actions visant les changements structurels afin de tempérer les rivalités ne comptaient pas devant les antagonismes de classes qu’attisait la rente!
Depuis le «nous nous sommes trompés» du Président dela République, beaucoup d’actions ont été engagées, mais elles restent insuffisantes au vu de nos besoins et de nos capacités. Les changements structurels, qui devaient suivre, ne l’ont pas été de façon qui permettrait un changement radical dans l’orientation politique et les mentalités qui supposaient une modification du système sur lequel s’appuient les partisans du statu quo, construit sur la ‘rente’ et l’incompétence,  qui usent de toutes les ruses pour garder certains leviers du pouvoir qui leur assurent puissance et sécurité.
 La ‘rente’ est un revenu sans contrepartie. Elle induit des besoins, ce qui fait d’elle une des causes de l’inflation. Elle incite à l’importation qui fait le bonheur des partisans de «l’import-import» qui doivent souhaiter qu’il n’y ait pas d’usines de ‘substitution des importations’. La ‘rente’ est contraire aux règles du marché et s’oppose à l’acte production. Il se déroule, dès lors, une course folle et effrontée pour profiter à qui mieux-mieux de cette ‘manne ‘: qui pour ses projets improductifs, qui dans le cadre de lignes de crédits, qui pour des prêts souvent sans remboursement, qui pour des salaires mirifiques,  qui pour des dérogations pour échapper aux taxations, qui pour des associations «satellites», qui pour des terrains à bâtir ou des logements ‘sociaux’ pour la revente, qui pour accaparer les espaces verts des cités pour y construire des immeubles, qui pour des aménagements, réaménagements, ameublements et ré ameublements couteux, qui pour des prises en charge et missions, qui pour se faire payer les salaires de ses travailleurs, par l’État, dans le cadre du « dispositif d’aide à l’insertion professionnelle » (DAIP) » sans respect des obligations qui y sont liées à savoir l’obligation de recrutement, à terme, au titre d’un CDI ; qui et qui….
A propos de DAIP, il faut signaler que la plupart des employeurs privés use d’un stratagème méprisable qui consiste, avant cette échéance, à « pousser » le concerné à ‘démissionner’ pour garder l’offre et les avantages tout en évitant le CDI. Le jeune ‘demandeur d’emploi’ démissionnaire ne pourra plus, alors, bénéficier du dispositif. Nous avons constaté aussi que beaucoup d’employeurs privés cupides du BTP détournent les dispositifs d’encouragement à l’emploi en  ‘recrutant’ des ingénieurs dans le cadre du DAIP « uniquement » pour leur diplôme qui est exigé dans le dossier des soumissions.
En somme, l’État finance la fraude et l’humiliation des compétences, en chômage, au prix de 15000 DA/mois par cadre sans pour autant réaliser les objectifs fondamentaux liés au « dispositif ». Il y a aussi cette pénible situation car, c’est ce qui se déroule : quel esprit raisonnable accepte que des compétences de haut niveau d’ici ou de l’étranger, qui souhaitent renter, doivent passer par l’ALEM et ce dispositif (dit DAIP) à 15000 dinars par mois, soit moins de 3 fois le revenu du jeune gardien du « parking sauvage »  et moins de presque 2 fois le salaire d’une femme de ménage d’une entreprise. Nous avons encore en mémoire ce cas dramatique extrême, selon notre presse,  d’un cadre titulaire du Ph.D qui s’est vu proposer ce type d’emploi avait fini par se suicider.
Même les fortes augmentations des salaires des fonctionnaires n’a pas poussé les entreprises privées à revoir leurs stratégies de rémunération; bien au contraire. Le chômage aidant et la négligence du critère « qualité » qui n’est plus prioritaire ont encouragé la majorité de la multitude de petites entreprises, souvent éphémères, à ne plus recruter et à avoir le minimum possible de cadres. Si l’on ajoute que l’Etat pourvoi, gratuitement, ces  privés nationaux en compétences dont-ils ont besoin dans le cadre de ce DAIP sans les effets attendus de ce dispositif  on ne peut attendre qu’un échec lamentable de cette politique. L’Etat aura financé une multitude de petites entreprises privées, en payant les salaires de travailleurs, qui ne seront pas, à terme, recrutés!
Est-ce cela la politique d’intégration ou d’insertion qui doit permettre de les sécuriser et de leur faire regagner confiance ? Evidemment non ! Cette politique de l’emploi et ce dispositif doivent être revus en urgence, car incertain, humiliant, empêchant plutôt l’insertion et les recrutements en CDI ! Le constat, c’est que ce sont les moins qualifiés et les moins respectueux des lois qui ‘érigent’ des entreprises qui durent le temps d’un ou deux projets pour disparaitre.
Restons raisonnables. Pour les compétences qui sont partis le mal est fait et leur retour reste hypothétique. Reconsidérons plutôt sérieusement ceux qui demeurent encore ici, qui ne trouvent pas d’emploi ou que l’on néglige en répétant les mêmes fautes qui ont contraint à « fuir » ceux que l’on sollicite maintenant à revenir! Cette question tragique des « fuites des cadres » est avant tout un problème du pays d’origine et non celui du pays d’accueil sur lequel on impute faussement la cause car, «l’excédent», qui se trouve être parmi les bons, trouve toujours preneur ailleurs.
Les systèmes rentiers annihilent l’effort en engendrant un esprit rentier. Celui-ci a toujours été réfractaire à l’esprit d’initiative. Ils n’admettent de compétences que celles qui ne remettent pas en cause les privilèges. C’est cet esprit qui encourage  l’incompétence en générant les idées et comportements absurdes et abusifs qui créent les injustices.  L’incompétence neutralise toute bonne volonté en rendant inopérant toutes les actions et initiatives  aussi «intelligentes» qu’elles soient car, les responsables incompétents ramènent toujours les autres et les choses à leur niveau. D’où ces sempiternels dérèglements, cet esprit prédateur, cette perversion du pacte social qui engendrent l’immobilisme, la discrimination et l’injustice ; encourage la corruption et l’informel. Un État où l’économie informelle domine est un État informel et non de Droit.
Combien de cadres expérimentés et de valeurs ont dû subir les pires humiliations et frayeurs pour se voir, à la fin, victime de manipulations visant à saper leur bonne volonté. Combien de ces volontés ont été touchées dans leur chair et leur âme par des incompétents amateurs des situations troubles. Combien de cadres loyaux se sont désistés ou ont refusé des responsabilités car,  constatant qu’ils servaient de faire-valoir ou de boucs émissaires.
On se souvient des époques où l’on justifiait les insuffisances par le «manque de cadres» ensuite par la «mauvaise utilisation des cadres», puis par «le manque de cadres compétents» nous voici aujourd’hui avec un « excédent » de diplômés ‘chômeurs’ alors que l’on en a grand besoin et nous connaissons tous les discriminations dans les recrutements, l’accès aux postes de responsabilités ou à la promotion ! Pendant ce temps, des milliers de nos compétences – formés à coup de milliards de dollars – atterrissent à l’étranger pour des postes dont-ils n’ont jamais rêvé obtenir chez eux ou usent chez eux, par dépit, du droit à la retraite 10 ans avant l’âge légal ; sachant que ce sont les bons qui sont candidats au départ.
Voici deux exemples de faits réels parmi des centaines : un cadre, compétent, travaillant depuis 25 ans dans la même entreprise d’État, s’est vu refuser un poste de responsabilité, qui a été attribué à une nouvelle recrue, alors qu’il en était prioritaire. Il s’en plaint en menaçant de démissionner. On lui montra plus tard la lettre motivant ce refus, où il est écrit «le garder à son poste, ne peut être remplacé». Un autre cadre, d’une autre entreprise d’État, s’est plaint de la quantité de travail plus importante qu’on lui ramène d’autant qu’on lui rajoute des dossiers qui ne sont pas de ses attributions malgré les recrutements. On lui répond, en le flattant, qu’il n’y avait pas d’autre que lui pour faire ce travail. En refusant, il a été rétrogradé et remplacé par son subordonné,  tout en lui laissant le…même travail ! Des exemples à l’infini, qui gravitent autour de l’incompétence et de l’injustice. En justice, ils obtiennent gain de cause mais sans conséquences sur les fauteurs qui continuent leur travail de sape sans être inquiété ou redevable. Toutes ces situations ne peuvent exister que par cette sinistre rente ; cause et couverture de tous les maux ! Voici quelques titres de nos journaux qui illustrent bien le problème : «Les cadres ces parfaits boucs émissaires»; «On n’a pas pensé à remplacer les cadres qui vont aller en retraite»; «Nos compétences continuent de fuir»; «Notre économie est en panne»; «Grève des enseignants»; «Grève des médecins»; «Recherche scientifique: Un secteur qui ne trouve pas sa voie» etc.
Quelles solutions ? Il n’y a que celle adoptée par les pays qui ont réussi dans leur développement économique et social, même ceux producteurs de matières premières. Le monde sait qu’elle est dans la réhabilitation du travail – qui fait la promotion de l’homme- et non dans cet esprit rentier pervers qui corrompt les consciences, supplante le travail et l’intelligence, accentue les contradictions, maintient dans l’archaïsme.
Les compétences existent; elles ne demandent que considération et protection. L’État doit leur offrir les conditions et les moyens. A une question sur les investissements étrangers dans notre pays lors d’une cession à l’Assemblée Nationale, le P.M A.Ouyahia  a averti  que l’Algérie est, plutôt, « cruellement en manque de savoir-faire, de technologie, de management moderne et de partenaires à même d’ouvrir demain d’autres marchés à des productions en association ». Tout est donc dit ! Il est faux de croire qu’il y a carence des compétences locales en Algérie ; il y a mépris et négligence des compétences !
Tous les régimes rentiers ne peuvent se réformer que dans ce seul sens pour sortir de l’impasse et de l’illusion de stabilité. Le changement ne se pose pas en termes «faut-il changer le système ou les hommes?». En fait il faut, à notre sens, réformer les deux. Chaque système à ses hommes et chaque homme adopte le régime qui le parraine, lui octroi les privilèges. L’Algérie reste encore dans ce dilemme infernal que pose ce triptyque:
changement/rente/compétence ou comment procéder aux changements structurels en utilisant les compétences tout en faisant de la ‘rente’ un puissant facteur de développement au lieu d’une ressource corruptrice et contraignante.
Briser ce système n’est pas chose aisée sans stratégies s’appuyant sur des forces sûres. L’une de ces forces est l’élite compétente qui aspire aux changements, au développement, à l’indépendance, au bien-être et à la dignité. Les pays développés le sont devenus par leurs élites qui ont embrassé la science et la technologie. Grâce à qui l’Iran est-il entré dans la cour des grands, malgré 33 années d’embargo?
En Algérie, nous avons observé que tous ceux qui étaient aux commandes, à un moment, n’avaient rien fait dans le sens qu’ils le souhaitent maintenant même s’ils en avaient la volonté. Il n’est pas, en effet,  aisé à tout homme politique quelle que soit sa bonne volonté ou son charisme, de procéder aux changements d’un système bien établi sans des stratégies bien élaborées qui ne peuvent être érigées sans une élite et des compétences avérées. Le changement doit se faire de l’intérieur avec perspicacité et sagesse, même au prix de sacrifices. Ni les systèmes verrouillés – réfractaires aux changements,  qui accentuent les contradictions, les malaises et la désespérance – ni les démocraties dites «de façade» avec leurs leurres qui empêchent en fait la constitution de réels contre-pouvoirs, dans l’objectif d’une alternance, ne peuvent durer éternellement. La nature intervient toujours, en dernière instance, pour ‘reprendre son droit’; c’est-à-dire souvent par la force du peuple pour déverrouiller, adapter, équilibrer ouvrant ainsi aux autres forces vives la possibilité de le représenter, de le gouverner pour mettre en œuvre ses aspirations.  Pourquoi attendre la révolte citoyenne, avec ses ingérences et ses humiliations, pour enfin procéder aux changements sachant qu’ils arriveront tôt ou tard ?
Il serait injuste de penser que rien n’a été fait, en Algérie, en matière de développement économique et social et de réformes où l’on retient de grands projets structurants ou dans la lutte contre le crime économique ou organisé. Comme il serait inconséquent de croire que les choses vont bien. Il y a des insuffisances par rapport aux capacités disponibles. Il reste encore ce problème de chômage, cette maudite corruption qui s’est renforcée durant la « décennie noire », cette injustice dans l’accès à l’emploi et à la responsabilité, la persistance de la bureaucratie dans certains secteurs, le diktat des spéculateurs et des gros commerçants, l’insuffisance dans la qualité des services sociaux et surtout la mauvaise utilisation des compétences.
En Algérie, les compétences existent et l’’État doit leur offrir les conditions de leur épanouissement et les mettre au service du pays qui ne peut qu’en tirer avantages et bienfaits. On verra alors la réaction du peuple qui n’aspire qu’au bien-être et à la sécurité ainsi que l’attitude de ces opportunistes de tous bords, d’ici de d’ailleurs, s’ils y trouvent matières à leurs funestes projets.
Il faut retenir que l’occident, contrairement à ce qu’il veut nous faire croire, n’admet de démocratie, dans ‘ses’ contrées utiles, que celle ‘conditionnelle’ qui ne compromet pas ses projets hégémoniques et ses intérêts.  Il ne leur souhaitera jamais cette démocratie génératrice d’élites et de compétences, source du progrès  et ‘avant-gardistes’. Mais il se sert de cette « valeur » comme alibi, telle l’épée Damoclès, pour faire chanter les pouvoirs récalcitrants. L’accès à la démocratie réelle n’est donc pas évident et facile à cause des tenants du statu quo, de l’incompétence ; pour de gros intérêts.
Il y a une réalité propre aux régimes basés que sur la ‘rente’. C’est leur système rentier qui dirige les consciences, dicte les actions, supplante le travail et la compétence; leur pratique du pouvoir s’établie  sur une approche avide et cupide, leurs responsables le sont par favoritisme d’où cette duplicité et cet esprit prédateur; leurs dirigeants sont négligents et préoccupés par la ‘rente’ et son partage entre privilégiés en l’assimilant à un Droit. On ne s’étonnera pas dès lors que dans ces systèmes, les révoltes sont récurrentes, les compétences et les jeunes s’expatrient, les abus de biens publics soient courants, le manque de civisme et le mépris de l’autorité deviennent actes de défis, les restrictions des droits civiques et la répression s’élèvent en moyens de préservation du pouvoir etc.
 La force d’un pouvoir se mesure à l’aune du soutien que lui octroi le peuple, dont ses élites compétentes, et non à la protection éphémère que peut lui procurer la ‘rente’ ou les soutiens intéressés de quelques puissances qui n’ont d’ «amis » que le temps de la ‘bonne récolte’ !
L’évolution, le développement, la perfection et l’innovation, la sécurité et l’indépendance, mais aussi la dignité ne peuvent s’assurer que par les compétences et rien d’autre. L’histoire ne montre pas d’exemple de pays évoluer, se développer sans les compétences.  En dehors de cette condition sine qua non, il ne peut s’agir que de mimétisme, de rafistolage, d’activisme, sans avenir qui n’assurent jamais le progrès, l’indépendance et la souveraineté d’un pays !

Dialogue Entre Deux Vieux Soudanais, par Amadou Hampaté BA.

Dialogue Entre Deux Vieux Soudanais, par Amadou Hampaté BA.
Notes africaines, Numéro 36,Octobre 1947.

Le vieux Sampoullo sort nonchalamment une tabatière de sa poche. Il chatouille le couvercle de sa main droite. Il finit par ouvrir cérémonieusement la boîte. Il prend une pincée de la poudre jaune. Il la tient serrée entre le pouce et l’index. Il aspire par les narines avec un gloussement de crapaud. Assis, il tient ses bras croisés en X, les coudes serrés au corps, le tronc légèrement incliné sur ses pieds étendus à même la terre.
Les moustaches jaunes de tabac, les yeux mi-clos versant des larmes énigmatiques, Sampoullo soupire profondément.

Il dit à son ami Sambourou qui, enveloppé dans son ample vêtement, donne plutôt l’impression d’une grosse boule mal arrondie: “Quels temps vivons-nous? A quelques rares exceptions près, tout le monde, Blancs et Noirs, riches et pauvres, nous sommes “esclaves des mensonges”. La politique telle que nous la voyons au Soudan n’est point un instrument de bien. Au lieu de nous faire participer aux belles entreprises de l’évolution morale et matérielle, elle nous en interdit l’accès. Elle a créé en chacun de nous un bouillonnement d’âme qui se traduit par un désordre intérieur, au détriment de tout l’ordre extérieur sur lequel est basée la société entière. Ce désordre trouble les beaux jours et les belles nuits de l’entente générale à untel point, qu’on doit se demander: “Le Soudan entre-t-il dans la période féconde du bien-être ou dans les labyrinthes d’une ère où le travail ne peut être ni un bienfait, ni une joie?”

Sambourou qui écoutait son ami sans bouger se redresse brusquement. Il ajuste son bonnet en forme de gueule  de crocodile, fouille ses vêtements à plusieurs reprises. Il croise les pieds, allonge la main droite vers la tabatière de Sampoullo, y plonge les deux premiers doigts. Il en extrait une pincée de tabac. Il l’aspire à long trait, s’exclame en expirant l’air de sa poitrine et dit: “Mon ami Sampoullo, tu as bien parlé. Ton dire est bien charpenté. Mon père m’a défendu d’être pessimiste, mais il m’a recommandé de faire taire le tambour de mes sentiments quand il faut jouer les fifres de ma raison. Quant à moi, j’ai examiné la situation avec les yeux de ma raison pour juger et déterminer notre état actuel. Je conclus: il est l’un des plus misérables.”
--Pourquoi?
--Parce que, le célèbre narrateur Brahima Kalilou a dit: “A la veille du jour où le pays ou une famille vont tomber dans la décadence, ses membres se mettront à aboyer les uns contre les autres comme des chiens désœuvrés.” Or, quel est celui qui pourrait dire que notre temps n’est point celui d’un clabaudage sans heurt ni mesure? Notre Soudan, si Dieu ne nous assistait, risquerait de subir le sort de l’homme de l’anecdote de la tête raboteuse.
Sampoullo ouvre bouche, yeux et oreilles et demande avec insistance à Sambourou de lui conter l’anecdote de la tête raboteuse.

“Il m’est revenu, ô mon cher Sampoullo qu’il existait dans Ghana la splendide, un homme sordide, insigne fripon......
Il s’en va, un jour, trouver un brave boucher et lui dit:
“Frère! vends-moi une tête de mouton à crédit”. Le boucher lui cède la tête au prix promis. L’acquéreur revient à la maison. Il emploie le peu d’argent qui constitue toute sa fortune à acheter de quoi accommoder son emplette. Il en fait un plat délicieux.
Il se dit à lui-même: “Manger ce bon morceau sans grand appétit serait de ma part une perte stupide et donner raison à la rumeur qui me fait passer pour un imbécile. Je vais passer la nuit sans souper. Demain matin, mon estomac sera si vide qu’il pourra contenir toute la tête y compris ses os.”
Il place la tête dans une marmite qu’il garde dans un coin de sa case.
A minuit, un bruit insolite le réveille! C’est un chien qui, attiré par l’odeur de la bonne chère, cherche à s’emparer du morceau. L’homme furieux peste contre le voleur. Poussé par la mauvaise humeur, il va se jeter sur le chien pour l’étrangler. Hélas, il manque l’animal mais tombe durement sur le pilier central de sa case. La poutre lui fracasse le crâne. Il titube de vertige et tombe à la renverse, le visage baigné de sang.
Pendant qu’il est en train de gémir de douleur, le chien plus heureux que lui emporte la tête.
Les voisins réveillés en sursaut par ses pleurs se portent à son secours. Ils lui demandent: “que se passe-t-il?”

“Il s’est passé une scène misérable qui peut être ainsi résumée:
“Une tête est perdue, une tête est fracassée et le cou reste débiteur du prix d’une tête.”
“Que deviens-tu dans tout cela?” lui demanda un voisin.

“Je demeure un malappris affligé d’intestins qui grouillent dans le ventre vide d’un corps qui porte au cou un sac à argent sans deniers”.

                                                            Amadou Hampaté BA(Bamako)


Note: Le littéraire que je suis est profondément touché par la justesse et le côté prophétique de cette parabole, testament politique d’un Sage, Amadou Hampaté Bâ, un homme qui a su se préserver toute sa vie durant de tout parti pris fanatique, tant dans le domaine de la religion que dans le contexte de la vie politique mouvementée des années quarante, cinquante et soixante, période de grandes violences entre le PSP(Parti Progressiste Soudanais) de Fily Dabo Sissoko et le RDA(Rassemblement Démocratique Africain) de Mamadou Konaté. Ces affrontements, parfois manipulés, disait-on, par l’administration coloniale, avaient souvent atteint des paroxysmes avec, par exemple, l’assassinat en plein jour et en plein marché par un partisan du RDA armé de marteau de M. Mamadou M’Bodj, dont un lycée porte le nom à Bamako aujourd’hui. Pour le lecteur perspicace, ce texte est un avertissement venant d’Outre-Tombe aux Maliens d’aujourd’hui, divisés, fanatisés, aveuglés par l’ignorance cultivée par une école publique en faillite depuis les années 70 et assoiffés de gloire et de jouissance égoïste et personnelle. J’ai trouvé ce texte par hasard aux Archives d’Outre-Mer(Aix-en-Provence) en 1988, lorsque je faisais des recherches sur les partis politiques soudanais de la période nationaliste.  Si l’on remplace le noms “Soudan” et “Soudanais” par “Mali” et “Malien”, nous verrons combien la parabole pleine d’humour d’Hampaté Bâ colle à la réalité qui tourmente tant notre existence nationale actuelle. En le ressortant de mes archives après si longtemps, j’espère qu’il bénéficiera de la plus large diffusion possible auprès de nos politiciens, de nos chefs militaires, de nos scolaires et étudiants et qu’ensemble nous ferons “taire les tambours tonitruants de nos sentiments pour laisser enfin jouer les fifres de notre raison”.