jeudi 29 mars 2012
Témoignages des voisins de Mohamed Merah à El Khabar: Mohamed était dans une boite de nuit deux jours avant de tuer les juifs
Une vive tension règne parmi les habitants du quartier des « Izards » ou est né et a grandi Mohamed Merah, particulièrement les voisins de la famille Merah, qui ne croient toujours pas que le jeune souriant et gardien de but de l’équipe du quartier ait pu subitement devenir un criminel, pire un terroriste.
Les informations sur ce qui s’est réellement passé dans l’affaire Merah sont très rares et parfois contradictoires, dont l’information selon laquelle Mohamed aurait demandé à parler à la presse lorsqu’il était encerclé et négociait avec la police, que nous n’avons pas pu confirmer auprès de sources neutres ou des chaines de télévisions, mais sa demande n’a pas été prise en compte, selon ce que soulignent certains pour étayer le fait que « l’affaire qui a occupé Toulouse, la France et le monde était étrange ». Les médias locaux et internationaux et les services de sécurité n’ont pas quitté le quartier depuis le début de l’affaire Merah, dans le cadre de leur enquête à ce sujet provoquant une sorte de psychose parmi les habitants. El Khabar a pu s’entretenir avec des proches de la famille de Mohamed Merah, qui ont grandi avec lui et qui ont été surpris par l’histoire du meurtre des soldats français et des écoliers juifs à Toulouse, l’entraineur de la deuxième équipe du quartiers des Izards, Hamid Sid Ali déclare dans ce contexte que « jusqu’à présent je n’arrive pas à croire qu’il soit l’auteur de ces crimes, j’étais son entraineur et je l’ai côtoyé durant des années ». Hamid qui travaille dans une boucherie du quartier des Izards dit avoir rencontré Mohamed Merah « deux jours avant l’assassinat des écoliers juifs, il était souriant et rient ne laissait présager ce qui allait arriver », ajoutant qu’ « une semaine avant cela il nous avait rendu visite au stade et avait encouragé son équipe ». Hamid précise que « le comportement de Mohamed montrait qu’il n’était pas violent c’est pour cela qu’il m’est très difficile de croire qu’il est l’auteur des crimes dont le monde entier a entendu parler ». Hamid indique également que « Mohamed était un jeune normal, et était sorti deux jours avant l’assassinat des écoliers juifs, en boite de nuit selon ce que m’a dit un de ces amis ». Hamid évoque une visite de Mohamed Merah en Algérie, à Mostaganem en 2007 précisément et à Alger en 2010, et déclare dans ce contexte « j’ai lu dans la presse qu’il ne connaissait pas l’Algérie, je corrige et souligne l’avoir personnellement rencontré à Mostaganem, nous sommes allé aux sablettes, puisqu’il avait beaucoup d’amis à Toulouse qui l’avait invité à se rendre en Algérie ». L’entraineur Hamid Sid Ali a précisé que « Mohamed avait effectivement disparu un moment mais nous n’avons remarqué aucun changement dans son comportement comme ils l’ont dit ». Hamid a étant donné la psychose qui a régné dans le quartier déploré l’accusation de terrorisme qui a été collée à tout le quartier et pas seulement à Mohamed Merah, et a déclaré « ce qu’a fait Mohamed si cela est vrai est inacceptable et il doit en porter seul la responsabilité et pas tous les immigrés ». Quant à son frère Abdelakder qui est en garde à vue à Toulouse, les voisins disent de lui que c’est quelqu’un de calme également, une des femmes du quartier qui nous a parlé de « cheikh Abdelkader » a déclaré que « les médias français ont beaucoup menti au sujet de Abdelkader, c’est quelqu’un de très bien », ajoutant qu’ « ils demandent ce que fait Kader dans la vie, je leur dit « il fait de la Rokia, est-ce qu’une telle personne tuerait des gens ». Des voisins d’origine algérienne habitant près de la maison d’enfance de Mohamed Merah et de son frère pensent que les propos rapportés de Mohamed Merah à propos de mettre la France à genoux ne fait pas parti du vocabulaire des jeunes du quartier et que ces plutôt des propos politiciens, l’un d’eux qui n’a pas voulu que son identité soit indiqué ajoute « pourquoi n’avons-nous pas vu de photo de Mohamed mort, et pourquoi n’avons-nous pas vu sa mère ou son frère s’exprimer ».
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