jeudi 7 mars 2013

VIDÉO. Hugo Rafael Chávez Frías : Laissez-nous pleurer nos « dictateurs »…



Hugo Chávez Frías
Hugo Chávez Frías
…Chantez les louanges de vos génocidaires.
« Dictateur », « antidémocratique », « fanfaron », « comique », « Il a gouverné sans partage pendant 14 ans », « dérive totalitaire » etc., tout y passe. Une profanation mémorielle aussi basse ne pouvait laisser silencieux. Une telle propagande mensongère, encore moins. Ce refus de respecter le deuil, même de son pire ennemi, est la quintessence même du manque d’humanité des pourfendeurs d’Hugo Rafael Chávez Frías . Pis, avec autant de contrevérités, l’impudicité et la férocité sont à leur optimum avec la mort d’un homme, d’un simple homme, Hugo Chávez Frías . Mais, qui n’a donc pas de défauts ? Hélas, ce dévergondage n’est pas seulement l’apanage d’un petit groupe mais d’un ensemble hétéroclite. Le monde politico-médiatique français a atteint des cimes de bestialité avec le non-respect de la mort.
Il n’y a, décidément pas, de génération spontanée. Ce n’est d’ailleurs pas une surprise, quand on se remémore qu’en octobre 2011, le 20 pour être le plus précis, les mêmes détracteurs de tout ce qui vient du sud, s’habillant d’oripeaux élogieux, présentaient la vidéo indécente du martyr du frère Guide Mouammar Kadhafi. En ce temps-là, ils ajoutaient les images dégradantes du corps qu’on exposait dans une morgue sordide. Ils disaient alors, tous ces mamamouchis de la pensée unique, spécialistes en tout mais surtout de rien, que c’était une thérapie de groupe, en vue de tuer le mythe. Rien que ça. Et là, de voir une foule immense accompagner la dépouille d’un grand homme, Hugo Chavez, les cris d’orfraie accompagnent la haine.
Lors de la procession du corps d’el Comandante qu’on emmenait à l’Académie militaire de Caracas, les yeux écarquillés, désabusés et honteux, les monstres arrivaient toujours à déblatérer. Ceci, avec sans doute la fougue du dernier espoir face aux réalités visuelles et non virtuelles. Le naturel reprenait le dessus avec un terrorisme intellectuel malsain, se confondant avec une éjaculation précoce dans l’ambivalence du propos de voir un ennemi sur qui on ne pourra plus tirer car, il faut en avoir, ultime syncrétisme pour parfois jouer les vierges effarouchées alors qu’en face, la vérité est assénée avec la dernière énergie. Toute honte bue, ça ne s’expliquait pas, il fallait alors traiter les Vénézuéliens d’illuminés. Aucun respect pour leur douleur, leur amour, leur reconnaissance.
Loin de l’amphibologie de certains que les images de Caracas tracassent et torturent, Chávez Frías  est mort mais, la lutte continue. Sa mort a éclipsé toutes les informations de la planète. Mais, cette indécence, cette violation de la souffrance de millions de Vénézuéliens, ce cynisme et cette intolérance morbide et mortifère choquent. Pour des personnes ayant encore une once d’humanité, ce spectacle que donne la clique en col blanc, est le reflet de cette société où, le cognitif n’a pas évolué d’un iota, depuis des millénaires. Quand le respect de la mort de cet homme est galvaudé dans la presse « mainstream ». Dictateur Chávez Frías  ? Or, comme tout le monde le sait, il a gagné des élections vraiment démocratiques sans discontinuer, pendant 14 ans. Il a réduit les inégalités, mieux partager la rente pétrolière. Allez donc demander aux Ranchos, aux habitants des bidonvilles qui ont eu, enfin droit à l’éducation, à la santé, ce qu’ils pensent de Chávez Frías. Demandez aux 200 000 familles les plus démunies, qui se sont retrouvées du jour au lendemain avec un logement neuf chacune, pour juger Chávez Frías .
Pierre Schapira, élu socialiste de Paris, a aimé ce tweet en dessous, inquisiteur, mensonger et haineux, dénué de toute réalité factuelle, au point de le retweeter :
Oui, laissez-nous pleurer nos « dictateurs » et vous, chantez les louanges de vos génocidaires. Hitler, Napoléon et les autres sont dans les livres d’Histoire. Vous nous avez-vu venir protester ? Non. Laissez-nous écrire notre histoire, écrivez la vôtre. Votre universalisme abscons, gardez-le pour vous. Ceci, parce que, il est, me semble-t-il, interdit de parler des « crimes de Napoléon », qui fut le penseur de l’affreux…Hitler, n’en déplaise aux esprits chagrins. Le philosophe Claude Ribbe avait osé le dénoncer, pour qu’il soit de facto traité d’extrémiste. Il (Napoléon) nous a laissé le Code civil, et la Légion d’honneur. C’est tout. Drôle d’héritage ! Pouvez-vous donner le nom d’un seul homme du sud, qui a projeté d’aller en découdre avec un autre pays, une autre tribu en dehors de son continent pour ne pas parler de race, puisque nous sommes la même et unique race, la race humaine ?
Oui, laissez-nous pleurer nos « dictateurs » et vous, chantez les louanges de vos génocidaires. L’Irak, l’Afghanistan, la Libye et aujourd’hui la Syrie, c’est également vous. Le nombre de cadavres dans vos placards se compte par millions. Donnez le nom d’un homme du sud qui a mené des actions punitives contre un autre peuple, par exemple les Indiens, pour ne citer que ce peuple massacré aux Amériques. Les « qui » sont les auteurs ? Mais, quelle leçon d’humanité, de morale ou de bonne gouvernance pouvez-vous donner à Hugo Chávez Frías , un homme qui n’a jamais tué personne, jamais provoqué une guerre et qui a essentiellement travaillé pour son peuple ? Hugo Chávez Frías c’est le changement et personne ne pourra arrêter cet élan. Celui qui s’en inspire, sera le digne héritier de cet homme traîné dans la boue par des hyènes et des sangsues assoiffées de sang.
Oui, laissez-nous pleurer nos « dictateurs » et vous, chantez les louanges de vos génocidaires. Les nôtres ne sont pas allés dans d’autres continents, pour des visées mercantiles et génocidaires, en déportant des êtres humains, enchaînés dans des cales ou le fusil sur la tempe. Criminalité au Venezuela ? Mais d’où proviennent les armes ? Sans tomber dans la paranoïa, de notoriété publique, tout le monde sait que ces armes viennent d’un certain pays qui n’a jamais hésité à déstabiliser, de l’intérieur, le pays d’Hugo Chávez Frías. Le Vénézuela n’est pas fabricant d’armes mais producteur de pétrole. Hélas, dans toute cette désinformation concernant le pétrole, la vérité est de dire que les Etats-Unis sans le Vénézuela seraient une voiture sans chauffeur ou sans essence. L’inverse n’est pas valable…
Dans ce pandémonium qu’est devenu notre société, triste donneuse de leçons, seul un homme a dit ce qu’il fallait, dans la sobriété la plus totale, Jean-Luc Mélenchon, avec ce tweet :
RIP Comandante  Chávez Frías !
Hasta la victoria siempre !
Marre des commentaires des chaînes de haine:

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