Vous comprendrez que
l’utilisation du terme « résistant » est une façon de me moquer des
faiseurs d’opinion et des politiques qui manient à merveille la
diffamation, quand ils ont un ennemi. Suivez mon regard. J’estime donc
que, du Mali à la Syrie en passant par d’autres pays, la France favorise
des terroristes qu’elles nomment « résistants » ici, et « terroristes »
là…
On a appris, par l’AFP, que les
combattants du groupe islamiste Ansar ed-Dine percevaient des espèces
sonnantes et trébuchantes à chaque conquête d’une nouvelle ville au Nord
Mali. Les sommes peuvent paraître dérisoires vu d’ici en Occident mais,
en Afrique, compte tenu de la puissance de l’euro, ce sont des sommes
conséquentes, probablement ce que touchent des ministres dans certains
pays africains. La vraie question est de savoir les « qui » finançaient
ces renégats et bandits de grands chemins. Mystère et boule de
gomme…mais, j’ai mon idée.
Tenez, toujours selon un Touareg cité par
l’AFP, pour la prise de Tessalit (10 mars 2012), chacun a touché 500
000 francs CFA (760 euros), pour celle de Kidal, c’était 400 000 CFA
(610 euros). C’est sans commentaire. Ces gens sont resté un an dans ces
villes, se livrant, me semble-t-il, à d’autres activités très
lucratives.
Et là, les yeux écarquillées, on lit que l’action menée vers le sud
du pays doublait les primes. La récompense promise était montée de
façon exponentielle à 1 million de francs CFA (1520 euros), si la ville
de Sévaré, point névralgique menant à Mopti, tombait. Hélas, les
« pauvres » perdaient argent et vie (nous n’avons pas encore vu leurs
corps) avec l’intervention (précipitée) de l’armée héroïque de papa
François Mali Hollande…
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