C’est fait, nous passons
désormais de l’affaire Bettencourt à l’affaire Sarkozy. On n’est pas de
l’autre côté du périphérique, mais bien dans les beaux quartiers
surement. Jean-Michel Gentil, le magistrat qui a mis l’ex président
français Nicolas Sarkozy en examen dans l’affaire Bettencourt a reçu un
courrier contenant des cartouches à blanc.
Selon BFMTV, qui cite Mme Françoise
Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, ces menaces visent
le magistrat lui-même, ses proches, ainsi que des membres du Syndicat de
la magistrature «dont il ferait partie». «Ces cartouches sont à blanc
en attendant de monter nos interventions», serait-il écrit dans la
lettre.
Il y a une explication simple. A partir
du moment où des soi-disant responsables politiques ont tiré à boulets
rouges sur le magistrat et même l’institution judiciaire, ils ont
favorisé ce versant mafieux qu’on découvre aujourd’hui. Victime d’une
chasse à l’homme indescriptible, le juge Gentil avait déjà été accusé à
tort, par le conseil de Nicolas Sarkozy, qui lui prêtait des propos
jamais tenus.
Cette affaire sent le soufre…
La Garde des Sceaux, Christiane Taubira, a
de son côté -c’est son rôle-, saisi le Conseil supérieur de la
magistrature (CSM) pour avis sur les «conséquences pour le bon
fonctionnement de la justice» des récents commentaires visant le juge.
La veille, elle avait dénoncé à l’Assemblée nationale «des propos
inadmissibles dans un État de droit». Elle faisait sans doute allusion
aux propos exécrables et indignes d’Henri Guaino, ex conseiller de
Nicolas Sarkozy.
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