vendredi 2 septembre 2011

QUI PEUT OU DOIT SUCCEDER A ATT

QUI PEUT OU DOIT SUCCEDER A ATT A l’image de la fin des années 2001 et début 2002 où l’énigme est restée longtemps posée sur qui devrait succéder à Alpha Oumar Konaré, suspens qui n’a finalement été levé qu’en avril 2002, les maliens se poseront encore longtemps la question « qui remplacera ATT ». Sujet de plus en plus à l’ordre du jour depuis que l’équivoque d’une éventuelle prolongation du mandat présidentiel a été levée, aucun calcul politicien ne peut aboutir à un résultat certain. Dans l’équation généralement posée, le choix du président sortant demeure comme une constante déterminant le futur occupant du palais de Koulouba. L’ADEMA serait en attente de connaître ce choix pour enfin se décider de se rallier. Quel mauvais calcul au lieu de compter sur ses propres forces ! ATT ne dévoilera pas le nom de celui qui se trouve dans son cœur. Ce serait salutaire pour le jeu démocratique donnant une chance égale à tous à partir du verdict des urnes. L’opinion publique risque d’être prise au dépourvu car le général souhaite garder la neutralité contrairement à l’idée selon laquelle son ancien premier ministre Modibo SIDIBE serait son candidat caché. Loin s’en faut. Si l’on pouvait lire sur le cœur d’autrui, ATT devrait avoir nourri l’ambition de passer le drapeau à celui dont la victoire lui a été extorquée en 2002 à son profit et qu’il a aidé par la suite à occuper le perchoir de l’Assemblée Nationale. OUI, IBK serait le dauphin caché de ATT, mais la ‘’real politique’’ en a décidé autrement. A ce jour, ATT préfère ne pas se prononcer au risque de voir son vœu non réalisé vu le contexte actuel de l’affaiblissement du RPM. En effet, à sa réélection en 2007, les prérogatives annoncées en faveur du président de l’opposition laissaient présager un favoritisme en vue de préparer celui là pour la future présidentielle. Ne croyant plus aux chances de IBK qu’il a lui-même contribué à affaiblir pour sa propre cause (lui barrer la route jusqu’en 2012), ATT se trouve aujourd’hui désolé car lui-même ne peut dire avec assurance qui le remplacera le 08 juin. Autant garder la neutralité. ATT n’aime pas l’échec. Entre celui qui a des chances d’être président en 2012 et celui qui doit le devenir, il y’a bien un fossé et une différence notoire car de plus en plus dans la conquête du pouvoir actuel au Mali, celui qui gagne n’est pas forcement le meilleur (avec tout le sens positif que le mot peut comporter). S’il est vrai que le président sortant a toujours une influence quant au choix de son successeur, ATT devrait faire en sorte que le drapeau passe de main en dehors de ces anciens dirigeants à la tête de nos vieux partis politiques. S’il doit s’impliquer, son choix devrait porter sur un technocrate sincère, aimant et connaissant bien son pays. Le Mali a juste besoin d’un réformateur après ATT, en rupture avec l’ordre ancien. A moins d’un an de l’élection présidentielle, les langues se délient déjà autour de nombreux présidentiables dont la plupart sont des anciens acteurs de la scène politique ou des maliens vivant à l’étranger s’étant fait connaître par leur aura internationale ou le rôle qu’ils ont joué à un moment donné dans le pays. Dans le premier groupe nous pouvons citer IBK, Soumaïla CISSE, Tieblé DRAME, Oumar MARIKO, Mountaga TALL, Choguel Kokala MAÏGA, …etc. Le parti ADEMA a-t-il été omis ? Non ! Seulement que cette formation souffre du manque de candidat charismatique dont le choix est sans équivoque. Ce choix risque pour la nième fois d’entraîner des ruptures ou de nouvelles exclusions du sein de ce grand parti. Modibo SIDIBE serait indiqué pour donner plus de chance à l’ADEMA, mais son statut de nouveau militant ne plaiderait pas pour lui si l’on s’en tient aux déclarations de Dioncounda TRAORE, l’un des candidats à la candidature de l’ADEMA et non moins président du parti. Si Modibo SIDIBE est choisi comme candidat de l’ADEMA, il pourrait aller loin. Autrement ses chances seraient limitées du fait que sans formation politique ou de nombreux soutiens à la base, il est difficile de s’accaparer le pouvoir au Mali. Le cas ATT a bien été une exception difficilement reproductible. Ce dernier, pendant 10 ans a préparé son retour et le président Alpha Oumar KONARE avait juré pour cette cause. Dans le deuxième groupe, les technocrates auxquels on peut penser sont Cheick Modibo DIARRA et le Dr Soumana SACKO, ancien premier ministre sous le régime de Moussa TRAORE et sous la transition démocratique avec ATT de mars 1991 à juin 1992. La liste pourrait être plus longue que celle annoncée. Nous allons, selon nos propres jugements et sensibilités, nous évertuer à identifier les forces et faiblesses de ces candidats potentiels pour la conquête de Koulouba en 2012. Revenons aux candidats potentiels en citant leurs atouts et forces, mais aussi leurs limites.  Le groupe 1 des acteurs politiques ou chefs de parti : 1. Soumaïla CISSE: Deuxième à l’élection présidentielle d’avril 2002 avec comme challenger ATT, ce candidat est reconnu pour sa technocratie et les différents postes ministériels qu’il a occupés sous le règne du président Alpha Oumar KONARE. Sa candidature de 2002 lui a donné des leçons dont il saura tirer des enseignements lors des prochaines batailles politiques. La sagesse qu’il a su garder depuis l’expérience malheureuse de 2002 lui a valu de nombreuses sympathies depuis la création du parti URD considéré depuis comme la deuxième force politique du pays. L’expérience de ses adhérents et les postes qu’ils occupent plaident en faveur de cette formation politique qui a des chances de venir en ballottage favorable avec un éventuel premier ou deuxième lors des prochaines échéances électorales. Ce n’est pas la compétence qui manque au commissaire sortant de l’UEMOA, mais faudrait-il que le pouvoir lui soit prédestiné ? Une éventuelle déchirure de l’ADEMA augmenterait de facto les chances de l’URD bien implantée dans tout le pays. La malchance de cette formation pourrait résulter de la position actuelle d’un de ses barons, l’ancien ministre de la santé impliqué dans le détournement du Fonds Mondial pour la Santé et ses antécédents avec le parti du fait qu’il s’était fait dissident, roulant beaucoup plus pour la mouvance présidentielle. 2. Ibrahim Boubacar KEITA Cet homme a plutôt souffert de son charisme gênant, tant il a été craint depuis le règne de Alpha Oumar KONARE d’où il tire son aura politique. Premier ministre pendant 6 ans sous la troisième République, intransigeant et imbu d’une personnalité d’homme d’état, responsable et autoritaire, l’opinion publique nationale a mal jugé la période de son pouvoir cousu d’autoritarisme (à tort ou à raison). Il est indéniable que la malchance de ce candidat malheureux aux présidentielles de 2002 et 2007 résulte beaucoup plus du fait qu’il incarne le vrai pouvoir, ce que déteste là où règne l’impunité. Il fut alors redouté et piétiné chaque fois que c’est possible, ceci, de façon délibérée à l’aube de toutes les élections où il était pressenti être le challenger à abattre. Son parti, le RPM en a fait les frais avec les pertes de postes électifs et/ou de désignation à de hauts postes de responsabilité. Les expériences accumulées au bout d’une décennie ont dû l’aguerrir pour pouvoir supporter les coups bas, les trahisons et la défaite. Les inconditionnels et les fidèles à ce parti sauront profiter de ces enseignements pour battre campagne au cours des prochaines échéances électorales qu’ils entendent participer avec tous les tenants et les aboutissants. Dieu voudra-t-Il enfin rendre justice à ce parti que l’on craint de se venger? Le camarade Ibrahima Boubacar KEITA, apparemment loin d’être rancunier sait quand même se confier au bon Dieu d’Abraham et de Jacob. ‘’Dieu, mon Parti, le Mali’’ était parmi ces slogans de 2002 ou de 2007. 3. Tiéblé DRAME : Le monde estudiantin des années 1976 à 1978 se souviennent de cet homme à la tête de l’UNEEM (Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali) avant qu’il ne laisse la place au regretté Abdoul Karim CAMARA dit CABRAL assassiné par le régime dictatorial de Moussa TRAORE. Le président du PARENA s’illustre par son refus d’être aliéné par le pouvoir en place quand bien même qu’il ait accepté de présider le comité d’organisation du Sommet France/Afrique en fin 2005. Cette distinction qui l’avait élevé et honoré s’est vite transformé en menace contre lui à laquelle il ne céda pas ayant suscité le courroux du général (le fait de n’avoir pas rejoint le camp présidentiel lors des élections de 2007). Le PARENA a bien été le premier des derniers après les trois (3) principaux challengers en 2002 et en 2007. Il serait heureux pour ce parti de ne pas se lasser avant l’arrivée de son ‘’ère de règne’’ car telle que se présente sa composition, il regroupe un certain nombre d’élites intellectuelles capables de dire Non à chaque fois que les intérêts supérieurs de la Nation sont menacés. Les limites de ce parti peuvent résulter du fait que les membres n’ont pas engrangé assez de richesses pour financer une désormais campagne très onéreuse au Mali. Quel drame que de ne compter que sur l’argent pour prétendre se mettre au service de sa nation par sa loyauté et son dévouement à la cause commune. 4. Oumar MARIKO. Cadet de Tiéblé DRAME et de Cabral au sein de l’UNEEM, le Dr MARIKO s’est fait davantage distinguer à la tête de l’A.E.E.M (Association des Elèves et Etudiants du Mali) depuis le coup d’état de mars 1991 ayant renversé le Général Moussa TRAORE. Ancien membre du CTSP et figure emblématique du parti SADI, ce candidat potentiel mérite un jour d’être le Président de la République du Mali tant il croit au matérialisme dialectique (négation de la négation) et à la lutte des classes. Certainement, un jour, le temps lui donnera raison s’il continue comme il le fait à défendre la cause des pauvres et à lutter contre l’injustice sous toutes ses formes. Il a juste besoin d’un peu plus de modération pour ne pas se faire haïr. Comme le dit Blaise PASCAL ‘’ il y’a deux excès au monde :- Exclure la raison - N’admettre que la raison’’. . Les limites de ce parti sont identiques à celles de son grand frère PARENA. Avec un peu de chance et de persévérance, le futur ou l’histoire leur donnera raison. Ce jour, le Mali sera au bord de l’implosion et il faudra un ‘’révolutionnaire’’ du cran du Dr MARIKO pour bouleverser l’ordre ancien qui aura trop perduré. Il risque d’être tard. Nous serons peut-être dans les années 2015-2020. « Les nations, écrit M. Henri KISSINGER, n’apprennent qu’à force d’expérience, et quand enfin elles ‘’savent’’ il est trop tard pour agir. » Mieux vaut tard que jamais, dit-on ! 5. Mountaga TALL Les chances de ce juriste avocat issu des ‘’Tallsi’’ ont diminué depuis sa position statique à la tête du CNID où il a intimé à son parti de ne participer à aucune échéance électorale des années 1997 quand il était l’un des grands mobilisateurs du COPPO (Collectif des Partis de l’Opposition) de l’époque. La plupart des militants du parti CNID qui lui sont restés fidèles ont été marginalisés ou exclus à tous les niveaux depuis les mairies jusqu’aux postes supérieurs de l’exécutif ou du législatif. Le parti continue de faire les frais malgré un léger mieux durant la période 2002-2007 quand Me TALL occupait la vice présidence de l’Assemblée Nationale. Les querelles intestines au sein du parti l’ont affaibli davantage malgré la sagesse du compétent ex-ministre N’Diaye BAH de l’Artisanat et du Tourisme, aujourd’hui membre actif du PDES. Les atouts de ce parti pour briguer la magistrature suprême sont limités eu égard à sa perte de notoriété et d’assises politiques solides, surtout en milieu rural depuis l’opposition ardue des années 1997. 6. Choguel Kokala MAÏGA Le Dr Ingénieur en télécommunication n’aura plus à régler un conflit de leadership avec le Dr Cheick Modibo DIARRA qui ne se réclame plus du MPR, ayant créé sa propre formation politique, trop jeune pour se hisser en tête du peloton des partis. S’il faut prédire des chances de ce parti créé sur les décombres du l’UDPM de Moussa TRAORE, il lui faudra un peu de temps pour qu’il puisse prendre les reines du pouvoir au Mali tant certains rapprochements ont été faits avec le régime dictatorial défunt. En plus, le parti est en perte de vitesse, certains membres ayant fait défection au profit d’autres formations sans compter l’actuelle léthargie de son président apparemment démoralisé.  Le deuxième groupe des technocrates : Cette classe de candidats semble être le plus méritant pour être soutenue car n’étant marquée d’aucune grande souillure ou accointance négative avec les ‘’rongeurs de la République’’. Cette expression ne paraît pas excessif car à vrai dire, ce pays est malade de sa corruption sévissant partout, même au sommet du pouvoir. Ce sont ceux-là, qui, apparemment dans leurs discours ne mettent en avant que les intérêts supérieurs de la Nation pendant qu’ils sont prêts à brader tout le patrimoine industriel ou immobilier de l’Etat pour des gains individuels et égoïstes. A quoi leur serviraient toutes ces fortunes amassées et extorquées sur le pauvre citoyen vivant de plus en plus dans la précarité. Quel slogan creux de prétendre lutter contre la pauvreté pendant que le pouvoir d’état épargne les voleurs qui payent pour se faire disculper. ‘’Que sert à l’homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme? Qui veut garder son âme la perdra’’ pour paraphraser le philosophe. Ceux qui amassent ces grandes fortunes sans limite iront les laisser un jour à des héritiers qui le gaspilleront pendant que leur père n’a pas fini de rendre compte au bon Dieu. Ceci est indéniable pour qui croit au préceptes du Saint Coran. Revenons à ceux- ci qui méritent d’être désormais choisis pour nous imposer une nouvelle façon de régner. 1. Cheick Modibo DIARRA Nous avons fait intégrer le savant Interplanétaire à ce groupe en supposant que ce grand intellectuel n’a plus besoin d’amasser de la fortune sur le dos des pauvres contribuables maliens. Son niveau intellectuel et son ambition pour le Mali peuvent laisser augurer un dirigeant digne de confiance. En réalité, nous connaissons peu cet homme sur le plan de la gouvernance d’un état et ne pouvons que nous en tenir à ses facultés intellectuelles. Son choix pourrait avoir des avantages car il aura à régner en premier lieu en sélectionnant ceux qui lui sembleraient compétents pour diriger avec lui le pays sans esprit partisan. L’inconvénient serait la non réversibilité du choix porté sur lui pendant au moins 5 années consécutives si jamais les résultats ne sont pas appréciables. Nous le connaissons moins. Les scientifiques sont assez cartésiens ou carrés dans leurs raisonnements et les stratégies adoptées peuvent aboutir à des dérives sociales parfois fatales. Que Dieu nous en préserve. Faut-il alors choisir un économiste ? Il est dit d’eux qu’ils sont sans état d’âme face à la recherche de l’efficacité. Je pense qu’il faut aujourd’hui un dirigeant de cet acabit pour le Mali. 2. Soumana SACKO ‘’La compétence se réalise dans l’action. Elle ne lui préexiste pas. Il n’ y a de compétence que de compétence en acte. La compétence ne peut fonctionner à vide en dehors de tout acte qui ne se limite pas à l’exprimer mais qui la fait exister ’’ disait en 1994 LE BOTERF. En effet, la compétence est dans l’action et non dans les discours écrits et lus. Soumana SACKO, que l’on accepte ou pas est une référence au Mali pour la période passée à la primature au temps du régime défunt. L’équilibre macro-économique par l’assainissement des finances publiques qu’il a tenté d’atteindre à cette période est l’un des indices pertinents pour préjuger de sa capacité à assurer le rôle de chef d’état au Mali afin d’imposer sa vision du développement économique et social et d’opérer des choix judicieux. Ceux qui font allusion à son deuxième mandat de premier ministre sous la transition démocratique pour ternir son image perdent de vue que ATT était son président (ils partagent donc la responsabilité) et que le pays à peine sorti du sang et la flamme était dans une euphorie de liberté tel qu’il fallait satisfaire assez de revendications corporatistes pour calmer les douleurs. Là encore, le premier ministre se serait plié à des injonctions de son président qui avait vite fait de nourrir cette ambition lointaine de revenir un jour à Koulouba, cela s’est passé dix (10) ans après. Nul n’ignore l’état actuel de la nation où la déliquescence de toutes les valeurs économiques et sociales a atteint le seuil de l’insupportable. Il est urgent de choisir une autre race de dirigeants en dehors de ceux qui nous tiennent mal depuis bientôt deux décennies. Si Soumana SACKO n’est pas parfait, loin s’en faut d’ailleurs puisqu’il demeure un être humain non exempt de faillibilité, il reste parmi les meilleurs qui peuvent, de part leur parcours à la tête de l’état, poser des actes que nous retenons encore. La rigueur et la fermeté qui le caractérisent apparaissent selon le jugement commun ‘’des petits maliens’’ (excusez du terme) comme des défauts. Selon une bonne majorité des opinions recueillies, il nous faut un président qui gère le social et laisse assez de liberté aux citoyens. Quel mauvais jugement dans un pays où l’incivisme va jusqu’à ne plus obtempérer aux injonctions d’un porteur d’uniforme ou à une décision de l’état et de la justice. Il faut restaurer cette autorité de l’état, instaurer en même temps plus de justice entre les hommes. La justice profondément ancrée au cœur des hommes est l’une des choses du monde la plus discutée et réclamée. La frontière du juste et de l’injuste fait bien sûr l’objet de débats infinis. A ce propos, Montesquieu disait que : « La justice sans la force est contredite…..La force sans la justice est accusée. Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste ». Dans l’évolution des sociétés humaines, le parcours du développement socio-économique est une longue étape. Il y’a toujours une sélection des idées comme il y’a une sélection des êtres, mais la différence est grande entre le pouvoir d’invasion d’une idée et son pouvoir de promotion pour la société qui l’adopte. Paul VALERY écrivait « Rien n’est plus difficile que de déterminer les vrais intérêts d’un peuple, qu’il ne faut pas confondre avec ses vœux». Le pouvoir d’invasion résiste aux faits dans une société de plus en plus complexe, qui offre aux avocats habiles des arguments pour tout plaider. En général, il est rare de voir l’échec reconnu. S’il est trop manifeste pour être nié, les causes dont il procède se prêtent à d’interminable débats. C’est ce que le Mali vit aujourd’hui. Pour exemple, un peuple laissé à lui-même souhaiterait la suppression de toutes formes d’impôts. Mais, a-t-il intérêt à ce que l’état réduisant ses recettes n’arrive plus à supporter les charges publiques (salaires des fonctionnaires, santé, sécurité, éducation….) ? Le peuple malien, s’il désire un mieux-être, une amélioration de ses conditions de vie doit accepter un changement profond dans le choix des hommes qui le dirigent. Par ces derniers, résulteraient des changements de structures mentales et de production. Les raccourcis vers le développement comportent toujours un minimum de trajet. En l’absence de tout esprit partisan, puisse qu’il n’y a aucune affinité entre ce candidat et moi, souhaitons que la destinée du Mali soit confiée à un homme tel que le Dr Soumana SACKO. L’opinion la plus répandue est qu’il n’a pas assez d’argent pour financer une campagne à coût de plusieurs milliards de francs CFA. Ceci pourrait constituer les limites à son accession au pouvoir en 2012. L’autre opinion dit qu’il ne s’est pas distribuer de l’argent et serait assez avare, donc difficile pour lui de s’accaparer un grand électorat. N’étant pas habitué au vol ou au détournement pour amasser de la fortune, l’homme de Nyamina ne saurait distribuer gracieusement de l’argent pour acheter les électeurs. Cette pratique malsaine en cours risque de nous garder longtemps sous le joug des richissimes fonctionnaires de l’Etat qui ayant sucé le peuple en le laissant exsangue vont encore s’accaparer du pouvoir suprême. Nous demeurerons ainsi dans le cercle vicieux du pouvoir et de la pauvreté. Que Dieu nous en garde, guide nos pas et sauve le Mali. AMEN ! Moussa DIAKITE.

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