lundi 28 novembre 2011
problème securitaire au Mali
(Derniere partie)
Le 25 novembre 2011.
Le lendemain, 25 novembre 2011, des hommes armés ont tué un touriste allemand et ont enlevés trois autres sur la place centrale de la ville de Tombouctou qui est un haut lieu de tourisme dans notre pays.
Le même jour, le maire de Menaka Forataye Ag Etaw.
«Dans notre commune, tout va bien dans l’ensemble. Seulement, nous sommes inquiets de l’arrivée des hommes armés de la Libye. Parce qu’ils sont venus se poster à la frontière avec toutes sortes d’armes et de munitions, et ils ne disent rien à qui que ce soit.
Cette attitude nous inquiète. Il nous a été dit qu’ils ont eu des échanges avec les députés de la région mais pour le moment rien n’a encore filtré de cette rencontre. Donc, cette situation crée une sorte de psychose dans notre commune. Alors, nous demandons aux plus hautes autorités de prendre vite des dispositions avant que la situation ne dégénère. Sinon, pour le moment, ils n’ont attaqué personne mais s’il y a des armes qui ne sont pas gérées par des militaires, nous devons être inquiets. D’où notre inquiétude »
Le 26 novembre 2011.
Bamako précise que «cette action survient après l'enlèvement de deux Français à Hombori», également dans le nord, et réaffirme «sa détermination et son engagement sans faille à entreprendre toutes les actions que commande la situation afin de garantir la paix, la sécurité et la stabilité».
Selon des sources, le président malien n’a pas arrête ses activités aussitôt pour s’adresser a la nation malienne et a la communauté internationale.
« Le Mali a perdu environ 50 milliards de FCFA (plus de 76 millions d'euros) et 8.000 emplois ces deux dernières années, une baisse de recettes touristiques due aux problèmes de sécurité dans la bande sahélo-saharienne menacée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). »
Notes:
Il ressort de tout cela que pendant que les autres combattent contre les éléments terroristes, le Mali fait des discours pour inviter les touristes, mène des pourparlers partout, lance des appels aux instances internationales sans pour autant oublier d’accueillir sur son territoire des otages enlevés, des combattants armés jusqu’aux dents qui arrivent au nord, ayant traversé d’autres pays ou ils n’ont pas voulu ou n’ont pas pu rester. Ces éléments armés qui sont venus de la Libye et dont le président ATT lui-même a reconnu que beaucoup ne sont pas des Maliens ont été reçus en pompes avec des cadeaux et des millions de francs. Le gouvernement malien n’a pas songé à leur dire de rendre les armes d’abord. Un gouvernement parmi des rares au monde à accueillir des citoyens (400 au total) munis d’armes de toutes sortes.
Essayez de comprendre quelque chose…
Cette année 2011, les récoltes ont été décevantes dans les pays du Sahel au point que le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont déjà lancé à la communauté internationale un appel à l’aide alimentaire.
Alors, le Mali a-t-il le droit moral demander de l’aide aux pays dont les ressortissants sont tués ou enlevés dans notre pays ?
Le Mali a souhaité que les pays concernés par le problème entreprennent des efforts conjoints pour lutter contre les bandits armés du Sahel. Un commandement a même été constitué à cet effet pour installer un effectif militaire de 200.000 hommes dans la zone. D’ici là, tous les autres Etats se battent chacun de son coté. Pourquoi le Mali n’en fait pas autant et pourquoi, comme toute lutte contre les terroristes, il se contente de les accueillir sur son sol ?
Une fois, Abdel Aziz Bouteflika, le président algérien visiblement agacé avait lancé à un envoyé malien à Alger: « Dites à votre président Amadou Toumani Touré qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire ! »
Que voulait dire Bouteflika ?
Toutes ces questions méritent d’être adressées au président du Mali, Son Excellence Amadou Toumani Touré, général d’armée étoilé. Tout en espérant que le peuple malien obtiendra une réponse satisfaisante et rassurante.
Car, après tout, un président de la République doit rester au-dessus de tout soupçon.
Sekou Kyassou Diallo
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire