lundi 28 novembre 2011

Enlèvements au nord du Mali : Les faits, les actes et les paroles

Certes, certains diront qu’une campagne d’intoxication a été déclenchée contre le Mali par la France pour tenter de mettre la main sur le pétrole annoncé pour 2012. Des divergences existent entre les deux pays sur le dossier de l’immigration et la crise libyenne a aussi ajouté à la tension. En effet, des marches de protestations s’étaient déroulées à Bamako et au cours desquelles le tricolore français avait été brûlé. Néanmoins : En juin 2009, un touriste britannique enlevé à la frontière entre le Niger et le Mali a été assassiné. En novembre 2009, le Français Pierre Camatte a été kidnappé dans un hôtel à Menaka, au nord du Mali puis relâché en février 2010 après de longues négociations. En avril 2010, Michel Germaneau a été enlevé au Niger et a trouvé la mort au nord de notre pays dans des circonstances non encore éclairées. Dans la nuit du 15 au 16 septembre 2010, à Arlit, ville située au nord du Niger, sept personnes qui travaillaient pour les groupes français AVERA et SATOM sont enlevées et conduites dans le désert malien: cinq Français, un Togolais et un Malgache. Il s’agit de : Françoise Larribe (Française), Alex Kodjo Ahonado (Togolais), Jean-Claude Rakotorilalao (Malgache), Pierre Legrand (Français), Daniel Larribe (Français), Thierry Dol (Français), et de Marc Furrer (Français). Le 24 février 2011, La Française, le Togolais et le Malgache sont libérés en territoire nigérien. Les quatre autres otages sont retenus sur le sol malien depuis lors. Le 7 janvier 2011, deux Français sont enlevés à Niamey au Niger à la veille d’un mariage, et sont conduits de nouveau sur le territoire du Mali. Ce sont Antoine de Leocour qui devait se marier à une Nigérienne et son ami Vincent Delory qui était venu assister à la cérémonie. Le lendemain 8 janvier 2011, les deux pauvres garçons trouvaient la mort dans le désert malien, lors d’un accrochage entre leurs ravisseurs et les éléments de l’armée française qui les poursuivaient. Le 23 avril 2011. « Le gouvernement malien a estimé vendredi que, contrairement à ce qu'a affirmé l'ambassade de France à Bamako, il n'y a aucune preuve "tangible", de risque d'enlèvement de Français sur son territoire. "Aucune preuve tangible ne permet de soutenir cette prétendue insécurité susceptible d'entraver la libre circulation des personnes et de leurs biens y compris dans la région de Mopti (600 km au nord de Bamako), région de tourisme par excellence", affirme le ministère malien de la Sécurité dans un communiqué. "Le gouvernement du Mali, exhorte les amis du Mali à travers le monde et tous ceux qui désirent visiter" ce pays "à ne rien changer à leur programme", ajoute le texte. Le 04 mai 2011 : Le ministre malien des affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maiga déclare : “L'interdiction de voyager entrave non seulement le tourisme, mais la coopération et les activités des entreprises françaises. Je suis décidé à rompre avec le discours de victimisation qui a prévalu jusqu'à présent, et j'admets que la sécurité de ressortissants français a pu être mise en danger. Aujourd'hui, il faut faire face ensemble. Nous sommes prêts à prendre des mesures de contrôle et de protection visibles. Je serai à Paris la semaine prochaine pour établir. » Le 12 juin 2011. Le 12 juin, l'armée nigérienne a saisi 640 kg d'explosif, dont du Semtex tchèque, et 435 détonateurs, en provenance de Libye, selon des sources militaires. Le 26 juin 2011. L'opération militaire lancée vendredi par la Mauritanie contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali se poursuivait dimanche et a déjà fait plusieurs morts, a-t-on appris de sources militaires et auprès des services de sécurité à Nouakchott et Bamako. L'offensive mauritanienne a été lancée quatre jours après le début d'opérations menées conjointement avec l'armée malienne le long de leur immense frontière commune, qui comprend la zone de la forêt du Wagadou. Les soldats maliens n'y ont pas participé. Le 17 octobre 2011. Le journal « Le courrier d’Algérie ». « Informations à surveiller de près : près de 80 véhicules transportant quelque 400 hommes armés d'origine malienne ayant combattu en Libye dans les forces de Mouammar Kadhafi sont arrivés dans le désert du nord du Mali avec .... armes et bagages. C'est en effet ce qu'ont indiqué dimanche des responsables de la sécurité. Les combattants sont des Touaregs, principalement issus de trois tribus du nord du Mali, les Chamanamas, les Iforas, et les Imghads. Si les Chamanamas et les Iforas ont pris la direction du grand désert dès leur arrivée, inquiétant d'avantage encore les autorités, les Imghads ont été pris en charge, à l'initiative de cadres militaires maliens et de civils de la même tribu, selon un proche du colonel Aladji Gamou, de l'armée malienne. Les Imghads, qui avaient 50 des 78 véhicules du convoi, ont été cantonnés sur un site à 35 km de la ville de Kidal. »

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