C’est acté. La France est ad vitam aeternam…au Mali.
Papa François (Mali) Hollande a joué comme un as
du ballon rond. Pour le Mali, c’est vraiment Léo Messi. Pour la France,
il marque toujours des buts contre son camp, notamment en faveur du
chômage qui mène toujours à la marque. Nous le disions dès le début,
sans toutefois apporter un quelconque soutien à ceux qui obligent les
femmes à se voiler, favorisent les mariages forcés, coupent des mains,
fouettent des innocents, dealent de la drogue, vendent des cigarettes en
se livrant à la contrebande tout en mettant Allah en avant, dans chaque
action frauduleuse qu’ils commettent. Le prétexte idoine était tout
trouvé. La guerre contre le terrorisme.
La guerre contre le terrorisme, ultime syncrétisme et
alibi pour enfin éradiquer la vermine salafo-terroriste au Mali
disent-ils -pourtant leur allié en Libye, hier, et aujourd’hui en
Syrie-, peut faire sourire si ce n’était triste et pathétique. De qui se
moque-t-on ? Le discours français a tellement évolué que, hier, à
Bamako, sous un soleil d’aplomb pourtant, 40° degré à l’ombre, c’est
enfin l’aveu, le coup de froid. Quel paradoxe !
Combien de fois nous ont-ils dit que les troupes
françaises partiront, substituées par des troupes africaines alors même
qu’aucune troupe africaine ne serait prête ni maintenant ni demain ? Du
retrait des troupes françaises en mars, la nouvelle prose française
parle d’un retrait partiel dès avril mais que, s’il y a persistance de
la résistance terroriste, le séjour des soldats hexagonaux se poursuivra.Avez-vous
encore entendu parler des troupes tchadiennes ? Après la falsification
française qui s’attribue leurs succès -la mort des chefs d’Aqmi-, la
discrétion est de mise. Il se pourrait que les Tchadiens ont été décimés
et, une information à prendre avec des pincettes que nous ne pouvons ni
affirmer ni infirmer annonce la mort du jeune général Deby, fils du
président tchadien, lors de combats au Nord Mali. Info ou intox ? Nous
avouons ne pas savoir.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent
Fabius, en visite au Mali, hier, a fait une annonce sans équivoque. Il y
aura un minimum de « 1000 soldats français qui resteront en permanence
au Mali », dit-il, de façon à ce que le travail commencé contre les
terroristes ne soit pas voué à l’échec. Tiens donc. Fin de la
gymnastique intellectuelle qui consistait à dire que la soldatesque
franco-malienne avait été mise en place pour empêcher Aqmi d’avancer
vers le sud malien. Pensez-vous vraiment que 5000 hommes pouvaient tenir
en joue un pays de plus de 10 millions d’âmes ?
L’exutoire que certains esprits chagrins refusaient
de voir ne peut plus être dissimulé. Les langues vont probablement se
délier. « On nous aurait menti », demanderont bientôt les Maliens ? Mais
bien sûr, les matières premières sont finalement des malédictions pour
les pays africains. Chaque fois qu’on en trouve en grande quantité, une
guerre de re-colonisation est organisée. Pour ce faire, la France a armé
sous l’ère Sarkozy, ces gens qu’elle dit combattre au Nord mali, on ne
le dira jamais assez. Fichtre.
Mais où seront donc logés les militaires français ?
Aucun doute possible, ils seront probablement logés dans une base
militaire, celle de Tessalit, but réel de cette guerre,
comme nous le mentionnions lors de nos précédents billets sur cette
guerre au Mali. Les Maliens n’auront que leurs yeux pour pleurer et, peu
importe leurs cris d’orfraie, il est trop tard. Le prix à payer est
encore inestimable mais, il sera lourd de conséquence. La France qui
appelle de ses vœux à des élections pour le,mois de juillet prochain,
n’aura plus qu’à installer un homme-lige à la tête du pays et, le tour
sera joué. Ce dernier, convaincu d’avoir son assurance-vie, fera la
volonté de l’ex et nouveau colonisateur.
Certains auront-ils l’honnêteté intellectuelle de
venir reconnaître que nous disions la vérité dès le début ? L’heure de
se gausser des succès contre Aqmi et de la défaite programmée des
touaregs, vrais alliés de la France est finie. Il est temps de regarder
la réalité en face, et ne plus se croire dans un jeu vidéo mal ficelé
dont les acteurs, sont des héros de fiction. Au Mali, on ne rejoue pas,
les jeux sont faits. Ce n’est pas un film, pas moyen de rembobiner la
bande et revoir ce film insipide…
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