mercredi 25 mars 2009

PERDU!!!

Quand un homme dans une montgolfière se rend compte qu'il est perdu.
il vole à basse altitude à la recherche de quelqu'un pour lui indiquer sa route.
Apercevant un homme dans un champ, il descend à 1 mètre au-dessus
du sol, et demande :
- Excusez-moi monsieur, pouvez-vous me dire où je me trouve?
L'homme répond :
- Oui. Vous êtes dans une montgolfière, à un 1 mètre du sol.
- Vous, vous devez être prestataire informatique ? répond le gars perdu dans sa montgolfière .

- C'est vrai. Comment avez-vous deviné ?
- Tout ce que vous m'avez dit est techniquement exact, mais cela ne
m'aide pas le moins du monde.
Le prestataire dit alors :
- Vous, vous devez être un responsable quelconque, genre chef de projet informatique ?
Etonné, l'homme de la montgolfière répond :
- Exact. Comment avez-vous deviné ?
- Facile : vous ne savez pas où vous êtes, ni où vous allez, mais vous
vous attendez à ce que je vous aide. Vous êtes dans la même situation
qu'avant notre rencontre, mais maintenant, c'est de ma faute.

PAPE CONTRE PRESERVATIF

Chers amis,



La déclaration, la semaine dernière, du Pape Benoît XVI, selon laquelle l’usage des préservatifs risquait d’aggraver l’épidémie du sida, met des millions de vies en danger. Signez la pétition adressée au Pape, lui demandant d’éviter de condamner les efforts de prévention du sida !
La semaine dernière, lors de sa première visite en Afrique, le Pape Benoît XVI a déclaré : le sida « ne peut être vaincu par la distribution de préservatifs. Cela ne fait que l’aggraver ».

La déclaration du Pape contredit les recherches sur la prévention du sida, et induit un recul dans le travail acharné qui est livré depuis plusieurs décennies déjà en matière d’éducation et de prévention. Dans la mesure où l’Eglise exerce une influence morale puissante sur plus d’1,1 milliard de catholiques partout dans le monde, ainsi que sur 22 millions d’Africains porteurs du VIH, ces paroles pourraient aggraver de façon dramatique la pandémie du sida et mettre en danger des millions de vies. Une prise de conscience de ce danger a déjà commencé de s’opérer à l’échelle mondiale. Si le Vatican acceptait de revenir sur sa déclaration, le travail effectué jusqu'à maintenant aurait un impact encore plus important. Signez sans attendre notre pétition afin que le Pape tienne désormais compte des stratégies efficaces de prévention du sida dans ses déclarations :

http://www.avaaz.org/fr/pope_benedict_petition

Ceci n’est en aucun cas un débat religieux, il s’agit en revanche d’un grave problème de santé publique. Les convictions personnelles des catholiques et de chacun devraient être respectées et le message du Pape, prônant la fidélité et le respect, pourrait être utile dans l’effort de prévention du sida, si l’usage du préservatif n’était pas condamné. L’Église catholique est impliquée dans de nombreuses initiatives de travail et de service social, incluant les soins prodigués aux personnes atteintes du sida. Cependant, l’affirmation du Pape selon laquelle la distribution de préservatifs ne représenterait pas un moyen efficace dans la prévention du sida ne s’appuie pas sur la recherche scientifique. Il s’agit là d’une contre-vérité qui aurait des conséquences mortelles, si elle provoquait une diminution de l’usage du préservatif.

Le fait demeure, l’usage du préservatif prévient la transmission du VIH. Il n’existe pas de solution simple pour enrayer la propagation du virus, mais l’action combinée de l’éducation d’une part, et de l’usage du préservatif d’autre part, restent les meilleurs moyens de prévention et n’induisent pas de comportements sexuels à risque. C’est pourquoi des prêtres et des religieuses travaillant en Afrique ont eux-mêmes émis des réserves sur les déclarations du Pape.

Nous ne saurions demander à l’Église catholique de changer ses positions globales, mais nous demandons néanmoins au Pape de ne plus condamner de cette façon des stratégies de prévention qui font leurs preuves. Il est important que les gens de toutes croyances, spécialement les catholiques, demandent au Pape de tenir compte de son influence cruciale sur cette question. Signez la pétition ci-dessous et parlez-en autour de vous, cela pourrait vraiment sauver des vies :

http://www.avaaz.org/fr/pope_benedict_petition

25 millions de personnes sont déjà mortes du sida sur la planète et 12 millions d’enfants sont aujourd’hui orphelins. Si un nombre suffisant de personnes se joignent à notre campagne, nous pourrons gagner une bataille importante dans la lutte pour un monde sans sida.

Avec espoir,

Ricken, Alice, Ben, Graziela, Iain, Brett, Paula, Pascal, Luis, Paul, Veronique, Milena et toute l’équipe d’Avaaz

P.S. Un sondage a été effectué auprès d’un échantillon de 20 000 personnes choisies au hasard parmi les membres d’Avaaz.

Plus de 90 % d’entre elles ont déclaré être en accord avec cette campagne, et 75 % des membres catholiques ont appuyé l’initiative.

Références :

Position officielle de l’ONU et de l’Organisation mondiale de la Santé sur l’usage du préservatif et la prévention du sida :
http://www.unaids.org/fr/PolicyAndPractice/UNAIDSPoliciesAndBriefs/default.asp

Sida : Benoît XVI renforce la position de l'Eglise contre le préservatif (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/03/18/sida-benoit-xvi-renforce-la-position-de-l-eglise-contre-le-preservatif_1169489_3212.html

Le Pape mis à l'index après ses déclarations sur le préservatif (Libération)
http://www.liberation.fr/monde/0101556260-le-pape-mis-a-l-index-apres-ses-declarations-sur-le-preservatif

Les propos du pape sur le préservatif déclenchent l'indignation (AFP)
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iu3IROQyf1aEoYfwPEL4hHQ_L77Q

Benoît XVI complique le travail des associations camerounaises de lutte contre le sida (le Monde)
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/03/20/benoit-xvi-complique-le-travail-des-associations-camerounaises-de-lutte-contre-le-sida_1170473_3212.html

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FORMATION SUR LA PLANIFICATION EFFICACE DE SON TEMPS

Un jour,
un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration
Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la
planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de
dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l'un des 5 ateliers de leur journée de
formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour " faire
passer sa matière ".

Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout
ce que l'expert allait lui enseigner ), le vieux prof les regarda
lentement un par un puis leur dit : nous allons réaliser une
expérience

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof
sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa
délicatement en face de lui. ensuite il sortit environ une douzaine de
cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement
un par un, dans le grand pot, lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut
impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers
ses élèves et leur demanda :

Est-ce que ce pot est plein ? Tous répondirent : " OUI "
il attendit quelques secondes et ajouta : Vraiment ?

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un
récipient rempli de gravier, avec minutie il versa ce gravier sur
les gros cailloux puis brassa légèrement le pot, les morceaux de
gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et
réitéra sa question : est-ce que ce pot est plein ?
cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre
son manège l'un d'eux répondît :
" probablement pas " bien ! répondît le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table
un sac de sable avec attention il versa le sable dans le pot ,
le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
encore une fois, il redemanda : est-ce que ce pot est plein ?

Cette fois, sans hésiter les brillants élèves répondirent : " NON "

Bien répondît le vieux prof.

Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le
pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'a ras
bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :

Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce
cours, répondît : " Cela démontre que même lorsque l'on croit que
notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment,
on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".

NON répondît le vieux prof. ce n'est pas cela, la grande
vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :

Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot,
on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de
l'évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?

Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ?

Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ?

Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ?

Prendre le temps... ? Ou... tout autre chose ?

Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS
CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas
réussir... sa vie.
Si on donne priorité aux peccadilles ( le gravier, le sable)
on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment
de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même, la question :

Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?

Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son
auditoire et quitta lentement la salle.

mardi 24 mars 2009

HA les FEMMES !!!

Depuis quelques jours, les vendeuses de pâté prennent d'assaut la devanture de la Mairie de la commune VI à Sogoniko à la recherche d'un… mari. Depuis que, le jeudi dernier, 19 mars 2009, un prince charmant flagramment plaqué par sa fiancée a, d'un coup de baguette magique, transformé l'une d'elle en une ravissante mariée.

Le jeudi 19 mars 2009 restera gravé dans la mémoire des travailleurs de la mairie de la commune VI du district de Bamako. Ce 19 mars, il était prévu que Dianguinè Konté devait épouser la jeune dame Sadio Gakou. Les deux jeunes fiancés, accompagnés des parents amis et sympathisants se sont rendus à la mairie pour officialiser leur union. Après les salamalecs d'usage, le maire a demandé à M. Konté, s'il désirait prendre Sadio comme épouse. Très content, il répondit par l'affirmative. Arriva le tour de la jeune fille :' 'Sadio, aimez-vous prendre Dianguinè Konté comme époux''. ''Non !'' répondit Sadio sans ambages. Déception et désolation dans la salle. Plusieurs personnes n'ont pas pu retenir leurs larmes. Surpris lui aussi, le maire fit évacuer la salle. Interrogé par nos soins, le pauvre marié s'est dit également surpris de la décision de son ex-fiancée au motif que s'il s'y attendait, il ne l'aurait jamais conduite devant le maire pour se faire humilier ainsi. Un photographe qui avait suivi tout le film des événements nous a confié avoir remarqué cependant que Sadio Gakou n'a jamais desserré la mine. La nouvelle s'est vite répandue dans la cours de la mairie.

A la devanture, il y a des vendeuses de plusieurs objets. Parmi celles-ci, il y a une qui s'est levée pour embrasser le nouveau marié. Mariam Kanté, elle s'appelle et c'est elle qui lui dira peu après ''oui'' devant dieu et les hommes. Au moment où les gens se précipitaient sur Sadio pour lui ôter la robe de mariée, Mariam prit son courage à deux mains pour aller dire ''Moi, je t'aime, si tu acceptes''. Bien sûr qu'il n'était pas insensible à la proposition. Les choses se sont accélérées par la suite. Mariam abandonna ses pâtés et conduisit son prince charmant à ses parents pour les informer de leur décision, avant de se rendre au salon de coiffure pour les besoins du maquillage. On apprit plus tard qu'elles étaient au moins 4 jeunes filles à avoir proposé leur candidature.

Mariam Kanté affirme qu'elle aime à vie son époux. Très ému, Dianguinè a souligné qu'il ne va pas prendre une autre femme. ''Je me limiterai à elle seule'' a-t-il ajouté. D'ailleurs, selon les témoignages recueillis sur place, notre prince charmant n'aura pas perdu grand-chose. Quant à sa nouvelle mariée, elle a commencé, dès le salon déjà, à être ''gâtée''. Dans la cour même de la mairie, elle aura reçu des sœurs du marié des bijoux en or et un billet d'avion Paris -Bamako. Sans compter d'autres promesses venant des personnes anonymes.

lundi 16 mars 2009

PETITE HISTOIRE SAVOUREUSE

Le mariage d'un homme de 80 ans et d'une femme de 20 ans
était la discussion du village. Après un an de mariage,le couple se
présente à l'hôpital pour la naissance de leur premier enfant. L'infirmière
sort de la salle d'accouchement pour féliciter le vieil homme et lui dit
«C'est étonnant. Comment faites vous à votre âge?»
Le vieil homme sourit et dit, «Vous devez garder le moteur en marche.»
L'année suivante, le couple se présente à l'hôpital pour
a naissance de leur deuxième enfant.
La même infirmière s'occupe de l'accouchement et sort pour féliciter le vieil homme. Elle dit, «Monsieur, vous êtes incroyable.
Comment y arrivez-vous?»
Le vieil home sourit et dit, «Vous devez garder le moteur en marche.»
Un an plus tard, le couple se présente àl'hôpital
pour la naissance de leur troisième enfant. La même infirmière s'occupe de
l'accouchement, et après la naissance elle va encore voir le vieil homme,
lui sourit et lui dit, «Vous êtes vraiment incroyable. Comment faites vous?»
Le vieil homme sourit et dit, «C'est comme je vous ai déjà dit, vous devez garder le moteur en marche.»
L'infirmière continue de sourire, lui donne une petite tape sur l'épaule et lui dit,
«Bien, je crois qu'il est temps de changer l'huile, celui-ci est noir.»

ANNEXES PV 27è CA

27ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’HOPITAL GABRIEL TOURE COMPTE RENDU DES ACTIVITES TECHNIQUES
ANNEXES


CHU-GT
09/10/2008

L’an deux mil huit et le neuf octobre à neuf heures et quinze minutes s’est tenue dans la salle de réunion de la Direction de l’Hôpital Gabriel TOURE, la vingt septième session ordinaire du Conseil d’Administration dudit Hôpital, sous la présidence de Monsieur Modibo DIALLO.
Après la vérification des mandats et l’adoption de l’ordre du jour, le Directeur Général de l’Hôpital Gabriel TOURE a procédé à la présentation des documents.
Dans son introduction le Directeur a dit qu’en fin 2007, l’Hôpital Gabriel Touré s’est doté d’un Budget Programme qui devait lui permettre de réaliser certaines activités au cours de l’année 2008. Ces activités inscrites dans le projet d’établissement et le Prodess II visent essentiellement à améliorer les conditions de travail par la formation, la construction de bâtiments et l’acquisition d’équipements médico chirurgicaux, de laboratoire et d’imagerie médicale.
Il a ajouté que le présent rapport rend compte de l’exécution du budget 2008 à mi-parcours et qu’il est présenté en sept chapitres à savoir :
– le point d’exécution des recommandations ;
– l’état d’exécution des activités selon les volets du PRODESS II ;
– l’état d’exécution des activités des services techniques ;
– l’état d’exécution du budget 2008 à mi-parcours ;
– les contraintes ;
– les suggestions ;
– les perspectives.
En abordant le chapitre du point d’exécution des recommandations le Directeur a présenté le tableau des recommandations satisfaites, il s’agit entre autres de :
ü la mise en place de la carte de mouvement et l’augmentation du prix de la carte d’accompagnant ;
ü la prise de dispositions urgentes pour le logement du Chef de service des urgences ;
ü la séparation des activités de l’hôpital de celles de la Pharmacie hospitalière ;
ü la communication avec les usagers ;
ü l’établissement d’un procès verbal du CA au lieu d’un compte-rendu
ü l’attribution d’une prime mensuelle forfaitaire de logement aux DG, DGA et Agent comptable.
Il a poursuivi avec les recommandations en cours de réalisation, il s’agit de :
l’actualisation du décret de nomination des administrateurs ;
l’activation du recouvrement ;
la demande au département d’un appui sur la prise en charge des dettes de l’hôpital (une réunion s’est tenue au département sur les dettes des hôpitaux en particulier de la PPM) ;
L’augmentation des primes de responsabilité (une évaluation a été faite) ;
La création de nouveaux services à suggérer à la CME ;
La demander à la DAF de la possibilité de prise en charge de certains contractuels sur le budget d’Etat ;
L’élaboration du règlement intérieur et de l’organigramme de l’hôpital et la proposition d’un règlement intérieur du conseil d’administration dudit hôpital;
La désignation d’un suppléant au PCA en cas d’absence de ce dernier (désignation à soumettre à l’appréciation des Administrateurs) ;
Le suivi des dossiers Diaby et Mme Touré Aida NIARE (Instruction en cours au 3è cabinet du Pôle économique et au tribunal de 1ère instance de la Commune III) ;
La mise en place de l’audit interne (activité prévue par le manuel de procédures de gestion) ;
L’installation du logiciel de gestion du bureau des entrées ;
La diligence dans la suite des travaux du bloc technique (activité réalisée à plus de 95%) ;
Sollicitation du Cabinet pour la prise en charge des indemnités des étudiants hospitaliers et pour une solution définitive à cette question (les indemnités sont prises en charge par le Cabinet, mais préfinancées par l’hôpital) ;
L’augmentation des tarifs de consultation de 1 000F CFA à 2 000F CFA (examen final par le CA) à partir de janvier 2009 ;
Restriction de l’accès à l’hôpital ;

Le Directeur a enfin terminé ce point par les recommandations à reconduire ou difficiles à réaliser qui sont les suivantes :
- Organisation de la journée d’information des administrateurs sur la loi hospitalière (à reconduire) ;
- Expérimentation de l’énergie solaire (à reconduire) ;
- Faire l’état des créances dues à l’Hôpital (impossible d’identifier certains créanciers, car aucun document fiable n’a été déposé au niveau de l’administration).

Avant d’exposer le point d’exécution des volets du PRODESS II, le Directeur a évoqué :

1) GRANDS EVENEMENTS SURVENUS DANS LA VIE DE L’HOPITAL A SAVOIR :

Ø L’inauguration du Service d’Accueil des Urgences (SAU) par son excellence Amadou Toumani TOURE, Chef de l’Etat, le 26 Mars 2008 ;
Ø La publication officielle du rapport du vérificateur Général ;
Ø Le rapport de mission du Contrôle général des services publics ;
Ø L’enlèvement d’un nouveau né à la maternité de l’HGT;
Ø La poursuite de l’instruction du dossier Diaby ;
Ø L’arrestation d’un groupe de malfaiteurs détenant des cachets ;
Ø Le collectif budgétaire : réduction du budget de l’hôpital.

2) POINT D’EXECUTION DES RECOMMANDATIONS DE LA MISSION DU VERIFICATEUR GENERAL

ü L’amélioration du système de contrôle interne (élaboration d’un manuel de procédures de gestion) ;
ü La mise en place de procédures clairement définies (manuel de procédures, exécution en cours) ;
ü La tenue régulière des différents registres et quittanciers (tâche exécutée) ;
ü La mise en place d’un système de suivi des recettes (tâche exécutée) ;
ü La mise en place d’une comptabilité fiable et régulière (générale, matières et analytique, en cours d’exécution) ;
ü La moralisation des dépenses (tâche exécutée) ;
ü Le respect des dispositions législatives et réglementaires (tâche exécutée) ;
ü L’application correcte des textes régissant l’activité financière et comptable de l’hôpital (loi hospitalière, l’arrêté n°92-0235/MF-DNB du 22 janvier 1992 relatif à la comptabilité matières et la mercuriale des prix (tâche exécutée) ;
ü L’élaboration et la validation des différents documents internes (Règlement Intérieur, Protocole des soins, système d’évaluation des soins, etc.), en cours d’exécution ;
ü Le renforcement du plateau technique (en cours d’exécution) ;
ü L’achat d’équipements adéquats et adaptés aux besoins des services (en cours d’exécution) ;
ü L’amélioration de la qualité des services de garde (en cours d’exécution) ;
ü La construction et/ou la réhabilitation des infrastructures (en cours d’exécution) ;
ü L’amélioration des conditions d’hygiène et de salubrité (en cours d’exécution) ;
ü L’entretien courant des équipements et matériels médicaux (en cours d’exécution) ;
ü L’accroissement du nombre de spécialités, la facilitation de l’accès à la formation et le recyclage du personnel médical ou paramédical (en cours d’exécution) ;
ü La régularisation immédiate des mandats des écarts non justifiés au titre de la prise en charge des frais du Dr. DRAME et du Service Social (réclamation faite au niveau de la DAF, tâche suivie par le service de recouvrement des créances).

3) CONSTATS DE LA MISSION D’INSPECTION DES FINANCES (période 1999-2006) :

v Manque à gagner de 930 209 861 FCFA pour l’hôpital de 1999-2006 (dossier auprès du Tribunal de 1ère instance de la Commune III, dossier en instruction, l’inculpé est aux arrêts) ;
v Ecart de trésorerie des ressources propres de 89 934 199 FCFA lors de la passation du Directeur Général en Août 2007 (dossier auprès du Tribunal de 1ère instance de la Commune III, dossier en instruction, l’inculpé est aux arrêts).
Concernant l’état d’exécution des activités par volet du PRODESSII, le Directeur a procédé à la présentation suivante :

a) VOLET II : Disponibilité, qualité et gestion des ressources humaines et motivations

Parlant des emplois créés le Directeur a informé que l’hôpital a reçu cinquante un (51) agents au cours du premier semestre dont 34 fonctionnaires, 15 conventionnaires et 2 sur ressources propres. Il a ajouté que les départs se chiffrent au nombre de 9 et se décomposent comme suit : 4 par affectation, 2 par détachement au ministère de la santé, 1 par décès et 2 par abandon de poste.
Il a conclu qu’en résumé, l’Hôpital Gabriel TOURE avait un total de 558 agents toutes catégories confondues. Il a reçu au cours du premier semestre de l’année 51 agents dont 49 par mutation et 2 (1 conseiller juridique et 1 aide comptable) par recrutement sur fonds propres. En tenant compte des départs et des arrivées, l’effectif au 30 juin 2008 est de 600 agents. Il a expliqué que l’hôpital Gabriel TOURE comprend 445 agents (fonctionnaires et conventionnaires), 14 militaires en détachement émargeant tous sur le budget d’Etat, 126 agents contractuels sur les ressources propres de l’hôpital, 9 agents de l’INPS en détachement et 6 agents de la brigade médicale cubaine. Il a poursuivi qu’en marge de ce personnel, l’hôpital a reçu 14 internes des hôpitaux dans le cadre de la convention hospitalo-universitaire dont deux par service validant. Ces internes bénéficient du logement au sein de l’hôpital avec un équipement domestique complet (lit, matelas, réfrigérateur et cuisinière à gaz), ils bénéficient aussi des avantages accordés aux personnels. Ainsi l’hôpital a en son sein 614 agents en activité. Il a enfin informé que 37 bi appartenants sont présents à l’hôpital pour 8 services validants.

b) VOLET III : Disponibilité des médicaments essentiels, vaccins et des consommables médicaux.

Le Directeur a présenté ce tableau en expliquant que les ruptures de médicaments intervenues n’ont pas eu d’incidences notoires sur l’activité de l’hôpital ni sur celle de la pharmacie hospitalière.

c) VOLET IV : Amélioration de la qualité des services de santé,
augmentation de la demande et lutte contre la maladie

Concernant ce point le Directeur a présenté le tableau des activités programmées qui ont presque toutes dépassé un taux de réalisation de plus de 80%. Il a expliqué que la situation relative aux gratuités accordées au personnel de l’HGT et ayants droit, aux autres personnels et ayants droit, aux malades sociaux, les films radio à refaire et les actes radio à refaire s’élève à un montant de 38 646 710 FCFA.


d) VOLET V : Accessibilité financière, soutien à la demande et la participation

Parlant de ce point le Directeur a expliqué que l’hôpital a reçu 512 malades sociaux dans ses différents services de janvier à juin 2008. Il a en outre ajouté que l’hôpital a pris en charge les médicaments des malades indigents et des cas sociaux pour un montant de 7 961 010 FCFA pour la même période. Il a aussi fourni une situation des dons reçus par le service social pour les cas sociaux et les malades indigents.

e) VOLET VI : Réformes des Etablissements Hospitaliers et des autres Etablissements de Recherche

A propos de ce volet le Directeur a fait l’état des activités programmées et leur niveau de réalisation comme suit :
§ Recentrage des activités de l’hôpital sur les spécialités de 1ère, 2ème et 3ème référence : la Pédiatrie, la gynéco, la Médecine interne, la Chirurgie Générale, la Chirurgie Pédiatrique, les Urgences, l’ORL, la Traumatologie (développement en cours).
§ Regroupements des 18 services techniques en 7 départements (Poursuite de la réflexion et échanges d’expériences).
§ Développement de nouvelles activités :
- la régulation des urgences (20%)
-la prise en charge des stérilités féminines
-la lutte contre les cancers (dépistage du col de l’utérus)
- la neurochirurgie (fonctionnelle)
§ Renforcement du plateau technique en vue de l’amélioration de la qualité des soins et de l’hygiène (Activités en cours).
§ Stages de formation des élèves et étudiants de la santé du secteur public et du secteur privé (activités réalisées).
§ Participation des équipes de l’hôpital aux programmes de recherche (Plusieurs sujets de recherche développés à l’hôpital).

f) VOLET VII : Renforcement des capacités institutionnelles et décentralisation

Tout comme pour le volet précédent, le Directeur a fait la présentation suivante :
· Poursuivre le fonctionnement des organes de gestion de l’hôpital (100%) ;
· Relecture du règlement intérieur et l’organigramme dont des drafts sont disponibles ;
· Élaborer un manuel de procédures de gestion (un draft est disponible) ;
· Concevoir et mettre en application un logiciel de gestion (90%) ;
· Poursuivre l’informatisation des autres services (50%) ;

4) L’ETAT D’EXECUTION DES ACTIVITES TECHNIQUES

Sur ce point le Directeur a donné la situation des différentes activités techniques avec les pourcentages de variations entre les deux trimestres du premier semestre. Cette situation se présente comme suit :
a. Les consultations par service qui affichent 35 771 pour le premier trimestre contre 49 039 pour le deuxième trimestre pour une variation de 37,09%.
b. Les admissions par service qui affichent 3 807 pour le premier trimestre contre 5 398 pour le second trimestre soit une variation de 41,79%.
c. La durée moyenne de séjour est de 25,55 pour le premier trimestre contre 12,4 au second trimestre soit une variation de -51,47%.
d. Le taux d’occupation réalisé au premier trimestre est de 76,06 contre 70,03 au second trimestre soit une variation de -7,93%.
e. L’intervalle de rotation qui est de 4,12 pour le premier trimestre contre 4,05 pour le second trimestre soit une variation de -1,65%.
f. Les décès hospitaliers affichent 14,65 pour le premier trimestre contre 11,93 au second trimestre soit une variation de -18,54%.
g. Le nombre d’interventions chirurgicales est de 348 pour le premier trimestre contre 228 pour le second trimestre soit une variation de -34,48%.
h. La maternité qui affiche 314 accouchements normaux au compte du premier trimestre contre 320 au second trimestre.
i. En ce qui concerne les activités d’imagerie médicale, les réalisations au premier trimestre sont de 364 contre 144 pour le deuxième trimestre soit une variation de -60,44%.
j. Les actes en cardiologie et en gastroentérologie sont au nombre de 85 pour le premier trimestre contre 81 pour le second trimestre soit une variation de -4,71%.
k. Le nombre des examens de laboratoire est de 12 413 en immuno+hématologie pour le premier trimestre contre 8815 pour le second trimestre. En bactériologie le nombre des examens s’élève à 1999 pour le premier trimestre contre 2167 pour le second trimestre soit une variation de 8,40%. Concernant les examens en biochimie, ils sont de 9674 pour le premier trimestre contre 6806 pour le deuxième trimestre soit une variation de -29,65%. Quant aux examens de parasitologie, ils sont de 1818 pour le premier trimestre contre 1519 pour le second trimestre soit une variation de -16, 45%.


5) ETAT DU PATRIMOINE

Le Directeur a informé le conseil qu’au titre des immobilisations le CHU Gabriel Touré était estimé à 5 453 342 000 FCFA suivant le rapport d’expertise immobilière de Mars 2007 et qu’il faudrait actualiser en tenant compte des nouvelles acquisitions. Il a ajouté que les acquisitions pour le premier trimestre en ce qui concerne les équipements techniques (cat.11 et 14) se chiffrent à 129 644 855 FCFA, le matériel de bureau et informatique (cat.12) à 33 498 522 FCFA, le matériel de transport (cat.17) à 1 380 600 FCFA.

6) ETAT D’EXECUTION DU BUDGET 2008 de Janvier à Juin

Sur ce point le Directeur a expliqué que les recettes comprennent les dotations et subventions de l’Etat et les ressources propres. Il a ajouté que le montant total des recettes de l’activité hospitalière à la date du 30 juin 2008 est de 462 371 854 FCFA, soit un taux de réalisation de 35% par rapport aux prévisions (1 319 371 849 FCFA). Il a poursuivi que les recettes réalisées par la pharmacie hospitalière se chiffrent à 164 731 035 FCFA pour la même période par rapport aux prévisions (744 373 909 FCFA) soit un taux de réalisation de 22%. Il a précisé que ce taux pouvait être amélioré si l’on tenait compte des films gratuits et films de reprise et des impayés au niveau de la pharmacie. Il a enfin ajouté que le recouvrement des créances ordinaires et celles de la pharmacie hospitalière se chiffrent à 3 617 062 FCFA pour une prévision de 10 526 251, soit un taux de réalisation de 34%. En récapitulant le Directeur a expliqué que pour des prévisions sur douze mois de 4 019 510 369 FCFA, les recettes réalisées pour le premier semestre se chiffrent à 1 200 740 266 FCFA sur le budget national et 465 989 016 FCFA sur les ressources propres soit un taux de 30%. Quant aux dépenses le Directeur a dit qu’elles ont été réalisées au 30 juin à 47% pour un montant de 1 876 256 310 FCFA sur une prévision de 4 019 510 369 FCFA.
Par rapport à la pharmacie hospitalière, le Directeur a informé le conseil qu’elle a réalisé à mi-parcours 256 566 268 FCFA de recettes. Il a ajouté que sur cette somme 232 966 983 FCFA soit 90% ont été versés dans le compte et 23 599 285 FCFA soit 9,20% sont des créances à recouvrer. Il a poursuivi que pour la même période la pharmacie a procédé à des achats de médicaments et consommables pour une valeur de 240 655 181 FCFA.
Il a conclu que le déficit à ce niveau est de 7 688 198 FCFA (232 966 983-240 655 181) auquel il faut ajouter le montant des créances à recouvrer (23 599 285 FCFA) ce qui donne un excédent réel à mi-parcours de 15 911 087 FCFA. Il a dit que le stock valorisé au prix d’achat après l’inventaire à mi-parcours est de 125 832 017 FCFA et 3 587 990 FCFA de périmés ou d’avariés.

7) CONTRAINTES

En abordant ce point, le directeur a expliqué que les contraintes sont essentiellement liées au collectif budgétaire intervenu au cours du premier semestre. Il a ajouté que ceci fait ressortir une diminution du budget d’un montant de 138 527 000 FCFA par rapport au budget initial. Il a poursuivi qu’à cela s’ajoutent la situation des impayés ITS, FNL, INPS exercice 2007 qui se chiffrent à 29 732 732 FCFA, les impayés fournisseurs Budget Pharmacie exercice 2007 qui sont de 210 193 455 FCFA et les impayés fournisseurs budget national exercice 2007 à 48 297 310 FCFA, la prise en charge des victimes d’afflux massifs à 6 601 360 FCFA, le montant alloué au personnel, au service social et divers de la pharmacie hospitalière pour 23 559 285 FCFA, la prise en charge de certaines gratuités pour le personnel et ayant droits, les malades sociaux, les films et actes à refaire dont le montant s’élève à 38 646 710 FCFA, la prise en charge des étudiants hospitaliers pour 15 435 000 FCFA. Il a enfin décrié le processus très long d’acquisition des équipements : manque de professionnalisme et de spécialisation des fournisseurs (commerce général et divers).

8) PERSPECTIVES

En présentant ce point le Directeur a évoqué la satisfaction des besoins en personnel exprimés par les services soit 232 agents (catégorie A : 18, B2 : 55, B1 : 72, C : 37 et E : 50). Il a porté à la connaissance du conseil que l’hôpital a un besoin urgent de cinquante (50) manœuvres pour faire face à la demande très croissante et suppléer à l’âge très avancé des titulaires. A cela il a ajouté les points suivants :
o La satisfaction des besoins de prise en charge des PV /VIH évalués à 277 354 089 FCFA ;
o L’informatisation du bureau des entrées, de la pharmacie et éventuellement des autres services ;
o L’ouverture d’un troisième compte bancaire pour la gestion des fonds d’origine extérieure (notamment les projets…) ;
o L’élaboration du manuel de procédures de gestion de l’HGT ;
o La réhabilitation du SUC et le changement d’appellation en Service d’Accueil des Urgences (SAU) ;
o La finition du bloc technique ;
o La construction d’un restaurant de l’Hôpital ;
o La rénovation du bâtiment de la pédiatrie ;
o Le projet de construction d’un bloc d’hospitalisation, laboratoire moderne et Pharmacie hospitalière;
o La poursuite du procès Zoumana Diaby, ancien régisseur des recettes
o L’organisation de journées scientifiques ;
o La réflexion sur la départementalisation des services (Médecine, Chirurgie, Anesthésie-réanimation médecine d’urgence, Services médicaux-techniques et maintenance).
o L’évaluation du Projet d’établissement 2004-2007 ;
o La célébration du cinquantenaire de l’hôpital Gabriel Touré en 2009 ;
o Le projet de partenariat avec la Tunisie et la SEMOS ;
o L’élaboration des Règlements intérieurs respectifs de l’Hôpital et du CA.

9) SUGGESTIONS

Avant de conclure le Directeur a soumis les suggestions suivantes à l’appréciation des Administrateurs :
• Décorer un nombre plus important du personnel de l’Hôpital (Chevalier de l’Ordre National, Mérite National, etc..) ;
• Instituer le Prix Gabriel TOURE pour les agents les plus méritants de l’Hôpital ;
• Augmenter le tarif de la consultation de 1 000 FCFA à 2 000 FCFA pour faire face à de nouvelles charges ;
• Augmenter la prime mensuelle des chefs de services de 15 000 FCFA à 30 000 FCFA et allouer 15 000 FCFA de primes aux médecins spécialistes et 12 500 FCFA aux médecins généralistes afin d’éviter des frustrations ;
• Augmenter le prix de la carte d’accompagnant de 1 000 FCFA à 2 000 FCFA ;
• Accorder des indemnités de vacation aux médecins spécialistes à 40 000 FCFA par trimestre ;
• Dénoncer le mémorandum d’entente entre les étudiants hospitaliers et le Ministère de la Santé ;
• Prendre en charge les dettes de l’hôpital en particulier les médicaments (PPM et autres fournisseurs) dont certaines datent de 1998.

10) CONCLUSION

Pour conclure le Directeur a dit que malgré les difficultés en particulier le collectif budgétaire, les activités prévues pour l’année 2008 se déroulent convenablement. Il a répété que l’hôpital sollicite le département pour la résolution de certaines contraintes à savoir :
i. La prise en charge de certains arriérés en particulier ceux de la PPM (1998-2006) et de certains fournisseurs ;
ii. La prise en charge sur budget d’Etat des salaires de certains contractuels ;
iii. La dotation de l’hôpital en subventions pour faire face à la prise en charge gratuite des PV/VIH et des afflux massifs ;
iv. La finition du nouveau bloc technique ;
v. L’augmentation de la dotation d’oxygène de l’Hôpital à 100 bouteilles par semaine.



Le Secrétaire de Séance Le Président de Séance



Dr. Abdoulaye Nènè COULIBALY Mr. Modibo DIALLO
DG/HGT PCA
MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DU MALI
---------------------------- Un peuple- Un But- Une Foi
CHU-Gabriel TOURE
BAMAKO
---------------------------
BP: 267

Tel: 20 23 24 66/ 20 23 99 86
20 22 27 12/ 20 23 07 80
Fax: 20 22 60 90






PROCES VERBAL
DE LA 28ème SESSION ORDINAIRE
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DE L’HOPITAL GABRIEL TOURE
TENUE LE 25 FEVRIER 2009















25 Février 2009

L’an deux mil neuf et le vingt cinq février à neuf heures et quinze minutes s’est tenue dans la salle de réunion de la Direction de l’Hôpital Gabriel TOURE, la vingt huitième session ordinaire du Conseil d’Administration dudit Hôpital, sous la présidence de Monsieur Modibo DIALLO.

Etaient présents les Administrateurs dont les noms suivent :

- Membres avec Voix Délibérative :

Mr Modibo DIALLO, Président du Conseil d’Administration ;

Mr Badou SAMOUNOU, Représentant des Associations des Consommateurs par procuration délivrée au président du Conseil d’Administration;
Monsieur Ibrahima DIONE, Conseil du District de Bamako ;
Mr Adama Moussa DIALLO, Représentant des Associations de Personnes Atteintes de Maladies Chroniques ou Sociales ;
Mme KEITA Oumou KEITA, Représentant des Ordres Professionnels de la Santé ;
Dr. Mamadou Namory TRAORE, Représentant la Direction Nationale de la Santé ;
Pr Alhousséini Ag Mohamed, Président de la Commission Médicale d’Etablissement de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
Mr Sékou DIAKITE, Union Technique de la Mutualité ;
Mr. Alassane B. MAIGA, Représentant des Travailleurs de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
Dr Bassidi SINAYOGO, Représentant des Travailleurs de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
Mr. Souleymane TRAORE, Représentant le Directeur Administratif et Financier du Ministère de la Santé ;
Abdourhamane K. CISSE, Représentant de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) ;
Mohamed Moussa DIALLO, représentant les Organisations de Mobilisation Sociale du domaine de la Santé ;




Membres Avec Voix Consultative

Mr Allaye TESSOUGUE, Directeur de Cabinet du Gouverneur du District de Bamako (par procuration délivrée au PCA);
Dr Abdoulaye Nènè COULIBALY, Directeur Général de L’Hôpital Gabriel TOURE.

Etaient absents :
Dr. TOGO Marie Madeleine TOGO, Conseiller Technique au Ministère de la Santé ;
Mr. Ousmane KONE, Conseiller Technique au Ministère de la Santé ;

Mme DIALL Assétou CISSE, Membre de l’Association des Retraités de la Santé (décédée) ;

Le secrétariat était assuré par :

- Dr Abdoulaye Nènè COULIBALY, Directeur Général de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
- Dr Kassoum SANOGO, Directeur Médical de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
- Dr Moulaye CISSOUMA, Directeur Général Adjoint de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
- Mme SISSOKO Fatimata MINTA, Directrice Administrative de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
- Mr Issa KOUYATE, Agent Comptable de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
- Mr El Hadj Bocary BA, Contrôleur Financier de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
- Mme DEMBELE Kadidia MANKIRBA, Surveillante Générale de l’Hôpital Gabriel TOURE ;
- Mr Moussa DIAWARA, Gestionnaire Hospitalier, Hôpital Gabriel TOURE ;
- Mr Lamine Sounko DEMBELE, Informaticien, Hôpital Gabriel TOURE ;
- Mr Guédiouma SANOGO, Chef du Personnel et Secrétaire de séance ;
- Mr Ousmane DIAKITE, Conseiller Juridique et Secrétaire de séance ;
- Mr Sirafily SISSOKO, personne ressource, DAF/Santé.
- Pr. Adama DIAWARA, Directeur Général ANEH, personne ressource.
Dans son discours d’ouverture le Président du Conseil d’Administration a adressé ses remerciements à tous les Administrateurs et à tous les invités. Il a ensuite informé que la présente session se déroule dans un contexte particulier et que le Directeur Général va annoncer le chemin parcouru depuis la vingt septième session. Il a poursuivi que le Directeur a été obligé de revenir sur certaines propositions de la session précédente pour telle ou telle raison. Il a enfin passé la parole au Directeur pour son mot de bienvenue.
A l’entame de son intervention le Directeur remercie tous les Administrateurs et la presse pour leur présence. Il déclare que la présente session marque le cinquantième anniversaire de l’hôpital auparavant dispensaire central de Bamako. Il ajoute que c’est le 17 janvier 1959 que le dispensaire central a pris le nom de Gabriel TOURE en témoignage à Mr Gabriel TOURE, jeune étudiant en médecine décédé des suites de peste contractée au chevet des malades. Il informe ensuite que cet anniversaire sera célébré le 10 juin 2009, date de la lettre d’adieu de Gabriel TOURE à sa famille le 10 juin 1934. Il poursuit que la présente session marque l’examen des rapports d’activités et financier de l’année 2008 et la programmation 2009. Mais avant il ajoute que les activités ont été exécutées à 77%, ce qui témoigne du volume de travail abattu au CHU Gabriel TOURE. Il explique qu’au cour de l’année 2008, l’hôpital a reçu 140489 malades en consultation, hospitalisé 18429 patients avec une durée moyenne de séjour de 6 jours. Le Directeur poursuit que le taux d’occupation moyens des lits est de 76%, mais peut atteindre parfois 100% dans certains services. Ce qui lui fait dire que le problème de places d’hospitalisation se pose avec acuité à l’hôpital Gabriel TOURE. Il informe que le taux de décès intra hospitalier poursuit sa réduction amorcée durant le premier trimestre 2008 passant de 15 à 13% soit une diminution de 15,25%. Il précise néanmoins que si ce chiffre témoigne de la qualité des soins, tout décès à l’hôpital Gabriel TOURE est un décès de trop. Il affirme que l’accent sera davantage mis sur la qualité des soins en 2009. Le Directeur informe que pour l’année 2008, pour une prévision budgétaire de 4 097 769 849 FCFA, il a été exécuté au total 3 690 985 382 FCFA, soit un taux d’exécution de 90% contre 84,41% en 2007, avec 72,31% du budget national contre 27,69% des ressources propres générées par l’hôpital. Il ajoute que pour l’année 2009, il est prévu une inscription budgétaire de 4 682 842 438 FCFA composée de 73,30% pour la subvention de l’Etat et 28,64% pour les ressources propres. Il poursuit que ces ressources sont destinées essentiellement aux salaires, aux équipements et au fonctionnement des services. Il explique que ce budget est en légère hausse de 14% par rapport à 2008, hausse due à l’achat du gaz et à l’investissement. Il ajoute que ces investissements doivent permettre de donner un nouveau visage à l’hôpital, ils participent au souci de mettre les malades et les agents dans les meilleures conditions de séjour et de travail. Il poursuit qu’à ces investissements s’ajoutent la réhabilitation de la Pédiatrie, de la Médecine-ORL et du Réfectoire. L’innovation va être la construction d’un bâtiment d’hospitalisation de R+4, comprenant une réanimation moderne de 25 lits, une salle d’hémodialyse de 10 machines, une salle de coronarographie, un local pour SAMU et de lits pour services dit-il. Le Directeur Général salue en outre l’engagement de tous pour les résultats appréciables atteints en 2008 dans un climat apaisé, car il n’est pas aisé de travailler dans un environnement de 600 agents et de près de 400 stagiaires sur un espace de trois hectares dans le calme et la quiétude souligne t-il. Il sollicite ainsi le sens de la responsabilité de chacun en mettant l’intérêt des malades avant toute autre considération. Il félicite par la même occasion tous les agents de l’hôpital pour leur engagement et leur dévouement tout en les incitant à redoubler d’efforts pour soulager tous les malades et en retour s’attendre à la satisfaction du devoir accompli, tel enseigné par le sacrifice de feu Gabriel TOURE.
En conclusion le Directeur dit qu’en 2009 l’hôpital compte faire plus, mais surtout mieux ; mieux dans l’accueil, mieux dans la qualité des soins, mieux dans notre être pour mériter mieux de notre pays, de nos dirigeants et notre peuple. Et cela pour le Mali et pour les maliens qui nous ont tout et tant donné. Restons fiers de notre métier pour servir loyalement nos prochains conclut-il.
A la fin de l’allocution du Directeur, le Président du Conseil suspend la séance afin que les chefs de services et la presse conviés à l’occasion se retirent.
A la reprise le Président du Conseil d’Administration procède à la vérification des mandats. A la lumière de cette vérification, il ressort que deux Administrateurs ont fait parvenir des procurations ; il s’agit de Messieurs Badou SAMOUNOU et Allaye TESSOUGUE. Les deux conseillers du Ministère de la Santé sont les absents. Le quorum étant atteint la session pouvait se tenir. Avant l’adoption de l’ordre du jour le Président du Conseil informe ses collègues de la participation à la présente et aux futures sessions du Directeur Général de l’Agence Nationale d’Evaluation des Hôpitaux (ANEH). L’ordre du jour proposé et adopté sans amendements est le suivant :
1) Examen et adoption du procès verbal de la 27ème session,
2) Examen du rapport d’activités 2008,
3) Examen du rapport financier (exécution 2008, programmation 2009) ;
4) Divers
Le Président du Conseil informe ensuite que l’examen des règlements intérieurs et du manuel de procédures et de gestion va faire l’objet d’une session particulière.

I – EXAMEN ET ADOPTION DU PROCES VERBAL DE LA 27ème SESSION

A la lecture du procès verbal de la 27ème session, certaines interventions ont été enregistrées.
Mr Modibo DIALLO souligne qu’il n’était plus nécessaire de revenir sur la présentation des documents faite par le Directeur Général de l’Hôpital Gabriel TOURE (Page 6 à 16). Il demande en outre de remplacer le mot « décisions » du Conseil d’Administration par « délibérations » à la page 25 du procès verbal.
Dr Mamadou Namory TRAORE abonde dans le même sens tout en proposant de faire un résumé des documents du Conseil d’Administration.
Mr Sékou DIAKITE propose d’annexer ce résumé au procès verbal.
Dr Abdourhamane CISSE apporte une correction à la page 20 « les primes mentionnées » au lieu de mentionner.
Mr Mohamed Moussa DIALLO demande la suppression de l’article « la » devant le verbe demander au sixième tiret de la page 7 du procès verbal.
Mr Badou SAMOUNOU demande de corriger son nom de famille à la page 20, SAMOUNOU au lieu de SOUMOUNOU. Il demande en outre d’ajouter un « e » muet à célébré qui s’accorde avec « fête de Ramadan » à la page 4 du procès verbal. Sur la même page il demande de corriger en « allocution de bienvenue » au lieu de « allocation de bienvenue ». Il demande en outre que la page de garde ne soit pas numérotée.
Sous réserve de la correction des petites coquilles, le procès verbal est adopté par acclamation vu sa clarté et sa lisibilité.

II – EXAMEN DU RAPPORT D’ACTIVITES 2008

Le document est présenté sur support power point par le Directeur Général qui fait un exposé succinct des activités hospitalières courant l’année 2008.
A l’issue de cette présentation des questions et suggestions sont enregistrées.
Dr Mamadou Namory TRAORE salue la Direction de l’hôpital pour les changements apportés au visage de la structure ainsi qu’à la qualité des soins. Il se dit heureux de constater que la plus part des tableaux sont commentés comme demandé à la session précédente. Ce faisant il demande d’expliquer les différentes variations et sur quelle base elles sont exprimées. Il demande en outre des explications sur les chiffres du tableau N°20. Sur la page 6, il demande si l’hôpital a fait des simulations sur l’incidence financière concernant les primes proposées.
Sur la page 20 au tableau N°16, il souhaite que l’hôpital développe les thèmes de recherches menées et si possible annexer les résultats au rapport d’activités. Il souhaite que l’hôpital mène des analyses poussées sur les services dans lesquels le taux de mortalité est élevé. A la page 33, il demande en quoi l’allocation du montant alloué par la pharmacie au personnel et au service social peut-elle constituer une contrainte. Il demande aussi à savoir si toutefois l’hôpital a rapproché le comité sectoriel de lutte contre le sida pour la prise en charge des PV-VIH et si oui qu’en est-il ressorti ? Il demande enfin que le département se penche sur la gratuité de la césarienne pour sa pérennisation (P.35).
Dr CISSE adhère à la sollicitation de Dr TRAORE ; néanmoins il pose la question de savoir à quel niveau l’attribution d’un logo est-elle décidée ? Et s’il est une bonne chose qu’une structure ait son propre logo. Il propose qu’un feedback des programmations soit fait afin de connaître le niveau d’exécution du budget. Il préconise le choix des fournisseurs crédibles et professionnels par la Direction Générale des Marchés Publics.
Dr Adama DIAWARA de l’ANEH félicite la Direction pour le travail abattu. A la page 6, il propose d’aller à l’uniformisation des primes dans les CHU. Dans la même logique il pose la question de savoir si avec la convention hospitalo-universitaire, il y a encore lieu d’attribuer des primes au personnel universitaire. Il conseille de ne pas omettre le personnel infirmier dans l’attribution des primes, étant donné qu’il constitue la cheville ouvrière des structures hospitalières.
A la page 15, il soutient que la décapitalisation de la pharmacie est inquiétante quand on sait que l’hôpital Gabriel TOURE était une référence au niveau de la Direction de la Pharmacie et du Médicament. Il demande de consentir des efforts exceptionnels pour faire revenir la situation de la pharmacie à la normale. Il demande en outre de fournir la durée moyenne de rupture des médicaments.
A la page 17, il demande de faire un diagnostic du problème des actes et films à refaire (si ce sont les utilisateurs ou les appareils) afin de le minimiser.
A la page 20 tableau 16, il demande de faire ressortir le degré d’exécution des activités programmées. Il demande en outre d’expliquer en quoi consiste la prise en charge de la stérilité des femmes.
A la page 24, il demande d’insérer les cas de gratuités et faire ressortir un tableau cohérent du taux d’occupation des lits. Il suggère ainsi de prendre toutes les dispositions pour enregistrer toutes les gratuités pour les besoins de planification.
Il pose aussi la question de savoir si le seul service d’accueil des urgences de l’hôpital Gabriel TOURE peut permettre de réguler toutes les urgences. Ce faisant il suggère que l’hôpital initie une thèse sur le coût des premiers soins ; ainsi si cela se révèle exorbitant il va falloir un soutient de qualité pour la prise en charge.
A la page 26, il demande l’énumération des facteurs qui détermine la baisse du taux de décès de 15% à 13% et qu’est ce qui explique l’augmentation de l’activité du bloc opératoire en 2008.
Enfin il demande de faire ressortir la nature des interventions en gynécologie obstétrique en ce qui concerne les actes produits au niveau des centres de santé de référence.
Mr Adama Moussa DIALLO demande à la page 5 des annexes quelles sont les mesures prises par la Direction quant à l’incapacité des fournisseurs à livrer les produits.
Mme KEITA Oumou KEITA demande des éclaircissements sur l’écart énorme des accouchements eutociques entres 2007 et 2008 ; elle souhaite par la même occasion la motivation des autres agents organisés en ordre (ordre des sages femmes et bientôt l’ordre des infirmiers).
Pr Alhousséini Ag MOHAMED propose des corrections sur le logo de l’hôpital, à savoir remplacer les majuscules des autres mots en minuscule à part le premier mot en bas du logo. Il suggère en outre de faire figurer l’image des trois caïmans (symbole de Bamako) sur le logo.
Mr Badou SAMOUNOU note que la page de garde ne doit pas être numérotée, ainsi la page 2 devient la page 1. Il demande de préciser la date concernant le point d’exécution des recommandations à mi-parcours. Il ajoute en outre qu’il partage la position des hautes autorités, qui demandent de surseoir à l’augmentation du tarif de la consultation. Il demande les corrections suivantes :
- à la page 8 revoir la numérotation du tableau N°4,
- dans les commentaires du tableau N°4, 2ème paragraphe, mettre le chirurgien, l’anesthésiste et le pédiatre faisaient « parties » au lieu de « partis » comme mentionné dans la phrase,
- en NB, à partir de : à la disposition du département biffer le reste ;
- biffer la phrase de début de la page 8 qui est une répétition ;
- à la page 14, remplacer « il faut noter qu’en marge de » par « en plus de ce personnel ;
- dans les tableaux compris entre la page 22 et la page 29, porter les prévisions en plus des réalisations pour permettre de mieux apprécier la performance par activité ;
- porter un titre au tableau N°36 à la page 35.

A la suite des différentes interventions, le Directeur apporte les éléments de réponse suivants.
Concernant la hausse du montant des primes, le Directeur souligne les multiples plaintes des chefs de services qui voyaient leurs primes alignées à celles allouées aux étudiants hospitaliers dont ils sont les encadreurs. Il précise que seuls les chefs de services ont une prime et qu’il pense que tous les médecins doivent en bénéficier ne serait ce que pour faire face à leur cotisation de l’ordre. Il explique que malgré l’annulation de l’augmentation du tarif de la consultation, la hausse des primes ne sont pas de nature à mettre en danger le budget de l’hôpital quand on se serre les coudes. Même s’il pense que l’augmentation du tarif de la consultation aurait pu permettre de faire un large choix de consommables.
Quant à la recherche, il déplore que les activités de recherche soient effectuées à l’hôpital et que le tout soit au nom de la faculté ; l’hôpital ne disposant pas de bibliothèque. Il informe le Conseil que les recherches de 370 thèses se sont déroulées à l’hôpital Gabriel TOURE en 2008. Il explique que certaines recommandations issues de ces recherches sont adressées à l’hôpital pour l’amélioration de la qualité des soins ; ce qui lui fait dire que les thèses encadrées à l’hôpital constituent autant de thèmes de recherche.
Parlant des cas de mortalité constatés au niveau de la maternité, le Directeur explique qu’ils sont pour la plupart dus au retard accusé dans la référence ; les parturientes arrivent dans l’agonie totale et la prise en charge devient plus difficile.
Le Directeur donne l’assurance que l’insertion de l’état des gratuités dans les statistiques sera effective. Ce faisant il ajoute que le seuil de pauvreté grandissant, la moralisation de la gratuité devient un problème récurrent pour le CHU Gabriel TOURE ; c’est ainsi qu’une commission est mise en place et dirigée par le Directeur Général Adjoint pour identifier les difficultés pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Il explique pour ce faire qu’il doit y avoir une communication saine entre les différents services intervenant dans la prise en charge. Il informe qu’une autre commission va être mise en place pour la prise en charge de la gratuité de la césarienne qui est mal comprise par les parents des césarisés. Il ajoute qu’il y a lieu d’instaurer le reflexe de la communication dans le cadre de la référence ; la situation géographique aidant, on ne peut pas en terminer avec les accouchements normaux à l’hôpital Gabriel TOURE.
Le Directeur poursuit qu’il existe un problème réel de sang à l’hôpital Gabriel TOURE, et que les agents ont eu à organiser une collecte dans ce sens ; mais malheureusement l’hôpital n’a même pas reçu une poche pour ses besoins.
Concernant le logo, le Directeur explique que l’hôpital n’est pas une structure du district et qu’il n’est pas judicieux qu’il appose l’image des trois caïmans sur son logo.
Parlant de la décapitalisation de la pharmacie, le Directeur explique que certes il y a des arriérés qui datent de 1998, mais que les pressions venant de la tutelle pour le règlement des indemnités des étudiants hospitaliers ont constitué un véritable goulot d’étranglement. Il ajoute que des efforts sont entrain d’être faits pour redresser la situation.
En évoquant le problème des fournisseurs quant à l’acquisition de matériel, le Directeur explique qu’il y a un manque de spécialisation de ces derniers et qu’ils évoluent tous dans le commerce général et divers et selon les textes en vigueur il n’est pas possible de les éliminer lors des appels d’offres.
Le Directeur soutient que la numérisation de la radio va apporter une solution aux actes et films à refaire.
Pour finir le Directeur souligne que Mme KEITA fait une erreur d’appréciation des chiffres et qu’il n’y a pas une grande différence entre les accouchements eutociques des années 2007 (1303 cas) et 2008 (1322 cas).
Mamadou Namory TRAORE intervient pour soutenir qu’il y a lieu de dénoncer le mémorandum conclu entre le département de la santé et les étudiants hospitaliers dans toutes les structures hospitalières. Il demande de produire la situation de la pharmacie et démontrer que sa décapitalisation est due au règlement des indemnités des étudiants hospitaliers et faire parvenir au département. Il estime que cette situation ne doit en aucun cas constituer un goulot d’étranglement pour les structures hospitalières.
Mr Alassane B. MAIGA pense que le règlement des indemnités des étudiants hospitaliers pose un problème crucial de nos jours sur les ressources de l’hôpital. Il dit que son syndicat a eu à saisir le département dans ce sens et qu’il a été convenu d’arrêter le paiement au dernier trimestre 2008. Il ajoute qu’en plus de la gratuité de la césarienne, il y a lieu de s’inquiéter quant à l’assurance du service public de la pharmacie. Il explique que les travailleurs ont failli ôter la blouse pour protester contre la pression du département sur l’hôpital afin qu’il paye les indemnités des étudiants sur fonds propres ; toute chose qui l’a mis en difficulté financière.
Sur ce même point Mr Adama Moussa DIALLO demande si l’octroi d’indemnités aux étudiants hospitaliers a une base juridique.
Mr Souleymane TRAORE de la DAF/Santé informe que la question des étudiants hospitaliers a été dénoncée lors d’une réunion de cabinet et que le Secrétaire Général du département a décidé de surseoir à l’application du mémorandum. Il ajoute qu’en son temps il avait été demandé à tous les responsables de CHU de faire parvenir leurs situations à la DAF/Santé et qu’à ce jour deux structures ne l’ont pas encore fait. Il explique que le Secrétaire Général a reçu l’instruction des plus hautes autorités de ne pas faire appliquer la décision avant une large consultation avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur.
Le Président du Conseil intervient pour demander que la voie de la négociation soit suivie pour le maintien d’un climat de quiétude au sein des structures hospitalières.
A l’issue des débats le rapport d’activités a été adopté par acclamation sous réserve des corrections.

III – EXAMEN DU RAPPORT FINANCIER

Tout comme le rapport d’activités, le rapport financier a été présenté par le Directeur Général de l’Hôpital Gabriel TOURE sur support power point.
A l’issue de la présentation, plusieurs interventions ont été enregistrées.
Mr Adama Moussa DIALLO propose de faire un tableau additif qui fait ressortir la situation de la pharmacie et du recouvrement à partir de la page 6. Il suggère en outre la correction de quelques erreurs de calcul sur le tableau N°9 à la page 19 du document.
Mr Alassane B. MAIGA dénonce le fait que l’autorité de tutelle décide de surseoir à l’augmentation du tarif de la consultation alors même que la décision a été prise par le Conseil d’Administration. Il exhibe à l’occasion un ticket de consultation de médecin spécialiste à 2 000 FCFA délivré au Centre de Santé de Référence de la Commune V, alors que la même consultation est faite à 1 000 FCFA à l’hôpital Gabriel TOURE, structure de troisième référence.
Mr Souleymane TRAORE souligne que concernant les remboursements l’hôpital ne doit pas se faire de souci en 2009, parce que les dispositions sont prises pour cela. Il estime qu’il y a lieu de voir s’il y a des arriérés de 2008 pour pouvoir prendre les mesures qui s’imposent.
Il ajoute qu’en ce qui concerne la prise en charge des contractuels de l’hôpital sur le budget national, qu’il faut techniquement passer par la fonction publique. Il explique que cela va être difficile pour le personnel contractuel avancé en âge.
Par rapport à la pharmacie, il demande si des dispositions sont prises pour éviter les facteurs qui ont empêché l’atteinte des réalisations en 2008.
Dr CISSE demande dans le cadre du recouvrement, si le montant projeté était la totalité des créances à recouvrer et pourquoi reconduire le même montant en 2009.
Mr DIONE suggère que le Conseil d’Administration proteste contre l’instruction de la tutelle de surseoir à l’exécution d’une décision qu’il a prise, parce qu’il estime que cela est un manque d’égard. Il demande en outre si cette décision est juridique ou politique.
Mr Souleymane TRAORE explique que si le département s’ingère très souvent dans la gestion des CHU, c’est parce qu’ils bénéficient de subventions conséquents de la part de l’Etat, ce qui n’est pas le cas des autres structures comme les centres de santé de référence et les centres de santé communautaires.
Dr Mamadou N. TRAORE apporte des éclaircissements sur le mode de gestion des centres de santé de référence, qui se trouve entre les mains d’un comité de gestion ayant la latitude de fixer les tarifs, car ne bénéficiant pas de grosses subventions comme les CHU.
En guise d’éclaircissement, le Président du Conseil informe que la suspension des augmentations de tarifs vaut pour tous les CHU et non pas l’hôpital Gabriel TOURE seul. Néanmoins il estime que c’est toute la crédibilité des Conseils d’Administration qui est posée. Il ajoute qu’il faut les soutenir et étant des personnes responsables ils présenteront des résultats.
Le Directeur Général dans son intervention demande de ne pas trop polémiquer sur l’augmentation de tarif, car c’est à lui que le sursis à exécution a fait plus mal. Prendre une décision et revenir la dessus n’est pas du tout aisé pour une administration. Il explique d’une part que c’est compréhensible, parce que cela a coïncidé avec l’implosion de la crise du nord et la vie chère. Il pense que cela a peut être pour but de maintenir un climat social apaisé.
Le Directeur explique qu’à la reprise des documents après l’annulation de l’augmentation de tarif, les calculs ont été faits sur la base des 1000 francs. Cela permis de constater qu’avec ou sans augmentation, il est possible de maintenir la hausse des primes de responsabilité avec une bonne gestion.
A l’issue des interventions, le rapport financier fut adopté par acclamation sous réserve des corrections.

IV- DIVERS

Le Directeur Général informe le Conseil de la célébration du cinquantenaire de l’hôpital Gabriel TOURE, qui pour un problème de calendrier des hautes autorités n’a pas pu se tenir le 17 janvier, date anniversaire du baptême du dispensaire central de Bamako en hôpital. Ce faisant, il ajouté que la date convenue est celle du 10 juin 2009 symbolisant la date de la lettre d’adieu de Gabriel TOURE à sa famille. Il explique en outre que des journées scientifiques sont prévues à cet effet et que des pagnes ont été confectionnés pour la fête.
Le Directeur soumet aussi au Conseil pour approbation la décision d’octroi d’une prime de 25 000 FCFA aux membres du Conseil de Direction qui apporte un appui de taille pour peaufiner les documents soumis à l’appréciation du Conseil d’Administration.
Les Administrateurs ont tous souhaité qu’ils soient dorénavant associés aux grands évènements qui intéressent la vie de l’hôpital.
Dans son mot de fin le Président du Conseil d’Administration dit au nom de tous ses collègues qu’il est conscient de tous les sacrifices consentis par l’hôpital, mais demande de continuer dans ce sens. Nous sommes sur la bonne voie et nous comptons y arriver avec le soutien de tous conclu-t-il.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance fut levée à 13H50mn.




RECOMMANDATIONS :

A l’issue de la session, le Conseil a fait les recommandations suivantes :

v Associer le Conseil d’Administration à tous les grands évènements de l’hôpital Gabriel TOURE ;
v Développer des thèmes de recherche qui intéressent la vie de l’hôpital et inclure leur point d’exécution dans les documents soumis au Conseil d’Administration ;
v Associer le Directeur Général de l’Agence Nationale d’Evaluation des Hôpitaux (ANEH) aux prochaines sessions du Conseil d’Administration ;
v Organiser une session particulière du Conseil d’Administration pour l’examen des règlements intérieurs (de l’Hôpital et du Conseil d’Administration) et du manuel de procédures et de gestion ;
v Soumettre à la Direction Générale des Marchés Publics le choix de fournisseurs professionnels et crédibles ;
v Initier une thèse sur le coût des premiers soins et soumettre le résultat au département de la santé ;
v Suivre la voie de la négociation dans le cadre de la dénonciation du mémorandum des étudiants hospitaliers et l’augmentation du tarif de la consultation ;
v Instituer le Prix Gabriel Touré pour les agents les plus méritants de l’Hôpital ;
v Créer : -la commission de suivi des Activités de lutte contre le Sida ;
-l’observatoire sur la gratuité de la césarienne ;
-la section d’audit et de contrôle interne ;






DELIBERATIONS :

Au terme de la vingt huitième session ordinaire le Conseil a délibéré comme suit :

- Accorder une motivation de 25 000 FCFA aux membres du comité de direction pour la préparation des documents soumis au Conseil d’Administration pour compter de la présente session ;








Le Secrétaire de Séance Le Président de Séance






Dr. Abdoulaye Nènè COULIBALY Mr. Modibo DIALLO
DG/HGT PCA