jeudi 13 juin 2013

Parmi les blessés du MNLA à Anefis figurent des soldats français

Bonjour à toutes et à tous,
selon mon camarade l'Honorable Dr Oumar Mariko, parmi les blessés du MNLA à Anefis figurent des soldats français qui combattaient du côté des apatrides du MNLA.
Ecoutez plutôt le fichier sonore.
Cordialement.
Ps: le fichier est lourd, donc difficilement téléchargeable.
Ce message d’Aboubacrine Assadek Ag publié sur sa page à suscité de nombreuses réactions.
Voici mes commentaires à chaud :

Il est certainement possible et même probable que des encadrants français structurent le MNLA. Il ne s'agit pas de forces armées officielles mais de forces spéciales secrètes dans la tradition des "gorilles" d'une structure dont "Paris" démentira bien évidemment l'existence. Il s'agit d'un secret de polichinelle, car il est évident que le MLNA n'existerait pas sans la volonté des services secrets. Mais attention, il est de rigueur dans ce cas là que la main gauche ignore ce que fait la main droite...
Peut-on en avoir la preuve ?
je n'ai pas encore écouté le témoignage sonore, mais il est peu probable qu'il suffise comme preuve valide.
La seule solution serait qu'un de ces blessé accepte de témoigner ce qui est improbable, car son risque d'être exécuté est bien trop grand.
En fait, il faudrait des témoins vivants, pouvant prouver leur qualité d'officier français (et non pas de mercenaire travaillant pour une officine privée) et acceptant de témoigner devant la caméra d'une grande chaine de télévision.... !!!
Mais les arguments et les indices sont nombreux.
Qui peut douter que non seulement le MNLA est une création de la France, mais aussi les autres groupes via notre ami le Quatar ? Un simple rappel : en janvier 2012 on a vu surgir du désert non pas une mais 3 armées (seule AQMI était préexistante) : MNLA, Ansar Dine et Mujao. Même en admettant que chacune de ces armées a bénéficié de l'apport des légionnaires touaregs libyens, cela n'explique pas leur parfaite coordination et le fait que ces 3 armées ont pu livrer une véritable blitzkrieg à l'armée malienne en utilisant du matériel de télécom moderne et certainement un commandement opérationnel commun. Cela est tout simplement impensable sans l'implication de militaires professionnels de haut niveau (et pas simplement des barbouzes). Répétons-le : 3 armées ne peuvent pas surgir du désert !!!...
Certes le crime était Sarkoziste, et François Hollande est venu en parti payer cette dette, mais comme tout ce qu'il fait, c'est à dire à moitié, car non seulement il est prisonnier d'un secret d'Etat, mais en plus il est sous influence d'un état major et d'une diplomatie qui n'ont pas changé depuis Sarko...
Si Samir AMIN avait cru reconnaitre un changement d’orientation de la France, c'est-à-dire une sortie de l’atlantisme, qui signifierait que de facto la politique française rejoindrait ceux qui réclament un monde « multi-polaire », c’est-à-dire les BRICS…
Mais la façon dont François Hollande a le cul entre 2 chaises, avec par exemple la continuation de la politique syrienne, montre que dans cette affaire il est seulement question de sauver ce qui peut l’être du pré carré africain et nullement d’une sortie de l’Atlantisme.

En réponse à Jean-marc Pellet qui dit :
- les "forces spéciales française" ont toujours précédé les militaires "français". Ce sont eux qui "ouvrent" la route....

- Les "FS" ont carte blanche au Mali, sans eux les "rebelles" seraient à Bamako. lire l'article suivant : http://www.lesechos.fr/19/01/2013/lesechos.fr/0202511878731_mali---comment-fonctionnent-les-forces-speciales-francaises.htm

L'article des échos participe du même "bashing" de l'armée malienne qui est la caractéristique de la doxa francafricaine. Cette armée a été bassement vilipendée y compris par les "officiels" français et on voudrait qu'elle dise merci. En y regardant de plus près on s'aperçoit que c'est quand même elle qui compte le plus grand nombre de mort...
Il n'est pas ici question des forces spéciales dont parle l'article des échos, celles ci sont officielles, mais des obscurs qui structurent le MNLA et qui si ils venaient à mourir ne seraient pas décomptés, car Paris refusera de reconnaitre leur existence.

Dans une autre guerre on les a appelé les "affreux" ou les "Katanguais", mais Mr Pellet me dira surement qu'il s'agit d'une légende.

Si tous les commentateurs « autorisés », y compris les généraux de l’opération Serval s’autorisent à dénigrer l’armée malienne alors que la France et la CEDEAO ont tout fait pour l’empêcher de se remettre sur rail par le blocus, ce n’est que le deuxième refrain de la même chanson ; l’armée malienne est incapable.
Le premier refrain nous a été seriné jusqu'à l'odieux par tous les médias français et repris d'ailleurs partout en Europe : l'armée malienne aurait été battue à cause du coup d'état.
C’est bien la même chanson.

Or il est évident pour tout observateur indépendant que le 22 mars 2012 l'armée malienne est en déroute et est largement vaincue par ces 3 armées surgies du désert et qui travaillent curieusement de concert. C'est justement parce que cette défaite est le fait de "forces obscures" que les petits soldats se mutinent à Kati et font sauter ATT. La légende d'une défaite due au coup d'état a été forgée par la francafrique et bientot imposée par tous les médias.

L'autre point important est l'étouffement dans l'oeuf de cette "Commune" bamakoise et le bashing dont ont été victimes l'armée malienne, le CNDRE, le capitaine Sanogo, les soutiens civils de Gauche, c'est-à-dire le MP22 et le SADI d'Oumar Mariko. Contre ce dernier des appels au meurtre ont été scandaleusement orchestrés tant dans la presse que sur Internet (fausse identité, robots envoyant des messages par milliers etc).

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